Bienvenue dans le nouvel ordre mondial – ou, plutôt, le nouveau désordre mondial. Une ère que l’on pensait révolue. Un monde où règne la loi du plus fort et où les empires se partagent des territoires et leurs butins.
L’empereur Trump laisse entendre que les États-Unis pourraient aider l’Ukraine à éviter l’annihilation russe… à condition de mettre la main sur ses minerais stratégiques. C’est une forme de colonialisme – ou de racket, si vous préférez.
« L’Ukraine n’est pas à vendre », a prévenu, mercredi, le président Zelensky. Il se dit toutefois prêt à signer un accord « sérieux » comportant des « garanties de sécurité » visant à empêcher toute nouvelle invasion russe après un accord mettant fin à la guerre.
Sans de solides garanties, l’empereur Poutine ne tardera pas à recommencer sa guerre d’agression – et cette fois, il ne s’arrêtera pas en Ukraine. L’histoire a montré qu’on n’apaise pas une dictature en lui cédant des territoires. Voir, à ce sujet, une autre conférence tenue à Munich – en 1938, celle-là, et impliquant l’annexion de territoires tchèques à l’Allemagne nazie…
Tout est possible cependant j’éviterais d’aborder la thèse de l’anecdotique. Ici on a affaire à deux hommes puissants dont la cupidité est sans limites et la morale totalement inexistante. Ils sont en quelque sorte le miroir l’un de l’autre.
Maintenant que Trump se sent libéré des contraintes de l’opposition avec son quasi pouvoir politique total sur les USA, il peut dorénavant donner suite à son agenda personnel complètement déjanté, qui est de marchandiser les relations internationales des E-U au plus offrant.
Et pourquoi pas l’inavouable au passage: se partager le monde en zones d’influences, comme cela s’est fait antérieurement entre l’Allemagne d’Hitler et la Russie de Staline? Permettant aux nazis d’envahir l’Europe dans un premier temps, tout en ouvrant la porte au déclenchement de la deuxième guerre mondiale. (Il est probablement là ton fameux secret?)
La question que je me pose: qui peut arrêter la course folle du président américain vers le pouvoir absolu? Il faut nécessairement que la solution vienne de l’intérieur et je suis convaincu que ceux qui veulent sauver la démocratie américaine, agiront soudainement et sans crier garde pour éviter que le piège ne se ferme définitivement sur ce pays.
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Trois ans de guerre en Ukraine « On ne peut pas faire confiance à Poutine »
Des combattants tchétchènes et géorgiens qui prêtent main-forte à l’Ukraine voient d’un mauvais œil les discussions entre Vladimir Poutine et Donald Trump pour mettre fin au conflit. La population ukrainienne, elle, pâtit de la suspension d’une aide cruciale américaine.
Trois ans de guerre en Ukraine Des paroles sans valeur
La Russie ne respectera pas ses engagements. Elle ne l’a jamais fait. Ni en Géorgie, ni en Tchétchénie, ni en Ukraine après l’annexion de la Crimée. Alors pourquoi aujourd’hui ?
Seule la fin de la Russie me permettra un jour peut-être de revoir mon pays. C’est pour ça que je me bats.
Mikhael « Bénor » Dudadiev
Trois ans plus tard, il ne s’attendait pas à ce que la guerre dure aussi longtemps.
Poutine, « un menteur et un assassin »
Dans une chambre à la lumière tamisée, derrière des rideaux couleur poussière, Adam*, nom de guerre Berkhi, un autre combattant tchétchène, s’attelle à sa prière. Des drones et des obus sont posés dans un coin. Sur le canapé, plusieurs fusils sont entassés en vrac.
« On ne pourra jamais faire confiance aux Russes. […] Nous avons gagné la première guerre de Tchétchénie. Ils ont pris le temps de se réarmer tout en nous divisant, et ils ont fini par gagner. Ils essaieront de faire la même chose avec l’Ukraine. On ne peut pas faire confiance à Poutine. C’est un menteur et un assassin », lance Berkhi.
