3402, rue Durocher (UTILE) - 17 étages

Ce n’est pas du tout mon argument. Je n’ai jamais parlé de notion d’échelle humaine.

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Mais excuse moi, on est à seulement 300 mètres de la station Place des arts. Autrement dit, il se trouve à seulement 500 mètres du plus haut bâtiment de la ville - Maestria. Et puis on ne peut pas construire des immeubles de 17 étages pour les étudiants/étudiantes ?? C’est du NIMBY au plein coeur de centre-ville.

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On est dans un quartier que la ville désigne officiellement comme témoin architecturale de grande valeur / presque patrimoniale. Cela demande donc qu’on considère bien les impacts de nouveaux bâtiments. Je ne prône pas un 4 étages. Je dis simplement que je préfère le 10 étages comme compromis.

Aussi, nous nous trouvons dans un milieu de vie habitée non commerciale. La tour Maestria se trouve en pleins cœur d’un quartier commerciale et économique du centre-ville.

Si on considère le principe de gradation des hauteurs comme outil d’intégration, une tour de 10 étages me semble être justement le parfait milieu entre les nombreux immeubles de 3-4 étages et les 2 immeubles de 15 étages qui les entourent.

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Encore une fois, personne à la Ville de Montréal n’a parlé de 17 étages, juste l’auteur du texte d’opinion dans La Presse… Je ne sais pas d’où il sort ce chiffre… à moins qu’ @Alex514 ait vu un sommaire décisionnel de modification du Plan d’urbanisme pour faire passer de 10 à 17 étages… Si oui, il aurait déjà modifié le titre du fil en remplaçant le « XX » par « 17 »

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Pour moi, ce texte correspond tout à fait aux discours romancés que j’entendais fréquemment à l’université, émanant de chercheurs et d’intellectuels qui s’installent dans des quartiers “populaires” pour ensuite y défendre leur propre vision de ce qui constitue son âme et son authenticité (contribuant ironiquement à sa gentrification).

Les récits racontés au conditionnel, du genre “on raconte que c’est sous un arbre ayant percé le bitume de la ville moderne en quête de sens qu’un tel aurait mangé un sandwich, lui donnant l’inspiration pour son œuvre célèbre”, ne me semblent pas sérieux.

De plus, l’auteur et moi ne partageons pas la même conception des combats populaires menés contre les “ambitions immobilières qui menaçaient Milton-Parc dans les années 1970”. Il était alors question d’une dévalorisation du cadre bâti vernaculaire ancien, remplacé au profit de développements de grande envergure. Ce n’est pas le sujet ici, et étant donné les contraintes réglementaires dans le secteur qui figent le paysage dans les années 70 (celui-là même qu’on dénonce), ce projet ne changera pas le paradigme.

Enfin, je ne m’attarderai pas sur les autres accusations sérieusement contestables qu’il évoque, comme celle de l’inéquité territoriale en matière d’investissement en verdissement et en sécurisation par le Plateau, ou le manque de consultations. Ce sont des accusations redondantes lancées allègrement chaque fois qu’une décision ne convient pas à quelqu’un. Consultation ≠ obtenir ce qu’on demande.

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Non, pas à ma connaissance. @vincemtl surveille les dossiers adoptés lors des séances du conseil d’arrondissement du Plateau plus attentivement que moi, mais une modification du Plan d’urbanisme impliquerait, comme tu l’as mentionné, plusieurs votes différents. Il serait étonnant que nous l’ayons manquée!

Exactement, le lutte pour Milton Parc dénonçait deux choses : la destruction du cadre bâti, ainsi que la volumétrie démesurée des nouvelles constructions qui ne s’intégraient pas bien à l’environnement urbain. Bien qu’il n’y ait pas de destruction de cadre bâti ici, la mention d’une tour hypothétiquement de 17 étages par cette personne dans sa lettre d’opinion soulève le deuxième enjeu qui était au centre de cette lutte. C’est le seul point que je considère qu’il faut retenir de cette lettre d’opinion.

Pour le moment, les autres articles n’ont pas confirmé de hauteur finale et l’on mentionne la possibilité de 10 étages, tel que réfléchi par un groupe d’urbanistes. Je considère que pour un projet de logement étudiants, 10 étages est acceptable en plus de participer à une gradation des hauteurs / balancement.

