Ailleurs dans le monde - Politique et économie

L’entrevue de Jeffrey Goldberg l’éditeur en chef du magazine The Atlantic à CNN

Il y avait 18 personnes dans le groupe de clavardage!
Personne ne s’est demandé qui était « JG »!

Atlantic editor describes moment he realized Trump cabinet group chat 'might be real’

Jeffrey Goldberg, editor-in-chief at The Atlantic, joins CNN’s Kaitlan Collins to discuss being mistakenly included with top members of President Donald Trump’s Cabinet in a group chat discussing detailed operational plans and other likely highly classified information about US military strikes on Yemen.

2 « J'aime »
1 « J'aime »

Pete Buttigieg a aussi publié son entrevue complète à CNN sur sa chaîne YouTube

2 « J'aime »

Sur un autre sujet, il y a un Groenlandais qui a créé une casquette MAGA pour accueillir la femme de JD Vance

Avec ce message en inuit du Groenland et danois

Sisimiuni innuttaasoqatinnut innersuut: Vancep nuliata tikeraarnera qujangeqqusaarneruvoq. Qungujukkussigit qungujullusiluunniit assileqatigigussigit nunarsuarmi tamat paasitissuasi USA nuannaralugu peqataaffigerusullugulu. Innersuukkusunnarpoq soqutigineqassanngittut, akerliussutsimik takutitserujussuaqqammerpungut tamanna attallungu soqutiginaveersaarniartingit.

Opfordring til borgere: Vances kones besøge er en charmeoffensiv. Hvis I tager et smilende selfie med dem, sender I et signal til hele verden om, at I elsker USA og ønsker at være en del af det. Lad derfor være med at vise interesse. Vi har allerede vist vores holdning gennem en stor demonstration. Lad os stå fast og holde sammen.

Traduction de Google :

Recommandation aux concitoyens de Sisimiut : La visite de l’épouse de Vance est un plaisir. S’il vous plaît, souriez ou partagez une photo avec nous pour montrer au monde que vous aimez les États-Unis et que vous voulez participer. C’est difficile de les ignorer, on a montré beaucoup de résistance et ça nous intéresse pas.

Appel aux citoyens : la visite de l’épouse de Vance est une offensive de charme. Si vous prenez un égoportrait souriant avec eux, vous envoyez au monde entier le signal que vous aimez l’Amérique et que vous voulez en faire partie. Par conséquent, ne montrez pas d’intérêt. Nous avons déjà montré notre position à travers une grande manifestation. Restons fermes et restons unis.

Source : Page Facebook de Aannguaq Reimer-Johansen

4 « J'aime »

Merci de publier cet extrait, j’étais justement en train d’essayer de le retrouver pour le mettre en ligne, parce qu’il est incroyablement juste et extrêmement pertinent.

Je vois d’ailleurs Pete Buttigieg comme l’étoile montante des Democrats, son jugement est clair et ultra fondé, il démontre en même temps une intelligence et une senisibilité hors du commun. Il est certainement un futur candidat à la présidence américaine, capable de rallier son parti derrière lui et ramener les USA à sa vraie grandeur.

Il y a des gens qui le poussaient à se présenter à un poste de sénateur du Michigan pour les élections de mi-mandat en 2026, mais il a dit non. Les analystes politiques pensent qu’il va plutôt viser la présidence en 2028.

3 « J'aime »

Chaque année, plus de 100 000 fonctionnaires fédéraux en moyenne quittent leur emploi. Certains partent à la retraite, d’autres rejoignent le secteur privé. Cette année, en trois mois, ce chiffre a déjà été bien plus élevé.

Les agents du renseignement ne sont pas les seuls à présenter des risques potentiels pour la sécurité. De nombreux départements et agences supervisent d’importantes quantités de données, notamment des informations personnelles sur les Américains, ainsi que des informations sensibles sur la sécurité nationale et les opérations gouvernementales. Les employés quittant leur poste pourraient également divulguer des secrets de sécurité utiles permettant à quiconque de pénétrer dans les bases de données gouvernementales ou les bureaux physiques.

