Aéroport Montréal-Trudeau (YUL) - Discussion générale

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La vérité ici que YUL doit faire une expension, comme ils le prévoyaient avant pandémie … YUL ne peut pas continuer comme ca. C’est rendu trop grand.

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Je vote pour l’utilisation de l’aéroport de St-Hubert et un TGV pour réduire la demande à YUL avant de faire des expansions. Je sais qu’il y a des enjeux politiques et commerciales, mais je crois qu’il sera moins cher à long terme et pourra amener autres avantages (eg. amélioration de la Ligne MSH)

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Ricky TGV ? are you serious ? They can’t even do a REM :face_with_diagonal_mouth:

Il faut entre 10 et 12 ans en France pour une ligne TGV, si pas trop de nymbies, pas trop de recours etc…depuis la décision politique jusqu’à l’ouverture de la ligne.Toulouse et Nice (deux gros marchés plutôt riches) attendent depuis 30 ans ce qui fait des ‘‘corones en or’’ pour les cies aériennes sur ces deux routes, les 2 seuls gros marchés pas encore à vitesse TGV (même si les rames TGV y vont bien mais à vitesse classique au dela de Bordeaux et Aix Marseille).

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I think we’re at the point of “Now or Never” on the TGV debate and if we’re able to add capacity issues at Canadian airports, it becomes another value add that justifies the cost even more. Rather than doing multi-billion dollars on airport expansions that will at some point become saturated in the future, why not apply the same funds to something else? In this case there is a clear quantifiable cost to compare with, which is ultimately a solution that just kicks the can down the road.

In any case, I think the sentiment I have is the same to issues of road capacity. If we keep getting traffic, lets try to address the root cause instead of trying to add capacity into a physically constrained space. It doesn’t need to be a TGV, but anything that makes the most common short haul flights (Québec, Toronto, New York, etc.) obsolete so that capacity can be allocated elsewhere.

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Les sept plaies de Montréal-Trudeau

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

En auto, l’attente se multiplie à l’aéroport Montréal-Trudeau.

Des files d’attente en voiture ou en autobus aux délais d’attente à la douane, les embûches s’accumulent à l’aéroport Montréal-Trudeau. Et le pire est probablement à venir, puisque des travaux majeurs doivent avoir lieu pour augmenter la capacité du débarcadère. Zoom sur les défis immenses qui attendent l’aéroport dans les prochaines années.

Publié à 0h57 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

En auto, l’attente se multiplie

Aéroports de Montréal (ADM) en convient : la situation « est loin d’être idéale » pour les automobilistes, qui doivent parfois patienter plus d’une heure pour accéder au quai des arrivées. Des mesures temporaires ont été prises, comme l’ajout de personnel et l’ouverture d’un troisième stationnement d’attente, mais « visiblement, ces mesures ne sont pas satisfaisantes », avoue la porte-parole d’ADM, Anne-Sophie Hamel. Un nouveau stationnement étagé doit ouvrir au début de 2024, avec la possibilité d’un débarcadère éloigné. Mais le vrai enjeu, « ça va être l’augmentation de la capacité du débarcadère », note-t-elle. « Un plan va être dévoilé prochainement, mais on parle de chantiers majeurs qui vont demander plusieurs mesures d’atténuation. »

L’explosion du nombre de voyageurs

30 %. C’est la hausse d’achalandage au deuxième trimestre à l’aéroport Montréal-Trudeau par rapport à avant la pandémie. Les mois printaniers sont ceux qui ont vu la plus importante hausse de passagers en comparaison de 2019. Quelque 1,7 million de personnes ont emprunté l’aéroport en mai et 2 millions en juin, a-t-on appris dans le plus récent bilan annuel d’ADM. « La reprise est arrivée beaucoup plus rapidement que ce qu’on avait prévu. On prévoyait une reprise du trafic en 2025, mais déjà, on est au-delà des volumes de 2019 », indique Mme Hamel, en précisant que cette augmentation devrait se poursuivre dans les prochaines années si on se fie aux prévisions de l’industrie.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE

