On parle quand même d’un projet dans un cul de sac où la circulation est souvent entravée par les véhicules stationnés et qui pourraient empêcher le passage d’un camion de pompier en cas d’incendie.
La construction va très certainement nécessité un dynamitage alors qu’ils prévoient de construire à 3 mètres du bâtiment résidentiel voisin.
Drôle d’idées que de construire des logements étudiants à cet emplacement, considérant tous les terrains que l’arrondissement a acquis et “transformé” dernièrement (ex, au coin Laurier et Papineau).
Sauf qu’il est nécessaire d’avoir un passage pour les véhicules d’urgence et vont donc devoir construire une route sur le terrain actuel ce qui oblige à ce que la future batisse soit plus proche (7m) de la voie ferrée.
Je ne vois pas le problème avec le cul-de-sac. Un édifice s’y trouve déjà, et ce n’est pas le seul exemple en ville. De plus, un chemin d’accès semble prévu avec une connexion sur Saint-Hubert. Son voisin est plus enclavé que cela.
Quelle est la source de l’information pour le dynamitage? Ce n’est généralement pas nécessaire. Mais je ne vois pas le problème non plus, aucun édifice n’est construit en prenant le risque de détruire son voisin. Construire en grande proximité est normal dans le centre de Montréal.
Visiblement, la proximité avec la voie ferrée est conforme avec le mur de protection.
Je ne crois pas que la ville ait cédé de terrain à UTILE pour ses projets. L’organisme possède ce terrain, pas celui au coin de Laurier et Papineau, ils doivent construire sur leur propriété. Le terrain ne va quand même pas rester abandonné.
J’habite justement le bâtiment voisin. Les relevés de sol indique la présence de roche de nature à nécessiter le dynamitage comme ça avait le cas pour notre projet et le projet de ventilation du métro qui a eu lieu au coin d’Audi.
Pour ce qui est de notre “isolement” on a la rue Hélène Baillargeon et le stationnement qui permet un accès des pompiers plus facile en avant et en arrière de la bâtisse.
La bâtisse actuelle dispose d’un stationnement alors qque le projet d’Utile n’en prévoit aucun. Je suis d’accord sur le fait que certains étudiants n’ont pas de voiture ou que la majorité vont utiliser les transports en commun. Mais c’est illusoire de penser que 5% uniquement ont des voitures. Ça va nécessairement ajouter des véhicules dans une zone bien trop engorgée.
J’ai du mal à saisir l’enjeu du cul-de-sac, puisque le projet ne sera pas dans un cul-de-sac. La rue Resther est prolongée en U pour rejoindre Saint-hubert et ne plus être en cul-de-sac.
Je suis aussi confus quant au dynamitage. Je ne sais pas quelle technique sera utilisée, mais en ville il est courant qu’on doive retirer du roc à proximité d’un bâtiment existant, parfois même à 0 mètres. Rien d’atypique ici.
Votre commentaire sur le stationnement m’étonne aussi. Il n’est plus permis de construire un stationnement sur le Plateau depuis déjà plusieurs années. Il aurait été complètement absurde de prévoir du stationnement en 2024 pour un projet neuf en plein quartier dense.
Ne devrait-il pas y avoir une étude des fondations des bâtiments avoisinant avant de procéder à du dynamitage?
Il est de la responsabilité des ingénieurs impliqués au dossier de faire toutes les validations requises.
Personne n’arrive un matin avec une boîte de dynamite sans savoir ce qu’il fait.
À 2 pas du métro Laurier, pour des étudiants…
Bonjour,
Est-ce que quelqu’un sait pourquoi le CR du CA du 04 novembre indique que le terrain devra être décontaminé? Le site n’est pas répertorié comme contaminé sur le site du ministère de l’environnement
Savez-vous quelles activités polluantes étaient faites sur site?
Merci
Le site du ministère de l’environnement n’est pas mis à jour régulièrement et si des tests ont été fait récemment, il est certain que ce n’est pas encore sur la carte du ministère.
Presque tous les terrains des quartiers centraux ont une certaine contamination. Je ne connais pas l’historique de ce terrain, mais par exemple, presque tous les fonds de cours sont contaminés par les métaux lourds contenus dans les cendres de chauffage qui y étaient déversés pendant des décennies.
Oh, c’est super intéressant, merci pour l’information.
Sais-tu comment on peut connaître les activités officiellement listées sur ce site?
Dossier # : 1249239005
Adoption de la résolution, en vertu de l’article 93 de la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation (L.Q. 2024, ch. 2), visant à autoriser la démolition d’un bâtiment afin de permettre la construction d’un bâtiment résidentiel de 5 étages sur le lot 2 332 591 (5500, rue Saint- Hubert), et ce, en dérogeant au Règlement d’urbanisme de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal (01-277).