Le Bureau du représentant américain au commerce, par exemple, conserve des informations sur les négociations commerciales susceptibles d’aider un adversaire à affaiblir les États-Unis. Les archives fédérales contiennent des données sur les opérations et les agents de renseignements clandestins. Les bases de données du Pentagone contiennent des tonnes d’informations sensibles sur les capacités militaires américaines. Le département de l’Énergie supervise nombre des secrets nucléaires les mieux gardés du pays. « Cela arrive même en période faste : un membre des services de renseignement qui, pour des raisons personnelles, financières ou autres, entre dans une ambassade pour trahir l’Amérique, mais DOGE franchit une nouvelle étape », a déclaré John Schindler, ancien responsable du contre-espionnage.

Il fait ici référence au département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk.

« Quelqu’un va se rebeller, a-t-il prédit. La question est de savoir à quel point la situation sera grave. »

1 « J'aime »

Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez Au front « contre l’oligarchie »

PHOTO DAVID ZALUBOWSKI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez lors d’un rassemblement partisan vendredi dernier à Denver, au Colorado

« Vous envoyez un message profond partout dans le monde », a dit Bernie Sanders devant un parterre de partisans réunis vendredi dernier à Denver. « Le monde entier regarde et veut savoir ce que le peuple américain fera pour se tenir debout contre le trumpisme, l’oligarchie et l’autoritarisme. »

Publié à 7 h 00

](La Presse | Janie Gosselin)

On entend la foule acclamer le sénateur du Vermont, dans la vidéo retransmise sur les réseaux sociaux.

À 83 ans, le politicien aux cheveux blancs en bataille mène l’une des luttes les plus visibles contre l’administration Trump, avec sa tournée « Se battre contre l’oligarchie ». Du 20 au 22 mars, il s’est arrêté dans cinq villes du Nevada, de l’Arizona et du Colorado avec l’élue Alexandria Ocasio-Cortez, de la Chambre des représentants, connue sous le sigle AOC.

Quelque 86 000 personnes auraient participé à ces rassemblements, selon les organisateurs.

À la recherche d’un leader

Les militants démocrates cherchent à canaliser leur colère devant les coupes importantes de l’équipe d’Elon Musk, les nombreux décrets signés par le président – sans passer par les élus –, mais aussi ce qu’ils perçoivent comme une faiblesse des politiciens démocrates à Washington.

« Les voix progressistes, en particulier, veulent quelqu’un qui va se battre contre ce qu’elles voient comme une administration horrible », observe Michael Kazin, professeur à l’Université Georgetown, à Washington. « Elles cherchent un leadership, et Sanders a été un leader progressiste depuis, eh bien, toute sa vie », ajoute le spécialiste, qui a étudié l’histoire du Parti démocrate et des mouvements sociaux américains.

« [Bernie Sanders] est très influent auprès des électeurs, note Shanna Pearson-Merkowitz, de l’Université du Maryland. C’est intéressant, parce que je pense que la base du parti est plus libérale que la majorité des élus démocrates du Congrès. »

Longue carrière

Bernie Sanders et AOC partagent une vision, attirent les jeunes et sont actifs sur les réseaux sociaux, où ils profitent d’une audience de plusieurs millions d’abonnés.

Ils défendent les thèmes chers à M. Sanders depuis des décennies : accès aux soins de santé, droits des travailleurs, réduction des inégalités sociales.

Âgée de 35 ans, la représentante de l’État de New York n’était pas encore née quand l’octogénaire a fait son entrée en politique, devenant maire de Burlington en 1981. Il a ensuite été élu à la Chambre des représentants en 1990, puis au Sénat en 2006.

Comme indépendant, parce que contrairement à la perception populaire, Bernie Sanders n’est pas un élu démocrate, même s’il se joint aux caucus de la formation politique.

