Art public

Station Mont-Royal Une œuvre d’art du métro disparaît sans laisser de trace

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

L’emplacement de l’œuvre manquante de Charles Daudelin, au métro Mont-Royal

Une œuvre du sculpteur Charles Daudelin a récemment disparu de son socle au métro Mont-Royal, a appris La Presse. Les enquêteurs de la Société de transport de Montréal (STM) nagent en plein mystère.

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Une Bande verticale en aluminium texturé, datant de 1966, s’est récemment volatilisée du quai de la ligne orange, direction Côte-Vertu. Elle faisait partie d’un ensemble de 32 bandes, chacune unique, incrustées dans les murs de briques brunes de la station.

PHOTO FOURNIE PAR LA SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL (STM)

L’une des 32 Bandes verticales (1966) en aluminium texturé de Charles Daudelin, intégrées à la station Mont-Royal, dont l’une a disparu.

Elle « est rapportée manquante depuis quelques mois », a indiqué Kevin Bilodeau, porte-parole de la STM, dans un courriel. « Notre unité de Sûreté contrôle a étudié la question et les éléments d’enquête disponibles ne nous ont pas permis de déterminer l’origine de sa disparition. »

« C’est moi qui les ai appelés ! », s’est exclamé le fils du sculpteur, Éric Daudelin, en entrevue téléphonique.

Quelqu’un l’a arrachée, je ne sais pas pourquoi. Ils ont regardé toutes les caméras de surveillance, ils ont cherché partout, mais ils ne l’ont pas trouvée.

Éric Daudelin, fils de Charles Daudelin

M. Daudelin croit davantage à la thèse d’un vandale éméché qu’à celle d’un cambrioleur à la solde d’un collectionneur ou qu’à la thèse du ferrailleur.

D’autres œuvres de Daudelin dans l’espace public

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Comble de malchance, c’est la bande qui se trouve juste à côté du cartel d’interprétation qui a disparu, ce qui peut laisser certains observateurs dubitatifs.

« Ça ne bouge plus »

« C’est triste, c’est plate », a dit M. Daudelin, ajoutant toutefois que la priorité était de remplacer l’œuvre disparue.

Les moules étant perdus, la seule solution serait de prendre l’empreinte de l’une des 31 bandes verticales restantes et d’en faire une copie afin de « boucher le trou ».

Le dossier n’avance pas assez vite à son goût. « Il y a un blocage quelque part », a dit Éric Daudelin, lui-même artiste visuel. « Je ne sais pas pourquoi, ça ne bouge plus. »

PHOTO ANTOINE DÉSILETS, ARCHIVES LA PRESSE

Le sculpteur Charles Daudelin (à gauche), en compagnie de l’architecte Jean-Louis Lalonde, en 1963

« La STM est à établir les prochaines étapes entourant cette situation », a indiqué Kevin Bilodeau.

Bandes verticales fait partie du premier groupe d’œuvres d’art intégrées dans les stations de métro de Montréal, au moment de la construction initiale. L’œuvre a été restaurée en 2012-2013 à l’occasion de travaux dans la station Mont-Royal. La station était aussi en chantier dans les dernières années.

« Charles Daudelin, actif pendant plus d’un demi-siècle, s’est révélé l’un des principaux artisans du renouveau en sculpture et un pionnier dans le domaine de l’art public, indique l’Ordre national du Québec. Considéré comme l’un des plus grands artistes québécois de notre siècle, il s’est mérité de nombreuses reconnaissances. » Il est mort en 2001.

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Ils se sont pas inspirés de l’oeuvre la plus éclantante! :face_with_raised_eyebrow:

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Deux grande mural


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Contraste avec la grisaille de l’hiver.

Vu de l’intersection René-Levesque / Atateken.

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Je n’ai jamais compris pourquoi cette oeuvre (le 1% du tunnel Ville-Marie, anciennement localisée au centre-ville) a été déplacée sur la pointe du moulin, loin des vue et surtout mal entretenue. On pourrait tellement la re-localisée dans un lieu où elle aurait une meilleur visibilité et surtout un meilleur accès que dans les buissons au bout d’un sentier en bouette

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C’est peut être moi qui idéalise de vieux souvenirs, mais je me souviens que la Pointe était beaucoup plus accessible et entretenue à une autre époque (années 90) par Parcs Canada.

Je me souviens de l’époque des mosaïcultures, et j’ai même le souvenir d’avoir fait un pique-nique avec mes parent à côté de cette œuvre.

Dans les années 2000, il fallait être explorateur urbain pour y accéder. Il y a des clôtures partout et le terrain du silo n’est plus aussi entretenu. Il y a également des patrouilles.

