Le Petit Dep du Plateau au 5125, boul. Saint-Laurent
Jusqu’au 13 janvier, le Petit Dep, situé sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal, se transforme en Taverne de Noël : un véritable univers féérique, orné de boules de Noël, de guirlandes, de sapins et de pères Noël.
Une patinoire réfrigérée à la place du Village
L’installation verra le jour dès la mi-janvier à la place du Village, située dans l’arrondissement de Ville-Marie au coin des rues Atateken et Sainte-Catherine Est.
L’anneau de glace d’une centaine de mètres permettra notamment d’élargir l’offre d’espaces urbains dédiés au patinage extérieur, des lieux « en forte demande », selon Béatrice Saulnier Yelle, attachée de presse à la Ville de Montréal. L’installation accueillera des projections, des ateliers artistiques et des évènements de danse chaque fin de semaine jusqu’en début mars.
Dans le communiqué sur la patinoire à la place du Village, on mentionne aussi les Glissades Gamelin à la place Émilie-Gamelin
Glisser en ville, c’est possible!
Du 16 janvier au 9 mars 2025, à la place Émilie-Gamelin
Pour leur 2e année, les Glissades Gamelin se réinventent pour vous en offrir encore plus cette année : pentes multiples pour pratiquer la planche à neige snowskate , la trottinette des neiges et la luge, sans oublier le chalet chauffé, l’endroit parfait pour reprendre des forces!
Sur le site web du Partenariat du Quartier des spectacles
Je viens d’entendre à la radio que le Silo no 5 sera illuminé pour les Fêtes
J’ai été surpris d’entendre ça moi aussi.
Le communiqué est accompagné d’une vidéo de l’illumination
C’est quoi le gros truc rouge de l’autre côté du canal?
Le journaliste François Joly est allé faire un tour
Le Silo n°5 est désormais éclairé du couché au levé du soleil. De quoi meublé le paysage du Vieux-port. Il y aura notamment un jeu de lumière spécial de 15 min pour le nouvel an, le soir du 31 décembre.
Source : @francoisjoly.bsky.social on Bluesky
Content, qu’on aille enfin changer les ampoules de ces lumières là ! Je crois qu’on a seulement changé la moitié, mais c’est déjà un énorme plus pour mettre en valeur ce vestige
Reportage de CBC News sur les patinoires extérieures
With warming winters, are refrigerated skating rinks a necessary new normal?
After a winter that left conventional outdoor skating rinks in the Montreal area unusable for all but a handful of days, municipalities are investing in refrigerated outdoor facilities to give people more consistent access to ice.
Le Sud-Ouest a retiré deux patinoires peu fréquentées cette année, soit une dans le parc Saint-Paul et l’autre dans le parc Clifford
Il y maintement une patinoire réfrigérée à la TOHU. Elle a été inaugurée hier
L’accès est gratuit
Découvrez la Patinoire de la TOHU en partenariat avec la compagnie de patinage contemporain Le Patin Libre
Nous sommes heureux d’annoncer l’ouverture d’une nouvelle patinoire réfrigérée pour la saison hivernale 2024-2025.
Accessible gratuitement, la patinoire réfrigérée accueille jusqu’à 150 personnes sur une surface de 800m2. Découvrez une programmation variée et gratuite dans son ensemble incluant des initiations sur glace, des soirées dansantes et bien plus encore !
Ouverture de la patinoire :
Vendredi : 17h à 22h
(excepté la soirée d’ouverture le 20 décembre à 18h)
Samedi : 10h à 22h
Dimanche : 10h à 20h
Semaine de la relâche : Ouverte tous les jours de 10h à 16h
*Les horaires sont sujets à changements en fonction des conditions météorologiques
Sur la page Facebook de la TOHU
C’est le Grand Jour !
La soirée d’ouverture de la patinoire de la TOHU, c’est ce soir ! Préparez vos patins et rejoignez-nous pour une soirée magique pleine de surprises et de joie sur glace.