« Le parti l’a adopté comme l’un des siens, il refuse juste de mettre le maillot de l’équipe, en quelque sorte », illustre Rich Clark, de l’Université d’État du Vermont.

Il en a été brièvement membre en tentant de briguer l’investiture pour devenir le candidat présidentiel du parti en 2016. Des démocrates lui ont d’ailleurs reproché d’avoir tardé à se retirer de la course et de ne pas avoir démontré assez de soutien à Hillary Clinton, démobilisant la base plus à gauche, la division profitant à Donald Trump. Il a aussi brigué l’investiture en 2019.

Anti-establishment

Celui qui est entré dans la culture populaire lors de l’investiture de Joe Biden en 2021, quand l’image de lui, assis les bras croisés avec ses mitaines brunes en laine au premier plan, est devenue virale, reste perçu comme un personnage anti-establishment, malgré son alignement sur le Parti démocrate.

« Le plus grand attrait de Bernie est son authenticité, souligne M. Clark. Rester un peu à l’écart du parti fait partie de son charme. Les gens le voient comme quelqu’un d’externe, prêt à défier le statu quo et à ne pas en faire partie. »

Il se définit comme un « démocrate socialiste », une étiquette difficile à porter dans un pays où le mot reste tabou.

Élections

La polarisation actuelle des partis laisse peu de place aux modérés, note Mme Pearson-Merkowitz. Les électeurs les plus susceptibles de voter lors des primaires – pour déterminer quel candidat sera inscrit sur les bulletins de vote – et de voter systématiquement ne sont habituellement pas ceux du centre. « La motivation des partis n’est pas de travailler ensemble et de trouver un terrain commun, là où les électeurs sont réellement, explique-t-elle. C’est plutôt de se différencier l’un de l’autre, pour que les électeurs sachent pour quoi ils votent et contre quoi ils votent. »

Aux États-Unis, les cycles électoraux sont continus : sitôt l’élection présidentielle terminée, les partis ont déjà les yeux tournés vers le scrutin de mi-mandat dans deux ans, où la couleur de la Chambre des représentants et celle du Sénat sont en jeu, et vers le prochain candidat à la présidence.

Il n’est donc pas rare pour les politiciens de tenter de gagner du galon sur la scène nationale en vue du retour aux urnes.

Mais ni Bernie Sanders, qui aura 87 ans en novembre 2028, ni AOC ne sont perçus comme des candidats présidentiels probables.

« Ils essaient de mener une résistance contre Trump et Musk et les républicains qui dominent le gouvernement actuellement, mais aussi d’augmenter le soutien pour l’aile gauche du Parti démocrate », estime M. Kazin, possiblement pour influencer la direction de la formation politique.

Les deux partis sont appelés à se questionner sur leur avenir dans les prochaines années.

« Nous avons actuellement deux partis très faibles, dit M. Clark. On le voit chez les républicains, avec la facilité qu’a eue Donald Trump à prendre les rênes du parti. Et les démocrates sont faibles d’une tout autre façon, parce qu’ils sont tellement fragmentés. »

Pour le professeur de droit électoral Rick Hasen, de l’Université de Californie à Los Angeles, ce décret exécutif « dangereux » pourrait avoir pour conséquence de priver du droit de vote « des millions d’électeurs, qui n’ont pas facilement accès à des documents comme des passeports ».

Sur son blogue Election Law, il qualifie le texte de « coup de force de l’exécutif », alors que la gestion des élections fédérales est de la compétence des États, et que le Congrès met en place un certain cadre.

Même analyse sur le réseau social X du Centre Brennan de l’Université de New York : « Ce décret exécutif empêcherait des dizaines de millions de citoyens américains de voter. Les présidents n’ont aucune autorité pour cela. »

La puissante association de défense des droits civiques ACLU a également dénoncé « un abus extrême de pouvoir » et a averti qu’elle contesterait le décret devant la justice.

Comme plusieurs Républicains ont nié que Jeffrey Golberg a eu accès au plan détaillé de l’attaque au Yémen ou ont nié l’importance du contenu discuté dans le groupe de clavardage, l’éditeur en chef du magazine The Atlantic a publié des détails dans un article aujourd’hui

à lire avec captures d’écran en preuve!

