Aéroport Montréal-Trudeau - Discussion générale

Lol on passe cet exercice à chaque année!

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Pareil pour le personnel navigant, une exigence du ministère des transports auprès de tous les transporteurs aériens. Nous avions 3 jours de pratiques annuelles en simulateurs, suivis d’examens exhaustifs pour nous rafraichir la mémoire et vérifier nos connaissances, afin de pouvoir faire face efficacement à toutes les formes d’urgences à bord de nos appareils. Les 3 jours les plus stressants de l’année et absolument tout le monde y passait. Chacun durant son mois d’anniversaire de naissance pour s’assurer que l’ensemble du personnel sans exception était à nouveau pleinement qualifié pour une autre année.

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Il faudra s’armer de patience à YUL pour les prochains mois… :man_shrugging:

Attente à Montréal-Trudeau « Je n’avais jamais vu une file comme ça »


PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE | Passagers à l’aéroport Montréal-Trudeau

Un nombre grandissant de voyageurs se retrouvent coincés dans des files qui paraissent interminables à Montréal-Trudeau. Aux portes de la saison estivale, les délais observés dans d’autres aéroports s’installent ici aussi. La pénurie de main-d’œuvre et les mesures sanitaires mettront la patience des vacanciers à l’épreuve.

28 mai 2022 | Publié à 7h00 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Josée Duval n’en croyait pas ses yeux, le 22 mai dernier, à son retour de Cancún, au Mexique. Après une demi-heure d’attente sur le tarmac parce que l’avion n’avait pas accès à une passerelle de l’aérogare, elle n’était pas au bout de ses peines à sa sortie de l’appareil.

« Pénible, pénible, pénible, relate-t-elle, en entrevue téléphonique. Je n’avais jamais vu une file comme ça. L’aire d’attente pour accéder aux douanes était bondée. Il fallait attendre au fond de l’aérogare avant même d’avoir accès à l’escalier qui mène à l’aire d’attente. »

L’avion qui transportait Mme Duval s’est posé un peu avant 19 h à Montréal-Trudeau. Trois heures plus tard, cette dernière n’était toujours pas sortie de l’aéroport. Son conseil aux vacanciers ? La patience.

Si on veut voyager, il faut accepter qu’il manque de personnel. Attendre comme cela, cela ne m’était jamais arrivé et j’en ai fait, des voyages.

Josée Duval, qui a patienté de longues heures à son arrivée à Montréal-Trudeau le 22 mai dernier

Si le portrait à Montréal-Trudeau ne paraît pas encore aussi cauchemardesque qu’à Toronto (Pearson) et à Vancouver, où plusieurs reportages ont relaté les misères des voyageurs, il risque de se détériorer alors que le volume d’usagers est appelé à croître à l’approche de la saison estivale.


PHOTO LA PRESSE | Une file dans le couloir de l’aérogare afin d’accéder à l’aire d’attente des douanes, le 21 mai dernier

Plus tôt ce mois-ci, Aéroports de Montréal (ADM), gestionnaire de Montréal-Trudeau, estimait tirer son épingle du jeu tout en anticipant des jours plus difficiles pendant l’été. Plusieurs voyageurs ont contacté La Presse pour témoigner d’une situation bien différente.

« Inévitablement, les choses vont empirer avant de s’améliorer, car nous ne sommes pas encore en période de pointe », souligne Robert Kokonis, président de la société de conseil Air Trav.

Il va y avoir plus de vols et plus de passagers. Il faudra aussi former les recrues dans les aéroports. Les choses ne vont pas se rétablir rapidement.

Robert Kokonis, président de la société de conseil Air Trav

Dans un courriel, ADM continue de recommander aux voyageurs d’arriver « au moins trois heures avant le départ de leur vol », et ce, « peu importe la destination ».

Qu’est-ce qui cloche ?

