Loin de moi de vouloir débuter un débat idéologique (ou politique) ici…, mais cet article traite présentement d’un sujet d’actualité, lié à notre infrastructure principale en aviation commerciale…

Aéroport Montréal-Trudeau | Une pétition pour un nouveau nom recueille 19 000 signatures
(Montréal) Une pétition pour faire changer le nom de l’aéroport montréalais Pierre-Elliott-Trudeau en celui de René-Lévesque atteignait 19 000 signatures, en début d’après-midi mardi.
Publié le 2 mars 2021 à 12h06 | Mis à jour à 14h26 | LIA LÉVESQUE | LA PRESSE CANADIENNE
Cette pétition de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a été lancée lundi matin à 7 h.
En entrevue mardi, la présidente générale de la SSJB-M, Marie-Anne Alepin, s’est dite enchantée de la réception reçue en si peu de temps.
« C’est une preuve, une démonstration forte de la volonté des Québécois pour ce changement de nom. Ça s’est fait rapidement. Je suis heureuse que ça fonctionne bien ! » s’est-elle exclamée.
D’autres pétitions portant sur la désignation de cet aéroport circulent également. Celle de la SSJB-M porte spécifiquement sur le changement de nom de Pierre-Elliott-Trudeau à celui de René-Lévesque.
N’est-ce pas un affront de proposer le nom de l’ancien premier ministre indépendantiste du Québec pour remplacer le nom de l’ancien premier ministre canadien que M. Lévesque a dénoncé durant une bonne partie de sa carrière politique ?
« Non, ce n’est pas un affront. Nous, on arrive avec une proposition de René Lévesque. Il est rassembleur et il a quand même été premier ministre pendant un bon moment », justifie Mme Alepin.
Quant à Pierre Elliott Trudeau, « ce n’est pas lui qui devrait mériter tous ces honneurs-là », estime-t-elle.
Elle prend appui notamment sur les récentes informations révélées par CBC sur les échanges entre l’homme d’affaires Paul Desmarais et l’ambassadeur des États-Unis au Canada, dans lesquels le premier ministre Trudeau aurait demandé de faire augmenter le chômage de 10 % à 15 % ou 20 % au Québec, afin de nuire le plus possible au gouvernement nouvellement élu de René Lévesque.
« Ça ne nous représente pas, nous les Québécois », lance Mme Alepin, en faisant référence à l’ancien premier ministre Trudeau.