Il est question de ce projet dans un article de La Presse : Rejeté par les citoyens, autorisé par la Ville
En 2023, des résidants du quartier Saint-Michel à Montréal ont rejeté un projet d’immeuble de trois étages parce qu’il ne prévoyait ni logements sociaux ni épicerie. La Ville vient d’autoriser, au même endroit, un édifice de six étages qui n’offre pas plus de logements sociaux.
Le projet illustre la portée des nouveaux « superpouvoirs » accordés aux municipalités l’an dernier par Québec. Pour accélérer la construction de logements, certains projets immobiliers ne sont plus soumis à l’approbation des citoyens, même quand ils dérogent aux règles d’urbanisme.
Ainsi, l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension permet au promoteur Mondev d’offrir 178 appartements dans son futur immeuble, au lieu des 112 d’abord prévus, et de construire six étages, même si les règles d’urbanisme n’en permettent que deux sur ce terrain du boulevard Saint-Michel, site de l’ancien supermarché Esposito.
Pour gagner du temps, l’arrondissement a éliminé la possibilité, pour les résidants du secteur, d’exiger un référendum, alors que cette procédure est normalement prévue lorsqu’un promoteur demande une dérogation.
Il me semble que j’aurais formulé ça autrement. Au lieu d’écrire « l’arrondissement a éliminé ». j’aurais mis que l’arrondissement a utilisé un article de la Loi pour accélérer l’approbation du projet qui permet d’exempté le projet d’approbation référendaire ou quelque chose comme ça. Ici, c’est comme si la journaliste disait que l’arrondissement peut faire ce qu’il veut.
Elle n’explique pas non plus les exigences de la Ville (et non l’arrondissement) pour les promoteurs d’utiliser l’article 93 de la Loi