Autopartage, covoiturage & taxi

Discussion sur les services d’autopartage et de covoiturage


Communauto | Près de 300 véhicules de plus cet été à Montréal

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Selon l’entreprise, les déplacements « systématiques », surtout ceux entre la maison et le travail, sont aujourd’hui beaucoup moins importants dans son achalandage, pandémie et télétravail oblige.

Malgré la pandémie, la croissance ne semble pas vouloir s’arrêter chez Communauto. L’entreprise québécoise d’autopartage, déjà bien installée dans la métropole, annoncera ce jeudi l’ajout de près de 300 véhicules à son parc montréalais, dont une cinquantaine seront entièrement électriques.

Publié le 8 avril 2021 à 6h00
Henri Ouellette-Vézina
La Presse

« On va être en mesure de dépasser les 1000 voitures FLEX en libre-service dès cet été. On devrait aussi atteindre presque 1300 voitures en station, seulement pour Montréal », confirme à ce sujet le vice-président de l’organisation, Marco Viviani, en entrevue avec La Presse.

Dans le détail, ce sont 260 véhicules qui seront ajoutés sur l’île de Montréal, dont 180 seront consacrés au mode FLEX, sans réservation. De ce nombre, 50 voitures seront « 100 % électriques », avec une autonomie de plus de 400 kilomètres. « Avec cette addition, c’est plus d’une centaine de véhicules 100 % électriques qui seront à la disposition des usagers. Au total, 50 % de notre parc est composé de véhicules 100 % électriques ou hybrides. Nous en aurions beaucoup plus si ce n’était de la difficulté pour les manufacturiers de nous les fournir », a quant à lui soulevé le président de l’entreprise, Benoit Robert.

Si de fortes baisses d’achalandage ont été observées en avril dernier (-60 %) ou en novembre et en décembre, vu les mesures restrictives, Communauto demeure positive que l’été 2021 sera fort achalandé. « L’an dernier, en juin, juillet et août, on a eu 40 % d’achalandage en plus. Certaines semaines, on atteignait même 50 % de plus, et notre nombre de voitures n’était pas suffisant », soutient Marco Viviani, faisant référence à la « pénurie » de véhicules qui avait été observée dans certains quartiers.

[Nous avons fait de notre mieux] pour tendre vers le meilleur équilibre possible entre la prudence qui doit orienter nos décisions et le besoin de disposer d’une offre suffisante.

Benoit Robert, président de Communauto

Le territoire de desserte FLEX sera agrandi et englobera dorénavant les arrondissements de LaSalle et de Montréal-Nord, tandis que Cartierville et Saint-Laurent auront maintenant accès aux véhicules en station. On prévoit aussi bientôt « l’ouverture d’un point de service FLEX » sur la Rive-Sud de Montréal. Ainsi, les voitures de Communauto seront disponibles en station dans 17 arrondissements ; seuls Pierrefonds-Roxboro et L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève n’y auront pas encore accès. Le service FLEX, lui, sera disponible dans seulement 12 des 19 arrondissements de Montréal.

Nouvelles réalités

Selon l’entreprise, les déplacements « systématiques », surtout ceux entre la maison et le travail, sont aujourd’hui beaucoup moins importants dans son achalandage, pandémie et télétravail oblige.

Les gens sont davantage à la maison, ils font plus d’activités à proximité et ont moins besoin de se déplacer ou d’avoir une voiture personnelle. L’autopartage s’ajuste bien à ça. Pendant la pandémie, on s’est vraiment rendu compte que c’était une offre de déplacement essentielle.

