Ailleurs dans le monde - Politique et économie

In USA’s legislature, they tabled a bill to prevent the use of public funds to militarily invade Canada, Greenland (Denmark) and Panama.

https://www.congress.gov/bill/119th-congress/house-bill/1936

Opinion: What a stupid timeline we live in.

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Je parle du sondage de la firme Léger, maison québécoise bien connue, présente aux États-Unis depuis 2022. Le coup de sonde permet d’ausculter l’âme des Américains, de mieux comprendre, peut-être, ce qui a pu mener à l’élection de l’erratique monarque Trump. Il a été réalisé dans la semaine du 28 février au 2 mars 2025.

D’abord, je constate que l’Américain moyen tire le diable par la queue, bien davantage que le Canadien moyen. Selon le sondage, 43 % des Américains se disent en mauvaise situation financière, comparativement à 31 % des Canadiens. Au Québec, cette proportion tombe à seulement 22 %, deux fois moins qu’aux États-Unis⁠1. Quand même !

Autre signe de fragilité : 57 % des Américains disent vivre de paye en paye. Ça fait beaucoup de personnes, qu’on peut estimer à environ à 195 millions⁠2.

Ici, la proportion est bien plus basse, soit 44 % au Canada et 33 % au Québec.

De nombreux Américains jugent donc que leur situation basculerait s’ils devaient subir une perte d’emploi ou faire face à une dépense imprévue. Ils vivent de l’anxiété financière.

Et justement, 45 % des Américains craignent de perdre leur emploi dans les 12 prochains mois. Cette proportion tombe à 39 % au Canada et à 27 % au Québec.

L’écart de précarité entre les deux pays est très important⁠3. N’est-ce pas étonnant des États-Unis, ce pays qu’on juge si riche, qui trône au sommet de la productivité et du nombre de milliardaires ?

Cette fragilité de la classe moyenne explique peut-être pourquoi tant d’Américains sont frustrés, furieux contre l’élite, désireux de revenir aux soi-disant glorieuses années passées des États-Unis.

(…)

Pas besoin de remonter à 1880 pour avoir un exemple de l’inefficacité des tarifs comme source de revenus pour le gouvernement. Durant son premier mandat, Trump a imposé des droits sur les importations de la Chine, qui a répliqué en taxant les produits agricoles américains.

En fin de compte, le gouvernement américain a dû redonner 90 % des revenus générés par les droits de douane sur les produits chinois sous forme d’aide aux agriculteurs américains aux abois parce qu’ils ne pouvaient plus exporter en Chine.

Donald Trump est nostalgique de l’ère McKinley, qu’il considère comme un grand président. Un de ses premiers gestes en arrivant à la Maison-Blanche a été de débaptiser le plus haut sommet américain, le mont Denali en Alaska, pour lui redonner le nom de McKinley.

Il semble avoir oublié la fin du chapitre McKinley. Avant de mourir assassiné, en 1901, William McKinley avait opéré une volte-face complète au sujet des barrières tarifaires. Il n’y croyait plus du tout, comme en fait foi un de ses derniers discours cité par M. Généreux dans son étude.

Aucune nation ne peut désormais se permettre d’être indifférente à une autre. Et plus nous sommes en contact les uns avec les autres, moins il y a de risques de malentendus, et plus nous sommes disposés, lorsque nous avons des désaccords, à les porter devant la Cour d’arbitrage, qui est l’instance la plus noble pour le règlement des litiges internationaux.

William McKinley, président des États-Unis de 1987-1901

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Réunion du G7 dans Charlevoix : Marco Rubio confirme sa présence

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio sera à La Malbaie du 12 au 14 mars prochain à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7.

Photo : Reuters / Mark Schiefelbein

Flavie Villeneuve](https://ici.radio-canada.ca/profil/24328/flavie-villeneuve)

Publié hier à 18 h 05 HAE

Charlevoix sera l’hôte d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 du 12 au 14 mars. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a confirmé sa présence dans un communiqué publié dimanche.

La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, avait récemment annoncé que Charlevoix accueillerait cette réunion de travail. En juin 2018, cette région avait accueilli les dirigeants de sept grandes économies mondiales au Manoir Richelieu, à La Malbaie, pour discuter de grands enjeux mondiaux.

Les dirigeants du G7 le 8 juin 2018 à La Malbaie, au Québec.

