Architecture et urbanisme - Discussion générale et actualités

C’est en fait un radar météo utilisé par McGill. Je pense qu’auparavant c’était celui utilisé pour couvrir la région de Montréal, mais depuis 2017 il me semble, il y a un radar à Blainville qui couvre le sud du Québec. Il y aussi un autre radar utilisé par l’aéroport de Montréal dans VSL, ainsi qu’un autre près de Mirabel et je ne sais plus pour Saint-Hubert.

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Quelques détails art déco de l’édifice Aldred, qui me semblent d’origine, donc potentiellement de 1930. Je suis dubitatif sur l’état originel de la mention française “Édifice Aldred” sur la devanture, par contre.

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Et tu as tout à fait raison. :slight_smile:

Photo Archives de Montréal, années 1930.

Le lettrage était bien plus beau par ailleurs.

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Article intéressant dans Bloomberg/CityLab qui mentionne que la qualité architecturale des projets peut être améliorée grâce auz YIMBYs (Yes in my backyard)

Law professors Chris Elmendorf and David Schleicher published an essay this week about what pro-housing groups in the US should do next to cement some of the victories they’ve seen over the last few years.

The Yes In My Backyard movement, they write, has picked up wins in both ruby-red Montana and Texas and deep-blue California and New York by acting like a single-issue interest group. Housing supporters have built coalitions in order to pass ambitious zoning laws by talking about property rights and personal liberties to Republicans while engaging Democrats on climate and racial equity.

To take this momentum further, pundits have argued that pro-housing groups need to act more like a party, bundling issues as diverse as transit, energy and healthcare with housing under the umbrella of “abundance.”

Elmendorf and Schleicher add to this refrain by saying that YIMBYs need to focus on city governance. Their research shows that people’s attitudes about big cities overall drive how receptive they are to pro-housing arguments. “The public’s willingness to support the core YIMBY objective of greater housing density may be quite sensitive to the government’s success or failure in other domains of municipal governance,” they write.

Pour lire l’article :newspaper: An Underrated Upside to YIMBY Ideas? Better-Looking Buildings | Bloomberg / CityLab

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Résumé

Le fil des Coops

Les villes devront être «sobres, vertes et abordables»

Par Jérôme Savary, La Voix de l’Est

1er août 2025 à 22h35|

Mis à jour le3 août 2025 à 08h16

Les élus de Granby doivent être proactifs afin d’offrir notamment des services de proximité à différents endroits du territoire, selon le directeur de Vivre en ville. (Commerce Tourisme Granby région)

Les candidats aux prochaines élections municipales se sont fait présenter une liste de 12 travaux. Pas ceux d’Astérix, mais c’est tout comme.


De la construction accélérée de logements au renforcement des centres-villes, en passant par le verdissement accru des municipalités, l’organisme Vivre en ville dit proposer des solutions qui permettront de faire face aux grands enjeux de l’heure.

L’itinérance, par exemple, ne pourra être combattue sans qu’un nombre suffisant de logements soient construits, notamment abordables.



Et un peu comme le héros gaulois moustachu, beaucoup de courage politique sera nécessaire aux prochains élus s’ils veulent réussir à passer à travers.

À Granby comme ailleurs.

Crises majeures: le statu quo pointé du doigt

Devant la crise du logement et des changements climatiques de plus en plus évidents, le statu quo est inconcevable, selon Christian Savard, directeur de Vivre en ville.

L’organisme souhaite ainsi alimenter les plateformes électorales des candidats en lice, comme il l’a déjà fait lors de campagnes municipales précédentes.

«Le statu quo nous a menés à la situation de crise actuelle. Si on ne change pas, on va empirer la situation.»

— Christian Savard

«Il va falloir que les villes soient très proactives pour construire davantage de logements à but non lucratif. Le privé n’arrivera jamais à construire des unités qui vont sortir des gens de la rue. Ce n’est pas son rôle», ajoute-t-il.

Construire pour les personnes les plus vulnérables «est essentiel», dit M. Savard.



Christian Savard, directeur de Vivre en ville (Rejean Poudrette)

Cette crise de l’habitation génère également beaucoup d’anxiété chez une partie importante de la population, selon lui. Des gens «qui ne peuvent pas déménager, qui ne peuvent pas faire les choix de vie qu’ils voudraient faire, et ça c’est une crise grave!»

La Ville de Québec fait particulièrement bien à ce chapitre, note M. Savard.