Marco Viviani, vice-président de Communauto

D’ailleurs, plusieurs autres villes canadiennes verront des ajouts de service d’ici l’été. On prévoit notamment un ajout de 20 véhicules à Québec. À l’extérieur de la province, Toronto obtiendra 120 voitures de plus, pendant qu’Halifax en aura aussi une vingtaine. Quant aux villes d’Ottawa et de Calgary, elles recevront une dizaine de voitures supplémentaires. Outre-mer, Communauto ajoutera 20 véhicules à Paris, en France, où son marché demeure pour l’instant beaucoup plus marginal qu’au Canada. En tout, on estime que 4000 véhicules seront en circulation d’ici la saison estivale dans une quinzaine de municipalités.

D’ailleurs, l’entreprise n’exclut pas une autre phase de croissance à l’automne prochain, mais tout dépendra de la situation de la COVID-19 et de l’évolution de la troisième vague, dont l’impact demeure « difficile à prévoir » sur un horizon de quelques mois.

« Cet été, si les gens répondent comme l’an dernier, on risque d’être encore un peu serrés, donc c’est certain que si tout repart à l’automne, à mesure qu’on est vaccinés, peut-être qu’on devra encore ajouter des véhicules », conclut M. Viviani. À Montréal, on prévoit que « les trois quarts des nouveaux véhicules » seront mis en service d’ici la fin du mois de juin.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-04-08/communauto/pres-de-300-vehicules-de-plus-cet-ete-a-montreal.php

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Ce seront des Kia Niro. :sunglasses: :electric_plug:

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Plateforme de mobilité pour entreprises

Netlift fait peau neuve


PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE | « On écoute le marché, on s’ajuste, on repositionne la compagnie », explique Marc-Antoine Ducas, cofondateur et PDG de Netlift, qui annonce ce mercredi qu’elle se consacrera uniquement au transport pour entreprises et organisations clientes.

Le covoiturage domicile-travail qui avait fait le succès de Netlift depuis 2014 n’est plus. Aux prises avec une baisse de 95 % de son chiffre d’affaires en 2020, l’entreprise montréalaise annonce ce mercredi sa transformation en « plateforme de mobilité corporative », utilisant sa technologie pour concocter des réseaux de transport sur mesure pour ses entreprises clientes.

Publié le 3 novembre 2021 à 6h00 | KARIM BENESSAIEH | LA PRESSE

L’annonce vient en fait boucler une année de transformation au cours de laquelle on a expérimenté avec profit ce modèle. « En 2021, nous avons eu une hausse de 466 % du chiffre d’affaires, on a largement dépassé ce qu’on faisait en 2019, se réjouit Marc-Antoine Ducas, cofondateur et PDG de Netlift. On écoute le marché, on s’ajuste, on repositionne la compagnie. »

Cauchemar logistique

Le télétravail et les confinements qui ont marqué l’année 2020 ont pratiquement tué le modèle classique de covoiturage, où un travailleur proposait avec sa voiture un transport contre rétribution, généralement entre la banlieue et Montréal.

« Au plus fort de la pandémie, même les employés du système de santé, parmi les rares qui devaient se rendre sur les lieux de travail, se voyaient déconseiller le covoiturage par la Santé publique », rappelle M. Ducas.

La campagne de vaccination, qui a officiellement commencé au Québec le 14 décembre 2020, a alors ouvert un nouveau marché pour Netlift. La logistique du transport des patients, des vaccins et des employés était un casse-tête pour lequel le réseau de la santé n’était pas préparé. « Des hôpitaux nous ont dit qu’ils étaient dépassés, raconte le PDG. Ils ont utilisé notre plateforme, qui n’avait pas été créée dans ce but. Ils ont essayé de prendre un tournevis pour planter des clous, et ça a marché. »

Il donne en exemple un des clients de la première heure, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

On parle de 16 sites, de milliers de personnes déplacées dans le contexte de la pandémie, de dépistage. Ils avaient des autobus, du taxi collectif, c’était un défi logistique colossal. Nous, on était la plateforme qui prenait les commandes et redistribuait tout ça. Sans les bons outils, les gens auraient passé leurs journées au téléphone.