À noter qu’aucun changement n’est apporté au projet après la consultation publique, celui-ci pourra donc se construire comme prévu et ce qui a été présenté jusqu’ici.
Pourquoi invoquer l’article 93 du projet de loi 31 au lieu de passer par le paragraphe 4 de l’article 89 de la Charte de la Ville qui permet d’approuver des projets sociaux/abordables sans processus référendaire?
Mon résumé de la situation, surtout basé sur la dernière séance du conseil.
Source: Le Plateau-Mont-Royal accélère la création de 149 logements étudiants sur la rue Saint-Hubert
Le Plateau-Mont-Royal accélère la création de 149 logements étudiants sur la rue Saint-Hubert
L’arrondissement soutient ce projet résidentiel qui voit le jour en pleine crise du logement à Montréal.
Un bâtiment industriel qui passe presque inaperçu à l’angle de la rue Saint-Hubert et de la voie ferrée laissera place à un immeuble de cinq étages abritant 149 logements étudiants.
Le projet, développé par l’organisme sans but lucratif UTILE, pourra accueillir 235 locataires d’ici deux ans.
Cette image donne un aperçu du projet à venir.
Ce n’est pas un hasard si le projet avance plutôt rondement. Pour accélérer la mise en chantier, les élus du Plateau ont utilisé les nouveaux « supers » pouvoirs accordés par Québec aux municipalités.
Ceux-ci permettent d’approuver des projets résidentiels en dérogation aux règlements d’urbanisme sans recourir à la procédure d’approbation référendaire. C’est une première pour l’arrondissement et selon UTILE, cela générera des économies d’au moins 1,2 million de dollars.
Le maire Luc Rabouin a annoncé cette décision lors de la dernière séance du conseil, soulignant l’urgence d’accélérer la construction de logements à Montréal. Il voit d’un bon œil la création de logements étudiants puisqu’il estime que cela libèrera de grands appartements dans le Plateau.
« Les étudiants se logent souvent dans des logements qui pourraient être occupés par des familles, parce qu’ils se mettent trois, quatre colocataires ensemble, pour occuper un logement », a-t-il expliqué.
Le voisinage est inquiet
Cependant, le projet soulève des inquiétudes de la part de résidents concernant la circulation et l’intégration du bâtiment dans le quartier. Une dizaine d’entre eux ont fait part de leurs préoccupations et questions aux élus lors de la séance du conseil municipal du 2 décembre.
C’est avant tout la taille du projet et ses impacts potentiels sur le voisinage et les rues du secteur qui inquiète. Même si la majorité des intervenants ont dit être favorables à la création de logements étudiants, ils auraient préféré un projet de plus petite envergure.
« Je pensais notamment à la saison des déménagements, » a expliqué Isabelle Pronovost qui habite tout près.
« Si on imagine que le quart des étudiants déménage chaque année, ça fait à peu près 70-80 qui quittent, un autre 70-80 qui arrivent. Avez-vous pensé à l’impact sur la congestion dans la petite rue Resther le jour des déménagements et, par ricochet, les rues avoisinantes ? » a-t-elle ajouté.
Aucune nouvelle place de stationnement pour les voitures n’est prévue, mais l’arrondissement exige l’ajout de 149 unités de stationnement pour vélo.
La conseillère Marie Plourde a répondu aux nombreuses questions et a souligné que le projet en est encore à ses débuts. « Ce qu’on a vu, c’est vraiment très préliminaire, pour ne pas dire embryonnaire », a-t-elle déclaré. « On va faire en sorte que le projet soit le mieux intégré possible. »
Le maire Rabouin a également défendu la taille du projet actuel : « La façon d’aider à construire des logements et d’amortir le coût pour que le prix soit raisonnable, c’est de donner de la densité. »
Finalement, les deux élus ont souligné que les usages autorisés pour ce terrain permettraient l’arrivée d’une manufacture ou d’une industrie. Le projet résidentiel actuel « nous semble, quand même, générer moins de nuisances, » a ajouté Luc Rabouin.
Un projet pensé pour et soutenu par les étudiants
Le projet a reçu un soutien financier de la Ville de Montréal, mais également de l’Association des étudiants de Polytechnique (AEP) qui fournit 1,4 million de dollars par le biais du Fonds communautaire de logement étudiant.
D’ailleurs, les étudiants de Polytechnique, qui pourront atteindre leur campus en moins de 30 minutes en transport en commun, seront prioritaires pour la location des appartements.