Dans la dernière année, la Ville de Québec a construit à peu près le même nombre de logements que la Ville de Montréal sur la même période.

— Christian Savard

S’adapter au climat changeant

Les 12 travaux de Vivre en ville ont également pour but de répondre à l’enjeu climatique, auquel les municipalités sont confrontées de plein fouet.

«Si nos villes deviennent plus sobres, vertes, et plus abordables, on contribuera à lutter contre les changements climatiques et aussi à s’y adapter», précise-t-il.



À condition que le gouvernement provincial soit au rendez-vous et appuie financièrement les villes.

Tendre vers des milieux de vie qui seront des remparts aux inégalités, à la désertification de nos centres-villes ou aux îlots de chaleur nécessitera plus de «sobriété», selon M. Savard, avec qui La Voix de l’Est s’est entretenue vendredi.

«Par sobriété, il s’agit d’assurer une bonne qualité de vie aux citoyens tout en utilisant moins de ressources et moins de territoires», dit-il.

«L’Estrie doit résister…»

«L’Estrie est victime de son succès, et elle doit résister contre le fait de construire n’importe où, n’importe quoi, au détriment d’une nature qui est l’atout de la région», analyse-t-il.

Pour cela, il faut «contrôler le développement pour éviter qu’il se fasse n’importe comment».

Par exemple, «Granby a besoin de pôles de proximité qui ne sont pas le centre-ville», indique Christian Savard.

«Instaurer des services de proximité, ça va être difficile, mais c’est incontournable si on veut avoir des milieux de vie plus soutenables.»

— Christian Savard, directeur général de Vivre en ville

«Les villes devront être proactives, notamment face aux promoteurs immobiliers qui sont un peu paresseux quand vient le temps, par exemple, de louer du commercial [en complément du résidentiel]», reconnaît-il.

Ces 12 travaux n’auront peut-être pas l’effet d’une potion magique, mais ils inscriront les municipalités et les citoyens qui l’habitent vers des milieux de vie de qualité.



Plusieurs municipalités tirent déjà leur épingle du jeu. M. Savard nomme Victoriaville, entre autres, qui est allée faire part de ses attentes aux promoteurs, plutôt que d’attendre après eux.

Si une nouvelle garde d’élus a pointé le bout de son nez lors des élections de 2021, des promoteurs «un peu plus innovants et ayant moins peur du changement» arrivent avec des projets, d’après M. Savard.

«Je vois des choses intéressantes qui lèvent un peu partout au Québec.»

Le gros bon sens

Vivre en ville se revendique par ailleurs «du gros bon sens», une appellation parfois accolée aux courants conservateurs.

«La sobriété territoriale, c’est faire autant avec moins, donne-t-il en exemple. C’est s’assurer que tout ce qu’on a d’espace, on l’utilise de manière efficace. Ça, c’est du gros bon sens.»

L’approche qui prévalait précédemment, basée sur l’idée que la ressource était inépuisable, «ça, ça n’avait pas de bon sens», assure le directeur général de Vivre en ville.

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Une série de balados animée par MC Gilles sur la conception et construction de bâtiments et infrastructures icôniques du Canada

Avec MC Gilles, prenez la route pour un voyage captivant à la découverte des infrastructures emblématiques qui témoignent de l’histoire du Canada et façonnent son identité!​ Chaque épisode livre les récits fascinants entourant ces ouvrages tout en révélant les secrets bien gardés des chantiers. De l’Atlantique au Pacifique, embarquez pour un périple où chaque pierre, poutre et rivet cache une histoire unique. Au menu : le canal Rideau, le chemin de fer transcontinental, la Tour du CN et bien plus!

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Je ne sais pas trop où mettre cette vidéo. Peut-être que c’est le bon endroit.

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Bonjour à tous,

Je cherche des exemples de projets au Québec (ou ailleurs) qui sont bien réalisés sur le plan architectural et fonctionnel, mais qui sont considérés comme des échecs en termes de design urbain / connectivité.

Par exemple : des arénas, centres culturels ou équipements publics qui sont modernes et utiles, mais implantés dans des secteurs mal desservis par le transport collectif, isolés du tissu urbain, ou entourés de vastes stationnements, ce qui nuit à leur intégration à la ville.

Auriez-vous des cas concrets en tête ?
Merci d’avance pour vos idées !

