Ailleurs dans le monde - Politique et économie

Exactement. Et je trouve complètement inconcevable que le Canada fasse partie d’une alliance militaire avec un pays qui nous menace hostilement d’annexion. Un pays qui préfère développer une amitié avec la Russie au lieu d’apprécier ses alliés de longue date. On se fait rire de nous.

Attention cette situation à l’OTAN n’est que temporaire et peut être considérée comme un accident de parcours, le temps que Trump disparaisse de la scène internationale. J’ajouterais que l’OTAN est plus pertinent que jamais, avec ou sans les USA. D’ailleurs c’est son existence qui a permis de traverser la guerre froide sans incident majeur, qui a ensuite conduit à la désintégration de l’URSS et de confiner la Russie sur son territoire jusqu’à maintenant.

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Personnellement, je ne vois pas la situation comme étant temporaire. C’est très naïf de penser que tout va rentrer dans l’ordre avec le prochain président Démocrate. Les Républicains sont occupé à détruire le système, incluant les institutions qui ont pour responsabilité de voir au bon déroulement du vote.

La prochaine élection va très certainement être contesté. Les Républicains vont s’arranger pour miner la légitimité de tout vote Démocrate. Juste réussir à faire certifier le vote et mettre en place la prochaine administration démocrate pourrait être un combat de plusieurs mois.

Une fois en poste, les Démocrates vont devoir prendre le temps de faire des vérifications pour avoir un portrait des dommages fait par l’administration de Trump. Ils vont faire une liste et prioriser leurs combats. Les Républicains vont leur mettre des barreaux dans les roues à toutes les occasions. Juste pour réparer les dommages fait par Trump, ils en ont probablement pour au moins une génération. Ça va être long et compliqué.

C’est sans parler de l’ombre de Trump qui va continuer de planer bien longtemps après son départ. Le climat de peur qui s’est installé chez les employés de l’état est tel que même sous une administration Démocrate, peu de personnes vont oser hausser la tête pour pointer les dérives Républicains, de peur d’être ciblé pour rétribution par la prochaine administration Républicaine.

Les candidatures pour remplacer le personnel qui a quitté risquent d’être peu nombreuses. Ce n’est plus une carrière viable quand on peut se faire mettre à la porte à chaque fois qu’une nouvelle administration entre au pouvoir. Autant mieux se tourner vers le privé. C’est une génération d’expertise au grand complet qui a été perdu et qui va devoir être reconstruite à partir de pas grand chose.

Les Américains vont être beaucoup trop occupé à éteindre les feux chez eux pour se préoccuper du reste de la planète.

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Pour l’instant pour moi l’avenir (particulièrement aux USA) est devenu trop hypothétique pour élaborer davantage sur le sujet. Donc c’est le wait and see qui prévaut pour le moment. Une position que la plupart des pays et des grandes entreprises préconisent actuellement, plutôt que de spéculer sur un futur aussi incertain.

Pas étonnant que Trump et son équipe de milliardaires aient banni tous les organismes gouvernementaux reliés à l’environnement, et coupé leur personnel. Cela inclut aussi le contrôle des universités, la recherche, les ONG et la censure sur l’information dans les médias officiels. Tout cela doublé d’une désinformation tout azimut dans les médias sociaux, blogs etc.

Donc pendant que la planète se réchauffe de plus en plus rapidement, ceux qui en sont les plus grands responsables se déculpabilisent scandaleusement, sans égard au reste du monde. Ils abusent impunément du système et de leurs privilèges, pour continuer à s’enrichir davantage au détriment de la justice sociale la plus élémentaire. Ainsi l’égoïsme suprême est devenu une vertu incontournable pour que les USA puissent retrouver leur grandeur passée…

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Le 10% inclus substantiellement beaucoup plus de gens que les milliardaires et les millionnaires non?

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Habemus papam!

L’Associated Press avait une caméra en direct sur la cheminée

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Si c’est la balise pour un accord total et complet, je comprends pourquoi l’UE prend le chemin des répliques tariffaires.