Photo : Reuters / Yves Herman

De mercredi à vendredi, les discussions porteront sur les conflits au Moyen-Orient et en Europe, sur la coopération en Afrique et dans la région indo-pacifique ainsi que sur la stabilité dans l’hémisphère occidental.

La réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 comprendra des discussions sur le maintien du soutien à l’Ukraine dans le contexte de l’agression de la Russie, sur la situation au Moyen-Orient et sur la stabilité dans la région indo-pacifique, avait spécifié Affaires mondiales Canada.

Nous sommes déterminés à travailler avec le G7 et avec d’autres partenaires internationaux pour surmonter les défis mondiaux les plus pressants de notre époque. Cette réunion sera l’occasion de faire progresser la paix, la sécurité et la prospérité dans le monde.

Une citation de Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères

AILLEURS SUR INFO : Cours intensif de politique 101 pour Mark Carney

Les crises persistantes en Haïti et au Venezuela ainsi que les défis liés à la paix et à la sécurité en Afrique, en particulier au Soudan et en République démocratique du Congo, feront aussi partie des discussions entre les sept homologues.

Le Canada accueillera les dirigeants du G7 du 15 au 17 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta, à l’occasion du Sommet du G7.

Avec des informations de Reuters

  • [Flavie Villeneuve (Consulter le profil)

https://www.canada.ca/fr/affaires-mondiales/nouvelles/2025/02/la-ministre-joly-accueillera-une-reunion-des-ministres-des-affaires-etrangeres-du-g7-a-charlevoix-au-quebec.html

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Pour l’élue démocrate Rosa DeLauro, le texte proposé par les républicains pour éviter le shutdown « ferme la porte des négociations » entre les deux partis et représente « un chèque en blanc pour Elon Musk ».

« Elon Musk et le président Trump volent aux classes moyennes, aux séniors, aux anciens combattants, aux travailleurs, aux petites entreprises, et aux exploitations agricoles afin de financer des crédits d’impôt pour les milliardaires et les grandes entreprises », a-t-elle dénoncé dans un communiqué samedi.

Si le texte passe la Chambre des représentants, il devra encore être adopté au Sénat, où un certain nombre de voix démocrates seront nécessaires.

En attendant, chaque camp se rejette la responsabilité de la situation.

« Les démocrates vont faire tout ce qu’ils peuvent pour paralyser notre gouvernement », a accusé Donald Trump samedi.

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a affirmé de son côté que les républicains étaient « déterminés à paralyser le gouvernement et faire s’écrouler l’économie ».

À ce jeu de poker menteur, reste à voir qui les électeurs blâmeront si vendredi soir les États-Unis se trouvent effectivement en situation de paralysie.

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Crainte d’une récession Wall Street chute fortement à la clôture

PHOTO CHARLY TRIBALLEAU, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Pour Christopher Low, de FHN Financial, le recul de la place américaine s’explique de façon générale par les déclarations de l’administration Trump jugées peu rassurantes par les investisseurs.

La Bourse de New York s’est nettement repliée lundi, en particulier l’indice NASDAQ (-4 %), les investisseurs affichant leurs inquiétudes quant à une possible récession aux États-Unis.

Publié à 10 h 36 Mis à jour à 16 h 19

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Le Dow Jones a perdu 2,08 %, l’indice à forte coloration technologique NASDAQ a chuté de 4,00 %, sa pire performance depuis 2022, et l’indice élargi S&P 500 s’est contracté de 2,70 %.

« Pour l’essentiel, il s’agit d’une liquidation des valeurs technologiques », en témoigne le fort recul de l’indice NASDAQ, ce qui montre « que la forte concentration des marchés sur les grandes valeurs technologiques peut devenir un problème », relève auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.

Les géants du secteur de la tech ont reculé fortement : Tesla a chuté de 15,43 %, Meta a reculé de 4,42 %, Microsoft de 3,34 %, Alphabet de 4,41 %, Apple de 4,85 %, Amazon de 2,36 % et Nvidia de 5,07 %.

« Le marché ces derniers jours, et certainement aujourd’hui, a réévalué la balance bénéfice/risque », face « à la confusion qui règne sur les droits de douane » et les craintes d’un ralentissement de l’économie américaine qui pourrait s’ajouter à une inflation en hausse, souligne M. Sosnick.

Les investisseurs ont en particulier accueilli avec crainte les déclarations de Donald Trump dimanche.

Le président américain est resté très flou lorsqu’une journaliste de Fox News lui a demandé lors d’un entretien s’il s’attendait à une récession aux États-Unis. « Je déteste prédire les choses comme ça », a-t-il répondu.