Marc-Antoine Ducas, cofondateur et PDG de Netlift

Il s’agissait d’un marché totalement « insoupçonné » pour Netlift, souligne-t-il, qui a permis de mettre à profit tous les outils de géolocalisation, d’organisation des horaires, de prise de rendez-vous et de facturation déjà utilisés. « Pour être très candide, on ne savait pas qu’on était bons à ce point là-dedans. »

Réseau sur mesure

Ce sont ensuite d’autres employeurs, notamment du secteur manufacturier, qui ont fait appel à Netlift pour coordonner le navettage de leurs employés. Une entreprise manufacturière de Drummondville qui devait faire venir tous les jours des employés de Montréal a ainsi utilisé cette plateforme pour organiser leur transport en misant essentiellement sur le covoiturage, mais en incluant le temps de déplacement dans les heures de travail.

Nous, maintenant, on crée un réseau de transport pour l’employeur, on utilise des autos, des taxis, des autobus. On peut par exemple passer des contrats avec des entreprises gérant des autobus comme La Québécoise ou Galland. On devient vraiment un intermédiaire.

Marc-Antoine Ducas, cofondateur et PDG de Netlift

L’ancienne formule de Netlift, basée sur des engagements entre consommateurs, n’est plus viable, estime le PDG. « C’est impossible d’être profitable. Il n’y a pas de consommateur qui va vouloir payer 40 $ pour son trajet, et les automobilistes ne vont pas faire des lifts à 1,59 $. On a essayé de trouver une formule avec le gouvernement du Québec, en vain. Il n’y a pas d’appétit au Québec pour des solutions comme celle-là. »


Autre article :

Quand l’autopartage a trop la cote


Adil Boukind, Le Devoir
Victime de son succès, l’entreprise Communauto doit aussi composer avec une pénurie de véhicules neufs et des délais de livraison beaucoup plus longs que la normale.

Anne-Marie Provost
22 novembre 2021

Un certain mécontentement enfle à l’égard de Communauto. Depuis plusieurs mois, des utilisateurs signalent avoir plus de difficultés qu’avant à réserver les voitures. L’utilisation du service d’autopartage a monté en flèche pendant la pandémie, et l’entreprise espère que l’achat de 500 à 700 voitures supplémentaires pour l’année prochaine aidera à corriger le tir.

« Depuis six mois, c’est vraiment intense, c’est pire », lance Geneviève Bujold. La résidente de Rosemont utilise Communauto depuis l’année dernière, après s’être débarrassée de sa voiture « bonne pour la scrap ». « Avant, je devais être un peu patiente pour trouver une voiture. Mais là, je suis incapable toute la journée. J’ai acheté la passe à 80 $ par mois, et ça devient frustrant », dit-elle. Elle voit encore des avantages, mais approche du point de rupture.

Les fins de semaine sont particulièrement éprouvantes pour certains, et les commentaires abondent en ce sens sur les réseaux sociaux. Selon ce que Le Devoir a constaté, certaines personnes réservent une voiture le samedi et le dimanche un mois à l’avance, quitte à annuler à la dernière minute.

Les fins de semaine ont toujours été plus difficiles, rapporte Catherine Dion, membre de Communauto depuis une vingtaine d’années. Elle constate toutefois que ça empire depuis quelque temps. « Mais le matin, pour emmener mon fils à l’école, je n’ai jamais de problèmes », nuance-t-elle.

Des utilisateurs de Longueuil et de Québec avec qui Le Devoir a discuté font également écho à cette situation. Tous s’entendent pour dire qu’ils apprécient encore le service, mais qu’ils sentent la pression.

Une « mauvaise passe »

« On manque de voitures, reconnaît Marco Viviani, vice-président, développement stratégique chez Communauto. Nous avons ajouté plus de 300 voitures cette année à Montréal, mais ce n’était pas suffisant pour le type d’utilisation qui se fait et la croissance qu’on a eue. »

Au moment de faire la commande de voitures, dans un contexte de pandémie, il était difficile pour l’entreprise d’avoir une idée claire de ce que serait la situation à l’été 2021. « On pensait qu’on aurait recommencé à voyager et qu’il y aurait un certain retour à la normale, ce qui ne s’est pas concrétisé », dit-il.