Le 747 surchargé

Ce retour en force des voyageurs surcharge aussi la ligne d’autobus 747, qui fait le lien vers le centre-ville, avec des files d’attente de plus en plus longues. Un groupe de travail mis sur pied par la Société de transport de Montréal (STM) doit bientôt rendre ses recommandations pour optimiser la desserte. Déjà, on évoque l’ajout de distributrices de titres, d’un terminal de point de vente mobile ou encore la vente de titres en concession. Des mesures en ce sens devraient arriver à compter « de la semaine prochaine », selon la porte-parole de la STM, Amélie Régis. Entre cinq et six voyages quotidiens ont aussi été ajoutés ces derniers jours sur la ligne 747 pour soutenir la hausse d’achalandage.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Autobus 747 de la STM

Les délais d’attente augmentent aussi à la douane

L’attente à la douane augmente aussi depuis quelques semaines, pour atteindre parfois plus de 60 minutes. ADM montre du doigt le fait que les demandeurs d’asile transitent maintenant par l’aéroport alors que les installations ont été conçues pour des voyageurs. À l’Agence des services frontaliers (ASFC), la porte-parole Maria Ladouceur soutient que « la capacité de la salle d’arrivée est utilisée au maximum ». En moyenne, entre 30 et 35 agents sont affectés au centre de correspondance des voyageurs, en plus de 13 guichets à l’immigration. « Les délais d’attente sont habituellement causés par une convergence de vols internationaux », précise Mme Ladouceur. L’ASFC a constaté « une augmentation du nombre de demandes d’asile », surtout en provenance du Mexique, de l’Inde, du Kenya, du Congo et du Nigeria.

Un chantier « chaotique » à venir

Selon l’expert en planification des transports à l’Université de Montréal, Pierre Barrieau, « le pire est à venir » à l’aéroport. « Refaire l’entrée, dans les faits, ça veut dire démolir la structure et la refaire à neuf. Il faudra probablement fermer les deux voies en même temps. Ça va être très intense, encore plus chaotique que ce ne l’est déjà », prévient-il. Selon lui, l’aéroport a « frappé un mur ». « La réalité est que le débarcadère est devenu trop court pour la demande. Le REM va aider d’ici quelques années, mais en même temps, il ne soutiendra que peut-être un ou deux ans de croissance. C’est toute l’interface de l’aéroport qu’il faut repenser », ajoute le spécialiste.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE

Des besoins financiers importants

Dès novembre 2021, l’ancien PDG d’ADM, Philippe Rainville, qui a depuis laissé sa place à Yves Beauchamp, avait prévenu qu’il faudrait injecter beaucoup d’argent dans l’aéroport Trudeau au retour de la pandémie. À l’époque, M. Rainville parlait de « quelques milliards » pour se refaire une santé financière. Jusqu’ici, ADM a touché 170 millions d’Ottawa, dont 100 millions pour le REM, qui coûtera 600 millions à construire d’ici 2027. Son impact sera immédiat, mais le REM risque toutefois de faire perdre jusqu’à 10 millions en revenus de stationnement. Des aides d’urgence totalisant 40 milliards ont toutefois été accordées aux aéroports durant la pandémie, mais la dette nette d’ADM demeure de 2,27 milliards.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Poignées d’un wagon du REM

Les taxis illégaux

Le phénomène s’améliore depuis que Québec impose des amendes allant jusqu’à 50 000 $, mais les « taxis illégaux » sont encore bel et bien présents à l’aéroport Montréal-Trudeau. Depuis juin, ADM doit d’ailleurs tenir sur ordre de Québec un « registre des autorisations délivrées » en plus d’augmenter le nombre d’inspecteurs pour mettre fin à ces taxis non réglementaires, dont les chauffeurs sont parfois harcelants, ou encore cherchent à frauder l’usager en augmentant le prix de façon arbitraire. Tourisme Montréal s’était inquiété dans la foulée d’un « enjeu réputationnel » pour Montréal. « L’accueil, c’est le facteur numéro un du retour d’un visiteur dans une destination », avait illustré la porte-parole du groupe, Aurélie de Blois.

PHOTO DENIS GERMAIN, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Les « taxis illégaux » sont encore bel et bien présents à l’aéroport Montréal-Trudeau.