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« Il y a une période de transition », a avoué dans la foulée le milliardaire républicain, qui mène ses partenaires commerciaux à la baguette depuis son retour à la Maison-Blanche, à commencer par ses voisins canadien et mexicain.

Interrogé sur la chaîne de télévision CNBC vendredi, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a lui jugé que l’économie américaine et le marché boursier entreraient dans une « période de détox » alors qu’ils étaient « addicts aux dépenses publiques », que l’administration promet de réduire drastiquement.

« Les actions sont écrasées par les inquiétudes liées au ralentissement économique qui assombrissent les perspectives de croissance des bénéfices des entreprises », a écrit dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.

Les investisseurs se détournent des marchés d’actions au profit du marché obligataire, a-t-il souligné. Ainsi, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait nettement, à 4,22 %, contre 4,30 % vendredi à la clôture.

En parallèle, les acteurs de marché attendent avec attention la publication, mercredi, de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis pour le mois de février.

Il s’agira de l’une des premières données économiques sur l’état de santé de l’économie américaine depuis le retour de M. Trump au pouvoir.

Toronto en baisse

La Bourse de Toronto a clôturé la séance de lundi sur une perte de 1,53 %, alors que la réalité d’une guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada se confirme. Les actions américaines ont également dégringolé : le Dow Jones a sombré de près de 900 points et le NASDAQ de 4,00 %.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a retraité de 378,05 points pour terminer la séance avec 24 380,71 points, reprenant du poil de la bête après une chute de 500 points plus tôt dans la journée.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 69,30 cents US, en baisse par rapport à celui de 69,58 cents US de vendredi.

Au tableau des valeurs, le titre du géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu pour Ozempic et Wegovy, ses traitements pour le diabète et la perte de poids, a chuté de 8,07 % à Copenhague et de 9,43 % à New York, après la publication d’une étude sur un autre médicament coupe-faim, dont les résultats sont en deçà des attentes.

Le site immobilier Redfin s’est envolé de 67,87 % après l’annonce de son rachat par la fintech Rocket Companies, pour une valeur d’environ 1,75 milliard de dollars.

Le secteur bancaire a été pénalisé par le pessimisme des investisseurs : JPMorgan Chase a lâché 4,15 %, Bank of America 3,79 %, Wells Fargo 6,01 % et Citigroup 4,33 %.

Les valeurs associées au secteur des cryptomonnaies ont elles dévissé avec le bitcoin, les investisseurs se montrant déçus de l’absence de politique d’achat public de devises numériques aux États-Unis. La plateforme d’échanges Coinbase a dégringolé de 17,58 %, son concurrent Robinhood de 19,79 %, quand le « mineur » (créateurs de monnaie numérique) Riot Platforms a chuté de 9,68 %.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a abandonné 1,01 $ US à 66,03 $ US le baril, pendant que celui du gaz naturel a gagné 10 cents US à 4,49 $ US le million de BTU.

Le prix de l’or a chuté de 14,70 $ US à 2899,40 $ US l’once et celui du cuivre a décliné de 4 cents US à 4,67 $ US la livre.

X subit une « cyberattaque massive », selon Elon Musk

(San Francisco) « Il y a eu [et il y a encore] une cyberattaque massive contre X », a déclaré lundi Elon Musk, le propriétaire du réseau social, après des heures de problèmes d’accès à la plateforme signalés par des milliers d’utilisateurs.

Publié à 14 h 18

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Agence France-Presse

Il a publié ce message en commentaire d’une autre publication, par « DogeDesigner », établissant un lien entre les manifestations contre DOGE (le département de l’Efficacité gouvernementale que dirige le milliardaire), les magasins Tesla « attaqués » et la panne actuelle sur X, sans apporter de preuves.

« Nous sommes attaqués tous les jours mais celle-ci a été organisée avec beaucoup de ressources. Un grand groupe coordonné est impliqué ou alors un pays. On suit la piste… » a ajouté Elon Musk.

Des milliers d’utilisateurs rencontraient des problèmes d’accès à X – au site internet et à l’application mobile.

Le pic de signalements sur le site de référence, Downdetector.com, a été atteint lundi matin aux États-Unis, vers 10 h sur la côte est du pays, quand près de 40 000 personnes ont rapporté une panne du service.

Ce chiffre est largement descendu avant de remonter quasiment à 35 000, trois heures plus tard, puis de diminuer à nouveau.