Les défis sont nombreux. Les mesures sanitaires, comme les dépistages aléatoires et les renseignements devant être inscrits dans l’application ArriveCan, alourdissent les protocoles. Il y a aussi moins de douaniers, selon le Syndicat des douanes et de l’immigration. L’organisation affirme représenter 200 agents à Montréal, soit 25 % de moins qu’avant la pandémie.

« Il ne faut pas être surpris quand aussi peu d’agents sont assignés aux vérifications des voyageurs et que plusieurs guichets sont vides », déplore le syndicat, qui exhorte Ottawa à augmenter les effectifs.

L’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) manque d’agents pour effectuer les vérifications auprès des voyageurs avant leur départ. L’agence fédérale espère ajouter jusqu’à 175 agents supplémentaires – environ 30 % de l’effectif actuel à Montréal-Trudeau.

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les recrues ne courent pas les rues et la formation s’échelonne sur quatre semaines. Jusqu’à un mois peut s’écouler entre la date d’embauche et l’arrivée en poste. Ces agents doivent être recrutés par le sous-traitant Securitas Aviation Canada. L’entreprise est le partenaire de l’ACSTA pour les aéroports de l’est du Canada.

« Pour ce qui est des enjeux de recrutement, ils sont les mêmes depuis plus d’un an avec certaines régions plus difficiles que d’autres », souligne dans un courriel Jean-Charles Gris, président de Securitas.

Il n’a pas indiqué à quel moment l’ACSTA avait fait part de ses besoins de main-d’œuvre. Il n’a pas été possible de savoir si Securitas a été prise de court par son client.

En fin de journée vendredi, le gouvernement Trudeau a reconnu le problème, sans toutefois préciser quand la situation rentrerait dans l’ordre. Les protocoles sanitaires demeurent en place, et Ottawa mise donc essentiellement sur l’ajout de personnel dans les aéroports.

« Pression énorme »

Vous avez également dû faire preuve de patience avant de récupérer vos valises ? C’est parce qu’il y a du sable dans l’engrenage là aussi. Plusieurs compagnies peinent à trouver les employés nécessaires pour, par exemple, ravitailler les avions sur le tarmac et décharger les bagages.

Avant la pandémie, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) disait représenter plus de 1000 personnes chez des transporteurs comme Air Canada et d’autres fournisseurs de services comme Swissport et ATS. Selon le coordonnateur québécois du syndicat, Michel Richer, le nombre de membres a fondu de moitié.

« Des travailleurs ont été mis à pied pendant la pandémie et ils ne sont pas revenus, dit M. Richer. Les compagnies rajoutent des vols, mais il n’y a pas plus de personnel. Cela met une pression énorme sur le système. Les entreprises tentent d’embaucher. »

Celui-ci n’entrevoit pas d’amélioration à court terme étant donné que la formation de nouveaux employés ne se fait pas du jour au lendemain.

EN SAVOIR PLUS

  • 74 %

Les transporteurs canadiens devraient être à 74 % de leur capacité d’avant la pandémie entre juillet et septembre.

SOURCE : CIRIUM

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Oh dear. J’ai bien fait de ne pas avoir planifié de voyage à l’étranger cet été…

Annuler des vols pour faire face au chaos dans les aéroports


Des voyageurs attendent de pouvoir enregistrer leurs bagages aux comptoirs des compagnies aériennes dans l’aéroport de Montréal, le mercredi 29 juin 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada
Publié à 9 h 25

La pénurie de main-d’œuvre et le chaos dans la gestion des bagages forcent les aéroports du pays à réduire leurs offres de service. L’aéroport de Montréal songe carrément à annuler des vols cet été.

Mercredi matin, à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, les files d’attente étaient toujours aussi longues devant les comptoirs des compagnies aériennes pour l’enregistrement des bagages .

Une dame qui devait se rendre au Royaume-Uni dimanche dernier a dû prendre son mal en patience. Un problème technique a forcé le report de son voyage à ce matin, lui a-t-on dit.

Elle a confié à Radio-Canada avoir trouvé l’expérience pénible. Il lui a été difficile d’obtenir de l’information.