Beaucoup de Québécois ne sont pas sortis du pays pendant leurs vacances et ils ont été nombreux à utiliser Communauto pour sortir de la ville et visiter la province.

L’entreprise est aussi touchée par la pénurie de véhicules neufs et doit composer avec des délais de livraison beaucoup plus longs que la normale, sans compter les retards imprévus. « Quand il y a des délais de six mois, c’est dur de se rattraper, explique Marco Viviani. Prévoir longtemps à l’avance dans une situation de changement, c’est difficile. » Il y a également eu des retards dans la livraison cet été.

Une centaine de véhicules doivent néanmoins être ajoutés d’ici Noël à Montréal. L’entreprise prévoit également commander entre 500 et 700 véhicules à l’échelle du Québec pour l’année prochaine. « De cette façon, on pense pouvoir absorber la croissance de l’année dernière, le déficit de cette année et la croissance de l’année prochaine », précise-t-il, tout en insistant à nouveau sur le fait que les « prévisions sont difficiles à faire ».

« On ne sait pas si on sera encore tous au Québec l’été prochain. Ce qu’on essaie de faire, c’est de grandir suffisamment pour garantir une disponibilité. Mais pas trop, parce que ça entraînerait un déficit, qu’on devrait compenser en augmentant les tarifs, dit-il. C’est une mauvaise passe, on espère que ça ira mieux l’année prochaine. »

Une plus grande utilisation

Communauto fait face à une popularité grandissante depuis quelques années, avec plus d’utilisateurs que la normale qui se sont inscrits. Mais c’est surtout l’utilisation des véhicules qui a grimpé en flèche. « C’est surtout de juin à septembre. Nous avons eu une augmentation de l’ordre de 40 % des heures d’utilisation par véhicule en 2020 et en 2021 », rapporte Marco Viviani.

Le comportement des gens et leurs habitudes de transport ont changé avec le confinement et le télétravail. « Nous sommes dans une période où, en mobilité, il est trop difficile d’établir des tendances. Les gens ont beaucoup modifié leurs habitudes de mobilité, pendant un grand laps de temps », avance Jean-Philippe Meloche, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal.

La peur de prendre le transport en commun a eu une incidence certaine. Pierre Barrieau, chargé de cours à l’Université de Montréal et spécialiste en planification des transports, explique que les gens utilisent les voitures Communauto plus longtemps, ce qui les rend moins disponibles.

« Comme les gens ont des horaires plus flexibles, ils se permettent des sorties supplémentaires, dit-il. Il y a aussi un aspect sociologique : comme les gens souffrent du confinement, il y a un désir de sortir de la maison pour, par exemple, aller voir les feuilles d’automne dans les Laurentides. Il y a plus de kilomètres et d’heures, donc ça fait pression sur Communauto. »Comme les locations sont plus longues, une voiture sera moins réservée dans une journée ou une semaine.

Il y a aussi un enjeu de « perception, pense Marco Viviani. On arrive à avoir une voiture, mais ça prend un peu de patience. L’enjeu est de dire dans combien de temps il y aura une voiture de disponible proche de chez moi. En 2019, on était autour de 10 minutes d’attente. Maintenant, c’est plus long, c’est environ 20 minutes ».

L’entreprise aimerait donc ajouter une alerte sur l’application pour prévenir les abonnés quand une voiture se libère. Il est également prévu d’intégrer, en 2023, un système sur lequel des gens pourraient rendre disponible leur voiture personnelle, un peu comme la plateforme Turo.

Comme les gens souffrent du confinement, il y a un désir de sortir de la maison pour, par exemple, aller voir les feuilles d’automne dans les Laurentides. Il y a plus de kilomètres et d’heures, donc ça fait pression sur Communauto.