L’Ukraine, selon lui, doit continuer à se battre, car c’est une question de survie pour l’Europe. La prochaine étape sera, dit-il, les pays baltes.
Quand j’entends parler de négociations, j’ai l’impression d’avoir des flashbacks des pourparlers en Tchétchénie en 1996-1997. Un traité de paix avec la Russie n’a pas plus de valeur que le papier sur lequel il est écrit.
Adam, alias « Berkhi »
Trois ans de guerre en Ukraine La population de Kyiv subit déjà les contrecoups de l’arrêt de l’USAID
Des couvertures fournies par l’USAID étaient mises à la disposition des résidants de Kyiv qui s’étaient réfugiés dans une gare après une frappe russe, en novembre 2022.
(Kharkiv et Kyiv, Ukraine) Le regard blanc, Ihor Shramko porte un chignon et une longue barbe grisonnante. Mais derrière ses sourires, Ihor laisse transparaître son inquiétude. La suspension des subventions octroyées par USAID annoncée par Donald Trump le 20 janvier aura de lourdes conséquences sur la population ukrainienne, déjà malmenée par trois années de guerre.
Depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) a fourni à l’Ukraine 2,6 milliards de dollars d’aide humanitaire, 5 milliards d’aide au développement et plus de 30 milliards d’aide budgétaire directe.
Aveugle depuis son enfance, Ihor vit à Kharkiv et travaille comme avocat au sein d’une association, baptisée Écho de guerre, qui fournit une assistance juridique gratuite aux personnes en situation de handicap et les accompagne dans leur réadaptation.
Nous avons une ligne téléphonique sur laquelle nous recevons plus de 10 appels par jour. Cette ligne, qui nous permet d’offrir des conseils juridiques à des personnes dans le besoin, dépendait entièrement du financement de l’USAID.
Ihor Shramko, avocat de l’association Écho de guerre
Aujourd’hui, nous faisons face à un nouveau phénomène : certains déplacés décident de retourner chez eux malgré l’occupation russe, raconte Rimna Hanatova. Ils savent qu’ils prennent le risque d’être arrêtés ou exécutés, mais notamment dans les régions de Kherson et de Zaporijjia, certaines personnes ont encore leur maison. Elles préfèrent tenter leur chance plutôt que de vivre dans une telle précarité. Avec l’arrêt du financement de l’USAID, ce phénomène ne fera que s’aggraver. »
Avec la collaboration d’Iryna Matviyishyn
On peut certainement douter d’une issue favorable à l’Ukraine, car avec Trump rien n’est jamais garanti, surtout qu’il a souvent renié sa parole et ment systématiquement.
C’est au sein de l’ONU et avec l’accord de l’Ukraine et l’appui de l’Europe qu’un accord raisonnable et une paix durable peut se négocier dans l’honneur et la dignité et dans le respect du droit international.
Dans ces conditions Trump n’aura pas le choix que d’ouvrir son jeu à la face du monde.
Trump est un cancre en politique internationale et un ignorant de l’histoire, en plus sur le plan diplomatique il n’a aucune vision claire du monde et des enjeux dont dépend véritablement la paix mondiale et la justice internationale.
Le 24 février marquera le troisième anniversaire de la guerre en Ukraine.
Les États-Unis proposent une résolution à l’ONU exigeant la fin rapide du conflit, sans mentionner le respect de l’intégrité du territoire de l’Ukraine.
Le texte américain suscite la stupéfaction des diplomates européens et canadiens.
Cette opposition risque de survenir au moment où les dirigeants des pays alliés de l’Ukraine assistent, interloqués, à un rapprochement diplomatique entre Moscou et Washington depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche le 20 janvier.
