Il existe cette banque de données mais je viens de remarque que les données ne sont qu’en csv.
J’avais produit la carte pour faire une petite analyse, mais je ne m’étais pas rendu compte que la ville n’offrait pas la carte sur son site! Je vais essayer de mettre en ligne la carte d’ici ce soir.
Sur le site de l’arrondissement RPP, on explique comment construire une fosse d’arbre
En 2024, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a créé 56 nouvelles fosses d’arbre et a agrandi 41 fosses existantes sur son territoire. Par la suite, les équipes d’horticulture et d’arboriculture ont planté un arbre dans chacun de ces espaces, augmentant ainsi le couvert végétal rosepatrien de 97 arbres
Quelles sont les étapes de création d’une fosse d’arbre?
La création d’une fosse arborée nécessite l’intervention de plusieurs personnes, qui collaboreront tout au long du processus. En voici les étapes principales.
Analyse
Lors de ses visites sur le terrain, l’équipe d’inspection en horticulture repère les potentiels de plantation dans les quartiers. Elle recense les fosses d’arbre vacantes à la suite d’abattage et étudie les demandes citoyennes en matière de verdissement. Elle effectue également les vérifications nécessaires pour s’assurer que la fosse d’arbre représente un projet viable à l’emplacement considéré (absence d’entrée d’eau ou de gaz, localisation de l’alimentation électrique de lampadaires, etc.).
Marquage
Une fois toutes les vérifications faites et l’emplacement validé, l’équipe d’inspection procède au marquage de la future fosse. À l’aide d’une bombe de peinture, elle délimite son emplacement.
Déminéralisation
L’entreprise partenaire de l’Arrondissement s’occupe ensuite de scier le béton ou l’asphalte du trottoir pour y creuser un trou rectangulaire. La fosse se concrétise!
La taille des fosses d’arbres n’est pas uniforme. Elle est définie en fonction des contraintes du milieu. Certaines d’entre elles bénéficient également d’un apport de terre sous le trottoir de béton afin d’offrir une plus grande quantité de terre aux arbres, permettant ainsi d’améliorer leurs conditions de croissance.
Les horticulteurs et horticultrices de l’Arrondissement prennent le relais. À l’aide d’une excavatrice, ils creusent la fondation granulaire (couche de roches qui se trouve sous le béton) afin de créer l’espace suffisant pour accueillir les racines de l’arbre et la terre qui y est attachée (la motte). Il ne reste qu’à combler la fosse de nouvelle terre.
Cette opération s’effectue au printemps ou à l’automne parce que ces saisons (ni trop froides, ni trop chaudes) offrent de meilleures conditions aux arbres fraîchement plantés. Ils s’adaptent ainsi plus facilement à leur nouvel emplacement.
Les équipes de l’Arrondissement surveilleront l’arbre au fil de sa croissance et l’accompagneront tout au long de sa vie sur le territoire. Elles effectueront les tâches nécessaires à son bon développement et à la sécurité de la communauté : arrosage, élagage, haubanage, traitement antiparasitaire, etc.
Mais, je ne n arrive pas à répondre à l’une de mes intérogations. J’ai lue dernièrement qu’avant la colonisation le 1/3 de l’ile etait couverte du thuya occudentalis.
Pourquoi on en plante pas plus. C’est beau, ça
sent bon, ca conserve feuillage en hiver. Donc, permet de se protéger des corridors de vents froids.
J’aime aussi beaucoup le thuya, qui couvrait une bonne partie de l’ile au nord du mont Royal, selon les récits de Jacques Cartier, mais comme la plupart des conifères, il tolère très mal les sels de déglaçages. En ville, on ne peut donc le planter que dans des pots comme sur Duluth ou dans les parcs.
Merci de la précision. Je pensais que c’était un conifère assez solide vu qu’on l’utilise beaucoup pour des haies( que je trouve quetaine à mord, j’aime mieu un cèdre qui a atteint ça pleine grandeur).
Dans un autre sujet, il serrait peut-être temps que l’on travaille encore plus à ne plus utiliser de sel de déglacage( trottoir chauffant, betterave, roche, etc) et que l’on en plante massivement dans le nord de l’ile ou c’est possible ( parc, mini-forêt).
Vous semblez bien vous y connaitre. Qu’est-ce qui poussait dans le sud de l’ile. J’ai lu que beaucoup de terre étaient rasés pour la culture par les “améridiens”, je pense les iroquois?On sait ce qu’il y avait avant?
Premièrement, au nord du mont Royal sur une distance est-ouest de 25 km, une grande cédraie couvre le tiers de l’île. Elle constitue une forêt finale qui indique l’absence de feu ou d’intervention humaine majeure dans l’aire de
son emprise pendant plusieurs siècles.
Deuxièmement,dans l’ouest de l’île domine un paysage bocageux de « bois francs » entrecoupés de « prairies ». Il est modelé vraisemblablement par des pratiques séculaires de jardinage à la manière autochtone, caractérisées par la rotation des terres labourées et le lent reboisement des lots retombés en friche.
Merci😀 c’est justement de ce texte que j’avais eu mon info sur le thuya occidentalis.
Sur le sud-est de montréal , je trouve juste que c’était complètement rasé. Mais, peut-être qu’il y a un paragraphe que je trouve pas qui parle de ce qui s’y trouvait avant.