— Pierre Barrieau

Un respect qui s’effrite ?

L’entreprise Communauto, qui a été fondée en 1994, connaît une belle croissance. Le service d’autopartage dépasse maintenant les 100 000 abonnés, et 7 % des ménages l’utilisent à Montréal.

Si certains ne voient pas vraiment de changements, d’autres se demandent si l’augmentation du nombre d’utilisateurs s’accompagne d’une perte de l’esprit de communauté et de respect.

« Les gens ne savent pas qu’ils doivent mettre de l’essence dans la voiture, la qualité des abonnés a peut-être baissé, ils sont moins informés, estime Catherine Dion. Je pense que les gens consomment la voiture plutôt que de comprendre qu’ils utilisent un service partagé, avec une responsabilité. »

Simon Turgeon, un utilisateur de Longueuil, remarque que les voitures sont plus sales et que le réservoir d’essence est souvent rempli à moins d’un quart. « Je reste satisfait et je l’utilise quand même beaucoup. Mais il faut améliorer le respect entre utilisateurs », pense-t-il.

De son côté, Communauto pense que la diffusion du service entraîne une utilisation moins « soigneuse », mais ne croit pas que la situation soit très différente de celle d’avant. « C’est difficile à quantifier, souligne Marco Viviani. Intuitivement, je vous dirais qu’il y a eu un changement avec l’introduction du service FLEX, que les gens utilisent sur une période plus courte, car ils peuvent être pressés. » Il ajoute qu’il est maintenant possible de faire des signalements au moyen de l’application.

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C’est vrai que la propreté c’est pas terrible et il y a même des voitures rouillées. Je me demande si Communauto est prête à faire face à aux problèmes mécaniques d’une flotte de voitures qui sont surutilisées. Dommage qu’il y a pas vraiment de concurrence, le seul concurrent proche c’est Turo, mais c’est pas tout le monde qui connait.

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De ce que j’ai compris, Turo a un modèle différent, les gens offrent leur voiture personnelle sur la plateforme, non?

Je me demande si ça permet un meilleur entretien des véhicules, ça doit varier beaucoup d’un locateur à l’autre… Et les clients ne savent pas si la voiture a un problème sérieux qui est parfois invisible, donc difficile de se fier aux notes.

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800 nouvelles voitures de plus

  • 600 pour FLEX
  • 200 pour celles qui doivent être retournées aux « stations »
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Je suis quand même plutôt surpris, voici les 3 model qui sont mentionnés dans l’article comme étant les voitures ajouter à la flotte. Ce sont tous des voitures quand même assez grosse comparée à la voiture communauto que je suis habituée à voir et qui font plus voiture de ville.

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Des VUS carrément? Je me suis toujours dit qu’une certaine offre de VUS pourrait avoir sa place en location, probablement pour un prix plus élevé, quand on fait un trajet qui demande un peu plus d’espace utilitaire, mais en complément de la flotte « ordinaire ». La quasi-totalité de mes déplacements avec Communauto, c’est pour aller là où le TEC n’est pas pratique, pas besoin de traîner plus de tôle avec moi que nécessaire…

C’est pas mal ça qui arrive dans les fait, ces VUS s’ajoutent au service en station tout comme les Prius V qui sont déjà disponible. Pour la flotte des Flex, ça semble être des Corolla qui seront ajoutées.

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Je crois c’est à cause du fait que Communauto ont besoin des vehicles pas cher et avec une grande autonomie. Selon la site web (il y a quelques mois), t’as pas droit de les laisser aux bornes de recharge quand t’as fini avec, donc même pour des trajets courts, une grande autonomie est requis.

Je suis pas au courant de l’offre sur le marché, mais si je me trompes pas, ça laisse le Niro et le Bolt qui répondent aux critères, et rendu la, pourquoi pas prendre le plus grand? Surtout s’ils ont une entente avec Kia/Hyundai. Si on pourrait les laisser à une borne, l’Ioniq pourrait suffire.