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Je trouve presque effronté de parler d’un manque d’espace vert dans le coin alors qu’on est à 3 blocs du plus grand parc de la ville. On est quand même pas à Montréal-Nord

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Koseki avait un discours complètement opposé dans le cas d’IDS, pourtant aussi en déficit d’espaces verts et d’équipements collectifs, car essentiellement les résidents d’IDS, riches banlieusards et Montréalais seulement en principe, n’auraient pas le droit de s’interroger sur la transformation du secteur. À l’époque je pensais que ce n’était qu’un commentaire maladroit, mais c’est peut être un autre de ces cas de fantasmes et d’une conception d’acceptabilité sociale et de NIMBYism à géométrie variable.

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Effectivement, si cette transformation du projet avait passé, je l’aurais noté! L’auteur connaît peut-être quelque chose de plus que nous, ou c’est juste une erreur.

Les victoriennes sont principalement sur la rue Sainte-Famille puis au nord de la rue Milton. Le projet en question sera situé sur la rue Durocher, à la hauteur de Sherbrooke, où on ne retrouve que des blocs appartement. La plupart font 10+ étages.

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Je trouve ce texte maladroit, voir nocif pour les causes de l’architecture et de l’urbanisme.

Comme mentionné par d’autres, il est tout à fait juste et souhaitable de réfléchir au-delà de la crise actuelle du logement, et de se questionner sur chacun des projets dans une vision à long terme. La crise du logement est malheureusement souvent utilisée pour justifier tout et n’importe quoi.

Mais je comprends mal cette intervention au sujet de ce projet précis.
Le site est un stationnement, à deux pas de la rue Sherbrooke, entre deux tours, pour du logement étudiant par l’UTILE.

Si on parlait de condos et/ou au nord de Milton et/ou impliquant la démolition de bâtiments anciens (ce qui ne serait d’ailleurs même pas permis sur le Plateau), ce serait une toute autre histoire.

Mais là, vraiment, j’ai l’impression qu’on s’attaque au mauvais projet. Il y en a plusieurs autres qui auraient davantage mérité une telle lettre.

Là ou c’est nocif, c’est qu’il y a depuis quelques temps une espèce de confusion avec le fameux terme NIMBY. Plusieurs ont tendance à y mélanger sans distinction les réels voisins inquiets (les OG du NIMBY), mais aussi les professionnels de l’aménagement, de l’architecture et du territoire qui présentent des opinions étoffées et documentées. Par son titre, M. Koseki se donne la crédibilité de la seconde catégorie, mais ses propos semblent plutôt être ceux d’un ancien résident inquiet du changement.

Et c’est là le danger, il donne du gaz à tous ceux qui confondent perpétuellement les craintes émotives citoyennes et les opinions professionnelles.

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À ce titre, j’aurais préféré que l’auteur de cette lettre d’opinion présente le contexte urbain immédiat du terrain en question et précise les interventions architecturales pour s’assurer d’une bonne expérience de la nouvelle bâtisse pour les futurs résidents du secteur (l’importance d’une mixité résidentielle et commerciale pour les besoins quotidiens des riverains, l’importance d’un grain fin dans la composition des façades pour assurer le dynamisme de la rue, etc). Il donnait plutôt l’impression qu’on allait ruiner un quartier de victoriennes et suggérait fortement de mettre de côté les besoins en logements abordables pour un minuscule parc à forte proximité de Sherbrooke.

Par ailleurs, je me demande si la crise du logement durera vraiment une dizaine d’années. Avec l’accélération des changements climatiques et considérant la position géographique enviable du Québec, je m’attends à une augmentation durable du nombre de réfugiés climatiques que l’on devra accueillir. La pression que cette situation aura sur les besoins de logements nous forcera à adapter le cadre bâtit de l’ensemble de l’île pour prendre en compte cette nouvelle réalité démographique. Je ne dis pas qu’on devrait raser l’ensemble du centre-ville pour y ériger des tours de 60 étages, mais qu’en plus de densifier nos banlieues, on devrait peut-être reconnaître la nécessité de densifier d’avantages nos stationnements de surface.