En savoir plus

  • 114
    Depuis le début septembre, 114 demandeurs d’asile atterrisent quotidiennement à Montréal en moyenne. Ce chiffre était de 30 en janvier. La hausse est constante depuis plusieurs mois. En juin, on accueillait 85 demandeurs d’asile chaque jour.

Tu en as oublié un:

Le YUL se fait tabasser ce matin!

Après avoir lu ces articles, je me demande si on aurait pas dû avoir deux voies pour le REM du YUL en rétrospective…

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Moi je suis très content que ces problèmes arrivent casiment tous en même temps, c’est grâce à ça que YUL peut faire plus de demande à l’état en terme de financement pour pouvoir s’améliorer et qui sait avoir un aéroport complétement repensé.

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Sur les ondes du 98,5 FM, le ministre fédéral des Transports Pablo Rodriguez a reconnu jeudi que la situation est « compliquée à Montréal ». « Qui est responsable ? Je dirais un peu tout le monde. Tout le monde doit faire un petit peu mieux », a plaidé celui qui vient d’entrer en poste aux Transports.

Et voilà pourquoi on est dans cette situation.

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"Pass the buck back and forth":thinking:

On jase là, mais investir pour accélérer les travaux du REM à l’aéroport c’est pas possible? Pour que la branche ouvre avant 2027, ou au minimum éviter plus de retard.

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Mme Guilbault soutient avoir fait des gestes, notamment pour imposer plus de sanctions aux taxis illégaux, l’un des fléaux qui frappent aussi l’aéroport.

En quoi ça va aider au problème d’accessibilité de l’aéroport? Les utilisateurs de ces taxis vont soudainement disparaître? :roll_eyes:

Réponse inutile de quelqu’un qui ne sait absolument pas quoi répondre….

On peut pas juste faire un autre espace pour déposer ou prendre des passagers de l’autre côté du stationnement, c’est-à-dire un détour partant de la voie principale qui serait collé au côté sud du stationnement, allant vers l’ouest jusqu’à l’autre bout du boulevard?

On pourrait faire 3 voies là, et y faire du stationnement “jusqu’à 15 minutes” sans embêter les gens.

Ça ferait un petit 200m couvert jusqu’au terminal, tout dans le stationnement. Car le problème, c’est les voies trop étroites où on dépose les gens!

Honnêtement je me suis fait accosté plusieurs fois par ces faux taxis et c’était vraiment désagréable… J’ai aussi sauvé une famille de touriste qui allait se faire avoir… C’est quand même une victoire qu’ils ne soient plus là.

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Il faut vraiment revoir le financement de l’aéroport… Il faut agrandir l’aéroport côté ville ET côté air… Si on attend à 2035 il sera bien trop tard.

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I was looking at Heathrow, and instead of using one main loop that everyone had to use and get stuck in, they have an area like you say to pick up people, which is many separate roads, with boarding areas. This I feel would be perfect for YUL if it’s renovated, as it makes the priority public transit (it can go right to the front, not stuck in traffic, and the REM entrance wouldn’t need to require crossing a road).

Air Canada this week filed selected changes to its planned US operation for Northern summer 2024 season, effective 01MAY24.

Montreal – Austin eff 02MAY24 4 weekly A220-300, new route
AC1051 YUL1815 – 2132AUS 223 x357
AC1050 AUS1130 – 1628YUL 223 x146

Montreal – Nashville eff 01MAY24 Mainline A220-300 replaces CRJ900, 3 weekly
Montreal – New Orleans eff 02MAY24 Service extends to year-round, 2 weekly CRJ900
Montreal – Phoenix eff 01MAY24 Increase from 2 weekly (3 from 21JUN24) to 4 weekly, rouge A319
Montreal – St. Louis eff 01MAY24 1 daily CRJ900, new route
AC8687 YUL1830 – 2005STL CR9 D
AC8688 STL1200 – 1523YUL CR9 D

Montreal – San Diego eff 01MAY24 Increase from 4 to 7 weekly, 737 MAX 8 (Previous: eff 30MAY24)

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