4 familles d’écureuils rue De Rouen
C’est un excellent exemple de copropriété!
Coupé de la sorte en raison de l’Agrile du frêne ou pour une autre raison ?
L’arbre a probablement été fendu en 2, I’m guessing le verglas de 2023
2024
2022
C’est ce que je crois aussi, en plus les érables sont particulièrement vulnérables aux aléas du verglas.
Comme quoi rien n’est vraiment nouveau sous le soleil. Dans un extrait de la série documentaire 100 jours au Château de Versailles TV5 100 Jours au Château de Versailles | Saison 1 Épisode 3 | TV5 on pratique le déplacement de l’orangerie depuis près de 400 ans selon les saisons. Tout est entreposé à l’intérieur en novembre et redéployé au printemps dans l’immense jardin voisin du château.
Cela dit, je dis bravo à la Ville pour ces aménagements saisonniers un peu partout sur le territoire montréalais. En plus d’embellir des places publiques qui autrement demeureraient 100% minérales, on rehausse de verdure le paysage urbain, avec tous les avantages qu’une telle pratique apporte au territoire citadin et au bien-être de citoyens.
Ici aucune perte puisque les arbres sont ensuite replantés ailleurs en ville, puis remplacés dans les pots par des plus jeunes pousses dans un cycle permanent.
La municipalité de Saint-Amable souffre d’un manque d’arbres et d’une montée des îlots de chaleur. Pour accélérer son verdissement, cet ancien village agricole mise sur une approche inédite : une taxe annuelle de 200 $ pour les propriétaires qui n’ont pas d’arbre feuillu devant chez eux.
Plusieurs études l’ont confirmé, les arbres sont l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre les îlots de chaleur. Ils peuvent réduire la température ambiante à l’extérieur et même diminuer les coûts de climatisation pendant l’été.
Une taxe plutôt qu’une amende
Pour accélérer son virage vert, Saint-Amable a donc choisi une approche différente de celle qu’ont adoptée les municipalités avoisinantes. Des villes comme Saint-Bruno-de-Montarville, Sainte-Julie ou Boucherville ont, depuis plusieurs années, des règlements d’urbanisme qui obligent les propriétaires à avoir un certain nombre d’arbres sur leur propriété, selon la taille de leur terrain.
Un citoyen qui contrevient au règlement reçoit une amende pouvant aller jusqu’à 1000 $ dans certains cas.
L’objectif n’est pas tant d’aller chercher des revenus que de faire changer les comportements.
Jean-Sébastien Ménard, directeur général de Saint-Amable
Sur les 3000 propriétés où la mesure est applicable, 1200 n’étaient pas conformes. Environ 800 propriétaires ont planté un arbre en 2024, et 400 ont finalement reçu un avis les informant qu’ils devraient payer une taxe supplémentaire de 200 $.
Les sommes recueillies sont acheminées dans un fonds destiné au verdissement de Saint-Amable, précise Jean-Sébastien Ménard.
La Ville rappelle qu’elle offre un programme de vente d’arbre à ses citoyens au coût de 30 $ l’arbre, qui est livré à domicile au printemps.
Je laisse des textes de Roger Latour sur ces peupliers de Caroline.
The city plans to replant red oaks in the fall, which are native to Quebec and need little upkeep. But it will take decades for them to grow and reach the heights of the poplars.
Vitesse de croissance moyenne à rapide
Un parc c’est une forêt aménagée?
CROISSANCE
Moyenne à rapide
Diamètre : 2,2 à 3,2 mm/an en forêt non aménagée et 6 à 9 mm/an en forêt aménagée
Honnêtement, je ne comprends pas qu’on ne replante pas des peupliers plus souvent en ville. Je sais qu’ils ne vivent pas très longtemps comparativement à d’autres espèces, mais ils peuvent facilement vivre 80-100 ans (on a d’ailleurs la preuve). Puis, c’est plutôt rare que des arbres en ville vivent tellement plus longtemps que ça, en raison des conditions souvent plus difficiles.
Les peupliers ont une croissance rapide, ils permettent d’avoir rapidement une canopée intéressante. Si on les plante avec d’autres essences, le temps que ces derniers aient une canopée mature, on aura quand même bénéficier de la réduction des ilots de chaleurs grâce aux peupliers.