Prenant tout le monde par surprise, les États-Unis ont proposé vendredi un projet de résolution à l’Assemblée générale de l’ONU qui exige « une fin rapide » du conflit en Ukraine, sans toutefois contenir un seul mot sur le respect de l’intégrité territoriale du pays, contrairement aux résolutions qui ont été adoptées par une forte majorité dans le passé.
Le texte américain a semé la consternation chez les diplomates européens et canadiens, déjà sidérés par le dialogue américano-russe sur l’Ukraine.
Trump bouleverse les plans
L’Assemblée générale de l’ONU doit se réunir lundi afin de marquer le troisième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine.
En prévision de cet anniversaire, l’Ukraine et les Européens avaient préparé un projet de résolution qui souligne la nécessité de « redoubler » d’efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre « cette année », et prend note des initiatives de plusieurs États membres ayant présenté « leur vision pour un accord de paix complet et durable ».
Le texte répétait également les précédentes demandes de l’Assemblée générale d’un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine et la cessation des attaques de la Russie contre l’Ukraine.
Ces précédents votes avaient rassemblé un très large soutien, autour de 140 votes sur les 193 États membres. Mais la réunion de lundi est la première depuis le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était « pas importante » à des négociations avec la Russie.
Quand on lit des choses pareilles, on comprend que Trump et son équipe sont complètement inapte à gouverner. Jamais une société de droit supposément démocratique n’a adopté des méthodes aussi ignobles pour disposer injustement et de manière répugnante de centaines de milliers de loyaux employé.es, comme s’ils n’étaient rien de plus qu’une forme de bétail à abattre sans autre formalité. C’est du pur délire!!!
L’équipe d’Elon Musk a envoyé un courriel à des centaines de milliers d’employés fédéraux samedi, leur donnant environ deux jours pour signaler cinq choses spécifiques qu’ils avaient accomplies la semaine dernière.
Dans un message séparé sur X, le multimilliardaire a déclaré que tout employé qui ne répondrait pas avant la date limite, fixée à 23 h 59 lundi, perdrait son emploi.
Les démocrates et même certains républicains ont critiqué cet ultimatum, qui est intervenu quelques heures seulement après que Donald Trump l’a encouragé sur les réseaux sociaux à « être plus agressif » dans la réduction de la taille du gouvernement avec son Département de l’efficacité gouvernementale, ou DOGE.
La veille, Elon Musk avait célébré sa nouvelle position en agitant une tronçonneuse géante lors d’une apparition à une conférence conservatrice.
Le sénateur John Curtis fait partie des républicains inquiets. L’État qu’il représente, l’Utah, compte 33 000 employés fédéraux.
Elon Musk avec une tronçonneuse, au côté du président argentin, Javier Milei à la Conservative Political Action Conference, le 20 février.
« Si je pouvais dire une chose à Elon Musk, ce serait de mettre une dose de compassion dans tout cela. Ce sont de vraies personnes et de vraies vies », a-t-il déclaré.
Le républicain Mike Lawler, qui représente l’État de New York, a remis en question la base juridique sur laquelle l’administration Trump pourrait se baser pour licencier des dizaines de milliers de travailleurs qui refusent de tenir compte de la dernière demande d’Elon Musk, bien que le courriel ne contienne pas la menace de perdre leur emploi.
Donald Trump s’est moqué des travailleurs concernés dans un mème qu’il a publié dimanche sur son réseau social. Le message mettait en scène un personnage de dessin animé écrivant une liste de réalisations de la semaine précédente, dont « J’ai pleuré à propos de Trump », « J’ai pleuré à propos d’Elon », « J’ai réussi à aller au bureau pour une fois » et « J’ai lu quelques courriels ».
Le nouveau directeur du FBI, Kash Patel, pourtant un allié de Donald Trump, a demandé aux employés d’ignorer la demande d’Elon Musk, du moins pour l’instant.
La tentative de Musk d’acheter la Cour suprême du Wisconsin est une alerte rouge qui montre que son attaque contre la démocratie ne se limite pas à vider le gouvernement fédéral de sa substance. Il veut tout.