Leo XIV as a regnal name, born in the USA (and Peruvian by naturalized citizenship, according to CBC News Network).

Un Péruvien avec un nom de famille francophone!

Robert Francis Prevost

Ah non, il est né à Chicago, mais a été prêtre au Pérou

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Lu dans les commentaires, l’église Catholique a choisi un pape Américain pour éviter les tarifs.

:upside_down_face:

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En tout cas, on a déjà un logo pour lui :wink:

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:rofl: :rofl: :rofl:

C’est à titre laïc que je souhaite commenter l’élection de ce nouveau pape, américain de surcroit et fort à propos, étant donné la dérive dangereuse du gouvernement Trump. Je m’attends donc à des gestes politiques et des critiques fermes de la part de Léon XIV afin de tempérer les ardeurs des Républicains, tout autant que des Russes qui menacent chacun à leur manière la paix mondiale, la stabilité économique notamment des pays plus pauvres et l’énorme crise de l’immigration qui sévit un peu partout sur tous les continents (mais pas seulement).

J’ose donc espérer un discours plus moralisateur au niveau des droits de la personne, de la justice sociale, des inégalités croissantes et de l’égoïsme qui gangrènent nos sociétés et qui met au ban les grandes valeurs humaines.

Ce rôle de gardien des valeurs et de paix a été dévolu avec un certain succès aux grands organismes internationaux depuis les grandes guerres. Cependant face à la montée de l’autoritarisme des dernières années, ces nobles institutions ont perdu une grande part de leur ascendant et sont devenues impuissantes à tempérer le monde.

Puisque les présidents des USA et de Russie (sans oublier les autres) affirment ouvertement leurs croyances à leur population. Le discours d’un pape engagé pourrait peut-être les infléchir et compenser la triste faiblesse morale des grandes organisations sous l’égide de L’ONU Liste d'organisations internationales — Wikipédia

En effet plus que jamais le monde a besoin de leaders de conscience qui sauront peser sur l’esprit de justice et de partage des citoyens du monde, afin d’aider à inverser la crise des valeurs qui assombrit plus que jamais l’avenir de l’humanité.

Dans son premier discours jeudi soir, Léon XIV a fait une allusion à une autre controverse du pontificat de François, la question de la guerre en Ukraine, où le Vatican n’a pas directement dénoncé la Russie. Il a appelé à une paix « désarmée et désarmante ». Or, l’importance de ne pas armer les belligérants plus faibles était centrale dans le désir de paix de François, selon Vincenzo Paglia, l’archevêque qui est conseiller spirituel de la communauté laïque Sant’Egidio, un organisme enraciné en Ukraine. LP

Ces mesures ramèneront donc provisoirement les droits de douane sur les produits chinois importés par les États-Unis à 30 %, et les droits de douane sur les produits américains importés par la Chine à 10 %, pendant la poursuite des tractations entre les deux pays, a expliqué le représentant américain au Commerce Jamieson Greer lors d’une conférence de presse à Genève.

Une partie de cette communauté [catholique américaine] a contribué à faire élire Trump. Et auprès d’eux, je crois que la parole du pape peut jouer un rôle dans l’organisation d’une certaine résistance à ce pouvoir, qui est tout à fait destructeur en ce moment.

Une citation de Marie-Andrée Roy, professeure au Département de sciences des religions de l’UQAM

Surprise : certains ténors MAGA ont exprimé leur désaccord total avec l’homme ayant fait naître ce mouvement qui prend parfois les allures d’un culte. Leur dissidence intervient au moment où les médias décrivent avec un intérêt redoublé et les démocrates dénoncent avec un trouble croissant les multiples conflits d’intérêts qui accompagnent le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et qui constituent selon certains observateurs une corruption sans précédent dans l’histoire politique américaine.