X n’a pas réagi à une sollicitation de l’AFP et le compte du soutien technique de X n’a pas publié de messages depuis l’année dernière.

Le réseau social a connu de nombreuses pannes depuis son rachat par Elon Musk fin 2022.

PHOTO OLIVER CONTRERAS, AGENCE FRANCE-PRESSE

Elon Musk

En février et en décembre 2023, notamment, des dizaines de milliers d’utilisateurs mondiaux avaient signalé des problèmes d’utilisation.

Les différents entretiens entre l’homme le plus riche au monde et des personnalités politiques de droite, sur les salons audio de la plateforme, ont aussi été marqués par des problèmes techniques, de la qualité du son à l’accès à la conversation.

L’entrevue de Donald Trump en août 2024 par celui qui allait devenir son bras droit à la Maison-Blanche avait notamment été très perturbée et en partie inaccessible.

Elon Musk avait alors évoqué une cyberattaque « massive », assurant être victime d’une attaque dite de déni de service, destinée à embouteiller les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne.

Le patron de Tesla et SpaceX a congédié les trois quarts des employés de Twitter dans les mois qui ont suivi l’acquisition. Il essaie en ce moment d’appliquer la même approche radicale au gouvernement américain.

À la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE) Elon Musk s’est en effet lancé dans le démantèlement de plusieurs agences gouvernementales, qu’il accuse de fraude et de gestion dispendieuse, et le limogeage de dizaines de milliers de fonctionnaires.

Firing squads are back in the US.

Je suis curieux de savoir ce qui explique que le Québec soit à ce point en dessous de la moyenne canadienne autant pour la stabilité financière que pour la crainte de perdre son emploi. Je sais qu’on est la province avec le plus de locataires, donc moins de gens qui ont des hypothèques et tout à payer, mais à part ça je sais pas!

Washington) Au matin du 6 novembre, c’était l’euphorie sur Wall Street. Trump venait d’être élu et les profits allaient pleuvoir !

Publié à 5 h 00

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La plupart des gens du milieu des affaires vous disaient alors depuis des mois : on exècre Trump l’homme, mais « il va être bon pour l’économie ».

Tu parles.

Quatre mois de trumpisme plus tard, les mêmes investisseurs se rendent à l’évidence : le président joue avec l’économie mondiale comme un ivrogne au casino. L’incertitude est partout. La Bourse débande.

Bien entendu, la Bourse n’est pas l’économie réelle. Si ça se trouve, les indices vont rebondir aussitôt cette chronique publiée.

Mais les prévisions économiques ne sont pas plus réjouissantes : inflation, ralentissement des investissements, mises à pied, récession probable, traités commerciaux bafoués…

Tout cela créé à 100 % par les politiques en forme d’agression irrationnelle de cette présidence.

Les attaques les plus virulentes du charlatanisme à la Trump sont venues d’un milieu qui lui a été largement favorable. Le Wall Street Journal, la référence du monde des affaires, a qualifié cette guerre commerciale que rien ne justifie de « plus stupide de l’histoire ». Trump devrait être poursuivi pour sa façon chaotique d’imposer et de retirer des tarifs, ajoute le quotidien, propriété des Murdoch – tout comme Fox News.

Personne dans le milieu des affaires américain n’a pourtant le droit d’être surpris. Les droits de douane, ou « tarifs », sont dans le discours de Trump depuis des mois. Le mot « tarif » est « le plus beau du dictionnaire », dit-il.

Ne vous énervez donc pas, nous disait-on l’an dernier : c’est seulement une tactique de négociation !

Toute une tactique. Toute une négociation. N’oublions pas que cet homme a réussi l’exploit de faire faillite avec des casinos, un endroit où l’on entre pour se faire plumer. (…)

Il y avait également un passage important de cette lettre qui a été largement passé sous silence : « L’État de droit et la prévisibilité économique et politique sont parmi les déterminants les plus importants du succès économique, et Trump les menace tous. »

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Il y a de l’espoir dans l’air…


L’Ukraine dit soutenir la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours dans la guerre avec la Russie lors de discussions en Arabie saoudite entre représentants de haut rang américains et ukrainiens.

De plus, Washington affirme lever immédiatement la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine et de l’échange de renseignements, deux composantes centrales à l’Ukraine pour se défendre de l’agression russe.