Heure : À partir de 18h
Lieu : Patinoire de la TOHU
Au programme : Performance par Le Patin Libre, Patinage sous les étoiles et musique entraînante !N’oubliez pas, l’entrée est gratuite et la location de patins est disponible sur place.
Venez célébrer le début de la saison hivernale avec nous !
Restez connectés pour plus de mises à jour et partagez vos moments avec le hashtag #PatinoireTOHU.
La patinoire est rendue possible grâce à une contribution financière du gouvernement du Canada, du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal.
23 décembre 2024 • Édifice Jean-Lesage
Le logo d’Hydro-Québec est illuminé avec les couleurs de Noël.
Une compilation par la chaîne YouTube Discover Montréal des décorations de Noël à travers la ville
Montreal at Christmastime is Something Special
Montreal at Christmastime is such a magical place! From snowy landscapes to illuminated skating rinks, Christmas markets to festive decorations that cover every nook and cranny, the city develops a charming and warm atmosphere that leaves visitors coming back year after year.
Il n’y a pas assez d’espace pour les chenillettes à côté des bancs de béton. Ils doivent empiéter sur le terrain à droite pour passer. Curieux design urbain.
Résumé
Éteindre ses lumières de Noël? Non!
Par Pascale Lévesque, Le Soleil
11 janvier 2025 à 04h00
Éteindre des lumières de Noël? Non! Les Sociétés de développement commercial misent sur l’éclairage et le marketing d’ambiance pour augmenter la fréquentation des artères commerciales durat la période hivernale. (Caroline Grégoire/Le Soleil)
Faut-il vraiment éteindre ses lumières de Noël passé les Fêtes? Bonne nouvelle: peu importe ce qu’en pense votre voisin, plus besoin de culpabiliser avant la fin de l’hiver. C’est d’ailleurs le pari que font plusieurs artères commerciales qui misent désormais sur l’éclat des guirlandes pour stimuler la fréquentation des piétons et clients jusqu’à l’aube du printemps. Même Hydro-Québec et le père Noël s’accordent sur la question!
C’est le genre de débat qui surgit chaque année sur des sites de discussion en ligne comme Reddit ou sur les ondes des radios. India Desjardins, la scénariste du film 23 décembre, qui a été tourné en majeure partie à Québec en 2022, en garde d’ailleurs un souvenir cocasse.
«Je tenais absolument à inclure le Petit Champlain dans le film, raconte-t-elle. La Ville de Québec a gentiment accepté de prolonger les décorations jusqu’en mars pour nous accommoder. On m’a raconté que certaines personnes, sans savoir qu’un tournage se préparait, avaient critiqué que les décorations de Noël soient présentes en mars.»
Cinéma ou pas, les lumières vont briller au moins jusqu’à la fête de la Saint-Patrick, le 17 mars, dans la Capitale-Nationale.
Grâce à l’initiative, entre autres, des Sociétés de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec, du Vieux-Port — 75 000 lumières pour ces deux secteurs seulement — et de Saint-Jean-Baptiste.
«C’est une manière d’apporter de la lumière au sens propre comme au figuré, indique Pierre Lanthier, directeur général de la SDC Saint-Jean-Baptiste. Notre idée, c’est d’amener un esprit positif et lumineux pour les citoyens et touristes qui déambulent et, pourquoi pas, que l’ambiance les amène à faire des achats dans le circuit de proximité que nous proposons.»
Son acolyte Xavier Bernier-Prévost, de la SDC du Vieux-Québec, renchérit: «C’est essentiel d’embellir les rues et les places publiques, affirme-t-il en précisant que leurs projets d’illuminations ont été rendus possibles grâce à l’organisation du Marché de Noël allemand de Québec. C’est la base pour développer le tourisme hivernal au Québec. Si les rues ne sont pas attrayantes, ça vend beaucoup moins bien!»
La SDC du Vieux-Québec et celle du Vieux-Port ont installé avec la collaboration du Marché de Noël allemand de Québec plus de 75 000 lumières des remparts — ici la porte Saint-Jean — jusqu’au fleuve Saint-Laurent. (Caroline Grégoire/Le Soleil)
Démontré par la science
Créer une ambiance agréable est effectivement essentiel pour inciter les consommateurs à acheter, explique Maryse Côté-Hamel, docteure et professeure adjointe en sciences de la consommation à l’Université Laval.