Reportage au Téléjournal

De nombreux utilisateurs de Communauto sont insatisfaits de la disponibilité des véhicules et abandonnent le service. Certains vont même jusqu’à s’acheter un véhicule personnel.

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Victime de son succès. Un problème de croissance et de logistique qu’il faudra repenser afin de permettre la pérennité du concept.

Il faudrait aussi songer à la concurrence. Communauto n’a jamais été particulièrement un bon service, mais étant le seul, ce n’est pas surprenant qu’ils se retrouvent dans cette situation.

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On avait bien Car2go avant, mais ils ont quitté la ville malheureusement.

Car2Go a quitté l’ensemble du marché Nord Américain.

Reportage radio sur l’auto-partage avec l’organisme Locomotion (la même qui offre les remorques pour vélo)

Partager sa voiture avec ses voisins : Reportage de René Saint-Louis


La Montréalaise Mariane Simonet offre sa voiture en partage.PHOTO : Radio-Canada / René Saint-Louis

Le 15-18
Publié le 25 juillet 2022

Les voitures de location sont rares et les tarifs sont coûteux en plus. Quant à celles en autopartage, leur disponibilité est éparse. Le reporter René Saint-Louis a rencontré des utilisateurs de LocoMotion, une plateforme en ligne qui permet de partager sa voiture avec ses voisins et ses voisines à moindre coût.

Chez LocoMotion, le prix de la location est inférieur à celui d’un service comme Communauto; les utilisateurs peuvent louer les voitures selon des blocs de deux heures et une assurance automobile leur est offerte.

C’est ainsi que Mariane Simonet partage sa voiture avec ses voisins de Rosemont-La Petite-Patrie, et que François Lauzon en emprunte dans le quartier Ahuntsic, les seuls quartiers où le service est disponible pour l’instant.

Ce service d’autopartage est encore modeste, car près de 1500 personnes y sont inscrites, 80 personnes partagent leurs voitures et il enregistre 15 emprunts de voitures par mois. Cependant, les concepteurs de la plateforme souhaitent qu’elle s’étende dans d’autres coins de la ville.

Jusqu’à présent, un frein demeure dans l’utilisation de ce service : la question de la confiance dans le prêt des voitures, soutient Maurice Dykmans, responsable de la coordination du projet. Mais des curieux vivants dans des quartiers montréalais non desservis par LocoMotion ont manifesté un grand intérêt envers le service.

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Une étude prédit que la demande pour des services de mobilité partagés comme Communauto et Bixi (incluant des services comme Uber) augmenta de 10% par année pour le reste de la décennie, comparativement à 5% pour le transport en général… Mais on a vu qu’à Montréal, pour Bixi et Communauto, c’est bien au-delà de ça comme augmentation.

Getting Around After the Pandemic Will Be a Shared Exercise

The move to mobility services is set to gather pace as commuters look for alternatives to mass transit.

Ride-sharing bicycles in New Delhi.
Ride-sharing bicycles in New Delhi.
Photographer: Ruhani Kaur/Bloomberg

Anurag Kotoky
July 26, 2022 at 6:15 AM EDT

The transition to electric cars continues apace, with sales forecast to more than triple by 2025, even as customers pay a premium for battery-powered vehicles. But what about prospects for moving drivers into shared vehicles, rather than owning their own cars, as the decade progresses?

The shift is happening fast, according to a recent study by the Oliver Wyman Forum and the Institute of Transportation studies at the University of California, Berkeley. The report is bullish even after public transportation — the most-efficient way to a achieve a greener future — has been badly affected by the pandemic, which prompted people to ditch trains and buses in favor of private vehicles.

