D’après les photos trouvées sur Google, je confirme que cela n’est pas un barbe-de-bouc même si les fleurs semblent similaires. Au bas mot il fait bien 8-10 mètres et j’ai comme l’impression qu’il est bien parti pour prendre de la hauteur.
L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) a franchi aujourd’hui une étape symbolique et inspirante de son plan stratégique 2021-2031 en célébrant la plantation de son 10 000e arbre depuis 2021, dépassant ainsi son objectif initial de 7 500 arbres.
Cet événement marquant s’est tenu au parc du Bout-de-l’Île, en présence d’élèves de l’école de la Belle-Rive, partenaires de cette démarche porteuse d’avenir.
L’arbre planté pour souligner cette réalisation est un Ostryer de Virginie, une espèce indigène encore absente du parc, choisie pour enrichir la biodiversité locale. La plantation protocolaire s’est déroulée dans une zone sécurisée, permettant aux élèves d’assister à toutes les étapes de la mise en terre.
Dans un geste à la fois symbolique et porteur d’espoir, les élèves ont rédigé en classe des messages en lien avec l’environnement, qu’ils ont lus devant les personnes présentes avant de les déposer dans la fosse de l’arbre. Ces messages, enfouis aux racines de l’arbre, grandiront avec lui, incarnant les souhaits et l’engagement des jeunes générations envers la planète.
Après la plantation, les élèves ont eu l’occasion d’échanger avec les équipes de l’arrondissement et de découvrir de près la machinerie utilisée pour les travaux de verdissement.
Traits distinctifs
Cet arbre atteint 7 à 12 m de haut en terrain favorable. Son tronc droit et mince est couvert d’une écorce brun grisâtre qui se détache en minces lanières rectangulaires, retroussées aux deux extrémités. Ses rameaux sont grêles, luisants et brun rougeâtre foncé. Ses bourgeons pointus, brun verdâtre et légèrement pubescents forment un angle ouvert avec le rameau. Ses feuilles alternes sont disposées en deux rangées le long du rameau. Elles sont ovées, acuminées et doublement dentées. Leur dessus est vert jaunâtre foncé et leur dessous plus pâle et duveteux. L’automne, leur couleur varie de jaune à orange vif ou écarlate. Ses fleurs sont groupées en chatons verdâtres. Ses fruits groupés en grappes pendantes ressemblent à ceux du houblon. La grappe mesure de 4 à 5 cm de long et est formée de petits sacs blancs ou verdâtres. Chacun des sacs renferme une graine appelée nucule.
https://m.espacepourlavie.ca/flore-biodome/ostryer-de-virginie-bois-de-fer
Le feuillage et la floraison sont caractéristiques de l’aruncus dioicus.
Par contre, la hauteur de 8-10 mètres, ce n’est pas possible (on parle de la hauteur d’un duplex à Montréal là…).
PS. Et après vérification, même bien plus haut qu’un duplex, puisque les duplex de Montréal font de 7 à 8 m.
Bon ça a l’air que je me suis trompé de système de mesure…
Ça serait plutôt 8-10 pieds… Ça fait au moins 3 mètres (c’est plus haut que moi et je ne suis pas un nain).
Les feuilles ont vraiment l’air différentes par contre. C’est possible qu’il y ait deux types de végétaux sur ma photo? Je vais en reprendre une plus claire.
Oui, et cela semble être bien le cas. Comme indiqué par @Fleurdelys, on voit aussi en arrière plan ce qui ressemble fort à un érable à Giguère, un arbre réputé pour sa croissance rapide.
Merci @LGloaguen ! Je pense que c’en est un effectivement.
Ça correspond bien à l’info trouvée sur le site du gouvernement (Érable à Giguère).
Apparemment, il est aussi considéré comme espèce exotique envahissante (EEE).
Fascinant pareil.
Non seulement c’est une espèce envahissante considérée comme exotique au Québec (elle est considérée indigène en Ontario), mais sa croissance rapide fait en sorte que son bois est plutôt fragile et qu’il peut casser plus facilement lors de grands vents ou de verglas. En plus, je le trouve esthétiquement plutôt laid.
Oui ça peut être problématique surtout si on les laisse atteindre leur hauteur de 20m. Je me demande s’il serait pas juste mieux de les garder taillés à 3m max.
Ce sont tous des frênes morts par l’agrile. Ce genre de boisé est assez commun dans la région de Montréal. Ce sont d’anciennes friches agricoles, très souvent humides, qui ont été peuplés par les frênes qui adorent ce type de conditions.
Au bord des rivières, tous ces arbres morts provoquent des embacles au printemps qui aggravent l’érosion, tandis que l’éclaircissement réchauffe anormalement l’eau et permet souvent l’établissement d’espèces exotiques envahissantes. Les dommages causés par l’agrile sont plus importants que la perte de la canopée.
Une histoire très similaire à celle de C-B avec le « mountain pine beetle » et les pins. Merci pour les infos. ![]()
Regardez par la fenêtre d’où vous êtes. Vous voyez des arbres ? En voyez-vous un, deux ou trois ? Si vous en voyez trois, vous remplissez le premier critère d’une formule choc dans le milieu de l’urbanisme pour inciter les villes du monde à reverdir leurs rues.
C’est celle du 3-30-300, lancée par le chercheur néerlandais Cecil Konijnendijk. Il s’agit de s’assurer que les citoyens voient au moins trois arbres, de leur maison, de leur lieu de travail ou de leur école, que le quartier qu’ils habitent soit couvert par au moins 30 % de canopée, et qu’ils vivent à moins de 300 mètres d’un parc ou d’un jardin.
L’idée, évidemment, est de promouvoir l’accès aux espaces verts, ne serait-ce qu’à travers la vitre des fenêtres de la maison. Les bienfaits de la proximité des arbres et de la verdure sur la santé physique et mentale des citoyens des villes ne sont plus à prouver. À cet égard, les conclusions scientifiques abondent. L’exposition à une flore diversifiée réduirait la vulnérabilité aux allergies, au stress et aux problèmes de santé mentale, en plus d’accroître la concentration et d’avoir un effet bénéfique sur la pression artérielle. Selon un article publié dans la revue Frontiers in Psychology par des chercheurs de l’Université du Michigan, il suffirait d’une promenade de 20 minutes en forêt pour faire diminuer le taux de cortisol induit par le stress.
Ils vont planter des arbres dans des sections sciées. Je me demande pourquoi ils n’avaient pas prévu d’arbre lors du coulage du béton du trottoir il y a à peine un an?
Le nouveau trottoir a probablement été coulé par Prével (ou la CSEM s’il y a eu des travaux électriques pour raccorder le 21e Arrondissement)
Sur la rue Ann, devant la phase 4 du Lowney sur Ville, Prével avait reconstruit le trottoir à l’identique à la fin du projet… et la CSEM est venue en faire un nouveau après des travaux électriques.
Le trottoir a été coulé par la Ville de Montréal. J’étais sur place lors du coulage et les employés de la ville ont balayé du revers de la main le fait qu’il fallait laisser des espaces pour les arbres. Un an plus tard, la ville scie le béton pour en planter. Ça vous donne une idée de la désorganisation ![]()
Les deux arbres ont été plantés aujourd’hui.
Des arbres plutôt jolis et bien garnis dans le stationnement du centre commercial “Le Village” sur l’Ile des Soeurs.