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Au b7




Par Tournesol

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En faisant autre chose, je suis tombé sur une image satellite de 2002 du secteur. On voit clairement que c’était plus accessible qu’aujourd’hui.


2002


2022

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Je crois que c’était l’aménagement des Mosaïcultures. J’ai toujours trouvé qu’on aurait du garder une partie des aménagements afin de rendre ‘‘l’îlot’’ plus accessible et agréable. On avait eu la tentative de ‘‘camping urbain’’ qui fût un échec.

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Plusieurs reportages aujourd’hui en lien avec l’ingérence politique dans le cadre du monument à Ottawa

Quel bordel cette histoire!

L’architecte Renée Daoust et son équipe ont tout essayé au cours des neuf derniers mois pour obtenir ce qui leur est dû : un contrat de 3,5 millions de dollars pour concevoir et construire un nouveau monument commémoratif de la mission du Canada en Afghanistan.

Depuis qu’ils ont appris, en juin dernier, que ce contrat leur avait filé entre les doigts, les membres de l’équipe ont cumulé les appuis dans le milieu culturel, fait le tour des médias, comparu devant un comité parlementaire et interpellé des élus de tous les partis.

Une membre du groupe, l’ancienne juge de la Cour suprême Louise Arbour, a même soulevé le dossier directement auprès du premier ministre Justin Trudeau, sans pour autant réussir à faire avancer sa cause.

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Les œuvres murales

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

C’est clairement l’automne à Montréal. Rush of Fall a été réalisée en 2009 par David Guinn et Phillip Adams.

Il y a huit grandes murales réparties dans le complexe.

Publié à 7h00 Mis à jour à 6h02

Texte : Stéphanie Bérubé
Texte : Stéphanie Bérubé La Presse
](La Presse | Stéphanie Bérubé)


photos : Alain Roberge
photos : Alain Roberge La Presse

Les premières, celles du duo Guinn-Adams, se trouvent près du boulevard De Maisonneuve. Comme elles ont été réalisées avant le réaménagement de ce tronçon, alors que la circulation y était plus rapide, les artistes ont créé cet effet de vélocité en faisant des bandes latérales qui représentent le mouvement dans leurs saisons montréalaises.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les détails sont indiqués sur les murs. Ici, les feux d’artifice sur un petit bout de l’œuvre murale qui représente l’été à Montréal, dans la série sur les saisons. Hot Summer Night a été réalisée en 2010 par David Guinn et Phillip Adams.

Puis, l’art s’est dispersé aux quatre vents sur le territoire de Jeanne-Mance. Une série de mosaïques est intégrée à l’entrée des grandes tours d’habitation.

« On a entendu des dames dire qu’elles se croyaient à l’hôtel », relate Elizabeth-Ann Doyle.

Comme quoi le beau change parfois les choses. C’est aussi ce que croit Angel Ezcequiel Lopez-Herrera. « Ça a embelli, dit-il. C’est plus accueillant maintenant. »

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Angel Ezcequiel a fini par décrocher un contrat pour la réalisation de l’une des œuvres murales.

« C’est quand même impressionnant », avoue-t-il, huit ans plus tard, devant l’œuvre murale Cessez-le-feu qui occupe toute la façade d’un édifice qui donne sur le boulevard De Maisonneuve Est.

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Le comité exécutif de la Ville va octoyer des subventions pour 16 murales de quartier

Volet 2 du programme de murales

Dans le sommaire décisionnel (20.022 / dossier 1244269001)

Accorder un soutien financier non récurrent pour la réalisation de 16 murales dans le cadre du Programme d’art mural - VOLET 2, totalisant la somme de 262 164,59$, aux 12 organismes ci-après désignés et au montant indiqué en regard de chacun d’eux. / Approuver les 13 projets de convention à cet effet.
[…]
Il est recommandé d’accorder un soutien financier non récurrent pour la réalisation de 16 murales dans le cadredu Programme d’art mural - VOLET 2, totalisant la somme de 262 165,59$, aux 12 organismes ci-après désignés et au montant indiqué en regard de chacun d’eux.

image

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Au parc le ber


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Les oeuvres de Le Mignonisme de Philippe Katerine ont fait leur apparition au centre-ville et dans le Quartier des Spectacles, jusqu’à fin septembre!

https://www.instagram.com/p/C6jB6P7rSxn/?igsh=YTlzNXp4cjh4cTht

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Vu à Tokyo

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L’oeuvre sur l’esplanade de la place Ville-Marie s’appécie d’en haut

Sur la page FB de JF Savaria

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Entrevue radio sur ces oeuvres à l’émission Tout un matin

:radio: Entrevue avec Philippe Katerine : Le parcours Le Mignonisme à Montréal Rattrapage du mardi 7 mai 2024 : Appel au calme du maire de McMasterville, et l’auteur-compositeur et interprète Philippe Katerine

Résumé

Des géants roses signés Philippe Katerine envahiront Montréal

PHOTO RENTINGART, FOURNIE PAR LE PARTENARIAT DU QUARTIER DES SPECTACLES

Philippe Katerine et quelques Monsieur rose

De grands personnages roses envahiront Montréal pendant l’été, gracieuseté de l’auteur-compositeur-interprète et sculpteur français Philippe Katerine.

