Arboriculture et foresterie urbaine

C’est planté à Montréal et dans d’autres municipalités, mais plus rarement. J’en ai vu assez régulièrement morts après quelques années.

Fait intéressant cependant, c’est techniquement un arbre indigène au Québec car on a trouvé quelques indivudus assez récemment qui poussaient naturellement dans la région du Covey Hill, tout près frontière, en Montérégie.

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Les deux exemplaires sur mes photos semblent en très bonne santé (l’un est presque le double en âge), j’imagine que leur proximité des immeubles voisins qui les protègent des vents du nord et leur offre une meilleure exposition au soleil, joue un rôle déterminant dans leur survie et leur croissance.

Peut-être que les changements climatiques contribuent aussi à cet état de fait, en nous faisant gagner des zones de rusticité, particulièrement en milieu urbain.

Cela me fait penser aux micro-climats que l’on trouve notamment dans Charlevoix et qui sont générés par la protection des vents du nord et l’orientation plein sud à cause d’une topographie favorable.

Je prends l’exemple des Jardins du Centre aux Éboulements où il fait nettement plus chaud qu’au village du même nom (200 m plus haut et très exposé à tous les vents). On y cultive d’ailleurs la vigne avec un certain succès. St-Joseph-de-la-Rive, plus bas profite aussi d’un micro-climat qui est cependant un peu plus frais qu’aux Jardins du Centre à cause de la proximité immédiate du fleuve.

Il y a un autre important micro-climat à Clermont, vallée de la rivière Malbaie. Il y fait facilement certains jours 5 à 10 C plus chaud qu’à La Malbaie, qui est refroidie par le fleuve. J’y allais souvent aux changements de saison pour goûter à un peu plus de chaleur. Cependant l’hiver le phénomène s’inversait, le fleuve tempérant les températures le long des rives à La Malbaie et tout le littoral Charlevoisien. Ce que l’on appelait la prime du fleuve.

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J’en ai un dans ma cour, à Montreal (Sud-ouest). Le seul que j’ai vu au Québec. Très fréquent sur la côte Est US, France, Angleterre mais aussi l’hémisphère sud notamment en Argentine où il est très planté dans les villes, tout comme le frêne aussi.

Les feuilles sont un danger pour les égoûts, car elles font plus de 20cm de large. Et certaines personnes sont allergiques aux boulettes qu’il produit. Mais c’est beau!

Au Qc il se porte bien mais les feuilles tardent à sortir, au moins chez moi, fin mai il est presque sans feuilles et il ne se couvre complètement qu’au début du mois de juin… 3 semaines après les érables.
L’automne, les feuilles restent vertes jusqu’au gel… puis, le premier vrai gel, -2C, -3C, dans ma cour urbaine souvent début novembre, elles tombent comme de la pluie, ça fait beaucoup à ramasser d’un coup…

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Je vivais à Paris où c’est hyper commun et c’est vrai que les feuilles sont immenses! Moi je remarquais que beaucoup d’entre elles tombaient déjà durant l’été après les canicules, c’est comme si la chaleur les brûlait

Aurais-tu une photo de ton arbre et quelques détails supplémentaires sur son aménagement?

Ce qui est anormal. Le platane est une espèce réputée pour sa résistance à la chaleur, au stress hydrique, à la pollution et à la taille. C’est pour cela qu’il est omniprésent en Provence. Il faut croire qu’on atteint aujourd’hui des niveaux de stress environnemental trop élevés.

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Reportage radio sur des saules qui filtrent le jus de poubelle dans les sites d’enfouissement

Le site d’enfouissement de Sainte-Sophie, dans les Laurentides, l’un des plus grands au Québec, utilise des saules pour réduire la quantité d’eau contaminée envoyée au centre de traitement. Le journaliste Philippe-Antoine Saulnier a visité cette plantation de 180 000 saules dont la superficie se compare à celle de 20 terrains de football.

RAMO, l’entreprise qui gère cette plantation, aimerait la multiplier dans d’autres sites d’enfouissement au Québec, en Ontario et même aux États-Unis. Une méthode a été développée pour alimenter les saules avec le lixiviat, le liquide généré par les poubelles.

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Je ne sais pas s’ils le mentionnent dans cette séquence mais le saule est aussi utilisé pour la décontamination des sols pollués par les hydrocarbures et certains métaux lourds.

Il y avait justement des tests effectués sur des terrains industriels en friche dans l’est de Montréal :

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Un érable aux premières couleurs de l’automne au parc écologique Fernand-Séguin, Châteauguay :slightly_smiling_face:

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Probablement causé par la sécheresse, certains érables argentés ont commencé à changer de couleur dès la fin août, ce n’est pas normal.

Dans les milieux humides, des érables prennent même des couleurs rouges intenses dès le mois de juin, mais je n’ai pas réussi à trouver d’explications pour ce phénomène. C’est peut-être ça qu’il se passe dans le boisé Fernand-Séguin, qui est humide.

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Deux magnifiques conifères matures qui se complètent bien.

Bilan de l’administration de la mairesse Valérie Plante dans Le Devoir en terme de verdissement sous forme d’article interactif

Après deux mandats, Valérie Plante, qui s’était présentée en 2017 comme « l’homme de la situation », avait aussi promis de devenir la « mairesse de la mobilité » tout en offrant un meilleur accès aux Montréalais à la nature. La mairesse, qui quitte bientôt ses fonctions, a-t-elle tenu ses promesses ?