The administration has downplayed the importance of the text messages inadvertently sent to The Atlantic ’s editor in chief.

On Monday, shortly after we published a story about a massive Trump-administration security breach, a reporter asked the secretary of defense, Pete Hegseth, why he had shared plans about a forthcoming attack on Yemen on the Signal messaging app. He answered, “Nobody was texting war plans. And that’s all I have to say about that.”

At a Senate hearing yesterday, the director of national intelligence, Tulsi Gabbard, and the director of the Central Intelligence Agency, John Ratcliffe, were both asked about the Signal chat, to which Jeffrey Goldberg, the editor in chief of The Atlantic, was inadvertently invited by National Security Adviser Michael Waltz. “There was no classified material that was shared in that Signal group,” Gabbard told members of the Senate Intelligence Committee.

Ratcliffe said much the same: “My communications, to be clear, in the Signal message group were entirely permissible and lawful and did not include classified information.”

As a general rule, we do not publish information about military operations if that information could possibly jeopardize the lives of U.S. personnel. That is why we chose to characterize the nature of the information being shared, not specific details about the attacks.

Lien vers l’article sans verrou d’accès payant :arrow_heading_down:

5 « J'aime »

La meilleure partie est le VP qui répond « what? » au message de Waltz qui doit simplifier en des petits mots pour qu’il comprenne :slight_smile:

Les mêmes illettrés qui s’insurgeaient à propos des supposés courriels de Mme Clinton!

Avec ce scandale retentissant et sans précédent, on peut supposer qu’un appel de réveil doit sonner très fort du coté du Pentagon et de la Défense Nationale, du Congrès, des Affaires étrangères, tout comme d’autres organismes reliés à la sécurité américaine.

A mon avis il ne fait aucun doute que la méfiance larvaire de ces autorités, se soit transformée dorénavant en manque de confiance rampant vis à vis de l’administration Trump. Cette dernière pourrait être surveillée de plus près et rencontrer de nouvelles résistances envers ses politiques de plus en plus controversées, qui inquiètent sérieusement une grande partie du monde des affaires, de la classe politique et une majorité de la population en général.

La lune de miel du président est déjà terminée et pourrait prendre une dangereuse tangente si la situation ne se redresse pas rapidement…

Mardi, Donald Trump avait seulement concédé que Mike Waltz allait « probablement » s’abstenir « dans l’immédiat » d’utiliser à nouveau la messagerie privée Signal.

L’opposition démocrate attaque depuis lundi le gouvernement de Donald Trump sur cette affaire. Le sénateur Mark Warner a notamment fustigé « l’attitude négligente, imprudente, incompétente » des lieutenants du président républicain.

L’ONG American Oversight, qui milite pour une plus grande transparence des affaires publiques, a attaqué en justice plusieurs hauts responsables concernés, faisant valoir qu’ils avaient enfreint la législation sur les communications officielles en utilisant Signal.

:woman_facepalming:t2:

Private contact details of the most important security advisers to U.S. President Donald Trump can be found on the internet. DER SPIEGEL reporters were able to find mobile phone numbers, email addresses and even some passwords belonging to the top officials.

To do so, the reporters used commercial people search engines along with hacked customer data that has been published on the web. Those affected by the leaks include National Security Adviser Mike Waltz, Director of National Intelligence Tulsi Gabbard and Secretary of Defense Pete Hegseth.

Most of these numbers and email addresses are apparently still in use, with some of them linked to profiles on social media platforms like Instagram and LinkedIn. They were used to create Dropbox accounts and profiles in apps that track running data. There are also WhatsApp profiles for the respective phone numbers and even Signal accounts in some cases.

Il y a aussi cette histoire

A WIRED review shows national security adviser Mike Waltz, White House chief of staff Susie Wiles, and other top officials left sensitive information exposed via Venmo—until WIRED asked about it.