« Il s’agit de corruption, et pas seulement dans le sens où un responsable reçoit un pot-de-vin », a écrit l’historienne Heather Cox Richardson dans une infolettre récente.

Il s’agit de corruption au sens traditionnel du terme, c’est-à-dire que le corps politique est corrompu, empoisonné par une maladie qui doit être soignée sous peine d’être fatale.

Heather Cox Richardson, professeure d’histoire au Boston College

Dans le tourbillon des projets de cryptomonnaies, de terrains de golf et d’hôtels impliquant les Trump et des entités ou gouvernements étrangers sur plusieurs continents, le public a parfois du mal à s’y retrouver. Mais cette affaire de « palace volant » est frappante dans sa simplicité et sa vénalité. À telle enseigne que même certains des plus fidèles partisans de Donald Trump sont incapables de la digérer.

« Ce n’est pas l’Amérique d’abord »

« J’aime Donald Trump », a écrit sur X Laura Loomer, dont l’influence étonnante auprès du président s’est traduite par le licenciement de nombreux responsables, dont le directeur de l’Agence de sécurité nationale.

« Parfois, il faut appeler un chat un chat. Cela va être une telle tache sur l’administration si c’est vrai. Et je dis cela en tant que personne qui prendrait une balle pour Trump. Je suis tellement déçue », a-t-elle ajouté en accusant le Qatar de « financer le terrorisme et le chaos en Amérique ».

Accepter des cadeaux de la part de personnes qui soutiennent le Hamas, les Frères musulmans, Al-Jazeera et tout le reste, ce n’est pas l’Amérique d’abord.

Ben Shapiro, dans son émission balado

« Je pense que c’est intrinsèquement mauvais. Je ne pense pas que ce soit bon. Je pense que si nous remplacions les noms par Hunter Biden et Joe Biden, nous serions tous en train de déchirer nos chemises à droite », a-t-il ajouté en imaginant notamment Hunter en train de se lancer dans une industrie – la cryptomonnaie – dont la réglementation déprendrait de l’administration de son père.

« La politique de l’administration est trop importante pour ce genre d’activité, a encore dit Shapiro. Le président Trump a promis d’assécher le marais. Il ne s’agit pas, en fait, d’assécher le marais. »

Batya Ungar-Sargon, nouvelle star médiatique du mouvement MAGA et collaboratrice de CNN, a exprimé sa dissidence sur Newsmax lundi après-midi.

« Ce n’est pas un cadeau, a-t-elle dit en parlant de l’avion du Qatar, c’est un pot-de-vin. »

Un geste inconstitutionnel ?

Tout conservateur soit-il, l’ancien procureur fédéral Andrew McCarthy n’est pas associé au mouvement MAGA. Il lui arrive donc de critiquer Donald Trump. Et il n’a pas manqué de le faire après la décision de Donald Trump d’accepter le « palace volant » offert par le royaume qatari.

« Indéfendable », a-t-il écrit sur le site de la revue National Review. « Le président et ses collaborateurs démontrent une fois de plus qu’ils ne comprennent pas les concepts de devoir constitutionnel et de conflit d’intérêts », a-t-il ajouté en donnant également en exemple la « crypto-entreprise de la famille Trump ».

Aucun élu républicain du Congrès n’a osé formuler pareille critique au sujet d’un cadeau qui pourrait violer la clause des émoluments de la Constitution.

Cette clause interdit à toute personne occupant une fonction gouvernementale d’accepter un cadeau, un émolument, une fonction ou un titre de la part d’un « roi, d’un prince ou d’un État étranger », sans l’accord du Congrès.

Cela dit, certains élus républicains ont exprimé des doutes sur la sécurité et la légalité d’un tel cadeau.

« Je ne voyagerai pas dans un avion qatari. Ils soutiennent le Hamas », a déclaré le sénateur républicain de Floride Rick Scott, fidèle allié du président. « Je ne sais pas comment on peut assurer la sécurité. »

Cela ferait-il de lui aussi une personne stupide ?