Aménagements estivaux

N’oublions pas que c’est Cormier qui a mis fin à la collaboration pour l’installation de cette oeuvre, c’était son choix de garder ses droits dessus, et c’était son choix d’arrêter le tout. Il a énuméré plusieurs raisons à cet effet, qu’on soit d’accord ou non.

Il y a eu des pressions pour le convaincre du contraire. Ce n’était pas la volonté de Cormier.

J’aurais été très heureux de voir son oeuvre devenir permanente (ce qui aurait exigé une reconstruction cependant, le plastique a une vie limitée), mais comme ce n’est pas une option, on peut miser sur la prochaine installation.

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Il ne veut pas. C’est aussi simple que ça.

Je suis entièrement d’accord sur tous les points que vous énumérez, j’ai adoré cette installation à chaque année, et c’était extrêmement populaire.

Malheureusement, elles ne reviendront pas, donc faut passer à autre chose, et rester optimiste qu’on va nous présenter quelque chose d’aussi novateur que les boules l’ont été.

Je doute fortement de cette théorie selon laquelle il ne veut pas. C’est une explication trop simpliste et qui ne colle pas avec le travail de Cormier. D’autant plus que le succès de l’oeuvre est indiscutable, et ses possibilités d’évoluer, très grandes. Selon ce que j’ai su, c’est le peu d’ambition et de volonté de la SDC qui est en cause, et les problèmes bureaucratiques et l’absence d’engagement financier.

À moins que vous m’affirmiez avoir su de Claude Cormier lui même qu’il ne veut pas, et qu’il ne veut toujours pas à ce jour, je vais devoir considérer cette affirmation comme une légende urbaine. Elle a été répétée ad nauseam par trop de gens qui avaient la possibilité de bien faire les choses par la suite et qui ne l’ont pas fait pour que ça ait du sens. C’est trop ‘beau’ comme explication, trop facile à utiliser pour couper court aux discussions. C’est une manière rapide de mettre la poussière sous le tapis.

Et s’il ne veut vraiment pas, alors il est pertinent de savoir pourquoi. Les vraies raisons, pour éviter que d’autres oeuvres idéales ne tombent dans les mêmes pièges, et pour braquer les projecteurs sur ce qui ne fonctionne pas dans la machine. Et non, ce n’est certainement pas parce “qu’il voulait laisser la chance à d’autres”. C’est bidon, ça, à mon avis.

Ouin… on est pas mal dans la spéculation rendu là. Je n’ai rien à répondre à ça, je veux juste que ce soit clair que mes propos n’ont rien à voir avec une aversion pour l’oeuvre!

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Lors du retrait, c’est Cormier qui avait fait part de sa décision:

C’est bien possible qu’en coulisse il y avait un problème financier. Ce qui est certain, c’est que Cormier avait le dernier mot, et a justifié sa décision sur d’autres facteurs publiquement. Au delà de ça, si l’argent était un problème, visiblement personne ne voulait le dire tout haut :frowning: .

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Dans La Presse, il est mentionné que la SDC voulait les garder, mais Cormier a dit non

La Société de développement commercial (SDC) du Village ne souhaitait pas s’en défaire. Au contraire. Elle aurait aimé que cette installation, devenue un symbole fort et une marque de commerce du quartier gai, anime la rue Sainte-Catherine pendant encore plusieurs étés. Mais son concepteur en a décidé autrement. L’an dernier, Claude Cormier a annoncé son intention de laisser la place à d’autres.

« Ça faisait plus d’un an qu’il voulait passer à un autre appel, indique Denis Brossard, président du conseil d’administration de la SDC, qui regroupe quelque 300 commerces. Il voulait arrêter dans la gloire et donner une chance à la relève. Mais s’il avait voulu continuer, on n’aurait pas dit non. »

Il est facile de dire à un journaliste ou sur facebook qu’on veut les garder, mais si ça ne se traduit pas en une stratégie financière et un échéancier et une démarche claire, à l’interne, ça ne vaut rien.

Et surtout, si la SDC n’est pas capable de se brancher, et d’acheter les droits, et joue au “on verra” et à l’extension d’un élastique d’indécision, c’est sûr que à l’autre bout, il est compréhensible qu’il se crée une forme d’impatience.