Ben Wikler, président du Parti démocrate du Wisconsin
Bongino, après une carrière sans distinction aux Services secrets, a écrit des livres pour se glorifier, puis est devenu une personnalité médiatique. On l’a vu chez le sinistre conspirationniste Alex Jones. On l’a vu à Fox News. On l’entend depuis un temps dans sa propre émission balado, où il a beaucoup de succès à dénoncer les « communistes » et à glorifier Donald Trump.
Pete Hegseth, le secrétaire à la Défense, a obtenu sa job avec le même genre de qualifications : un séjour dans l’armée et plusieurs années à Fox News.
On ne devrait donc pas être entièrement étonné, je le répète, même si c’est la première fois en 117 ans d’histoire que cet immense « Bureau » est dirigé par un incompétent aussi fulgurant.
D’autres agents avec une longue expérience étaient pressentis pour occuper ce poste. C’était d’autant plus important que le directeur tout récemment confirmé par le Sénat, Kash Patel, n’a jamais travaillé au FBI lui non plus.
Ça ne l’a pas empêché d’écrire les pires sottises sur l’agence, notamment en faisant une liste de 60 personnes faisant supposément partie de « l’État profond », et en promouvant la vengeance.
La présidente de l’Association des agents du FBI avait même rassuré ses membres : Patel s’est engagé à ce que le numéro deux sous lui soit agent spécial actif du Bureau.
Le hic, c’est que les « vrais » agents pressentis ont résisté à un ordre du nouveau département de la Justice de Donald Trump, maintenant dirigé par des fidèles du président, dont son avocat personnel. Les candidats pressentis ont refusé la demande de la Justice de fournir la liste des 5000 agents ayant travaillé sur le dossier des insurgés du 6-Janvier – graciés par Trump.
Cet acte d’intégrité a été vu comme un manque de loyauté envers le président.
Trump s’est tourné vers Bongino.
Bongino est donc à la tête de dizaines de milliers d’employés dont il ne connaît absolument pas le travail concrètement.
Et qu’il a traité de tous les noms, notamment en disant que les responsables de la saisie de documents top secret détenus illégalement par Donald Trump devraient être virés. À part d’avoir propagé dans sa très populaire émission balado le mensonge de l’élection « volée » de 2020. Allégation dont la fausseté a été démontrée en cour à l’unanimité.
Ce duo, qui serait comique si les temps n’étaient pas si dangereux, est donc responsable de la sécurité du pays.
En d’autres mots les énormes réductions d’impôts pour les riches reviendra à transférer le paiement de la dette sur le dos des plus pauvres, creusant encore plus les inégalités sociales déjà criantes dans ce pays. Tout simplement insoutenable et répugnant sur le plan de la justice sociale.
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Des embûches à venir pour les républicains
Mike Johnson, dont le parti a perdu des sièges lors des élections de novembre dernier, dispose de l’une des majorités les plus minces de l’histoire moderne, ce qui signifie qu’il doit maintenir presque tous les républicains dans le droit chemin ou risquer de perdre le vote.
Plusieurs législateurs ont déjà émis des objections à ce plan, soit parce qu’il prévoit des coupes trop importantes, soit parce qu’il ne prévoit pas suffisamment de coupes.
Les républicains les plus conservateurs préviennent qu’il va alourdir la dette de 36 000 milliardsUS du pays, car le coût des réductions d’impôts, au moins 4500 milliardsUS sur la décennie, dépasse les 2000 milliardsUS de coupes budgétaires dans les programmes gouvernementaux.
Les législateurs républicains plus modérés craignent que les énormes coupes budgétaires envisagées – quelque 880 milliardsUS pour la commission qui gère les dépenses de santé, y compris Medicaid, par exemple, ou 230 milliardsUS pour la commission de l’agriculture qui finance les bons d’alimentation – soient trop néfastes pour leurs électeurs.