« Je pense qu’on peut dire qu’en 2025, la ville est plus verte qu’elle ne l’était en 2017 », avance Marc-André Viau.

L’actuel directeur des relations gouvernementales chez Équiterre connaît bien Projet Montréal, car il a travaillé pendant plusieurs années au sein du parti, d’abord dans l’opposition, puis au cabinet de la mairesse Plante de 2017 à 2019.

Ajout : en vidéo

Montréal est-elle vraiment plus verte grâce à Valérie Plante? | Débrouillage

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, quittera ses fonctions en novembre 2025. Entre pistes cyclables, plantation d’arbres et parcs-éponges, a-t-elle réussi à rendre Montréal plus verte? Les montréalais ont-il un meilleur accès à la nature? On dresse le bilan de ses deux mandats.
Découvrez également notre contenu interactif pour explorer son bilan: La ville de Montréal est-elle plus verte depuis l'élection de Valérie Plante? | Interactif | Le Devoir

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Reportage au Téléjournal. On parle de Paris qui s’est inspirée de Montréal pour son verdissement

Paris se verdit pour lutter contre les îlots de chaleur et la pollution

Paris est connue pour sa densité et sa forte présence de béton. Mais la capitale française a commencé un grand projet de végétalisation pour réduire les îlots de chaleur et combattre la pollution. Le concept s’inspire d’initiatives réalisées à Montréal.

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Je me demande quelle grande métropole comme Paris s’est inspirée des mesures de l’administration Coderre ou des maires d’arrondissement d’Ensemble Montréal. :rofl:

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En version texte

La ville de Paris est connue pour sa densité et son côté « minéral » avec sa forte présence de béton. Mais dernièrement, la capitale française a commencé une grande phase de végétalisation; un concept inspiré par Montréal.

La végétalisation de Paris, c’est pour augmenter ce qu’on appelle l’indice de canopée ou le couvert arborescent à partir d’une hauteur de 2, 3 et 7 mètres.

Ainsi, plus d’arbres signifie plus d’ombre afin de constituer des îlots de fraîcheur. À Paris, il serait actuellement de 21 %, selon Patricia Pelloux, directrice adjointe de l’APUR, l’atelier parisien d’urbanisme, qui mène des travaux sur tout ce qui touche à l’urbain dans la métropole. C’est en intégrant les deux bois, le bois de Boulogne et celui de Vincennes.

Cette idée de végétalisation est inspirée par Montréal.

Je vois les transformations qui ont été menées à Montréal depuis ces 10 dernières années, explique Christophe Najdovski, élu responsable de la végétalisation de Paris.

Sur la question du développement du réseau cyclable, mais aussi sur la question de la végétalisation. Et je crois que nous sommes confrontés aux mêmes enjeux, indique-t-il.

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À l’occasion de la Journée des arbres TD, une quarantaine de bénévoles et d’employés se sont mobilisés le 27 septembre pour planter 150 arbres et arbustes au bois de Sainte-Dorothée.

L’initiative, soutenue par la Fondation TD des amis de l’environnement, s’inscrit dans la volonté de donner un coup de pouce à la lutte contre le nerprun, une plante envahissante qui met en péril la biodiversité locale.

Les nouveaux végétaux indigènes aideront à créer de l’ombre et à limiter la propagation de cette espèce, protégeant ainsi une forêt de pruches reconnue comme écosystème forestier exceptionnel. Certains arbres y sont présents depuis plus de 300 ans.

Le bois de Sainte-Dorothée est un joyau naturel de 464 hectares, reconnu comme l’un des sites les plus riches en biodiversité du sud du Québec. On y retrouve chauves-souris, rapaces et papillons monarques et plus de 25 000 citoyens le visitent chaque année.

L’automne est arrivée à la Place de la Dauversière.

Sur le site de l’arrondissement

Afin de favoriser la biodiversité et de réduire les îlots de chaleur urbains, l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve aménage des mini-forêts sur son territoire.

Emplacement des mini-forêts

Parc Saint-Donat

Cette mini-forêt, composée de 250 arbres et 40 arbustes, a été plantée en septembre 2025 au parc Saint-Donat, en partenariat avec le Comité de Surveillance Louis-Riel. Ce projet a été réalisé dans le cadre du budget participatif de Montréal (édition 2022-2023).

Plaine gazonnée de la rue Notre-Dame

Cette mini-forêt, composée de 300 arbres et 60 arbustes, a été plantée en septembre 2025 sur la plaine gazonnée de la rue Notre-Dame, entre les rues Leclaire et Théodore, en partenariat avec le Comité de Surveillance Louis-Riel. Initialement porté par un groupe de citoyen(ne)s, ce projet a été réalisé dans le cadre du budget participatif de Montréal (édition 2022-2023).

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Le territoire est drôlement divisé mais je crois que celui du MTMD ne pourrait pas avoir une forêt.

Bien dommage… S’il y a bien des espaces “perdus” qui pourraient être propices à l’implantation de micro-forêts, ce sont bien les terrains adjacents aux autoroutes et voies rapides.

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