How an invasive beetle is devastating this small urban forest
Many of the trees in the Domaine Saint-Paul, a woodland on Montreal’s Nuns’ Island, are being slowly killed by the emerald ash borer beetle. The local borough is planning to remove a large swath of the doomed trees, although a citizens’ group is pleading with it to slow the process.
A group of residents on Montreal’s Nuns’ Island is pushing back against a decision to cut down around 1,000 ash trees this winter in a beloved urban forest — the Domaine Saint-Paul.
Starting in January, the borough of Verdun will fell trees within 25 metres of the park’s trails and infrastructure. Most of those trees are either dead or decaying due to infection by the emerald ash borer, a sparkling invasive beetle.
Earlier this year, concerned residents formed the non-profit Les Amis du Domaine Saint-Paul to advocate for the 26-hectare forest which they say deserves patience.
“It’s peaceful. If you have some torments or you want to calm down, it’s the best place to come. There’s no other place. It’s not like by walking down Ste-Catherine that you’re going to find peace,” said Alain Bossé, the group’s president.
Bossé understands trees must be cut.
L’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles est heureux d’annoncer qu’une microforêt a été aménagée au parc Pasquale-Gattuso dans la zone tampon séparant les résidences du quartier industriel. Ce projet, retenu dans le cadre de la deuxième édition du budget participatif de la Ville de Montréal, est issu de propositions citoyennes.
Au total, environ 1 600 arbres et arbustes indigènes ont été plantés sous quatre écosystèmes différents :
une microforêt avec des essences d’arbres nobles comme l’érable;
une microforêt composée notamment de mélèzes et de peupliers;
une microforêt de type aviaire avec de l’épinette blanche;
des chênes et une microforêt dense (plantation de 3-5 arbres au mètre carré).
Liste des microforêts en aménagement ou à venir dans le cadre du projet participatif
Ces microforêts s’ajoutent aux 15 premières réalisées lors de la 1re édition du budget participatif, en ciblant des zones moins végétalisées de la ville.
Le projet dispose d’un budget total de 4,1M$ et touche 7 arrondissements.
Ahuntsic–Cartierville
En cours de planification
Lieux :
boulevard de l’Acadie, au sud du boulevard Henri Bourassa
parc Marcellin-Wilson
Budget : 250 000 $
Période de travaux : à partir du printemps 2025
Date de livraison : été 2025
Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce
En cours de planification
Lieux :
parc Terry-Fox
intersection du chemin Upper-Lachine et de l’avenue Girouard
Budget : 500 000 $
Période de travaux : à partir de 2025
Date de livraison : à confirmer
Le Sud-Ouest
En cours de planification
Lieu : en cours d’analyse
Budget : 1,5 M$
Période de travaux : à partir de 2025
Date de livraison : à confirmer
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
Analyse préliminaire
Lieu : en cours d’analyse
Budget : 130 000 $
Périodes de travaux : à partir de juin 2025
Date de livraison : automne 2025
Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
En cours de réalisation
Lieu : en cours d’analyse
Budget : 65 000 $
Période de travaux : à partir d’octobre 2024
Date de livraison : automne 2024
Saint-Laurent
En cours de réalisation
Lieu : intersection du boulevard de la Côte-Vertu et de la rue Crevier
Le ministère de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques a ajouté le robinier faux-acacia dans la liste des espèces exotiques envahissantes au Québec. Je me demande si les arrondissements vont arrêter d’en planter.
Pour info, ce sont les arbres avec une écorce pleins de rides profonds, qui fleurit blanc pendant quelques jours au début de juin et qui a de petites épines dures sur ses branches. Ils sont assez fréquents dans les nouvelles friches / terrains “impropres” (bords de clôtures, terrains vagues, emprises). Ils sont aussi planté dans les rues et ruelles, certains atteignant des dimensions impressionnantes à Montréal !
Montreal area to get 300,000 new trees in push to grow canopy
In an effort to fight climate change, promote biodiversity and reduce heat in summer, the CMM, which groups municipalities in the area, has partnered with a non-profit to find spaces on private and public land for new trees.
Plantation récente (et soudaine) de centaine d’arbres dans le Vieux-Port. Auparavant une plaine gazonnée où les gens se prélassaient au soleil, le pari semble avoir complètement changé. À terme, ce sera très dense.
À Victoriaville, un redevance de 25 $ par m² de canopée enlevé sur une terrain en développement!
Victoriaville instaure une « mesure d’écofiscalité » pour préserver les arbres sur son territoire. Les promoteurs immobiliers devront désormais débourser 25 $ pour chaque mètre carré de canopée coupée et les montants récoltés serviront directement à reboiser d’autres sections de la ville. Cette forme de taxe est une première au Québec et pourrait ouvrir la voie à d’autres municipalités.
« Ce n’est pas une taxe, mais une redevance », explique Fanny Tremblay-Racicot, professeure à l’École nationale d’administration publique (ENAP) et partenaire de l’initiative. L’argent récolté par cette « redevance » n’ira pas dans le budget général de la municipalité, mais bien dans un fonds spécifique consacré à la plantation d’arbres. « Ça laisse de la flexibilité. On peut changer le comportement ou choisir de payer la contribution. »
Le montant sera perçu au moment de la demande du permis de construction. Quelque 200 000 $ pourraient être encaissés auprès des développeurs en 2025, selon une estimation de la Ville. En revanche environ 75 000 $ devront être déboursés par la municipalité afin d’acquérir les images satellitaires censées calculer la canopée perdue.
Avez-vous déjà vu un tilleul d’Amérique ou un lilas se balader en pleine ville sur un chariot élévateur ? Cette scène est devenue familière avec les 123 arbres en pot déployés dans le Quartier des spectacles de Montréal. Depuis 2020, ils forment une forêt mobile qui habille de vert plusieurs espaces urbains.
Dans des zones asphaltées où la plantation d’arbres est impossible, cette approche est explorée autant en Europe qu’en Amérique du Nord. D’un bon mètre de hauteur, les pots utilisés à Montréal, plus faciles à déplacer en cas d’évacuation, remplacent avantageusement les blocs de béton austères sécurisant les places publiques contre les attentats à la voiture-bélier. Ces pots en bois naturel ou de couleur rouge vif sont aussi plus esthétiques. « C’est important de penser le territoire pour les personnes qui habitent le lieu, pas juste pour les festivaliers », souligne Émilie Chabot, directrice du développement et de la programmation au Partenariat du Quartier des spectacles.
C’est la Société de verdissement du Montréal métropolitain (Soverdi), un organisme sans but lucratif, qui prête les arbres au Quartier des spectacles chaque été. Certains sont stockés pour l’hiver à l’extérieur sur le terrain de l’ancien Hippodrome de Montréal, tandis que les plus résistants, comme les conifères, restent sur place.
D’autres secteurs de la ville ont aussi adopté cette pratique. L’été dernier, le marché Jean-Talon a accueilli 40 arbres de la Soverdi. L’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce a quant à lui disposé temporairement 76 arbres achetés en pépinière sur un terrain vague, en 2023.
Soulignons que la vie en pot n’est qu’une phase pour l’arbre, qui se conserve ainsi jusqu’à quatre ans, avant que ses racines manquent d’espace. « On les récupère quand ils sont encore en bonne condition, pour limiter leur stress, puis on les replante dans le sol », explique Edith Lachapelle, biologiste à la Soverdi. Une vingtaine d’arbres récupérés l’automne dernier au Quartier des spectacles sont désormais enracinés à plusieurs endroits de la ville, notamment à l’Université Concordia et au port de Montréal.