Dans tous les cas, je pense qu’il est à la fois possible et essentiel de les ramener.

Via le fil Twitter de Claude Deschênes:

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La présence de scooters dans les rues piétonnes dérange


*Photo: Jacques Nadeau, Le Devoir *
Le problème qui préoccupe le plus la société de développement commercial de l’avenue du Mont-Royal cette année est la présence de cyclomoteurs, de trottinettes et de planches électriques.

Jeanne Corriveau
18 juillet 2022

La cohabitation entre piétons et cyclistes n’est pas toujours harmonieuse dans les artères piétonnes à Montréal. Mais la présence de scooters et autres petits véhicules électriques est jugée particulièrement problématique cette année, à tel point que plusieurs sociétés de développement commercial (SDC) voudraient les voir rester en dehors de leurs artères piétonnes.

En 2021, les SDC de l’avenue du Mont-Royal et de la promenade Wellington avaient décidé d’autoriser la circulation des vélos dans les artères piétonnisées. Et pour calmer les ardeurs de certains amateurs de vitesse, une « zone lenteur » avait été décrétée.

Certains délinquants à vélo continuent d’y sprinter à l’occasion, et les piétons sont nombreux à s’en plaindre sur les réseaux sociaux. Mais le problème qui préoccupe le plus la SDC de l’avenue du Mont-Royal cette année est la présence de cyclomoteurs, de trottinettes et de planches électriques. Même les vélos à assistance électrique posent parfois problème, estime le directeur général de la SDC, Claude Rainville. « Les mobylettes et les scooters n’ont pas d’affaire sur une rue piétonne. À mon avis, il faut revoir ça », dit-il.

Aucun accident n’a été rapporté sur l’avenue du Mont-Royal, mais les observations de M. Rainville sur le terrain lui font dire que des solutions doivent être discutées avec l’arrondissement. Il montre aussi du doigt les livreurs d’entreprises comme Uber Eats et DoorDash qui, à vélo ou à scooter, ne font pas trop de cas des règles de civisme, dit-il.

Le d.g. de la SDC de la promenade Wellington, Patrick Mainville, croit lui aussi que les scooters n’ont pas leur place dans les artères piétonnes. « Je ne comprends pas ce qui peut passer dans l’esprit de quelqu’un de décider d’aller rouler sur la rue Wellington et de risquer de blesser un enfant. Ça me dépasse. »

Un flou législatif

Interdire les véhicules à propulsion électrique dans les artères piétonnes n’est pas si simple, car ceux-ci ne sont pas réglementés à l’heure actuelle, signale Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.

Un comité de travail sur la micromobilité a été mis sur pied par le ministère des Transports du Québec pour mieux encadrer ces modes de transport et les intégrer au Code de la sécurité routière, mais les résultats de ces travaux se font toujours attendre, dit-elle. Une mise à jour du Code permettrait de définir chaque type de véhicules et de déterminer où ils ont droit de circuler et à quelle vitesse, précise Mme Cabana-Degani. « En ce moment, le flou entretenu autour de ces véhicules fait en sorte que la cohabitation est difficile. »

Mais ce n’est pas tout. Le statut des rues piétonnes tarde à être précisé. « La rue piétonne n’existe pas dans le Code de la sécurité routière. Quand une ville ferme une rue, ça devient une “place publique”. Ce n’est plus un chemin public. Donc, ce n’est plus encadré par le Code de la sécurité routière. Ça fait en sorte que les policiers peuvent difficilement intervenir concernant les règles de circulation », explique la dirigeante de Piétons Québec.

« Si on veut que les rues piétonnes soient pérennisées et qu’elles se multiplient à Montréal et ailleurs au Québec, on doit encadrer et réglementer la façon dont la cohabitation doit se faire. »

La cohabitation piétons-cyclistes

Bien que la présence de cyclistes exaspère bien des piétons, la cohabitation avec eux n’est pas aussi conflictuelle qu’on pourrait le penser, ont conclu des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de Polytechnique Montréal. L’été dernier, ils ont mené des observations sur certains tronçons de l’avenue du Mont-Royal, de la rue Wellington et de la rue Bernard, en plus d’analyser des images vidéo de déplacements de piétons et de cyclistes.