Shanghai Locks Down Half the City to Nail Growing Covid Outbreak
An empty subway train entering the Pudong area of Shanghai that was placed under lockdown in late March.
Photographer: Qilai Shen/Bloomberg

Mobility services including car, bike and scooter sharing, vehicle subscriptions and ride-hailing could grow 10% a year for the rest of the decade, compared with 5% for the broader transport sector, the study found. Revenue from these services, which also include charging and navigation apps, could grow to $660 billion in 2030, a massive jump from $260 billion in 2020.

“By the end of the decade, more apps, shared services and electrification will significantly expand mobility’s scope and modes,” authors of the report wrote.

The shifts are being driven by both regulation and consumer demand. Cities are leading the surge by restricting usage of older vehicles, which is progressing in some regions to an outright ban on cars powered by gasoline and diesel engines. And consumers are more open to digital, on-demand and cheaper services. More than half of respondents in the Oliver Wyman study said affordability was a key factor in their transportation mode selection.

The trend also differs from region to region, depending on the availability of mass transit, traditional ways of getting around and population density. In North America, where cars are typically preferred due to spread-out cities and lack of public transport, there’s natural demand for ride-hailing services.

Mass transit in Europe, on the other hand, is highly developed. The pandemic severely strained mobility in the region, with car-sharing replacing public transport for some people, the study found.

In Asia, car renting and sharing is expected to grow rapidly, with industrialization and urbanization in developing countries stimulating auto demand. India and Malaysia are the largest markets in the region for car subscription. But two major markets — China and Japan — may be restricted in their growth due to the social status attached to car ownership, and insurance costs.

The report concludes that consumers’ mobility demands are evolving in seemingly contradictory ways. On one hand, people want inexpensive options, but on the other, the pandemic accelerated a shift away from mass transit, which is the cheapest service available.

Ultimately, consumers want agile, on‑demand, and affordable transportation, which creates challenges that are difficult to reconcile. In that environment, new players will struggle to make money as they try to fulfill these demands.

https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-07-26/getting-around-after-the-pandemic-will-be-a-shared-exercise

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Communauto débarque au Collège de Rosemont


Communauto débarque au Collège de Rosemont.
Photo: iStock / Adrien Le Toux

Lucie Ferré
14 septembre 2022 à 16h08 1 minute de lecture

Le Collège de Rosemont accueillera prochainement deux places Communauto dans son stationnement.

Cette initiative traduit l’envie du Collège de Rosemont de favoriser le covoiturage entre les étudiants et le personnel résidant dans le quartier. L’entreprise de services d’autopartage Communauto, déjà utilisée par plus de 50 000 Québécois, selon le site de l’entreprise, est une solution pour l’établissement scolaire.

Communauto affirme que l’autopartage permettrait de réduire de 30 à 40% les kilomètres parcourus et, donc, de diminuer la consommation d’énergie que peut produire une voiture.

Voilà une façon concrète pour le Collège de participer une fois de plus aux efforts collectifs pour la mobilité durable et la lutte contre les changements climatiques

— Julie Larocque, conseillère en développement durable au Collège, par voie de communiqué

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Communauto La pénurie de véhicules perdurera au moins un an

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

La pénurie de véhicules Communauto devrait persister au moins jusqu’à la fin de 2023.

La pénurie de véhicules Communauto devrait persister au moins jusqu’à la fin de 2023, en raison des délais importants de livraison chez les constructeurs automobiles. D’ici là, l’entreprise d’autopartage espère pouvoir poursuivre sa croissance, mais appelle la Ville à accélérer l’attribution de stationnements publics afin de déployer plus de véhicules en station pour les usagers.

Publié à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Encore aujourd’hui, pour avoir des places de stationnement dédiées, on doit faire une demande à chacun des arrondissements. Et il faut que ça passe en deux séances de conseil. C’est lourd, ça prend six mois pour avoir quatre espaces, alors que nous, on a besoin d’ajouter des centaines de places. Il faut accélérer les choses », lance le vice-président de Communauto, Marco Viviani, en entrevue avec La Presse.

