Arboriculture et foresterie urbaine

Est-ce que ça peut servir d’espace en cas de sortie de route ou aire de dégagement pour accident majeur ou y aurait-il des enjeux de visibilité ?

Cela dépend des endroits… Mais certains de ces espaces ne permettent pas non plus des sorties de route (présence de murets, barrières de sécurité, talus, etc).

Une menace contre la forêt prend racine malgré nos efforts : le réchauffement climatique. Pour la préparer aux bouleversements que cela entraîne, comme les feux et les envahisseurs, des chercheurs québécois testent des solutions. Premier de trois textes.

À deux heures au nord de Québec, dans la réserve faunique de Portneuf, près du lac des Amanites, des arbres locaux partagent la forêt avec des cousins d’ordinaire plus frileux. Les épinettes blanches, qui ont leurs habitudes dans la région, côtoient désormais des caryers ovales, que l’on retrouve en temps normal plus au sud, le long du fleuve Saint-Laurent, et des cerisiers tardifs, présents dans les Maritimes.

Ces nouveaux venus ne sont pas arrivés ici tout seuls. Ils ont été plantés par des chercheurs qui tentent de voir à quoi ressemblera la forêt du futur.

Avec les changements climatiques, les arbres seront forcés de migrer plus au nord, où le climat leur est plus favorable. Le hic : le climat change à une telle vitesse qu’ils sont incapables de suivre. C’est pourquoi l’ingénieure forestière Patricia Raymond et son équipe du ministère québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs ont aussi choisi des essences du sud pour cette opération de reboisement de 10 000 arbres. En devançant de deux ou trois décennies leur migration naturelle, elles espèrent que la forêt s’adaptera plus vite.

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Parc du Mont-Royal.

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à propos des fosses transitoires du Plateau

cc @jacouzi

Les fosses sur chaussées sont de plus en plus présentes dans notre arrondissement, offrant une solution agile pour plusieurs défis urbains, notamment le manque d’arbres dans certains secteurs.

Qu’est-ce que les fosses sur chaussées?

Conçues en collaboration entre les divisions de l’aménagement écologique du paysage et des études techniques, les fosses sur chaussées visent à transformer nos rues en espaces plus verts et durables.

Le projet vise à atténuer les îlots de chaleur en ajoutant de l’ombre et de la verdure, tout en contribuant à la réduction du ruissellement des eaux vers le réseau d’égouts. Ces fosses de plantation d’arbres sont temporaires, faciles à installer et peu coûteuses.

À terme, elles seront transformées en saillies permanentes lors de la réfection des rues ciblées.

En 2021, quatre fosses ont été installées aux endroits suivants:

  • Sur la rue Bibaud (entre les rues Rivard et Berri)
  • Sur l’avenue Henri-Julien (entre l’avenue Laurier et la rue Boucher)
  • Sur la rue Drolet (entre l’avenue Laurier et la rue Boucher)
  • Sur la rue Resther (entre l’avenue Laurier et le boulevard Saint-Joseph)

En 2024, cinq nouvelles fosses ont été aménagées, dont deux avec l’abaissement de la bordure parallèle à la chaussée permettant à l’eau de ruissellement de se retrouver dans la fosse avec un design amélioré pour donner plus d’espace aux racines des arbres et retenir plus d’eau.

  • Sur l’avenue Coloniale (deux fosses entre les rues Rachel et Marie-Anne, une autre entre la rue Napoléon et l’avenue Duluth ainsi qu’une dernière entre les avenues Duluth et Rachel)
  • Sur l’avenue Henri-Julien (entre l’avenue Laurier et la rue Boucher)

En 2025, toujours en mode d’amélioration continue, l’arrondissement teste un modèle de fosse sur chaussée drainante avec l’abaissement des bordures perpendiculaires à la chaussée permettant d’augmenter l’apport d’eau de ruissellement dans la fosse plutôt que dans les égouts en plus d’augmenter l’approvisionnement de l’arbre.

Ces cinq nouvelles fosses, qui ont été construites cette année par la Direction des travaux publics, ont aménagées aux emplacements suivants :

  • Sur la rue Clark (entre la rue Rachel et l’avenue Duluth)
  • Sur la rue De Bullion (entre l’avenue Laurier et le boulevard Saint-Joseph)
  • Sur l’avenue Coloniale (entre l’avenue Des Pins et la rue Prince-Arthur)

Ces sites, comme ceux à venir, contribueront à rendre notre arrondissement plus vert et durable.

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Majoration du budget de la forêt nourricière du parc Henri-Julien

Le projet de réalisation d’une forêt nourricière au parc Henri-Julien reçoit une majoration des dépenses de 19 431,01 $. Cette forêt nourricière va être composée d’arbres et d’arbustes fruitiers. Ce projet retenu lors du budget participatif de 2022-2023 avec un budget initial de 119 023,74 $ passe donc à 138 454,75 $.