D’autres voyageurs ont été plus chanceux. Ils affirment avoir pris le soin d’enregistrer leurs bagages en ligne bien avant le voyage et disent ne pas avoir beaucoup attendu à leur arrivée à l’aéroport.

Réduire l’offre

En entrevue à Tout un matin, le président-directeur général d’ADM indique que le problème se fait ressentir aussi bien dans les agences gouvernementales qu’au sein des compagnies d’aviation.

C’est une reprise après deux ans de pandémie qui a été plus rapide que ce qu’on avait prévu, souligne Philippe Rainville, précisant que l’on est revenu au même niveau d’achalandage d’avant la pandémie, notamment pour les vols internationaux.

« Il va falloir réduire l’offre. C’est la seule solution qui va s’offrir à nous. Le système ne peut pas prendre cette quantité de voyageurs […] il est temps que le système retrouve son équilibre. »

— Une citation de Philippe Rainville, président-directeur général d’ADM Aéroports de Montréal

Les employés d’ADM sont sur le terrain et la situation est très difficile, dit M. Rainville.

On a beaucoup de gens qui quittent parce que la situation devient intenable. Il faut remotiver ces gens-là et réembaucher, ajoute le PDG d’ADM.

Vols annulés à Moncton et à Bathurst

La compagnie Air Canada entend également suspendre certains vols à Moncton et à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, dès juillet.

Pour l’aéroport international Roméo-LeBlanc du Grand Moncton, par exemple, le nombre de vols à destination de Montréal passera de 93 à 62.

À Bathurst, les vols pour la même destination passeront de 31 à 18.

Cette réduction de services décidée par Air Canada durant le mois de juillet vise à réaffecter des ressources vers les grands centres du pays comme Montréal afin de soulager son réseau .

Tout le monde a de la difficulté à reconstruire ses équipes après la pandémie, explique Courtney Burns, PDG de l’aéroport international Roméo-LeBlanc du Grand Moncton.

« Soit qu’ils ont de la difficulté à recruter du nouveau personnel ou lorsqu’ils appellent des employés licenciés, ils doivent les former à nouveau et s’assurer de mettre à jour leurs accès de sécurité. C’est un problème systémique dans tout l’écosystème aéroportuaire du pays. »

— Une citation de Courtney Burns, PDG de l’aéroport international Roméo-LeBlanc du Grand Moncton

Depuis des semaines, des voyageurs qui entrent au pays attendent parfois plusieurs heures, voire des jours avant de récupérer leurs valises.

Je ne comprends pas comment la situation qu’on a maintenant n’était pas prévisible, déclare Marc Weber, président national du Syndicat des douanes de l’Immigration.

Du côté d’Ottawa, Omar Alghabra, ministre fédéral des Transports, dit que son département a fait tout ce qui était en son pouvoir.

Nous devons maintenant travailler avec les compagnies aériennes et les aéroports pour ce qui est de la gestion des vols et des bagages, ajoute le ministre Alghabra.

Avec les informations de Karine Bastien

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Au Téléjournal

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Pour l’anecdote, je suis revenu d’Europe en fin de semaine, en même temps que d’autres amis sur un autre vol et on n’a pas vécu ce chaos. Dans les deux cas, notre passage au douanes a pris environ 1 minute et nos bagages sont arrivés en moins de 45 minutes. Et à l’aller une semaine plus tôt le processus de check-in, dépôt des bagages et sécurité n’avait pas pris plus d’une heure en pointe du soir. Tous les vols sur la route ont été plus ou moins retardés (jusqu’à 4h de retard), mais on avait prévu le coup avec de longues escales à des endroits avec des options. Rien pour gâcher notre plaisir, on savait à quoi s’attendre.

Ça fait un an que c’est un peu chaotique comme ça un peu partout et j’ai eu mon lot de vols annulés et bagages retardés dans la dernière année. Je ne crois pas qu’il faut se retenir de voyager pour ça pour autant. Il faut seulement faire en conséquence: choisir une destination bien desservie par des vols directs et fréquents, choisir sa compagnie aérienne, voyager le plus possible en carry-on en prenant pour acquis que les bagages seront retardés et avoir un planning flexible (et un plan B). Et être patient!