« La conclusion, c’est que la cohabitation se passe plutôt bien. Selon les données recueillies, il n’y a pas eu beaucoup de cas très problématiques d’interactions dangereuses entre les piétons et les cyclistes », explique Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’INRS. « Les observations montrent qu’à peine 30 % des cyclistes étaient trop proches des piétons — soit à moins de deux mètres. Et quand un cycliste était à proximité du piéton, la plupart du temps, c’était le cycliste qui changeait sa trajectoire. »

« Évidemment, un vélo qui va trop vite, ça frappe l’imaginaire », poursuit-elle. « Visiblement, c’est de lui qu’on se souvient, et non des 14 cyclistes qui ont passé avant, mais qui ont fait ça comme du monde. »

L’an dernier, la promenade Ontario avait interdit la présence des vélos dans l’artère piétonnisée, mais selon le d.g. de la SDC d’Hochelaga-Maisonneuve, Patrick Legault, les cyclistes qui s’y aventuraient avaient alors tendance à y rouler rapidement, de crainte de se faire intercepter. La SDC a finalement autorisé leur présence cette année. « La situation reste problématique, mais elle est beaucoup mieux contrôlée », indique M. Legault. « La majorité des cyclistes font attention. Le concept de “zone lenteur” est plus efficace et plus sécuritaire, je trouve. »

Selon le p.-d.g. de Vélo Québec, Jean-François Rheault, les cyclistes se doivent d’avoir un comportement « exemplaire ».

« Pour nous, c’est clair que sur les rues piétonnes, les cyclistes sont des invités. C’est un privilège d’être là, et ça vient avec des responsabilités. Et ces responsabilités, c’est qu’en aucun temps [les cyclistes] surprennent les piétons ou leur fassent peur. »

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Lors de mon décompte des locaux commerciaux sur Wellington, j’avais écrit une remarque sur la présence de ces scooters. Il y en a une quantité marquante, de grands groupes! Je n’ai pas été incommodé, mais j’avais fait ma balade en dehors d’une heure de grande achalandage aussi.

L’étoile brillante de la Well


Photo: Adil Boukind, Le Devoir — En sortant de la station de métro De l’Église, aux intersections Galt et Wellington, dans Verdun, se trouve une grande enseigne à l’effigie de la Well.

Roxane Léouzon
18 juillet 2022

Pandémie. Commerce en ligne et mégacentres. Inflation. Pénurie de main-d’oeuvre. Les chocs traumatiques ne manquent pas pour les rues commerçantes du Québec. Avec la série Nos rues à pied, Le Devoir évalue donc en mode déambulatoire la résilience de quelques-unes d’entre elles. Troisième promenade : l’apogée de la Well, à Verdun.

Par un après-midi ensoleillé de juillet, la grande bannière installée au-dessus de la promenade Wellington reflète le climat ambiant : « Bonjour beaux jours ». Ici, c’est le terrain de jeu de nombreux triporteurs, dont les conducteurs défilent comme des paons au centre de l’artère, entre les vélos et les passants.

L’un d’eux est Roland Clément, propriétaire d’un « bécyk double ». « Je me promène avec ma copine ici d’habitude », explique-t-il en dévoilant un petit banc caché sous le siège principal.

« On est tellement contents de notre rue ici, s’exclame l’homme qui porte une petite croix par-dessus son t-shirt bleu, tandis que ses amis, eux aussi à bord de petits bolides, approuvent cette déclaration. On aime les décorations, les balançoires, les magasins… Tout ce qu’ils font. »


Photo: Adil Boukind, Le Devoir — Ici, c’est le terrain de jeu de nombreux triporteurs, dont les conducteurs défilent comme des paons au centre de l’artère, entre les vélos et les passants.

Manifestement, cet explorateur quotidien de la Well, qui habite le secteur depuis quarante ans, n’est pas le seul à apprécier la rue piétonnisée. Le mobilier temporaire en bois est occupé par des familles, de jeunes professionnels armés de leurs ordinateurs et des personnes âgées, qui observent les passants. Des enfants courent sur les dessins d’animaux qui ornent la chaussée.