Les dirigeants républicains tentent de convaincre les législateurs que les détails seront débattus dans les semaines à venir et que le vote de cette semaine n’est qu’une première étape.
À tous les jours le tableau s’assombrit un peu plus, c’est une véritable décadence de l’État qui s’affiche ouvertement, et la promesse d’un chaos indescriptible aux plus hauts échelons du pays.
Nous avons juré de servir le peuple américain et de respecter notre serment à la Constitution dans toutes les administrations présidentielles, ont écrit les 21 membres du personnel dans une lettre de démission commune, dont une copie a été obtenue par l’Associated Press. Cependant, il est devenu clair que nous ne pouvons plus honorer ces engagements. »
Les employés ont également averti que bon nombre de ceux enrôlés par Elon Musk pour l’aider à réduire la taille du gouvernement fédéral sous l’administration du président Donald Trump étaient des idéologues politiques qui n’avaient pas les compétences ou l’expérience nécessaires pour la tâche qui les attendait.
La démission massive d’ingénieurs, de scientifiques de données et de chefs de produit est un revers temporaire pour Elon Musk et la purge technologique du personnel fédéral menée par le président républicain. Ces démissions interviennent au milieu d’une vague de contestations judiciaires visant à retarder, arrêter ou annuler leurs efforts pour licencier ou contraindre des milliers de fonctionnaires à quitter leur emploi.
Les employés qui ont démissionné travaillaient pour ce qui était autrefois connu sous le nom de United States Digital Service, un bureau créé sous l’administration du président Barack Obama après le déploiement raté de Healthcare.gov, le portail internet que des millions d’Américains utilisent pour souscrire à des régimes d’assurance grâce à la loi sur les soins de santé signée par le démocrate.
Tous avaient auparavant occupé des postes de direction dans des entreprises technologiques, comme Google et Amazon, et ont écrit dans leur lettre de démission qu’ils avaient rejoint les rangs du gouvernement par sens du devoir envers le service public.
Le pouvoir accordé à Elon Musk par le président Trump a bouleversé cela. Le lendemain de l’investiture de Donald Trump, ont écrit les employés, ils ont été convoqués à une série d’entretiens qui préfiguraient le travail secret et perturbateur du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) d’Elon Musk.
Selon les employés, des personnes portant des badges de visiteurs de la Maison-Blanche, dont certaines n’ont pas voulu donner leur nom, ont interrogé les employés sur leurs compétences et leurs opinions politiques.
« Plusieurs de ces intervieweurs ont refusé de s’identifier, ont posé des questions sur la loyauté politique, ont tenté de monter leurs collègues les uns contre les autres et ont fait preuve de capacités techniques limitées, ont écrit les employés dans leur lettre. Ce processus a créé des risques de sécurité importants. »
Plus tôt ce mois-ci, environ 40 employés du bureau ont été licenciés. Ces licenciements ont porté un coup dévastateur à la capacité du gouvernement à administrer et à protéger sa propre empreinte technologique, ont-ils écrit.
« Ces fonctionnaires hautement qualifiés travaillaient à la modernisation de la sécurité sociale, des services aux anciens combattants, des déclarations de revenus, des soins de santé, des secours en cas de catastrophe, de l’aide aux étudiants et d’autres services essentiels, indique la lettre de démission. Leur licenciement met en danger des millions d’Américains qui dépendent de ces services chaque jour. La perte soudaine de leur expertise technologique compromet la sécurité de systèmes critiques et des données des Américains. »
Ceux qui sont restés, environ 65 membres du personnel, ont été intégrés dans l’effort de réduction des effectifs du gouvernement de DOGE. Environ un tiers d’entre eux ont démissionné mardi.
Nous n’utiliserons pas nos compétences en tant que technologues pour compromettre les systèmes gouvernementaux de base, mettre en péril les données sensibles des Américains ou démanteler des services publics essentiels, ont-ils écrit. Nous ne prêterons pas notre expertise pour mener à bien ou légitimer les actions du DOGE.