Et de grâce, prenez des assurances! Ça coûte presque rien et ça fait en sorte de rembourser l’hôtel en cas de retard et des achats de vêtements si la valise en soute ne suit pas.

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Une amie est revenue de Mexico ce matin avec un vol direct d’Air Canada. Elle n’a attendu qu’une vingtaine de minutes pour ses valises au carrousel. Il n’y avait pas beaucoup de personnes, mais le sol était plein de baggages. Elle m’a dit que c’est comme s’il y avait eu une catastrophe et que tout le monde avait laissé leurs affaires derrière en fuyant.

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Air Canada just loaded YUL-CPH for S23
Starts June 23rd, 5 weekly on the 788

AC826 YUL-CPH 17.55-06.45+1 788 xx34567

AC827 CPH-YUL 13.15-15.00 788 1xx4567

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Awesome!

Avec un vol direct pourquoi ne pas profiter d’une visite dans la si sympathique capitale danoise qui vaut vraiment le déplacement. Et tant qu’à faire faite une pointe en train vers Malmö (Suède), ancienne et nouvelle, tout se fait à pied. Elle est située tout juste de l’autre côté du bras de mer, trajet environ 30-40 minutes, satisfaction garantie :+1:

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À Malmö on peut même y voir le magnifique édifice de l’architecte Santiago Calatrava, “Turning Torso”, dont l’architecture aurait été intéressante à la place de l’hôtel Art de vivre sur Bleury et de Maisonneuve O.

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De quoi tu parles. Art de Vivre est très clairement la nouvelle icône montréalaise de renommée mondiale !

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Vraiment heureux de cette nouvelle! Copenhague est un aéroport très agréable et une excellente porte d’entrée pour toute la Scandinavie. Ça sera pas mal plus agréable de passer par là que par les grandes plaques tournantes Européennes comme c’est le cas en ce moment, surtout pour ne pas dépendre de SAS (qui offre un bon service à bord, mais n’est vraiment pas des plus serviable autrement).

D’ailleurs, pour renchérir sur ce que dit @acpnc , c’est vraiment toute la côte de la Suède et du Danemark qui vaut la peine d’être visitée. La côte Sud de la Scanie est bordée de magnifiques plages de sable blanc et l’ambiance l’été fait penser à celle des Îles-de-la-Madeleine (avec le soleil qui se couche vraiment tard en plus). En se rendant vers Göteborg, c’est beaucoup plus rocheux et rempli de belles petites îles où les gens ont leur chalet d’été. Et si vous y allez en août, c’est la fête de l’écrevisse partout, c’est une très belle expérience à vivre. Tout ça est accessible en train rapide, Stockholm aussi d’ailleurs.

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Ce message a fait sauter mon détecteur de sarcasme lol

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Sur la côte danoise à Humlebaek au nord de Copenhague il y a aussi le magnifique musée Louisiana qui est un des plus beaux musées d’art moderne. J’ai eu la chance de le visiter de nombreuses fois. Le site avec le parc, rempli de sculptures de Alexander Calder, Henry Moore, Jean Arp, Max Ernst, et autres, est majestueux.

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Copenhague est une magnifique ville européenne super agréable à visiter, elle a beaucoup d’immeubles contemporains fort élégants, en plus elle est très ouverte sur l’eau. C’est d’ailleurs une ville ou la qualité de vie est optimum et où l’atmosphère est calme et détendue tout en étant dynamique. Ici inutile de chercher les grattes-ciel, les tours se font discrètes, elles ponctuent le paysage sans ostentation.

Quant à Malmö et son Turning Torso Turning Torso — Wikipédia, il trône au milieu du nouveau quartier sur les bords de la mer, qui a fait l’objet d’une exposition internationale sur l’habitation en 2005.