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Est-ce que quelqu’un connais cet espèce d’arbre? D’après l’apparence des feuilles, c’est un érable, mais quelle variété?

C’est dur à dire de loin, mais avec la forme de l’arbre on dirait un érable argenté

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Probablement érable argenté à en juger la couleur par rapport aux autres érables argentés près de chez moi

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Un magnifique orme d’Amérique dans sa belle livré jaune-or au pied duquel je lisais cet après-midi au parc des Braves, voisin de mon condo à Québec. Ce parc est devenu depuis l’année passée ma salle de lecture préférée, pour son calme et son ambiance apaisante.


Le sentier de la nature dans la falaise des Plaines d’Abraham, je m’y sens comme au temps où j’habitais au centre-ville de Montréal et que j’arpentais les sentiers du Mont-Royal en automne.

Les Plaines, comme le Sentier linéaire de la Rivière St-Charles et le Bois de Coulonge sont mes lieux de marche réguliers à partir de chez moi dans la vieille capitale. En effet quoi de mieux que d’allier beautés naturelles et activités sportives au quotidien pour profiter d’une retraite active inspirante et grandement satisfaisante.

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Qu’est-ce que je suis jaloux des ormes d’Amérique - sans contredit le plus bel arbre d’Amérique septentrionale (Marie-Victorin, 1935) - de Québec. Ils sont devenus beaucoup plus rares à Montréal et les quelques fois qu’on les observe sur les rues, ils ne sont jamais aussi beaux que ceux des quartiers centraux de Québec. Désormais, c’est surtout sur les vieilles photographies et les anciennes cartes postales de Montréal et de ses régions qu’on peut apprécier la beauté de cet arbre dans la région, alors qu’il y a quelques décénnies encore, ils faisaient partis du paysage quotidien. Le même destin arrivera aux frênes aussi, dans quelques décennies, il faudra utiliser les photographies actuelles pour se les rappeler.

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Québec a réussi à intervenir à temps pour ses ormes et fait un assez bon travail avec les frênes. J’ai parlé avec des spécialistes qui font l’entretien des arbres sur les Plaines d’Abraham et ailleurs dans la ville, ils sont assez optimistes dans les deux cas. Bien sûr il y a des pertes mais elles sont contenues et limitées car les traitements semblent donner des résultats plutôt satisfaisants pour le moment.

Par ailleurs la ville plante beaucoup de nouveaux arbres un peu partout sur le territoire pour remplacer ceux qui tombent, tout en augmentant la canopée. Je crois que les gens doivent réaliser à quel point les arbres rendent d’énormes services aux villes, c’est pour cela qu’il faut en prendre bien soin, surtout à cause des tempêtes plus violentes et plus fréquentes qu’avant. Là aussi les arbres jouent un rôle non négligeable de rétention de l’eau de ruissellement parmi les nombreux autres bénéfices de leur précieuse présence en ville.

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Dans La Presse

Rapport de Statistique Canada | Des grandes villes de moins en moins vertes

Les grandes villes canadiennes sont de moins en moins vertes, mais Montréal s’en tire un peu mieux que les autres métropoles au Canada depuis le début du siècle. Selon Statistique Canada, la situation s’est détériorée presque partout au pays au cours de la dernière année en raison des « conditions de sécheresse ».

Baisse en 2025

Statistique Canada a publié lundi son plus récent recensement de la verdure urbaine au pays1. Premier constat : presque toutes les provinces ont connu une baisse de verdure dans leurs municipalités de 2024 à 2025, à l’exception de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Mentionnons que la verdure urbaine est un indice de végétation et ne reflète pas seulement le couvert forestier dans une municipalité. Ces données sont établies à partir d’images par satellite réalisées pendant la période estivale, soit de la fin de juin à la fin d’août. L’Ontario (-4,6 points de pourcentage) et le Manitoba (-4,4 points de pourcentage) ont été les deux provinces où le recul de la verdure urbaine a été le plus marqué en un an. Le Québec a connu un recul de 2,2 points de pourcentage pendant cette période.

Statistique Canada note que la verdure urbaine a reculé en 2025, principalement en raison de la sécheresse. « De façon générale, les principaux facteurs à l’origine de la baisse du verdissement des villes sont l’urbanisation et les conditions environnementales », explique Frédéric Bédard, analyste en télédétection à Statistique Canada. « La sécheresse ou des incendies de forêt dans certaines régions influencent aussi le verdissement des villes », précise-t-il. Parmi les cinq plus grandes villes du pays, Montréal (69,8 %) affiche le meilleur bilan entre 2021 et 2025 pour la verdure urbaine, devant Vancouver (66,7 %), Toronto (62,2 %), Edmonton (46,6 %) et Calgary (33,5 %).

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