«Tout ce qu’on appelle retail atmospherics [marketing d’ambiance], comme les odeurs, la luminosité ou les éléments du décor, contribuent à générer des émotions positives chez le consommateur.»
Ces éléments, selon elle, permettent aux clients de s’évader de leur quotidien et de vivre une expérience différente, ce qui favorise leur bien-être.
«Plus on se sent confortable, plus on se laisse aller, et cela se traduit souvent par des achats, notamment impulsifs», ajoute-t-elle.
Contre-attaquer l’achat en ligne
Ces stratégies sont particulièrement intéressantes pour les rues commerciales, car elles encouragent non seulement les consommateurs à acheter, mais aussi à revenir.
Miser sur une atmosphère accueillante et immersive devient donc un atout majeur pour les commerçants qui souhaitent se démarquer et fidéliser leur clientèle de l’avis de la professeure.
Pour Pierre Lanthier, arrivé à la SDC Saint-Jean-Baptiste il y a à peine deux mois, cette initiative de marketing d’ambiance prend tout son sens dans le contexte où les centres-ville et rues commerciales se dévitalisent en partie à cause de la concurrence du commerce en ligne.
«Amazon, ça peut sembler pratique, mais il faut aussi regarder autour de nous si on ne veut pas se faire avaler par quelque chose qui vient de l’extérieur, affirme le directeur général. Pour contrer cette concurrence imminente, il est crucial de créer un milieu propice à l’achat local. Cela s’inscrit dans une transition socio-écologique où l’échange devient plus fondamental.» Et aussi propre à notre identité, pourrions-nous ajouter.
Les escaliers qui mènent au quartier du Petit Champlain depuis la terrasse Dufferin font partie du parcours illuminé cet hiver dans le Vieux-Québec. (Caroline Grégoire/Le Soleil)
Vecteur d’émotion
Pour Charles de Brabant, directeur général de l’École Bensadoun de commerce au détail de l’Université McGill, le mot clé est «émotions».
«On peut parler de stratégie, mais ce qui est beaucoup, beaucoup plus fort, ce sont les émotions, insiste-t-il. Il est essentiel de bien comprendre les valeurs qu’on souhaite mettre en avant pour raconter l’histoire de notre marque, qui est notre artère commerciale. Si on est clair sur ces valeurs et sur la vision qu’on veut véhiculer pour se différencier, ça fait toute la différence.»
Contrer le court ensoleillement
La neuropsychologue et chercheuse au Centre d’études avancées en médecine du sommeil (CÉAMS) à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, Véronique Daneault est aussi d’avis que ces guirlandes et installations lumineuses peuvent être positives du point de vue de l’humeur.
«Sachant que la lumière améliore l’humeur et que cette période de l’année est particulièrement pauvre en durée d’ensoleillement, explique-t-elle. D’ailleurs, il y a presque deux fois plus d’heures d’ensoleillement au solstice d’été que lors de celui d’hiver. C’est huit heures de moins entre juin et décembre!»
La scientifique est sans équivoque: la lumière naturelle est essentielle pour réguler notre horloge biologique, mais les mois d’hiver posent un défi, car le temps propice à son exposition est rare.
Avec cette initiative de marketing d’ambiance, le directeur général de la SDC de Saint-Jean-Baptiste Pierre Lanthier souhaite stimuler l’achat local et contrer la compétition du commerce en ligne. L’installation lumineuse du cimetière Saint-Matthew est particulièrement remarquable. (Caroline Grégoire/Le Soleil)
Lumières en plein hiver, mais pas en pleine nuit!
Or, si les ambiances lumineuses en ville contribuent à améliorer l’humeur et qu’on a l’impression qu’elles compensent un tant soit peu à cette carence, il faut également veiller à ce qu’elles ne causent pas de désagréments.