Cette aide avait été interrompue depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre le président américain, Donald Trump, son vice-président, J.D. Vance, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Les États-Unis vont soumettre une proposition de cessez-le-feu à la Russie dans les prochains jours et espèrent que le Kremlin va l’accepter, a déclaré mardi le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, lors d’une conférence de presse à Djeddah.

Les États-Unis et l’Ukraine ont aussi convenu mardi de nommer des négociateurs afin d’entamer des discussions en vue de la conclusion d’une paix durable avec la Russie qui garantit la sécurité à long terme de Kiev, a déclaré le département d’État américain.

Par surcroît, Washington et Kiev vont conclure un accord sur les minerais dès que possible.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, a exprimé l’espoir de mettre fin à la guerre en Ukraine à l’issue de cette journée de pourparlers entre les délégations américaine et ukrainienne.

Nous sommes passés de la question de savoir si la guerre va se terminer à celle de savoir comment elle va se terminer, a déclaré M. Waltz à des journalistes mardi. (…)

Le chaos continue à vitesse grand V


Créé en 1979 sous la présidence de Jimmy Carter, le département de l’Éducation ne peut pas être complètement démantelé sans l’adoption d’une loi nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains disposent actuellement de 53 sièges.

L’État fédéral joue un rôle limité dans le financement et l’organisation de l’éducation aux États-Unis.

Mais les subventions fédérales sont inestimables pour les écoles situées dans des zones défavorisées sur le plan économique et social, ainsi que pour les élèves ayant des troubles de l’apprentissage.

La suppression potentielle du département de l’Éducation suscite la colère d’élus démocrates, de syndicats d’enseignants ainsi que de nombreux parents qui y voient une attaque inédite contre l’enseignement public, doublée d’une entreprise de promotion des idées conservatrices.

« La fermeture d’un département qui fournit des aides financières aux familles, finance des programmes d’activités périscolaires et veille à l’application des lois de notre nation sur les droits civils n’aide pas nos élèves à apprendre et ne rend pas notre pays meilleur », a fustigé dans un communiqué la sénatrice démocrate Elizabeth Warren.

La collecte, la conservation et l’élimination des documents classifiés et des archives fédérales sont strictement réglementées par la loi fédérale. Toute manipulation ou élimination inappropriée peut être considérée comme une infraction pénale.

Déchiqueter et brûler au hasard des documents et des dossiers personnels de l’USAID semble être un excellent moyen de se débarrasser des preuves d’actes répréhensibles lorsqu’on démantèle illégalement l’agence.

Extrait du communiqué du représentant Gregory Meeks

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C’est un parti nationaliste anti-Trump qui a gagné les élections au Groenland

Jusque là dans l’opposition, le parti de centre droit Les Démocrates a remporté les élections législatives au Groenland avec 29,9 % des suffrages, malgré la poussée du parti nationaliste partisan d’une indépendance rapide du territoire autonome danois, d’après les résultats officiels publiés mercredi 12 mars. Les partis de la coalition jusqu’alors au pouvoir enregistrent un net recul se plaçant en troisième et quatrième position du scrutin.

D’après les derniers résultats, le parti Les Démocrates, formation autoproclamée « sociale-libérale » favorable à l’indépendance à terme, a multiplié par plus de trois son score lors de l’élection précédente en 2021. Les nationalistes de Naleraq, formation la plus activement engagée pour que le territoire autonome danois rompe les liens restants avec Copenhague, se placent, eux, deuxièmes avec 24,5 % des voix.

Greenland’s centre-right opposition party, which told US president Donald Trump that the country was “not for sale”, has emerged victorious in the country’s parliamentary elections.

The Demokraatit party secured 29.9 per cent of the vote, ending the ruling coalition’s majority, official results show.

Jens Frederik Nielsen, Demokraatit’s leader and a former badminton champion, is poised to play a key role in shaping Greenland’s future. Mr Nielsen has been an outspoken critic of foreign interference, particularly in response to Mr Trump’s suggestion that the US could purchase the Arctic island.

The pro-business party, which supports a gradual approach to independence from Denmark, saw a sharp rise in support from 9.1 per cent in the previous election. It outperformed the opposition Naleraq party, which advocates for a swift break from Denmark.

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Les Européens ne font évidemment pas confiance à Poutine. Mais comment faire confiance à Donald Trump ?

Jusqu’ici, la responsabilité de faire la paix et de payer des réparations n’incombe qu’à un seul pays : l’Ukraine. C’est pourtant la Russie qui ravage le pays et ses infrastructures depuis trois ans.