J’avoue que c’est encore ma tour préférée dans le monde et qu’elle a été longtemps mon avatar sur l’autre forum. :smile:

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Une bonne nouvelle pour ADM…, mais qui apporte son lot de défis pour la gestion de l’aéroport.

Résultats financiers complets du dernier trimestre dans le communiqué ci-dessous :point_down::

Deuxième trimestre La reprise se poursuit à Montréal-Trudeau


PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE | Depuis le début de l’année, Montréal-Trudeau a retrouvé 64 % du trafic de passagers prépandémique.

(Montréal) L’engouement pour les voyages a permis à Montréal-Trudeau de retrouver environ 80 % de son volume de passagers d’avant la pandémie au deuxième trimestre, qui a coïncidé avec l’apparition des files d’attente qui paraissaient interminables un peu partout dans les aéroports.

9 août 2022 | Publié à 15h11 Mis à jour à 15h30 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Selon Aéroports de Montréal (ADM), Montréal-Trudeau a accueilli quatre millions de passagers d’avril à juin, où la reprise a été marquée du côté des voyageurs internationaux.

« Cette hausse fulgurante, combinée à un important manque de main-d’œuvre bien connu, a généré son lot de défis au cours du mois de juin, a souligné le président-directeur général de l’organisme sans but lucratif, Philippe Rainville, dans un communiqué. ADM demeure optimiste […] de revenir à un certain équilibre au cours des prochaines semaines. »

Grâce au retour des voyageurs, le gestionnaire des aéroports Montréal-Trudeau et Mirabel a plus que doublé ses revenus, qui se sont établis à 158 millions, par rapport au deuxième trimestre de 2021. Son bénéfice d’exploitation ajusté s’est établi à 82 millions. Au deuxième trimestre de 2021, la perte d’exploitation d’ADM s’était chiffrée à 700 000 $.

Depuis le début de l’année, Montréal-Trudeau a retrouvé 64 % du trafic de passagers prépandémique. Son chiffre d’affaires atteignait 261 millions au 30 juin dernier et son bénéfice d’exploitation s’établissait à 117 millions.

DE FORTES HAUSSES

Le trafic international a connu une hausse de 1050 %, le transfrontalier (États-Unis) de 1395 % et le domestique de 433,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2021.

Pour les six premiers mois de 2022, le trafic s’est établi à 6,2 millions de passagers, en hausse de 584 % versus 2021.

Les produits consolidés se sont chiffrés à 158,1 millions pour le deuxième trimestre de 2022, une augmentation de 113,9 millions ou 257,4 % par rapport à la période correspondante de 2021.

Les charges d’exploitation pour le trimestre ont été de 48,9 millions, un bond de 16,8 millions ou de 52,4 % par rapport à l’an dernier.

Le BAIIA trimestriel a été de 81,9 millions, comparativement à un BAIIA négatif de 700 000 $ pour la même période l’an dernier.

Les investissements en capital ont atteint 40,2 millions au cours du deuxième trimestre de 2022, comparativement à 12,5 millions pour la période correspondante de 2021.

La dette nette d’ADM au 30 juin 2022 est demeurée stable à 2,45 milliards, comparativement au 31 décembre 2021.

La Presse Canadienne

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Augmentation de l’achalandage

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L’aéroport de Montréal s’associe à SITA pour le bien des voyageurs


Photo: Josie Desmarais/Métro

Journal Métro | LACHINE & DORVAL | 17 août 2022 à 15h54 | Alvin Lawson

Les aéroports de Toronto, Montréal et Calgary se sont associés à SITA, fournisseur de technologies de l’information dans le transport aérien, pour moderniser l’expérience passagers pendant l’enregistrement et l’embarquement.

700 nouvelles bornes d’enregistrement seront disposées dans ces trois aéroports, dont celui de Montréal situé à Dorval, ce qui permettra d’améliorer la fluidité du parcours aéroportuaire des personnes voyageant à destination, en provenance, et à l’intérieur du Canada. Ces bornes faciliteront l’intégration des fonctionnalités biométriques et sans contact.