A Venmo account under the name “Michael Waltz,” carrying a profile photo of the national security adviser and connected to accounts bearing the names of people closely associated with him, was left open to the public until Wednesday afternoon. A WIRED analysis shows that the account revealed the names of hundreds of Waltz’s personal and professional associates, including journalists, military officers, lobbyists, and others—information a foreign intelligence service or other actors could exploit for any number of ends, experts say.

Among the accounts linked to “Michael Waltz” are ones that appear to belong to Susie Wiles, the White House chief of staff, and Walker Barrett, a staffer on the United States National Security Council. Both were fellow participants in a now-infamous Signal group chat called “Houthi PC small group.”

2 « J'aime »

Tout simplement incroyable et surtout très dommageable. Le président a créé un cabinet de personne incompétentes et totalement inexpérimentées dans les affaires de l’État. La confiance n’existe plus et les USA donne l’image au monde entier d’une véritable république de bananes.

Pendant ce temps au Brésil, l’ancien président Bolsonaro va faire face à la justice pour avoir tenter un coup d’état après de sa défaite aux élections de 2022

Il risque 40 ans de prison s’il est jugé coupable

La Cour suprême du Brésil a décidé mercredi à l’unanimité d’ouvrir un procès contre Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’État, ce qui l’expose à une lourde peine de prison et plombe ses ambitions de retour au pouvoir.

Cette décision est historique, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène Je suis toujours là de Walter Salles, Oscar du meilleur film international.

L’ex-président (2019-2022), absent à l’audience de mercredi, contrairement à la veille, se dit victime de la plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil.

Nostalgique assumé de ces années de plomb, l’ex-capitaine de l’armée, 70 ans, est accusé par le parquet d’être le leader d’une organisation criminelle ayant ourdi de longue date une conspiration pour se maintenir au pouvoir à tout prix à l’issue de l’élection d’octobre 2022, qu’il a finalement perdue face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Jair Bolsonaro encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison, mais les experts estiment qu’il devrait répondre à son procès en liberté.


Five Supreme Court justices ruled that former Brazilian President Jair Bolsonaro will stand trial for allegedly attempting to overturn his 2022 reelection loss and stage a violent coup.

The panel of justices voted to move forward with the trial on the second day of proceedings against the former far-right leader. They all agreed that the allegations against Bolsonaro outlined in a 884-page report by federal investigative police, made public last November, warranted the trial.

Prosecutors say Bolsonaro participated and directed a plot to overturn his reelection loss and even planned to poison his successor and current president, Luiz Inácio Lula da Silva, and kill the vice president and a supreme court justice.

2 « J'aime »

WTF!

Un projet de loi visant à permettre aux jeunes à partir de 14 ans de travailler la nuit après leurs journées d’école vient d’être présenté au parlement de l’Etat du sud-est américain, qui est aux mains du gouverneur républicain Ron DeSantis.

Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, s’étant rendu compte que son Etat manquait de main-d’œuvre pour des emplois mal payés depuis qu’il fait la chasse aux immigrés, il a donc eu une brillante idée : faire bosser les enfants à la place. Un projet de loi a ainsi été présenté par un élu républicain au parlement floridien, destiné à assouplir le droit du travail des enfants. Le texte viserait à permettre aux jeunes âgés d’au moins 14 ans de travailler la nuit après leurs journées d’école, note CNN. Actuellement, la loi de cet Etat du sud-est américain leur interdit de travailler avant 6 h 30 ou après 23 heures.

Article original de CNN

Les enfants dans une usine de textile en 1909

2 « J'aime »

Odieux et immoral. :no_entry_sign:

Plutôt drôle et Shadenfreudien. On est quand même dans un pays développé. Je me demande combien de jeunes de 14 ans vont vouloir travailler. S’ils le font c’est probablement de leur propre initiative ou parce qu’ils en ont besoin.

Ce serait similaire à exclure les immigrants venant travailler dans les champs, avec la pensée magique que les Américains voudront les remplacer.