Dans une odeur de peinture fraîche, les curieux se rassemblent autour d’artistes qui créent en direct, sur un panneau en bois, une murale bleu et turquoise, sur laquelle s’animent une Lune et une planète. « On a été très inspirées par les photos de la NASA hier, alors on est parties sur un truc un peu galactique », lance la graffeuse féministe qui répond au nom de Moule.


Photo: Adil Boukind, Le Devoir – Dans Verdun, des dessins d’animaux ornent la chaussée, où nombre de passants se succèdent tous les jours.

Les terrasses des restaurants, des cafés et des bars sont achalandées. Des mères font leurs emplettes avec leurs poussettes, dans des commerces assez diversifiés, de l’épicerie fine à la boutique de mode en passant par la librairie.

« La seule chose qui manque, c’est un magasin de linge pour enfants », note Daniel Barsalou, vêtu d’un t-shirt Jack Daniel’s et bien installé sur son triporteur rouge. Père de cinq filles et grand-père de 14 petits-enfants, il est ainsi obligé de faire périodiquement un saut au Walmart ou au centre commercial.

En bonne santé

Comme partout, la pandémie a fait mal à certains commerçants, mais la plupart s’en sortent avec des blessures mineures. Des restaurants ont fermé leurs portes, mais d’autres ont pris leur place. Finalement, il s’y trouve très peu de locaux vacants.

« On a un commerce qui s’adapte vraiment bien au mode pour emporter et au télétravail, rapporte le propriétaire du café Station W, Simon Defoy. Pour un résident du quartier, c’est plaisant d’aller se chercher un café avant de s’installer à son bureau à la maison ou de sortir le midi pour voir du monde en se commandant un sandwich. »

Le récit est différent à l’autre bout de la rue Wellington, près de 4 km plus loin, aux abords du Vieux-Montréal. Existant depuis le XVIIe siècle, ce chemin a été créé pour relier Ville-Marie, l’ancêtre de Montréal, à Lachine, haut lieu de la traite de fourrures.

« Cette rue a eu une importance phénoménale dans le développement de Montréal », affirme Taïka Baillargeon, directrice adjointe des politiques à Héritage Montréal.

Aujourd’hui, l’extrémité nord-est de l’artère se trouve dans la Cité du multimédia, siège de nombreuses entreprises en technologie de l’information. C’est aussi là que se trouve depuis cinq ans le café Monopole, au rez-de-chaussée d’un immeuble résidentiel. Dans les premières années, raconte la copropriétaire Ngoc-an Trinh, la demande en repas du midi était très importante.


Photo: Adil Boukind, Le Devoir – À 4 km de Verdun, à l’extrémité nord-est, la rue Wellington aboutit aux abords du Vieux-Montréal, où siègent de nombreuses entreprises en technologie de l’information, dans la Cité du multimédia.

« Il n’y avait pas une grande offre de cafés et de restaurants indépendants par rapport à la densité de travailleurs des bureaux environnants », souligne Mme Trinh, dont le commerce au look chaleureux et tendance se transforme en buvette le soir.

Mais son chiffre d’affaires a chuté avec la pandémie et n’a pas tout à fait repris, surtout durant le jour, car les travailleurs fonctionnent maintenant en formule hybride. Si des commerces intéressants s’établissaient autour du sien, une plus grande clientèle serait attirée dans le secteur en soirée, croit-elle.

Un secteur industriel

Un monde sépare son côté de la rue Wellington de celui de Verdun. Il y a d’abord le large boulevard Robert-Bourassa, avec son iconique sculpture blanche nommée Source. Puis on arrive dans Griffintown, où se trouvent surtout des chaînes de restaurants et d’ameublement. La convivialité y est compromise par le passage régulier de camions provenant de la zone industrielle, de l’autre côté du viaduc.

Le marcheur doit alors longer, sur environ 750 mètres, le mur de cinq étages de conteneurs de l’entreprise de transbordement Ray-Mont Logistiques. Ici, aucun commerce n’est établi dans son ombre, à part un lave-auto et un serrurier. Le quartier pourrait toutefois changer radicalement dans les prochaines années, puisque le promoteur immobilier Devimco, qui a acquis le terrain, rêve d’y construire des logements et des espaces commerciaux.