Respectueuses des normes de sûreté aérienne et d’accessibilité, elles permettront à tout le monde de naviguer avec facilité, notamment grâce à son matériel de synthèse texte-parole, ses commandes en hauteur conçues pour les fauteuils roulants, le paiement par carte à puce et par code NIP pour des surclassements en vol, et des caméras biométriques.

Des équipes opérationnelles seront mises en place dans chaque aéroport pour surveiller tout goulot d’étranglement potentiel, dans l’objectif de fluidifier le trafic.

L’installation de ces nouveaux systèmes commencera en début d’année 2023 dans ces trois aéroports.

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Des citoyens entament une action collective visant le bruit des avions


Photo: Jetlinerimages/iStock

Alexis Fiocco
19 août 2022 à 15h00 - Mis à jour 19 août 2022 à 16h26 3 minutes de lecture

Des citoyens qui habitent à proximité des pistes de Montréal-Trudeau se tournent vers le tribunal pour faire cesser le bruit excessif des avions en pleine nuit. Ils ont déposé une demande d’autorisation d’action collective contre Aéroports de Montréal (ADM), NAV Canada et Air Canada au palais de justice de Montréal, le 22 juillet.

C’est Dwight Faithful, résident de l’avenue Elmridge à Dorval, qui agit en tant que représentant du groupe. Il dénonce des vols de nuit qui empêchent lui et ses enfants de dormir. Selon le document soumis au tribunal, le bruit des avions de nuit peut atteindre 80 décibels dans les quartiers résidentiels aux alentours de l’aéroport.

Les avions de plus de 45 000 kilogrammes émettent entre 120 et 150 décibels au décollage et à l’atterrissage. Le bruit atteindrait 80 décibels dans les quartiers résidentiels de Dorval situés sous le couloir aérien.

Le requérant souligne que le bruit est au-dessus de la recommandation optimale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 40 décibels la nuit aux abords des résidences.

Pour M. Faithful, qui vit avec ses deux enfants à moins de 2 km de l’aéroport, le bruit représente un danger pour la santé de sa famille.

Selon le groupe qui demande l’autorisation de mener une action collective, ADM enfreint ses propres mesures d’atténuation de la pollution sonore ainsi que des lois fédérales.

Les avions de plus de 45 000 kilogrammes doivent décoller de l’aéroport entre 7h et minuit, et atterrir entre 7h et 1h. Les avions plus petits peuvent quant à eux voler 24 heures par jour. Sur son site Internet, ADM précise toutefois faire des exceptions «pour des urgences médicales, des retards hors du contrôle du transporteur et des conditions météorologiques adverses».

Cependant, l’action collective soutient que les vols en dehors des heures autorisées sont fréquents. Par exemple, 18 avions auraient décollé et 13 auraient atterri entre 23h et 7h dans la nuit du 20 au 21 juillet 2022.

Des demandes de compensation

Les requérants demandent donc à ADM d’interdire le décollage ou l’atterrissage des avions de plus de 34 000 kilogrammes entre 23h et 7h. Pour les cas exceptionnels, le recours collectif exige qu’ADM annonce les vols de nuit à l’avance et qu’elle les justifie.

Les requérants réclament également des compensations de plus de 2000 $ pour plusieurs préjudices, dont la perte de jouissance de biens.

Dans un courriel envoyé à Métro, ADM n’a pas souhaité commenter l’enquête en cours. L’organisme à but non lucratif entend toutefois «continuer de traiter de façon prioritaire et rigoureuse la gestion du climat sonore en collaboration avec ses partenaires».

La Cour supérieure du Québec évalue la demande d’autorisation de l’action collective, qui s’applique sur la période du 22 juillet 2019 au 22 juillet 2021. Les requérants sont représentés par Me Charles O’Brien de Lorax Litigation.

Une action collective contre la pollution sonore d’ADM avait déjà été soumise en 2016 par les Pollués de Montréal et approuvée par la juge Chantal Tremblay en 2018.