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Sur la chaîne youtube de Citynerd, vous trouverez des exemples d’arènes et stades nord-américains dont Ottawa et Calgary en “mentions déshonorantes”:

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est-ce qu’il s’agit du Centre Canadian Tire? je ne vois pas l’exemple de ottawa

Est-ce que c’est maintenant qu’il faut mentionner les gares du REM et les stations de métro? /s

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Je pense surtout à des exemples dans de plus petits milieux, mais il y a beaucoup à dire sur ce sujet, c’est certain !

Oui, voici la capture d’écran :grin:

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À valider, mais en passant trop de temps sur Google Maps, quelques exemples me viennent en tête.

  • École secondaire du Havre
  • Certaines gares sur la ligne 15 Mascouche
  • Bibliothèque Marius-Barbeau
  • Collège Saint-Jean-Vianney
  • Grands parcs aux extrémités de l’île de Montréal
  • L’Électrium
  • Gare Saint-Bruno
  • Site Glen (avant la construction du nouvel édicule)
  • Entrée de ville Bonaventure
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À une plus petite échelle dans mon coin, vous trouverez que les jardins communautaires de VMR sont situés à l’extrémité de la ville, entourés par l’autoroute métropolitaine, des stations d’essence, des bungalows et un CHSLD. La densité de résidents y est faible alors pour la majorité des usagers il faut y aller en auto ou en bus qui zigzague avant d’y arriver.

Malgré ça, les réservations sont pleines et quand le PPU (maintenant annulé) du secteur Rockland proposait de les relocaliser, les usagers ont résisté vivement. À noter que le lieu de remplacement n’a pas été publié dans le cadre du PPU, ce qui a peut-être refroidi les usagers face à la proposition.

Ce problème de localisation est aussi le cas d’autres jardins communautaires qui se retrouvent sous des lignes de haute tension (e.g. à VSM) ou sur des terrains revalorisés pour l’occasion (e.g. au MIL).

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Ma liste

  • Centre Vidéotron
  • Habitat 67
  • Parc Olympique (avant les rénovations récentes)
  • le feu Aéroport de Mirabel
  • Parc-Nature du Ruisseau de Montigny
  • Campus de la Montagne, Université de Montréal et Polytechnique
  • Terminus Longueuil

Édit : j’ai répondu au mauvais message

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Le Cégep de Lanaudière à Terrebonne est l’un pires contrevenants dans ce domaine dans les dernières décennies.

Le complexe aquatique de Laval est également terrible en cet aspect.

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Bibliothèque Gabrielle-Roy dans le quartier Saint-Roch à Québec, récipiendaire de la « bibliothèque publique de l’année » par l’International Federation of Library Associations.


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Attribuer les crédits aux concepteurs d’un projet doit devenir un réflexe incontournable, au même titre que l’on nomme le réalisateur d’un film ou l’auteur d’un livre. Il s’agit d’un geste de respect et de reconnaissance envers les professionnels, mais aussi d’un levier essentiel pour renforcer la culture du design. En identifiant les concepteurs, on favorise également une plus grande transparence et une responsabilisation accrue quant à l’impact de leur travail.

Concrètement, ce souhait implique :

2.1 L’application systématique de la directive C-OG-DEV-D-19-001, adoptée en 2020, visant à reconnaître les concepteurs des projets réalisés pour la Ville ;

2.2 L’affichage du nom de toutes les firmes professionnelles impliquées sur les affiches de chantier dès le début des travaux ;

2.3 L’obligation d’une inscription pérenne du nom des concepteurs sur la façade de tout nouveau bâtiment ou espace public de plus de 1 000 m² ;

2.4 L’ajout sur le site internet de la Ville de Montréal du nom des concepteurs de chaque propriété municipale, facilement accessible au public ;

2.5 L’ajout rétroactif du nom des concepteurs sur les propriétés de la Ville faisant l’objet de travaux ou de réaménagements majeurs.

Des précédents existent à l’international, notamment à Toronto, où un règlement en vigueur depuis 2011 impose cette reconnaissance visible sur les bâtiments. La campagne #quiestlarchitecte, lancée par Kollectif en 2020 et reprise à l’international, offre un modèle inspirant pour encourager cette culture de la transparence et de la valorisation des concepteurs.

1 Esplanade Tranquille, Montréal.
Projet par les équipes de l’architecte Marc-Antoine Fredette (Les Architectes FABG) et de l’architecte paysagiste Marc Fauteux (Fauteux et associés – Architectes paysagistes).
Campagne #quiestlarchitecte par Kollectif.
Photo par Eric Branover.
2 3 Par l’auteur

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Maison de banlieue au toit original.