Photo: Adil Boukind, Le Devoir – Près de Griffintown, dans la zone industrielle située de l’autre côté du viaduc, se trouve un mur de cinq étages de conteneurs de l’entreprise Ray-Mont Logistiques, qu’il faut longer sur environ 750 mètres.

Les prochains pas nous emmènent dans Pointe-Saint-Charles, où la rue Wellington traverse un quartier résidentiel parsemé de quelques cafés et boulangeries. Mais c’est à l’angle de la rue Regina, dans Verdun, que la rue se transforme du tout au tout, devenant colorée et vivante.

C’est à cet endroit que la Maçonnerie Gratton a pignon sur rue. Le président, Tommy Bouillon, rappelle que le quartier a beaucoup évolué depuis son arrivée il y a huit ans. La clientèle est plus jeune qu’avant, tout comme les nouveaux commerçants qui ont oeuvré à dynamiser la rue.


Photo: Adil Boukind, Le Devoir – Près de la même zone, la rue Wellington passe près du square Saint-Patrick.

Verdun-les-Bains

L’entreprise de M. Bouillon a d’ailleurs effectué la réfection de la façade de plusieurs de ses voisins. « Beaucoup de commerces étaient désuets », rapporte l’homme d’affaires, dans son local revêtu de belles pierres et de briques. Ce dernier dit « prioriser les gens de Verdun » dans ses choix de contrats.

La plupart des commerçants estiment que le virage a été entamé il y a une dizaine d’années. Ils l’attribuent notamment aux efforts et à la vision de la Société de développement commercial (SDC) Wellington, un organisme à but non lucratif qui est à l’origine de la plupart des projets d’animation sur la rue.

Son nouveau directeur général, Patrick Mainville, vit à Verdun depuis toujours. « Quand j’étais jeune, il y avait quasiment une gêne de dire qu’on venait de Verdun, raconte-t-il. La rue Wellington avait perdu son élan avec l’arrivée du Carrefour Angrignon et d’autres centres commerciaux. Mais le buzz est revenu. »

Quel est le secret Wellington ? Il y a d’abord sa proximité avec le bord de l’eau, croit M. Mainville, qui qualifie l’artère de boardwalk du fleuve Saint-Laurent. L’aménagement de la plage, en 2019, contribuerait d’ailleurs à la popularité du quartier.


Photo: Adil Boukind, Le Devoir – En mettant le pied hors de la station de métro De l’Église, dans Verdun, les gens aboutissent directement dans une partie de l’artère qui a été piétonnisée pour la saison estivale.

L’avènement de bars, qui étaient interdits jusqu’en 2015 à Verdun, contribue aussi à retenir les consommateurs dans le quartier en soirée. C’est la microbrasserie Benelux qui avait ouvert le bal en 2013, autorisée à vendre uniquement la bière brassée sur place.

En 2022, malgré la pandémie, plusieurs commerçants estiment que la Well a atteint son sommet. Bien sûr, il y a un revers à cette médaille. Les loyers commerciaux et résidentiels ont monté de façon excessive.

« C’est toujours inquiétant. Si les propriétaires sont trop gourmands, à un moment donné, il y a juste les grandes chaînes qui vont pouvoir payer ces loyers-là », indique M. Defoy, du café Station W.

Il est aussi souhaitable de garder une diversité dans les types de commerces, afin de répondre aux besoins des résidents. M. Defoy remarque, comme bien d’autres, qu’un nombre croissant de restaurants jouent du coude sur la rue.

À voir comment les marchands parlent avec amour et fierté de leur coin de pays presque balnéaire, nul doute qu’ils veilleront au grain pour protéger l’équilibre de son écosystème.

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Parcours fraicheur, Une piscine de courants d’air et un ruisseau !

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Latrompette Studio

18 juillet 2022

Depuis quelques semaines déjà, les résidents et Montréalais profitent de l’aménagement transitoire de l’avenue du Mont-Royal qui, transformée en parc linéaire, forme un parcours piétonnier de 2,5 kilomètres, jalonné d’interventions et d’installations artistiques axées sur la détente, la végétation et la fraîcheur.

