Ailleurs dans le monde - Projets et actualités

J’ai visité Boston pour la première fois récemment, c’est vraiment une belle ville. Voici quelques photos de bâtiments que j’ai aimés:









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A development in Brooklyn NY, at Vanderbilt and Atlantic. The developer bought the air rights to the nearby church, to allow higher height than technically allowed here. This adds hundreds of homes to the area a block away from the subway station, without taking away from the environment below. The developer also made an agreement to renovate and refurbish the church


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This school is challenging modern architecture and arguing that our cities should be beautiful and designed for the peoples.

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my problem with this is that they are just building old buildings and not exploring how to make new buildings just as nice and human scale

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Je trouve ça très particulier comme mouvement le retour aux styles architecturaux du passé. Évidemment le passé est toujours une source d’inspiration, mais est-ce que c’est une réponse aux problématiques actuelles? C’est évident que ce genre de « retour aux sources » est clairement alimenté par le fait qu’on construit une quantité impressionnante de bâtiments jetables, ce qui est une critique valable.

Quand on s’intéresse à ceux qui le soutienne ou voit vraiment qu’il y a une bonne dose d’idéologie derrière tout ça. L’actuel roi Charles III en est un des porte-étendards. Vous pouvez aller voir le projet de Poundbury qu’il soutient et vous faire votre propre opinion. Mais généralement derrière se mouvement de retour aux sources architecturales, on réalise que ce sont des gens et des associations qui sont essentiellement réactionnaires, et/ou qui sont angoissés par l’époque actuelle et aussi de traditionnels NIMBY.

Qu’on soit pour ou contre, si on veut simplement faire une copie du passé on va se rendre vite compte que vu l’expertise requise, le coût des matériaux et la faiblesse de la densité qui en résulte, on va avoir un coût par unité très élevé et peu d’unités au final. Ça va être beau et sa va bien s’inséré, mais qui va habiter dedans?

La critique la plus utile qui vient de ce mouvement c’est surtout qu’il faut bâtir à échelle humaine. Par contre, contrairement à ce que beaucoup de ses supporteurs soutiennent, il est possible d’avoir des densités plus élevés et de conserver cette échelle. On n’a pas besoin de copier le passé non plus :slight_smile:

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La Tour Triangle de Paris. Nécessaire pour certains, affreuse pour d’autres

Photos Arthur Weidmann Arthur Weidmann | Tour Triangle





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Ce serait pratiquement impossible à construire à Montréal. On ne sait pas ce qu’est une tour triangulaire…

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beaucoup mieux qu’un grand toit plat pour la neige

Je pense qu’il faut également considérer le choix des matériaux quand on discute de style architecturaux. Le choix des matériaux contribue à créer une certaine atmosphère. L’architechture moderne a tendance à être froide et dépourvu d’âme.

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Belles courbes en effet…

Sissi City, une capitale égyptienne au conditionnel

Objectif, réduire la population du Caire?

Du côté du gouvernement égyptien, on répète que l’objectif premier de cette nouvelle capitale est de réduire la surpopulation du Caire. On souhaite ultimement déplacer six millions d’habitants de l’ancienne capitale dans la nouvelle, dans des logements plus modernes et standardisés. Mais de nombreux experts suspectent également un autre objectif, qui ne fait pas partie des discours officiels : protéger le pouvoir.

L’Égypte n’est pas la première nation à concevoir une nouvelle capitale de A à Z sur un territoire vierge. Dans le dernier siècle, on a vu apparaître des projets similaires au Brésil et en Indonésie… Mais c’est une tendance beaucoup plus vieille que ça, donne en exemple Galila El-Kadi, une Égyptienne professeure d’urbanisme, qui enseigne aujourd’hui en France.

« Dans tous les cas, l’un des objectifs était de déplacer les lieux de pouvoir – parlement, ministères ou résidences des dirigeants – loin des zones sujettes aux révoltes populaires. En d’autres mots, loin des villes densément peuplées. »

— Une citation de Galila El-Kadi, professeure d’urbanisme

Un portail monumental dans le quartier politique de la nouvelle capitale. Photo : Radio-Canada / Laurent Mercier-Roy

« La localisation est idéale, nous sommes au cœur de la nouvelle capitale. Ici, vous voyez, nous faisons face à la Iconic Tower, le plus haut gratte-ciel d’Afrique. »

— Une citation de Le promoteur Hady Fathy

Hady Fathy est conscient que ses appartements, tout comme la plupart des habitations dans la nouvelle capitale, ne seront pas à la portée de toutes les bourses. Mais il dit avoir bon espoir que la ville réussira à attirer ses six millions d’habitants d’ici peu. Il relaie d’ailleurs la version officielle du gouvernement, selon laquelle 1000 familles ont déjà emménagé dans la nouvelle capitale.