Quand Zelensky a quitté la Maison-Blanche sans signer la cession des droits miniers de son pays, Donald Trump a suspendu l’aide militaire et l’assistance vitale en matière de renseignement.

Mardi, après la signature de cette proposition de cessez-le-feu, Washington a rétabli l’aide militaire. Pour combien de temps ? À quelles conditions ? Et encore une fois : à part le fait de dire que « la balle est dans leur camp », rien n’est exigé de la Russie.

Si le plan de paix fonctionne, quelle sera l’implication américaine ? Quelle sera la réaction de Washington en cas de violation du cessez-le-feu par les Russes, cette fois ?

On attend toujours la première condamnation de la politique impérialiste de Poutine de la part de Donald Trump.

Il semble plutôt s’en inspirer. L’idée d’annexion du Canada est répétée maintenant comme un mantra par Trump. C’est désormais la politique officielle de cette présidence. Mardi, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, au lieu d’esquiver la question, a énuméré les avantages de devenir le 51e État – essentiellement payer moins d’impôt, ce qui est synonyme de « recherche du bonheur » apparemment.

Trump n’a aucun respect pour la souveraineté des États, le droit international ou les frontières. Il veut utiliser sa position économique et militaire dominante pour s’emparer de territoires. Il y a manifestement une communauté de vues géopolitiques entre Trump et Poutine, même si les moyens sont différents.

Et ce président garantirait la sécurité de l’Ukraine ?

Marco Rubio réussira peut-être à négocier la paix. Mais ce que sa diplomatie accomplira, la politique de Trump le rend très incertain.

Même la Suisse s’inquiète des tarifs douaniers sur les produits qu’elle exporte aux USA… :woman_facepalming:t2:

Présidence de Trump: quelles conséquences pour la Suisse? | RTS

Présidence de Trump: quelles conséquences pour la Suisse?

Donald Trump impose 10% de taxes supplémentaires sur les importations chinoises, les Canadiens sont toujours sous la menace des 25%. La Suisse est-elle parmi les prochains sur la liste ? L’inquiétude grandit dans l’industrie suisse. Jusqu’où ira cette guerre commerciale ?

Donald Trump répète que son mot préféré est le mot tarif droits de douane en français et il s’en donne à cœur joie. Les produits chinois ont déjà écopé de 10 % de taxes supplémentaires. Les Mexicains et les Canadiens sont toujours sous la menace de 25 %. Et la grande question est bien sûr à qui le tour? En Suisse, des patrons s’inquiètent. Cela pourrait constituer un sacré frein pour les exportations de montres ou de fromages, par exemple. Mais d’autres n’ont pas attendu Trump pour établir des usines sur le sol américain.

Buckingham Palace peut-il jouer un rôle dans le maintien de bonnes relations entre les États-Unis et le Royaume-Uni, voire l’Europe ? C’est le pari que le roi Charles semble vouloir relever en jouant la carte de la séduction auprès de Donald Trump.

Fin février, le souverain a convié le président des États-Unis à une visite d’État officielle à Londres, par l’entremise du premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, alors en pleine offensive diplomatique à Washington pour plaider la cause de l’Ukraine et des relations anglo-américaines.

Ravi, Trump a lu l’invitation devant les caméras dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche, affirmant que c’était un « honneur » de l’accepter, puis fait l’éloge du roi, un « homme merveilleux ». De quoi installer une ambiance détendue pour la rencontre avec M. Starmer, à des milliers de kilomètres de celle qui aura lieu le lendemain avec le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky.

En ce qui concerne le Canada

Le roi Charles a aussi rencontré le premier ministre du Canada sortant, Justin Trudeau, le 3 mars dans sa maison de campagne de Sandringham (dans l’est de l’Angleterre). Si l’on ne connaît pas la teneur exacte de la discussion, on sait que les deux hommes ont discuté de la souveraineté du Canada, dans un contexte où Donald Trump maintient sa rhétorique du « 51e État ». Le souverain britannique est techniquement neutre, mais les médias britanniques n’ont pas manqué d’observer qu’au lendemain de la visite de Trudeau, lors d’une sortie officielle, Charles portait des médailles de l’armée canadienne sur son poitrail, un possible signe de soutien au Canada. Charles a également reçu Volodymyr Zelensky à Sandringham, un jour avant Justin Trudeau. Une rencontre qui aurait apparemment « refroidi » Trump parce que cela le rendait « moins spécial » aux yeux du monarque, selon le quotidien anglais The Daily Mail .