Deux installations ludiques et décalées s’ajoutent pour le pur plaisir des résidents et des visiteurs : la Piscine de courants d’air, formée de deux longues structures bleu aqua pour évoquer une piscine. Tout y est : le couloir, les échelles, la couleur, mais au lieu de l’eau, c’est un fort courant d’air qui apporte un vent de fraîcheur instantané. Une intervention très pratique en temps de canicule, qu’apprécieront tous ceux et celles qui y feront une pause.

Et aussi le Ruisseau. Deux structures tout en longueur, installées de chaque côté de la rue, forment du côté nord la berge végétalisée, et au sud un ruisseau en pente sur lequel les enfants pourront faire des courses de petits bateaux confectionnés, par exemple, avec des éléments récupérés – bouteilles d’eau, de shampoing, bouchons de liège, etc.

Ces deux installations se trouvent sur l’avenue du Mont-Royal près de la rue Papineau. Les passants trouveront sur leur parcours plus de 1000 places assises qui s’ajoutent aux 1700 déjà disponibles en terrasses, des chaises parasol, des bancs-forêts, etc. Ils trouveront des haltes fraîcheur, l’étang, les oasis de brume, les jets d’eau de la Place Fleurs-de-Macadam et dès maintenant le Ruisseau et la Piscine de courants d’air. Sans oublier les Jardins nourriciers où sont offert une vingtaine d’ateliers gratuits cet été sur l’agriculture urbaine.

Animation : les 21 et 28 juillet, se tiendront les deux dernières soirées de Cinéma en plein air au Parc des Compagnons. La formule reste la même : on amène sa chaise et sa couverture, l’Avenue fournit le film et le pop-corn. Aussi, deux expositions extérieures à découvrir : Figures et fragments, un hommage au militant, élu, homme engagé et photographe André Lavallée (entre Rivard et Resther); et l’initiative Shoot, qui réunit neuf photographes ayant développé chacun un visuel empreint de ressenti à partir d’un texte poétique tiré au sort de David Goudreault (Entre Chambord et De Lanaudière). Enfin, pendant l’été, de la danse en plein air, des concerts de jazz, de la peinture en direct XL, Mapp Mtl…

Une approche durable dans la création du site transitoire
Les aménagements de l’avenue du Mont-Royal ont été conçus par l’architecte et designer urbain Jean Beaudoin, suivant une vision de développement durable : plusieurs installations de l’an dernier ont été détournées, réutilisées et adaptées au nouveau concept de cette année. Tous les nouveaux aménagements sont pensés pour durer plusieurs années, et la majorité des végétaux seront replantés à la fin de l’été dans les ruelles vertes du quartier.

Les aménagements estivaux 2022 sont une production de Odace Événements, filiale culturelle de la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal.

Une mini vidéo sur ruisseau sur Twitter

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Ils commencent à assembler le dôme au coin Ste-Catherine et Wolfe

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Sur la page FB de l’arrondissement de Villeray—Saint−Michel—Parc−Extension

:sparkles: L’art prend d’assaut la 𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗗𝗲 𝗖𝗮𝘀𝘁𝗲𝗹𝗻𝗮𝘂 pour une seconde année consécutive! Découvrez-y l’exposition la Galerie des placottoirs et les œuvres de trois artistes d’exceptions choisies pour l’occasion : 𝗦𝗮𝗿𝗮𝗵-𝗠𝗲𝗰𝗰𝗮 𝗔𝗯𝗱𝗼𝘂𝗿𝗮𝗵𝗺𝗮𝗻, 𝗧𝗿𝗼𝘆 𝗟𝗼𝘃𝗲𝗴𝗮𝘁𝗲𝘀 et 𝗔𝗻𝗱𝗿𝗲́𝗲-𝗔𝗻𝗻𝗲 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲𝗿. Une initiative de la Maison de la culture Claude-Léveillée. :information_source: → bit.ly/3IZuJs7

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Les premières boules sont là



En espérant que la place ouvre à temps pour la Pride

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Cest d’un ridicule… une rue pietonne névralgique qui voit son aménagement phare etre installé passé la moitié de la saison. Et un aménagement plutot quelconque.