D’après lui, la Ville de Montréal travaille « depuis un certain temps » à l’implantation d’un plan plus global sur le développement de l’autopartage. Mais les résultats se font attendre. « C’est quelque chose qu’on a hâte de voir. Ça prend une politique pour dicter les règles qu’on se donne pour offrir aux citoyens ce genre de services, qui permettent après tout de réduire le nombre de voitures sur les routes et, donc, la congestion », illustre le gestionnaire.

En octobre, le Service de l’urbanisme et de la mobilité a en effet rendu public, sans tambour ni trompette, son Plan d’action pour stimuler l’autopartage. On y lit que Montréal souhaite « donner plus de place aux véhicules partagés sur l’ensemble du territoire », en travaillant avec les arrondissements pour « multiplier les places de stationnements réservés ». Les autorités souhaitent même « inciter » une intégration « dans les espaces privés résidentiels, commerciaux et institutionnels ».

D’ici 2025, Montréal veut également « changer les mentalités sur l’autopartage et sur la nécessité de posséder une automobile ».

Tant pour la population que pour les employés de la Ville et de ses partenaires, le partage de véhicule doit devenir normal et logique.

Extrait du Plan d’action pour stimuler l’autopartage

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on confirme que des réflexions sont en cours. « Notre administration vise l’augmentation de 50 % de l’offre d’autopartage, mais nous savons que les différentes entreprises [composent] avec des défis d’approvisionnement de voitures. À terme, nous souhaitons que tous les Montréalais puissent faire le choix de l’autopartage », affirme l’attachée de presse Catherine Cadotte.

Moins que prévu

Cette année, Communauto avait commandé 800 voitures supplémentaires pour la région de Montréal, dont 500 devaient aller « en station », pour y être réservées dans un stationnement dédié, et 300 en mode « FLEX », afin d’être utilisées de façon spontanée sur le réseau public.

Or, seulement 600 véhicules ont été reçus dans la métropole. « C’est environ 200 véhicules qu’on avait commandé qu’on n’a pas reçus », dit M. Viviani. Il affirme avoir entamé une « réflexion » afin d’élargir le nombre de fournisseurs : jusqu’ici, seuls Toyota, Hyundai et Kia fournissent des véhicules, mais bientôt, GM ou Nissan pourraient s’ajouter. « Il faut diversifier nos sources d’approvisionnement, ça, c’est très clair », illustre le vice-président.

Ce dernier ne se fait toutefois pas d’illusions : la pénurie devrait se poursuivre.

Les constructeurs automobiles nous disent qu’ils croient être capables de livrer des véhicules selon les commandes traditionnelles à partir de la fin de 2023.

Marco Viviani, vice-président de Communauto

Communauto prévoit néanmoins poursuivre sa forte croissance l’an prochain, avec l’ajout de 1200 véhicules dans la région métropolitaine. « Notre espoir est vraiment d’arriver à le faire, mais encore une fois, ça dépendra vraiment de la production mondiale de l’automobile », poursuit le vice-président.

D’ici là, les usagers n’ont pas fini d’avoir l’impression de s’arracher les véhicules. En prévision du temps des Fêtes, l’entreprise vient justement d’envoyer un avis à ses membres. « Plus vous réserverez tôt, meilleures seront vos chances d’avoir un véhicule pour la période souhaitée », y indique-t-on.

Une nouveauté s’imposera toutefois cette année : il y aura des frais en cas d’annulation ou de raccourcissement d’une réservation dans les plages du 24 et 25 décembre et du 31 décembre et 1er janvier. La pénalité applicable correspondra alors à 50 % du coût de la portion annulée de la réservation. « On a instauré cette nouvelle règle pour éviter au fond que trop de réservations soient annulées. C’est quelque chose que les usagers ont demandé à maintes reprises, donc on le tente cette année. On verra l’impact », confie M. Viviani.