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« Le Groenland n’est pas ouvert à l’annexion », affirme le Danemark

PHOTO ODD ANDERSEN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Interrogé sur sa volonté de rattacher l’immense île arctique aux États-Unis, Donald Trump a répondu jeudi, en présence du chef de l’OTAN Mark Rutte, qu’il pensait que « cela va arriver ».

(Copenhague) Le Danemark a opposé vendredi une fin de non-recevoir aux propos de Donald Trump qui a répété la veille vouloir annexer l’immense territoire autonome danois.

Publié à 6 h 52

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Agence France-Presse

« Que ce soit au regard du traité de l’OTAN, de la charte des Nations unies ou du droit international, le Groenland n’est pas ouvert à l’annexion », a dit le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la presse.

Interrogé sur sa volonté de rattacher l’immense île arctique aux États-Unis, Donald Trump a répondu jeudi, en présence du chef de l’OTAN Mark Rutte, qu’il pensait que « cela va arriver ». M. Rutte n’a pas réagi.

En réaction, le premier ministre intérimaire du Groenland – dont le parti a été battu lors des élections locales de mardi – a annoncé réunir « dès que possible » les chefs de partis.

« Cette fois, nous devons durcir notre rejet de Trump. On ne doit pas continuer à nous manquer de respect », a affirmé sur Facebook Mute Egede.

Les Groenlandais ont porté au pouvoir un parti de centre droit, Démocrates, favorable à une indépendance à terme vis-à-vis du Danemark mais pas à un rattachement aux États-Unis.

« Je ne vois aucune indication dans les élections groenlandaises que les gens veulent quitter le royaume pour devenir Américains », a déclaré M. Løkke.

Sur l’île arctique, le vainqueur des législatives, Jens-Frederik Nielsen, probable futur chef du gouvernement groenlandais, a qualifié de « déplacés » les propos de Donald Trump.

« Les déclarations de Trump depuis les États-Unis sont déplacées et montrent encore une fois que nous devons rester unis dans de telles situations », a-t-il commenté sur Facebook.

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Comment négocier avec Poutine, criminel de guerre reconnu et agresseur de l’Ukraine dans une guerre purement impérialiste? Seules des sanctions sévères de la part de l’ensemble de la communauté internationale, incluant les USA, pourront venir à bout de ce massacre gratuit. Autrement ce serait récompenser l’agression et encourager d’autres pays à bafouer la souveraineté des États voisins totalement à l’encontre de l’ordre établi et du droit international.

Guerre en Ukraine La Russie a commis des crimes contre l’humanité, selon une commission de l’ONU

PHOTO ROMAN PILIPEY, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Des gens visitent un mémorial pour les soldats ukrainiens tombés au combat, dans le centre-ville de Kyiv, le 4 mars 2025.

(Genève) La Russie a commis les « crimes contre l’humanité » de disparitions forcées et de torture dans le cadre de la guerre en Ukraine, selon une commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies.

Publié à 12 h 31

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Agence France-Presse

Ces crimes ont été perpétrés dans le cadre « d’une attaque systématique et généralisée contre la population civile », indique ce groupe d’enquêteurs dans un rapport publié cette semaine.

La commission y conclut que « les autorités russes ont commis les crimes contre l’humanité de torture et de disparitions forcées ».

Ils « ont été perpétrés dans le cadre d’une politique coordonnée de l’État […] dans toutes les provinces d’Ukraine où des zones sont passées sous contrôle russe », précise le rapport, qui ajoute : en commettant ces crimes, « les autorités russes ont ciblé des catégories de personnes qu’elles percevaient comme une menace ou qui refusaient de coopérer avec elles ».

Le rapport indique qu’un grand nombre de civils ont été arrêtés dans les zones désormais sous contrôle russe, et que beaucoup d’entre eux ont été transférés dans des centres de détention situés dans ces zones ou en Russie.

« Ils ont commis d’autres violations et des crimes lors de ces détentions prolongées. De nombreuses victimes sont portées disparues depuis des mois et des années, et certaines sont mortes en captivité », explique-t-il.

Des soldats faits prisonniers de guerre ont également été torturés et victimes de disparitions forcées, en violation du droit international humanitaire, selon la commission.

Prisonniers de guerre tués

Selon les enquêteurs, la Russie « a systématiquement utilisé la torture à l’encontre de certaines catégories de détenus pour leur soutirer des informations » et « les intimider », les traitements les plus brutaux se produisant lors des interrogatoires.