Gabriel Comby, le coordonnateur aux affaires externes de l’AEP, était lui aussi lui présent à la dernière séance du conseil du Plateau pour défendre le projet. Il a souligné que très peu d’étudiants utilisent la voiture pour se rendre à leurs cours et qu’il y aurait donc peu d’impact sur la circulation véhiculaire dans les petites rues du secteur.
« On a ici un terrain sur lequel traîne un hangar abandonné depuis des années. On annonce y construire une résidence neuve pour héberger des étudiants, les futurs travailleurs et les futurs citoyens de notre société. Si on décide de bloquer ce projet, ma question c’est : où est-ce qu’on va construire les logements dont on a besoin ? » demande-t-il.
Le Plateau autorise la démolition de l’édifice existant.
Encore plusieurs étapes à franchir
Bien que certains résidents demeurent sceptiques, les responsables de l’arrondissement insistent sur le fait que toutes les études de sécurité et environnementales nécessaires seront effectuées.
Alors que le projet avance, il devra encore passer par le comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement qui évaluera l’intégration dans le milieu et l’intégration architecturale. Les responsables soulignent qu’il reste du travail à faire pour minimiser les impacts sur le quartier tout en répondant au besoin urgent de logement étudiant à Montréal.
Sur le compte Bluesky du maire Luc Rabouin
149 nouveaux logements étudiants en développement sur le Plateau. Pour la toute première fois hier soir, nous adoptions en conseil d’arrondissement une résolution nous permettant d’utiliser le superpouvoir issu du PL31 pour accélérer la livraison de ce 3e projet d’UTILE dans l’arrondissement
Ajout : UTILE a publié un communiqué sur le projet
UTILE salue le leadership de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, qui a choisi d’utiliser ses nouveaux pouvoirs en matière d’approbation de projets d’habitation pour accélérer la mise en chantier de 149 appartements étudiants sur la rue Saint-Hubert à Montréal.
Lundi soir, le conseil d’arrondissement a en effet eu recours à l’article 93 du projet de loi 31, communément appelés « les superpouvoirs », afin de donner son aval au projet. Grâce au recours à ce nouveau levier réglementaire, les quelque 235 locataires du futur immeuble pourront emménager dès janvier 2027, soit six mois plus tôt que l’échéancier initialement prévu. En plus de répondre plus rapidement à l’important besoin en matière de logements étudiants abordables dans le secteur, UTILE estime que l’accélération du projet générera des économies d’au minimum 1,2 M$.
La résolution adoptée par le conseil d’arrondissement modifiera notamment l’usage du lot pour y permettre la construction d’un immeuble résidentiel, une utilisation des superpouvoirs rendue possible par le gouvernement du Québec par l’adoption en juin dernier du projet de loi 57.
Plusieurs personnes se sont présentées à la séance de consultation/information pour s’opposer au projet…
Même si le projet se fait sans processus référendaire, l’article 93 du PL 31 demande quand même de tenir une séance de consultation/information
J’avais peur d’apprendre d’autres développements pour essayer de contrer ce projet… Au moins l’arrondissement n’a pas reculé à utiliser son pouvoir dans ce cas, malgré cela.
Quand on lit les objections, on se rend compte qu’il n’y a rien de majeur qui pourrait nuire à l’installation de ce projet pour étudiants dans le quartier. D’abord l’immeuble est plutôt isolé avec le viaduc d’un côté, un concessionnaire automobile en face et derrière, la voie ferrée. À part l’alignement de logements à gauche qui s’éloigne rapidement du site, il y de biais une école de métiers. Donc bien peu de gens à déranger dans le voisinage immédiat.
Je pense notamment à l’idée de la présumée cohue du déménagement. C’est vraiment ne pas comprendre la dynamique étudiante qui jouit de bien plus de liberté pour déménager en dehors des périodes critiques. Ensuite les étudiants ont rarement besoin d’un camion parce qu’ils ont généralement peu de meubles ou possessions et que les appartements-étudiants sont normalement petits et très compacts. Donc quelques amis et une voiture font la plupart du temps l’affaire d’une demi-heure sans se presser.
Oui et les élu-es ont obligation d’écouter et noter mais aucune obligation d’y satisfaire.
La cour suprême du Canada s’est déjà prononcée à ce sujet et il y a eu jurisprudence là-dessus. Dans le litige opposant Chemin de fer Canadien Pacifique c. Vancouver ([2006] 1 R.C.S.), la cour a rejeté le pourvoi du CP en quoi son avis n’a pas été pris en compte :
« Si l’obligation d’équité peut comporter pour la Ville l’obligation de tenir compte de toutes les attentes légitimes, elle ne comporte pas nécessairement celle d’y satisfaire. La Ville doit exercer son pouvoir discrétionnaire dans l’intérêt public ».