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Un ami ayant assisté à une rencontre d’information de voisinage organisée par l’Utile me confirme la volonté de l’organisme et du Plateau d’aller de l’avant avec une tour de 17 étages! Il ne faut pas oublier que le projet est porté par le maire Rabouin lui-même.

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Merci pour l’information et je te la bienvenue sur le forum!

Au conseil d’arrondissement ce soir, un groupe de 15 voisins s’oppose au projet à cause du nombre d’étages + non respect des caractéristiques du quartier. Le groupe affirme que le projet aurait un impact permanent à cause de l’ombre. Il affirme aussi que le proprio de l’hôtel sur Sherbrooke ainsi qu’Akelius, proprio d’un bâtiment, s’opposent au projet. Le groupe dénonce que le permis a été approuvé sans consultation publique.

Maeva Vilain, conseillère d’arrondissement, répond qu’il manque de nombreux logements pour étudiants dans le quartier. Elle dit qu’il y aura environ 200 logements abordables. « gain majeur pour notre quartier ». 2 à 19 étages sur le lot. + d’étages, + grande contribution d’UTILE envers Centraide. loyer abordable dans la pérennité . « Le conseil est très fermement engagé en faveur de ce projet qui répond à un besoin criant […] » Mais le projet sera intégré le mieux au quartier grâce aux commentaires des voisins.

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Luc Rabouin, maire d’arrondissement, dit que c’est exceptionnel pour le Plateau d’approuver un tel projet à cause du nombre d’étages, mais que le conseil est clairement en faveur du projet. Le permis n’a pas été délivré encore.

Maeva Vilain ajoute que l’objectif est d’accueillir des étudiants dans 5 ans.

Il apparait pas mal clair qu’il n’y aura pas de consultation publique. Toutefois, le conseil veut une intégration du projet grâce aux commentaires des voisins.

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Il y a plusieurs étapes avant d’arriver là!
Il va falloir une demande de changement au plan d’urbanisme pour permettre plus d’étages. C’est plusieurs passages au conseil municipal, avec un avis du Comité Jacques-Viger au préalable.
Ensuite, pour le projet lui-même, ça sera problament approuvé sous l’article 89, paragraphe 4 pour éviter le processus référendaire pour un projet de logements abordables, mais ça aussi le conseil municipal devra le voir en plusieurs passages.
Et s’il y a une subvention de la Ville, ça doit être aprouvé par le conseil d’agglomération.
Une fois le 89-4 et le changement au PU obtenus, les plans pour l’approbation des PIIA pourraient être déposés à l’arrondissement et ensuite être approuvés au conseil d’arrondissement.

C’est le même processus que le projet Le Cardinal

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Le texte confirme le nombre d’étages, et le support de l’arrondissement pour le projet, en soulignant que les voisins sont déjà plus hauts à 19 étages.

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Au conseil d’arrondissement du Plateau la semaine prochaine:

Adoption d’un règlement modifiant le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal (04-047) afin de modifier la densité de construction et les limites de hauteur de manière à permettre la construction d’un bâtiment sur le lot 1 340 290 du cadastre du Québec.

Le projet passe ses autorisations.

Description du projet:

Ce projet vise la construction d’un immeuble de 17 étages et d’une hauteur de 51 m. L’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE) propose ainsi la création de 205 unités de logement pour un total de 314 chambres. Les typologies proposées se déclinent ainsi : 80 studios, 47 une chambre, 47 deux chambres et 31 trois chambres. Chaque unité possédera une cuisine et une salle de bain. De celles-ci, 20 % seront adaptables et respecteront les normes supérieures en matière d’accessibilité de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). La location de l’ensemble des unités sera ouverte aux étudiant.es de toutes les universités. Le sous-sol accueillera 205 unités de stationnement pour vélo, des casiers, une buanderie destinée aux locataires ainsi qu’une salle mécanique.

Le rez-de-chaussée sera l’hôte d’un local commercial de faible intensité, un bureau administratif ainsi qu’une salle dédiée aux matières résiduelles de l’immeuble. De plus, cinq unités de logements seront localisées à ce niveau. Aucune aire de stationnement automobile n’est prévue dans le projet.

Le plan d’urbanisme doit être modifié, de 16 à 51 mètres.

Le projet utilise le nouvel article 89 permettant d’accélérer les projets sociaux.

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