PHOTO THOMAS PETER, REUTERS

Des gens tiennent des drapeaux alors qu’ils se trouvent près de photos d’un prisonnier de guerre ukrainien après sa libération de captivité russe, lors d’une manifestation appelant à la libération des prisonniers de guerre ukrainiens de la brigade Azov détenus par la Russie, le 11 mars 2025 à Kyiv.

Ils accusent également les autorités russes de faire un usage systématique de la violence sexuelle « comme forme de torture à l’encontre des hommes détenus ».

La commission fait également état d’un nombre croissant de soldats ukrainiens tués ou blessés après avoir été capturés ou s’être rendus, ce qui constitue un crime de guerre.

« Les témoignages de soldats qui ont déserté les forces armées russes indiquent qu’il existe une politique visant à tuer plutôt que de faire des prisonniers », indique le rapport.

La commission accuse par ailleurs les deux parties au conflit de crime de guerre pour avoir tué ou blessé avec des drones des soldats déjà blessés.

Le rapport détaille aussi les violations des droits de l’homme commises par les autorités ukrainiennes à l’encontre de personnes accusées d’avoir collaboré avec Moscou.

La commission, composée de trois membres a été créée en mars 2022 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour enquêter sur les violations commises depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février de la même année.

Après trois ans de guerre, « les cicatrices » laissées par le conflit sur les victimes sont « profondes », souligne la commission, qui appelle à ce que les auteurs des violations et des crimes répondent de leurs actes.

Contrairement à Kyiv, Moscou ne coopère pas avec la commission.

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Il coupe même dans l’escouade canine qui détecte les bombe et autres dans les aéroports :woman_facepalming:t2:

K-9 bomb sniffer dog units have become the latest victims of the so-called Department of Government Efficiency, just as the White House celebrated a national day honoring the heroic animals.

Workers at the TSA were informed via email that “new guidance” meant that requests for costs including vet visits, kenneling and dog food, had been put on hold effective immediately, according to Fox News. The directive was revealed on Thursday. TSA is in charge of airport security and its dogs can be used to sniff out bombs and other contraband.

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Les pays européens devraient mettre une surcharge de 1000% sur les oeufs exportés aux USA :joy:

The United States has asked Denmark and other European nations if they can export eggs as Americans face surging egg prices, the Nordic country’s egg association said on Friday.

The request from the US Department of Agriculture coincides with a raft of new US tariffs on countries, including in Europe, and the threat of more.

Donald Trump has also threatened economic sanctions unless Denmark hands over control of Greenland to the US, and said this week that he thought the US would eventually annex it – despite its status as an autonomous territory of Denmark, a member of the European Union.

Ça n’a pas de bon sens de faire une demande comme ça après avoir fait des menaces d’annexion et de tarifs douaniers!

A letter reviewed by Reuters showed that a representative of the US Department of Agriculture in Europe had sent formal inquiries to egg-producing countries in late February seeking information on their ability and willingness to export eggs to the American market.

“We’re still waiting to get more guidance from Washington on next steps, but do you have an estimate of the number of eggs that could be supplied to the United States (assuming they meet all the import requirements),” a follow-up letter to the Danish Egg Association in early March said.

“Washington is trying to get an estimate of the amount they could feasibly source,” said the letter, received last week.

version française sur le site de Libération

Avec un prix de la douzaine d’œufs qui a sextuplé en quatre ans, avec une dernière hausse d’un dollar entre décembre et janvier derniers, à 5,90 dollars la douzaine, les Etats-Unis traversent leur pire période en matière de production d’œufs depuis que la grippe aviaire s’est déclarée, en 2022. Au mois de février, près de 117 millions de poules avaient été retirées des cheptels. De quoi inciter le département de l’agriculture américain à poser la question à l’Association danoise des œufs : «Combien d’œufs pourriez-vous fournir aux Etats-Unis ?»

Le patron du lobby du secteur avicole du royaume Jørgen Nyberg Larsen a reçu la demande le 28 février, dans un mail où figurait une série de questions fermées sur les capacités danoises à venir en aide aux puissants Etats-Unis, aussi bien pour la consommation des ménages que pour l’industrie. «J’ai répondu que nous étions disposés à aider nos amis américains, puis j’ai posé quelques questions spécifiques sur les conditions» a déclaré le responsable, qui a toutefois rappelé qu’il n’y avait «pas d’excédent d’œufs en Europe».

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