Les projets immobiliers dans la ville ont déjà un grand succès. Par exemple, beaucoup de gens ont déjà emménagé dans la zone R3, affirme-t-il.

Une des zones résidentielles de la nouvelle capitale, vide de monde. Photo : Radio-Canada / Laurent Mercier-Roy

Or, la réalité est toute autre sur le plancher des vaches. Il suffit d’aller visiter les huit zones résidentielles de la ville pour constater l’ampleur du vide : il n’y a pratiquement ni résident ni voiture. Le constat est le même dans la zone R3 dont parle Hady Fathy, dont la construction est terminée depuis plus d’un an.

Le gouvernement égyptien a toutefois pu trouver un partenaire de l’autre côté de l’Atlantique, ici même au Canada. L’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (UPEI), un petit campus d’à peine 5000 étudiants de Charlottetown, a consenti à ouvrir le tout premier campus étranger de la nouvelle capitale, qui a été rebaptisé Universities of Canada.

Le gouvernement égyptien espère qu’avec cette première université de l’étranger il pourra attirer les diplomates, et donc, les ambassades.

Le campus « Universities of Canada », qui s’étend sur près de cinq hectares, accueille la première université étrangère dans la nouvelle capitale. Photo : Radio-Canada / Laurent Mercier-Roy

En parallèle, le régime d’Al-Sissi semble avoir mis les bouchées doubles pour réorienter l’écosystème économique en faveur de l’investissement immobilier. Sur la route entre Le Caire et la nouvelle capitale, la grande majorité des panneaux publicitaires font la promotion de projets immobiliers dans la nouvelle capitale ou les banlieues satellites.

Vous savez, il faut se mettre dans la mentalité des Égyptiens, pour qui la croyance est un motif très fort. Je suis certain qu’à l’époque de la construction de la grande pyramide, si un peuple occidental regardait ça de loin, il aurait trouvé ça exagéré. »

— Une citation de Éric Anansian, dentiste au Caire

Il se permet toutefois un conseil personnel aux architectes du projet. Le touriste ou l’investisseur étranger, quand il vient en Égypte, il cherche l’authenticité. Il ne faut pas forcément faire des hôtels cinq étoiles pour l’attirer. Il faut savoir comment mettre en relief la pierre… et non les structures en béton ou en métal, de style Dubaï.

Du haut du gratte-ciel de Hady Fathy, on peut apercevoir le monorail en construction (au centre) ainsi que les zones résidentielles R2 et R3 (à droite), l’une des huit zones résidentielles désignées de la ville. Photo : Radio-Canada / Laurent Mercier-Roy

Quoiqu’il en soit, la population du pays va poursuivre sa croissance soutenue dans les prochaines années : au moins trente millions d’Égyptiens vont s’ajouter d’ici 2040, selon l’OMS.

De plus, l’Égypte doit composer avec une géographie singulière, seulement 8 % de son territoire étant habité – principalement aux abords du Nil et de son delta. Ainsi, depuis des décennies, les dirigeants égyptiens ont tenté de répartir leur population dans de nouvelles villes à même le désert… avec plus ou moins de succès.

Cette fois, on peut dire que le président Al-Sissi a mis le paquet pour que cette nouvelle capitale laisse sa marque. Mais malgré l’ampleur pharaonique du projet, d’autres croient plutôt… que l’Égypte creuse son propre tombeau.

Le Téléjournal week-end

La nouvelle capitale égyptienne inhabitée et déserte

Ce reportage a été réalisé grâce au soutien du Fonds québécois en journalisme international.

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La version Youtube du reportage:

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This weekend, the three Baltic States - Estonia :estonia:, Latvia :latvia: and Lithuania :lithuania: - resynchronized their power grids. They cut themselves off the Russian Federation and Belarus, worked in Island Mode for a couple of hours and they connected to the EU grid.

And the actual disconnection moment:

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Tient, pour faire du pouce sur l’idée «d’architecture traditionnelle».
Toujours rafraichissant d’entendre des voix d’ailleurs nous expliquer leurs propres enjeux en leurs propres mots.

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À Mexico City, j’ai vu cette tour qui me fait penser à une version étirée du Victoria sur le Parc :sweat_smile:


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C’est la Torre Reforma! J’adore cette tour!

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Donc le Victoria est une petite copie de cette tour.

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Oui! mais étrangement, après la fin de la construction d’une nouvelle tour qui deviendra la plus haute de Mexico City dans quelques années, elle deviendra tout comme Victoria sur le Parc la 3ème plus haute tour de sa ville!

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