Mis à jour le 10 avril

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Véronique Larocque
Véronique Larocque La Presse

Du Quartier des spectacles à la Place Ville Marie en passant par le square Phillips ou le Centre Eaton, ces œuvres de résine couleur gomme balloune feront sourire les Montréalais et les touristes, du 7 mai au 29 septembre.

En tout, une quinzaine de sculptures, appelées Monsieur rose, seront exposées en différents lieux du centre-ville de Montréal, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Celles-ci créeront un parcours original qui permettra aux passants de voir la vie en rose.

C’est pendant la pandémie que l’interprète de La banane a eu l’idée de sculpter ces sympathiques bonshommes. « Je jouais avec la pâte à modeler de mes enfants et j’ai créé ce personnage », a-t-il raconté à Tout le monde en parle en octobre dernier.

Jusqu’à maintenant, les œuvres ont notamment été exposées à Paris et à Shanghai.

Au cours de l’entrevue, Philippe Katerine a expliqué que ces sculptures géantes mesurant jusqu’à 2,7 m s’inscrivent dans le mignonisme, un courant artistique qu’il a inventé et qui fait l’éloge de l’émerveillement dans le quotidien. « Dans les périodes difficiles, il y a toujours quelque chose de mignon quand on regarde bien », avait-il soulevé sur le plateau de Guy A. Lepage.

Une conférence-concert

Le 7 mai prochain, Philippe Katerine convie d’ailleurs le public à découvrir sa vision du mignonisme lors d’une conférence-concert nommée Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l’amour. Lors de ce spectacle gratuit présenté à la Cinquième Salle de la Place des Arts, à 20 h, il sera accompagné par le musicien Philippe Eveno.

Tout l’été, une vidéo donnant vie aux multiples personnages roses, réalisés par l’artiste montréalais Jérémy Fassio en collaboration avec Philippe Katerine, sera également présentée. On pourra la voir sur la façade de l’édifice Wilder, aux abords de la station de métro Saint-Laurent et à l’intérieur de la Place des Arts.

Les billets gratuits pour la conférence-concert Ce que je sais de la mort, ce que je sais de l’amour seront offerts dès le 22 avril sur le site de la Place des Arts.

Résumé

La ville en rose de Philippe Katerine

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Les Monsieur rose de Philippe Katerine ont pris place au centre-ville.

Il y a toujours eu quelque chose de fuyant chez Philippe Katerine, chanteur de La banane et Louxor, j’adore. Même sa mère ne sait pas quand il dit la vérité ou pas, assure l’artiste, dont les Monsieur rose sont déployés depuis mardi à Montréal. Il dit qu’il aime jouer. Et s’il se jouait un peu de nous ?

Publié à 17h46

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Alexandre Vigneault
Alexandre Vigneault La Presse

Feutre noir à la main, dans la salle de l’esplanade Tranquille appelée « réfectoire », Philippe Katerine dessine une cicatrice sous le sein gauche d’un de ses Monsieur rose. « Ils ont été repeints », explique-t-il, après avoir fait cet ajout qui apparaît sur la quinzaine de personnages de résine aux fesses bombées qu’on peut désormais croiser au centre-ville, de la Place Ville Marie à la Place des Arts.

Cette ligne barrée de traits a une résonance toute personnelle pour l’artiste. « J’ai été opéré au cœur quand j’étais petit, alors j’ai une cicatrice, dit-il d’un ton doux. D’un point de vue plus général, je pense que tout le monde a une cicatrice au cœur, quelque part. »

Les Monsieur rose au Quartier des spectacles

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La cicatrice, c’est la faille, la pointe d’humanité peut-être, de ce personnage d’une joliesse naïve qu’il a créé en manipulant de la pâte à modeler durant le premier confinement, en jouant avec ses enfants. Un bonhomme qu’il a décliné en plusieurs versions, positions et dimensions et qui incarne aujourd’hui une vision artistique, le « mignonisme ».

Le mignon, dans l’esprit de Philippe Katerine, n’est pas une version enfantine du beau, comme le kawaii japonais. Ce n’est pas non plus un chaton qui joue avec une pelote de laine. « Ça, je ne trouve pas ça forcément mignon », dit-il. Ce gentil mot renvoie chez lui à l’émerveillement : un détail qui rend « mignon » quelqu’un « d’un peu repoussant », explique-t-il, ou encore un personnage rose gomme balloune qui surprend dans un environnement gris.