Trump veut brader la résidence et éventuellement la citoyenneté américaine à quiconque pourra payer la somme de $5 millions. Ouvrant au passage la porte à l’ennemi d’hier (comme si ces derniers avaient soudainement retrouvé leur virginité). Ces russes et tous les espions éventuels qui pourraient menacer à terme la sécurité même des USA.
Un parfum de haute trahison potentiel intolérable que le Pentagone ne pourrait sûrement pas tolérer…
Les gens riches arriveront dans ce pays en achetant cette carte. Ils seront riches, et ils auront du succès et ils dépenseront beaucoup d’argent et paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de monde », a déclaré le président américain à la presse depuis la Maison-Blanche.
La vente devrait commencer dans deux semaines, a-t-il précisé.
« C’est en quelque sorte comme une carte verte », de résident permanent aux États-Unis, « mais à un niveau plus élevé de sophistication », a déclaré Donald Trump, précisant que cette « carte dorée » permettrait à ses titulaires d’accéder au « chemin vers la citoyenneté » à plus long terme.
Les oligarques russes, pour la plupart sanctionnés par les États-Unis depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, pourront potentiellement postuler à ce programme.
« Je connais certains oligarques russes qui sont des gens très bien », a déclaré Donald Trump.
On pense avoir tout vu, tout entendu. Mais le puits est apparemment sans fond et, bien vite, le président des États-Unis nous entraîne encore un peu plus bas. Au milieu de la nuit, il diffuse ça. Ça. Cette vidéo grotesque. Le narcissisme, le cynisme et la cupidité d’un homme concentrés en 33 secondes de pur délire.
Mais quand on sait que cette vidéo est censée représenter la bande de Gaza après le grand projet immobilier de Donald Trump, ça devient carrément immonde. La glorification de la débauche sur une terre déchirée par la guerre. La célébration réjouie des riches et des ultrapuissants, qui se gavent, boivent et dansent sur les cadavres palestiniens.
Et le président de la plus grande puissance du monde diffuse cette vidéo d’une cruauté sans nom. Alors que les Gazaouis n’ont pas fini de compter leurs morts. Alors que des otages israéliens croupissent toujours dans les tunnels du Hamas.
Dans la vidéo, une image générée par l’IA montre des combattants du Hamas faisant la danse du ventre.
C’est tellement inhumain qu’on s’est d’abord demandé si les comptes des réseaux sociaux du président avaient été piratés. Mais non. Donald Trump a diffusé la vidéo vers minuit, sans doute flatté par le gros ballon doré à son image, à moins que ce ne soit les multiples figurines dorées, elles aussi à son effigie, ou encore la gigantesque statue dorée érigée à sa plus grande gloire…
Dans le monde fantasmé de Trump, la bande de Gaza se transforme non seulement en station balnéaire de luxe destinée à l’élite mondiale, mais aussi en une sorte de sanctuaire vouant un culte de tous les instants au leader suprême. Saddam Hussein n’aurait pas fait mieux.
Heureusement, la vidéo n’est pas une créaion de la Maison-Blanche ; elle circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. N’empêche. Donald Trump l’a republiée. Il l’a approuvée. Et personne, dans son entourage, ne l’a arrêté.
Peut-être, donc, que Donald Trump ne fait que mettre en pratique le plan de son ancien stratège, Steve Bannon, selon qui « la véritable opposition, ce sont les médias, et la façon de traiter avec eux, c’est d’inonder la zone de la merde ».
Donald Trump et Benyamin Nétanyahou sont présentés sur des chaises longues dans la vidéo générée par l’IA.