La Russie menace toujours les États-Unis, selon les espions américains

Photo: Nikita Borissov Agence France-Presse Des poupées russes représentant Donald Trump et Vladimir Poutine, à Moscou, le 19 mars 2025

Fabien Deglise

Publié hier à 14h26 Mis à jour hier à 21h05

Le rapprochement étonnant de Donald Trump et de Vladimir Poutine représente un risque élevé pour la sécurité et les intérêts des États-Unis, estiment les agences du renseignement américain dans un rapport annuel publié discrètement mardi.

« Quels que soient la manière et le moment où la guerre en Ukraine prendra fin, les tendances géopolitiques, économiques, militaires et politiques intérieures actuelles de la Russie soulignent sa résilience et la menace persistante qu’elle représente pour la puissance, la présence et les intérêts mondiaux des États-Unis », indique le document de 30 pages, publié par la direction du renseignement national et qui scrute les menaces planant au-dessus de l’Amérique.

Ironiquement, ce bureau est actuellement occupé par Tulsi Gabbard, ex-démocrate devenue trumpiste qui semble embrasser la propagande antioccidentale du Kremlin depuis plusieurs années, comme l’ont révélé les audiences du Congrès ayant précédé sa nomination à ce poste. Le rapport est rendu public dans un climat géopolitique improbable où Donald Trump a décidé de rompre avec les alliances traditionnelles des États-Unis avec les démocraties occidentales pour mieux se rapprocher de la dictature russe de Vladimir Poutine. Washington a également voté récemment aux côtés de la Russie contre une résolution de l’ONU dénonçant l’agression russe en Ukraine.

À lire aussi

Le changement de cap n’est pas sans conséquence, estiment les agences du renseignement américain, qui préviennent que les ennemis des États-Unis, eux, Chine et Russie en tête, ne repensent pas leurs alliances, mais poursuivent plutôt leur mobilisation contre l’Amérique.

« La Chine apparaît comme l’acteur le plus à même de menacer les intérêts américains à l’échelle mondiale », même si elle le fait de manière « moins agressive et perturbatrice » que la Russie, l’Iran et la Corée du Nord, pour ménager « son image économique et diplomatique dans le monde », indique le rapport. Mais il souligne que « la coopération croissante entre ces acteurs accroît la menace » sur les États-Unis.

Renforcer le doute sur l’intégrité du système électoral américain atteint l’un des objectifs principaux [de Moscou]

— Les agences du renseignement américain

Emprise « extrêmement forte » de Poutine

Lors d’une conversation téléphonique, tenue le 18 mars dernier, Donald Trump et son homologue russe ont convenu d’améliorer les relations bilatérales entre les États-Unis et la Russie, et ce, de manière à atteindre la paix sur le territoire ukrainien, soumis à l’agression du Kremlin depuis plus de trois ans.

Or, au-delà des images d’ouverture et des bonnes intentions, la Russie continue « de déployer une diplomatie antiaméricaine, des tactiques énergétiques coercitives, de la désinformation, de l’espionnage, des opérations d’influence, de l’intimidation militaire et des cyberattaques » pour promouvoir ses intérêts, pas seulement dans le cadre de conflits armés, peut-on lire.

Les services secrets américains confirment au passage que les attaques récentes des républicains contre le système électoral jouent le jeu de Moscou, qui estime que « les opérations de désinformation visant à influencer les élections américaines sont avantageuses », en plus de desservir la démocratie américaine. « Renforcer le doute sur l’intégrité du système électoral américain atteint l’un des objectifs principaux [de Moscou] », ajoute le document.

Et pas question d’attendre un changement de garde au Kremlin pour faire diminuer le risque : le rapport souligne en effet que l’emprise de Vladimir Poutine sur le pouvoir russe est « extrêmement forte » et que la possibilité de voir émerger un nouveau dirigeant en Russie « est probablement à son plus bas niveau dans le quart de siècle de règne » du dictateur, peut-on lire.

1 « J'aime »