« Il y a du soleil aujourd’hui, mais Montréal est parfois un peu grise », glisse-t-il en cherchant des yeux l’assentiment de son interlocuteur. « Alors l’idée de cette exposition, c’est de mettre une touche de couleur. Et le rose, c’est vrai, ressort très fort dans l’environnement urbain. »

Entrer dans la fiction

Ses Monsieur rose, Katerine les a d’abord exposés au Bon Marché, un grand magasin de Paris. Le plus imposant d’entre eux (six mètres de hauteur) y était suspendu au-dessus des rayons de parfumerie situés au rez-de-chaussée. « Comme s’il allait s’écraser dessus », précise l’artiste, sans pour autant dire qu’il s’agissait d’un attentat fantasmé contre la société de consommation.

Ils ont aussi été présentés dans une exposition à l’ambassade de France en Suède, un « environnement quand même bien rangé et assez bourgeois », décrit Philippe Katerine.

Les voir là-dedans bouscule un peu l’ordre et ça fait plaisir. Ça raconte une histoire. C’est toujours intéressant de les voir se déplacer.

Philippe Katerine

Katerine a aimé voir l’un de ses personnages suspendu à l’édifice du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (« On se demande pourquoi il est là, c’est comme une entrée dans la fiction », suggère-t-il), mais explique qu’il les expose au gré des propositions. Sans plan, sans intention profonde. À l’en croire, il crée sans vision à long terme.

« Je réponds à des besoins personnels, à des nécessités personnelles. J’ai besoin de faire des choses », insiste-t-il, en précisant que la réaction des gens est pour lui secondaire. « C’est une démarche purement égoïste pour sauver ma peau. »

Pas sans malice

Que Philippe Katerine dise fonctionner à l’instinct n’étonne guère. Or, si on le suit en chanson depuis plus de 25 ans, on a plus de mal à le croire lorsqu’il décrit une démarche presque naïve, dépourvue d’ironie. Il faut avouer qu’au fil du temps, on s’est demandé plus d’une fois s’il nous niaisait…

On le lui dit, en expliquant l’expression. Non, il ne teste pas nos limites, assure-t-il, ne cherche pas à savoir jusqu’où on le suivra dans ses folies. « Il y a un goût du jeu », convient toutefois l’artiste, revêtu ce matin-là d’un t-shirt à l’effigie de l’émission pour enfants Sesame Street.

Je suis comme ça dans la vie. J’aime bien jouer. Alors il y a de la malice, c’est sûr…

Philippe Katerine

Philippe Katerine dit beaucoup aimer Jeff Koons, le plasticien américain qui fait notamment des animaux géants ayant l’apparence de ballons gonflables. Un art qui, aux yeux de certains, passe pour une fumisterie. Pas pour lui. « J’ai vu son exposition à Versailles qui a provoqué un choc incompréhensible, d’ailleurs, se rappelle-t-il. Enfin, c’était inscrit dans le mobilier de l’époque, c’est vrai. J’imagine que ça a choqué les gens… »

Lui jure qu’il ne cherche pas à causer de tels chocs. Qu’il n’est pas un provocateur. « Ma mère m’a toujours dit : ce n’est pas ton genre de provoquer. Elle a dû comprendre que, parfois, je voulais provoquer, ce qui n’est pas forcément vrai. Une mère a toujours raison au sujet de son enfant », conclut-il néanmoins, en affichant un sourire énigmatique, comme pour brouiller les pistes.

Philippe Katerine dit tout et son contraire, sur le ton de l’évidence et parfois même de la confidence gênée. Souvent avec un sourire qui désamorce ou désavoue ce qu’il vient tout juste de dire. Il s’en défend mollement lorsqu’on le lui souligne, puis ajoute : « Ma mère m’a toujours dit : on ne sait jamais si tu dis la vérité ou pas. » Il prend une pause. « Et moi, est-ce que je le sais ? Non, conclut-il d’un ton doucereux. Je ne le sais pas du tout. »

Le parcours Le Mignonisme de Philippe Katerine est présenté jusqu’au 29 septembre au Quartier des spectacles et au centre-ville. Le chanteur est également en concert-conférence à la Cinquième Salle de la Place des Arts ce mardi, 20 h (gratuit), puis à La Nef, à Québec, jeudi, 20 h.

Philippe Katerine propose aussi une rencontre et une séance de signature ce mercredi, de 16 h à 18 h 30, au Salon urbain de la Place des Arts.

Consultez la page du parcours Consultez la page du concert-conférence à Montréal Consultez la page de la rencontre et séance de signature

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