Après tout, cette vidéo n’est que ça : de la merde. Trente-trois secondes générées par l’intelligence artificielle – quoique intelligence, dans ce cas-ci, soit un bien grand mot. Il n’y a rien d’intelligent dans ces images d’Elon Musk se goinfrant de houmous, rien de drôle dans ces images de combattants du Hamas faisant la danse du ventre sur la plage, et surtout rien de rassurant dans ces images montrant Donald Trump et Benyamin Nétanyahou en maillot, sirotant un cocktail au bord de la piscine, comme s’ils savouraient leur victoire totale sur les ruines de Gaza.
La deuxième hypothèse, c’est que Donald Trump joue au fou, comme Richard Nixon l’a fait pendant la guerre du Viêtnam. L’ancien président avait baptisé sa tactique la « théorie du fou ». L’idée était de faire croire aux Nord-Vietnamiens qu’il était imprévisible, colérique, peut-être assez fou pour appuyer sur le bouton nucléaire…
La stratégie n’est pas nouvelle. Il y a quelques siècles déjà, Machiavel rappelait « combien il y a de sagesse à feindre pour un temps la folie ». Donald Trump semble s’en inspirer, puisqu’il a déjà estimé que les États-Unis gagneraient à être plus « imprévisibles » dans leurs relations internationales.
La troisième hypothèse est plus terrifiante. Peut-être le président ne joue-t-il pas au fou. Peut-être n’a-t-il pas diffusé cette vidéo provocatrice dans l’espoir de détourner l’attention.
Peut-être y croit-il vraiment, à cette « Riviera du Moyen-Orient ».(…)
Vue sur Culiacán, château fort du cartel de Sinaloa, dans le nord-est du Mexique
L’administration du président américain, Donald Trump, qui presse le Mexique d’endiguer le trafic de fentanyl vers les États-Unis, menace de recourir à des frappes de drones contre les cartels pour perturber leurs opérations.
Frappes « contreproductives »
En plus d’avoir un impact limité sur les capacités des cartels, les frappes pourraient s’avérer « contre-productives » en braquant les autorités mexicaines alors qu’elles se montrent disposées à agir pour endiguer la production de fentanyl.
Claudia Sheinbaum a dû passer à l’action en matière de sécurité dès son arrivée au pouvoir en raison d’une guerre fratricide au sein du cartel de Sinaloa qui a eu de lourdes retombées sur la population.
Elle a opté pour une série de mesures « efficaces », passant notamment par le renforcement des services de renseignement et du système judiciaire, sans pour autant renier ouvertement son prédécesseur et mentor, Andrés Manuel López Obrador, qui préconisait une approche modérée.
Les menaces de droits de douane exprimées par le président Trump au nom de la lutte contre le trafic de fentanyl ont aussi contribué aux interventions de la présidente.
Le spécialiste Will Freeman note que la dirigeante mexicaine se montre soucieuse d’éviter un affrontement ouvert avec les États-Unis.
Une frappe sur le territoire mexicain, particulièrement si elle était effectuée sans aucune consultation ou mise en garde, serait particulièrement délicate à gérer sur le plan politique puisque Mme Sheinbaum n’aurait alors « pas le choix de se poser en défenseuse de la souveraineté mexicaine ».
Il se peut, relève M. Freeman, que les menaces de Washington visent d’abord et avant tout à contenter le public américain, qui s’était montré particulièrement sensible aux sorties du candidat républicain à ce sujet durant la campagne électorale.
« Il est impossible de dire à ce stade s’ils vont aller de l’avant ou s’ils plastronnent », conclut l’analyste Elisabeth Malkin.
Agence USAID Trump supprime la quasi-totalité des financements à l’étranger
(Washington) L’administration Trump a annoncé mercredi tailler massivement dans l’aide internationale américaine, notamment par la suppression de 92 % des financements de programmes à l’étranger par l’agence américaine de développement, l’USAID, se targuant de « faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables ».
Le règne de l’avidité et du chacun pour soi, la misère des pays pauvres n’intéresse absolument pas l’administration trumpiste égoïste et sans coeur. C’est le retour des valeurs du Moyen Âge