Architecture et urbanisme - Discussion générale et actualités

Je suis tombé là-dessus tantôt, l’hotel Bristol de Beyrouth, au coin de ma rue où j’ai grandi. Je viens de comprendre pourquoi j’ai tant un faible pour les immeubles en coin et en courbe (les palmiers, ça n’a pa rapport avec le Liban, je ne sais toujours pas pourquoi ils en plantent!)

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because they can :slight_smile: -) I wish they can plant them here

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Centre Lise et Yvon Lamarre - 3 étages (2025)

Entrevue avec Ron Rayside de la firme d’architecture Rayside Labossière

L’architecte Ron Rayside, porteur et créateur de plusieurs projets de logements sociaux et abordables dans l’est de Montréal, vient de remporter le prix Coup de cœur au dernier gala ESTim. EST MÉDIA Montréal a souhaité le rencontrer afin d’aborder avec lui les raisons qui l’ont motivé à combiner architecture et implication sociale et les moyens qu’il prend pour y arriver au sein de sa firme, Rayside Labossière, qui a pignon sur rue à Hochelaga-Maisonneuve.

Je ne sais pas si c’est le bon fil, mais la Ville vient de lancer un guide d’aménagement pour le Canal de Lachine 4.0 (faisant référence à l’industrie 4.0)

Ce guide d’aménamgent (sans exigences réglementaires) pour le domaine public et le domaine privé concernent les secteurs industriels près du canal de Lachine + Bridge-Bonaventure.

Le Guide présente une vision concertée d’aménagement et documente la manière dont celle-ci peut se concrétiser à travers les différentes échelles d’intervention territoriale, tant sur le domaine public que sur le domaine privé. Le Guide n’a pas de portée réglementaire. Son contenu est complémentaire aux autres documents de planification. Il vise à inspirer l’action des Services centraux et des arrondissements, ainsi que toutes personnes souhaitant réaliser des projets immobiliers. Et ce, pour que l’ensemble des actions mises en œuvre sur le territoire du Canal de Lachine 4.0 répondent à des objectifs et à des orientations partagés qui contribuent à renforcer la qualité des milieux de vie et à faire rayonner ce pôle d’emploi.

Document pdf : Guide d’aménagement du domaine public et privé du Canal de Lachine 4.0

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Dans le Devoir

Une idée vieille de 70 ans a été ressuscitée il y a plus d’un an par le gouvernement libéral pour lutter contre la crise du logement : et si l’on construisait des « maisons de vétérans », comme on en a bâti à la chaîne et en urgence au sortir de la Deuxième Guerre mondiale ? Un an plus tard, l’État a accouché d’un catalogue de maisons préfabriquées pour accélérer la construction, sauf qu’un problème résume bien toute l’impossibilité d’ériger partout au pays les mêmes maisons usinées. Plutôt que de produire un seul catalogue, Ottawa a donc élaboré sept catalogues différents. Un pour chaque « région canadienne ».

« On a réussi à standardiser les plans par province ou par région… C’est déjà un grand exploit ! »

L’architecte Tudor Radulescu, de la firme Kaneva, a obtenu le mandat de concevoir ces nouvelles « maisons de vétérans » pour le Québec. Dès le début de l’exercice piloté par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), il a planché sur des plans aux côtés de confrères des Maritimes, de l’Alberta, des Prairies et de la Colombie-Britannique. Une politique de logement mur à mur partout au Canada est tout bonnement impossible, concède-t-il. Les contraintes du climat et les normes du bâtiment diffèrent d’une province à l’autre, et même d’une municipalité à l’autre, explique-t-il en entrevue. Par exemple, à Montréal, on autorise la construction d’immeubles d’habitation avec « une marge latérale de zéro », c’est-à-dire collés aux immeubles voisins.

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L’entrevue du Paris Match avec l’architecte du Bosco Verticale à Milan est disponible gratuitement

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Sherbrooke - Projets et actualités

Toujours intéressant de comparer l’architecture des maisons de banlieue à travers les époques. Je constate que depuis les années 2000, les proportions des maisons au Québec ont vraiment grossi. Cette maison unifamiliale en construction actuellement, sur un coin de rue, tranche avec la petitesse des maisons directement à sa droite, construites dans les années 60-70. Il y a de plus en plus de ces dychotomies sur le territoire.

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Ben nooon, c’est mon prof d’Architecture et Construction, ça m’a pris par surprise de voir ça en lisant le forum haha.

Il est sur Bluesky : @nicolasmarier.bsky.social on Bluesky

Une meilleure marge de profit pour le promoteur. Il y a des coût fixes (services, eau, égouts) et des parties plus coûteuses (toit et fondations). Une plus grande superficie de plancher permet de vendre plus cher et de récupérer un meilleur rendement sur investissement.

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J’ai un pressentiment qu’il est parmi nous :shushing_face:

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Sûrement, il suit le compte Bluesky d’Agora Montréal :wink:

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Architecture et verdoyance de banlieue.

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Quelques autres clichés d’architecture pavillonnaire de banlieue.

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Les résidents de la Montérégie et de l’ouest de l’île de Montréal connaissent probablement ce bâtiment qui détonne dans le paysage de Vaudreuil-Dorion. Voici les informations que j’ai trouvées sur ce complexe (en quelque sorte mystérieux):

Construit en 1972 par la firme Roche Ltd, le bâtiment aujourd’hui connu sous le nom de Complexe Future ou 1000 Saint-Charles constitue l’un des édifices les plus reconnaissables de Vaudreuil-Dorion. Situé à proximité de l’actuelle autoroute 40, il s’agissait à l’époque d’un secteur presque entièrement rural. Le bâtiment, alors entouré de terres agricoles, se trouvait isolé de toute forme d’urbanisation structurée.

Il s’agit d’un immeuble de 12 étages à vocation corporative et industrielle. Ce qui a toujours alimenté le mystère, c’est l’ampleur et la nature de ses installations : près de trois millions de pieds carrés, des salles anti‑explosion, un laboratoire de quatre étages, un centre de distribution, des tunnels souterrains, une salle de spectacle de 158 places, des chambres réfrigérées, et une infrastructure digne d’un bunker ou d’un centre de recherche classifié. Cette configuration reflétait les standards élevés d’ingénierie et d’équipement propres aux sièges sociaux de grandes entreprises pharmaceutiques et technologiques des années 1970. Pour les résidents de la région, l’endroit a longtemps été source de rumeurs et de spéculations.

Le bâtiment a été acquis en 1995 par Future Electronics, qui y a établi son siège social pour une certaine période. Sa silhouette massive et sa localisation peu intégrée au tissu urbain ont longtemps contribué à une perception d’éloignement, voire d’étrangeté, mais il s’agissait essentiellement d’un centre administratif et logistique à vocation privée.

Le site a également été utilisé à plusieurs reprises comme lieu de tournage, en raison de son esthétique architecturale particulière. Il apparaît notamment dans le film Scanners de David Cronenberg (1981), dans lequel il représente le siège d’une entreprise fictive. On le retrouve aussi dans X-Men: Days of Future Past (2014), où il sert de décor pour le quartier général de Trask Industries, ainsi que dans quelques productions québécoises plus récentes.


Photo de Guillaume De Chantal, Viva Média

Photo de Martin Tremblay, La Presse

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Merci de démistifier ce building à l’allure très dystopique que je croise toujours sur mon chemin pour aller à Oka à vélo!


Avec l’hôpital Saint-Anne et le dôme géodésique de l’Arboretum, ça fait mon ensemble architectural dystopique du chemin d’Oka.

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