«La lumière riche en bleu, présente dans la lumière du jour, a un effet direct sur notre horloge biologique, explique Véronique Daneault. Elle améliore l’éveil, la vigilance et même les performances. Idéalement, on doit chercher à s’exposer à la lumière naturelle pendant la journée. Mais, deux à trois heures avant le coucher, il vaut mieux éviter les lumières riches en bleu et privilégier celles aux teintes orangées ou rouges qui n’interfèrent pas avec la production de mélatonine, l’hormone qui favorise l’endormissement et régule notre cycle de sommeil.»
Comprendre: si vous êtes le Chevy Chase de votre quartier, en référence au film Le sapin a des boules (Christmas Vacation) un petit coup de gradateur s’impose. Il faut privilégier les lumières de type blanc chaud et si possible les éteindre la nuit, alors que les citoyens dorment.
«Il est nécessaire d’avoir une conscience sociale pour les éclairages destinés à égayer, afin qu’ils soient allumés seulement pendant les périodes où les gens sont actifs», insiste Véronique Daneault.
Le père Noël bien d’accord (évidemment!)
Un point de vue que partage le père Noël — il faut croire à la magie. «Vous savez, l’hiver, dans les pays nordiques, on a besoin de cette lumière, on a besoin de cette chaleur, confie Nicolas Noël, joint dans ses quartiers du Pôle Nord. Peut-être qu’il ne faut pas laisser les lumières allumées toute la nuit comme on le fait durant la période des Fêtes. Mais avec la technologie d’aujourd’hui, les lumières LED moins énergivores, les minuteurs, on peut facilement prolonger la saison.»
Le personnage barbu, qui affirme être en ce moment être plongé dans la longue nuit nordique où le soleil ne se lève pas au solstice comme tous ceux qui vivent dans la limite du Cercle polaire à une latitude de 66º 33′, plaide pour l’éclairage fantaisiste en attendant le retour des belles heures d’ensoleillement.
«C’est un peu comme dire au soleil: “S’il te plaît, reviens, on a besoin de toi.” Comme un signal pour l’inciter à revenir plus vite», fait valoir Nicolas Noël.
Nicolas Noël — reconnu comme le père Noël québécois — se prononce en faveur des lumières de Noël en hiver, même après les Fêtes, pour contrer la noirceur hivernale. (Jeannot Lévesque/Archives Le Quotidien)
Un sapin? Cinq sous par jour
Chez Hydro-Québec, la tendance est peut-être à faire fonctionner le lave-vaisselle la nuit, héritage de l’ancien super ministre Pierre Fitzgibbon, mais on est plus indulgent du côté des guirlandes lumineuses au DEL.
«Ces lumières décoratives extérieures ont un impact très faible sur le réseau, rapporte Cendrix Bouchard, porte-parole de la société d’État. Elles consomment bien moins que les anciennes ampoules incandescentes, surtout lorsqu’elles sont monochromes.» À preuve, avec cette technologie, un sapin de six pieds illuminé consomme moins de cinq sous d’électricité par jour en se basant sur les tarifs d’Hydro-Québec.
«C’était vraiment un besoin prioritaire des commerçants d’illuminer davantage les artères commerciales pendant les mois froids et sombres de l’année, avance Xavier Bernier-Prévost de la SDC du Vieux-Québec. La Ville de Québec, Destination Québec Cité et le ministère du Tourisme ont rendu le projet possible, financièrement.»
S’adapter selon les fêtes
L’éclairage s’adaptera dans les prochaines semaines aux teintes des prochaines fêtes, comme le Carnaval ou la Saint-Valentin. C’est d’ailleurs ce que proposait Nicolas Noël!
Il est prévu que le projet se déploie à nouveau l’hiver prochain, avec une emphase soutenue sur la rue Saint-Louis intra-muros et le parc Jean-Pelletier dans le Vieux-Port.
En attendant, éloignons notre doigt de l’interrupteur. L’hiver québécois a besoin de sa dose de féérie lumineuse pour nous réchauffer le cœur et stimuler notre humeur.