Pareil pour l’érable argenté et même le saule. On ne plante plus vraiment d’érables argentés pour des raisons plus ou moins fondées, alors qu’ils auraient parfaitement leur place dans bien des situations. Les plus belles rues sont souvent celles qui ont une bonne quantité d’érables argentés (Delorimier, Valois au sud d’Ontario, avenue du Parc Lafontaine).
Dans le contexte du parc Lafontaine, ces arbres qu’on va couper vont créer un vide probablement pour le reste de nos existences avec des chênes rouges, tandis que de replanter au moins quelques peupliers permettrait que dans 30 ans déjà, le vide soit pas mal rebouché.
Verdir nos villes, un petit projet à la fois
Anne-Marie Rocher ne voulait pas faire un documentaire plombant sur l’environnement. Avec Forêts urbaines, la réalisatrice a plutôt choisi de présenter un éventail de projets innovants et inspirants, pour protéger nos arbres et verdir nos villes, bref ramener un peu de nature dans nos quartiers bétonnés.
Les films sur l’environnement sont souvent assez déprimants, on se sent parfois impuissants comme individus et ça n’encourage pas à l’action. Alors qu’il y a des choses à faire !
Anne-Marie Rocher, réalisatrice
D’où l’idée de ce long métrage qui se veut un « véritable antidote au pessimisme », en salle à quelques jours du Jour de la Terre.
Entre autres solutions évoquées, mentionnons cette idée de la Société de verdissement du Montréal métropolitain d’utiliser des « corridors verts », autour des chemins de fer inutilisés, par exemple. Le biologiste et conseiller à la biodiversité de l’Université de Montréal Alexandre Beaudoin a poussé le concept une coche plus loin, avec des « corridors écologiques », incluant, oui, de la verdure, mais aussi des insectes et même des mammifères (notamment des renards !).
Quant au professeur d’écologie forestière Christian Messier, de l’UQAM, il travaille avec différentes petites villes, dont Varennes, en vue de développer un système informatique pour répondre aux questions et besoins variés des municipalités, en suggérant, avec l’intelligence artificielle, des espèces diversifiées et surtout résilientes (aux intempéries, insectes, etc.).
Énième – et non la moindre – initiative, l’Université de la Colombie-Britannique a bâti l’un des programmes les plus riches au monde en matière de sciences forestières. « Des jeunes viennent de partout pour y étudier ! », se félicite la réalisatrice, qui espère ici inspirer, éduquer, mais aussi faire circuler ces idées variées.
PHOTO FOURNIE PAR MAISON 4:3
Image tirée du documentaire Forêts urbaines
Forêts urbaines, qui ratisse assez large en matière d’intervenants, donne également la parole à un élagueur, une étudiante au doctorat en foresterie urbaine, et quantité de bénévoles, sans oublier divers arboristes, et l’expert mondial en foresterie urbaine Cecil Konijnendijk.
C’est une façon d’engager les spectateurs. Ils ne sortiront pas déprimés de la projection, et peut-être même qu’ils auront envie de faire quelque chose, ne serait-ce qu’arroser un arbre devant chez eux. C’est de l’engagement. Et ça fait du bien !
Anne-Marie Rocher, réalisatrice
Connaissez-vous les arbres de votre quartier ? Nous non plus. « La plupart des gens connaissent peut-être cinq espèces d’arbres ? déplore la réalisatrice. On n’enseigne pas ça à l’école, et c’est cette méconnaissance qui fait qu’on ne respecte pas nos arbres. » Avec son film, Anne-Marie Rocher espère pallier cette lacune à sa manière.« Si je peux permettre une meilleure connaissance, cela pourrait permettre qu’on fasse plus attention, et on sera plus tenté d’agir. » Agir concrètement, mais aussi politiquement, conclut-elle, avec une réflexion particulièrement d’actualité. « Parce que comme citoyens, on est aussi responsables d’élire des personnes qui auront un impact positif sur nos villes et nos forêts urbaines… »
En salle
Le 22 avril, pour le Jour de la Terre, la réalisatrice et quelques protagonistes du film répondront aux questions des spectateurs lors de la projection de 19 h, au cinéma Beaubien.
Un message a été fusionné à un sujet existant : Terminal d’approvisionnement de carburant aéroportuaire à Montréal-Est