Qui est a blâmer pour ces erreurs répétées? 3 concepts développés, payés, puis jetés aux poubelles.

Il y a une dizaine dautres rues piétonnes a Montréal qui n’ont pourtant pas eu a subir un tel niaisage.

La SDC? Les pompiers? L’arrondissement? Les élus?

En tout cas, cet axe piéton est passé de visionnaire et pionnier il y a 15 ans à cancre cette année.

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Sur Prince-Arthur entre Saint-Dominique et Coloniale

Page FB de l’Arrondissement du PMR

[:chair: NOUVEAU PLACOTTOIR SUR PRINCE-ARTHUR :bouquet:]
Il y a du neuf pour les citoyen(ne)s sur le tronçon piétonnier de l’artère, entre Saint-Dominique et Coloniale.
L’association des commerçants de la rue Prince-Arthur, la Ville de Montréal, l’arrondissement et la firme de design événementiel Kermesse proposent un tout nouveau placottoir pour celles et ceux qui voudraient prendre un moment de répit pour discuter entre ami(e)s, luncher ou encore lire un bon livre.
L’espace compte sur du mobilier accueillant et est bordé de plantes. Bon placottage! :wink:

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Sur Jean-Talon Est à Saint-Léonard.

Des bacs de plantations aux intersections qui jouent un peu le rôle de saillies de trottoir… Un projet de la SDC de Saint-Léonard et non de l’arrondissement.
Bien sûr, il y a des gens qui se plaignent de la perte de stationnement, mais de toute façon, il est interdit de se stationner à moins de 5 mètres d’une intersection :wink:

Things are growing along Montreal’s Jean-Talon Street and they’re good enough to eat

Merchants look to boost street’s green space, appearance with gardens, sitting areas

CBC News · Posted: Jul 28, 2022 5:32 PM ET | Last Updated: July 28


Business owner Amie Barry said the projects have cost the street some parking, but she supports the initiative and even brings fresh veggies home to her kids. (CBC)

Pedestrians strolling down Jean-Talon Street in Montreal’s Saint-Léonard borough will see eggplants, tomatoes, lettuce, flowers and more growing in planters right along the sidewalk and roadside.

“It’s not like every street in Montreal that’s all made of no nature. This one is really nice and I like it,” said Émilie Soulière as she walked the street Thursday.

The Saint-Léonard merchants’ association is behind the project, striving to boost the commercial artery’s appearance and add more green space.

At the same time, all those plants help reduce the impact of heat radiating from the concrete and asphalt.

“With the heat reflected from the asphalt, it gets a lot warmer,” said Paul Micheletti, who founded the association, known in Montreal as a Société de développement commercial (SDC).


Paul Micheletti, who founded the Saint-Léonard merchants’ association, says the greenery helps prevent the reflection of heat, known as heat islands, off concrete an asphalt. (CBC)

That reflected heat is uncomfortable for people, especially the seniors who live in the neighbourhood, he said.

“We want it to be more pleasant for everybody,” he said.

While the association has already installed several features along the street, members are waiting for a promised $350,000 grant from the federal government, which is supporting the project, to finish the work by 2024.

The project will cost a total of $700,000, with the SDC covering the rest of the costs.

Vegetables, herbs and flowers grow in garden boxes along Jean-Talon Street in Montreal’s Saint-Léonard borough. (CBC)

“We’re putting sitting stations,” said Micheletti. “When people walk around in the summer, and it’s nice and sunny, they can be in the shade.”

But business owner Amie Barry said the projects have cost the street something essential: Parking.

“That’s the only thing that I don’t like much about it. Our customers are complaining that they don’t have a lot of parking space,” said Barry, who owns a salon.

Still, she welcomes the initiative as it adds a bit of beauty to the street and fresh vegetables to her dinner plate.

“Sometimes, when I don’t have time to go to the grocery store, I feel like making some salad for the kids in the evening time,” Barry said.

“With my kids, we go here, we grab some tomatoes, some lettuce. You know, it’s fun to have that.”

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L’aménagement de Prince-Arthur est effectivement très invitant.