1810 Rue des Bassins - 20 étages

Donc au final le promoteur a juste à revenir avec un projet de plein droit et les voisins n’auront rien à dire?

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En fait, il y a un mini consultation publique prévue dans le processus du plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), mais cette consultation a seulement pour but d’améliorer l’aspect architectural d’un projet

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Es-tu certaine? Le PIIA est normalement soumis au CCU puis au vote du CA sans assemblée publique (parfois même simplement par délégation de pouvoir selon les arrondissements, donc sans vote du CA).

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Sur le site du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation

Approbation d’un PIIA

Une fois le Règlement sur les PIIA adopté, quatre grandes étapes donnent lieu à la préparation et à l’approbation des PIIA : la préparation des plans et documents d’appui par le demandeur de permis; l’avis du comité consultatif d’urbanisme (CCU); une consultation publique sur le projet soumis (facultative); l’approbation par le conseil (avec ou sans conditions).

Au minimum, les citoyens peuvent poser des questions lors d’un CA… Sinon, il y a p-ê une mini consultation avec les voisins immédiats? Je me souviens d’avoir lu pour certains projets que l’aspect extérieur a été modifié à la suite des commentaires du public… :thinking:

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Honnêtement, ce n’est pas une pratique courante. Je n’ai pas d’exemple en tête.

Quand un projet est à l’étape de l’approbation du PIIA, c’est que les plans sont conformes et pratiquement complétés (l’étape suivante est la délivrance des permis selon les plans soumis). Les projets de plein droit ne peuvent alors pas être grandement modifiés, à moins de ne pas répondre aux critères d’évaluation du PIIA dument inscrit dans le règlement.

Si les projets se rendent à une consultation/assemblée publique en bonne et dû forme, c’est que la fonction publique a déjà donné un avis favorable (sinon, c’est inutile). À cette étape, les commentaires du public risquent de ne pas s’inscrire dans les limites du champ d’action de la révision architecturale (ex. trop haut, pas beau, vue cachée, manque de soleil, logements vs condos, etc.) et donc ne pas servir à grand chose mis à part étirer le processus et risquer de créer du mécontentement.

Rien n’empêcherait le promoteur de faire ses démarches en amont de son côté ceci dit. Prével l’a fait avec l’Esplanade Cartier, par exemple.

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Personnellement, j’aimerais voir quelques vrais gratte-ciel le long du canal.
Pour que ça ressemble un peu à ça

On peut rêver un peu, non ?
Mais bon, si les résident du Sud-Ouest n’en veulent pas …

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En attendant ce projet on peut profiter chaque dimanche de la beauté de ces chevaux

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Keep dreaming .

Calèches interdites à Montréal Des chevaux toujours gardés dans Griffintown

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Écurie à Griffintown où sont toujours gardés trois chevaux appartenant à Luc Desparois, propriétaire des Calèches Lucky Luc.

Trois ans après l’interdiction des calèches à Montréal, des citoyens s’inquiètent des conditions de vie de trois chevaux qui sont toujours gardés dans une écurie du quartier Griffintown, à côté d’un terrain de stationnement et d’un chantier de construction.

Publié à 6h00

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Isabelle Ducas
Isabelle Ducas La Presse

Prince, King et Jesse ont travaillé pour tirer des touristes dans des calèches pendant des années, dans le Vieux-Montréal.

Mais ils n’ont plus le droit de circuler à Montréal depuis le 31 décembre 2019, à la suite d’une décision du conseil municipal. Des résidants du secteur se demandent donc pourquoi ils demeurent en pleine ville, où l’espace pour faire de l’exercice se limite à un terrain de gravier.

Les chevaux appartiennent à Luc Desparois, propriétaire des Calèches Lucky Luc. Des citoyens se désolent de rarement voir les chevaux à l’extérieur de leurs stalles.

« Ils vont parfois sortir le dimanche, d’après ce qu’on peut voir. Mais la plupart du temps, ils restent dans leur enclos », se désole Juan Enrique Hinojosa, qui vit non loin de la rue des Bassins, où l’écurie est située.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Juan Enrique Hinojosa habite non loin de l’écurie et défend la cause des animaux.

M. Hinojosa fait partie du groupe végane Une voix pour eux, qui défend la cause des animaux. Le groupe a déjà fait des évènements dans le passé pour dénoncer les conditions de vie des chevaux de Luc Desparois, dans une écurie qu’ils estiment insalubre. Des plaintes ont aussi été faites au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

Le groupe a même sollicité des dons afin de pouvoir acheter les chevaux, pour les envoyer dans des refuges pour animaux à la campagne, mais M. Desparois aurait refusé. Deux refuges, un à Vaudreuil et l’autre à Alexandria, en Ontario, ont déjà reçu des chevaux de calèche à la retraite et seraient prêts à accueillir les trois bêtes de Griffintown.

« On veut juste que les chevaux aient une bonne retraite, » explique une autre militante, Jessie Nadeau.

Déjà sanctionné

Une autre citoyenne sans lien avec le groupe, l’artiste engagée KAT, a aussi fait des plaintes au MAPAQ, mais déplore n’avoir reçu aucune réponse. Selon elle, les conditions dans lesquelles les chevaux sont gardés constituent de la « maltraitance ».

Des étables délabrées en tôle, un peu de foin dans la neige, des sabots non entretenus, un terrain qui donne l’impression de servir de décharge…

KAT, artiste engagée, après une visite des lieux

Bien qu’il souligne ne pas pouvoir commenter de dossier en particulier, le relationniste du MAPAQ Yohan Dallaire Boily affirme que des agents se sont rendus sur place. « Nous pouvons confirmer que le dossier est connu de notre service d’inspection et que des interventions en vertu de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal ont eu lieu au cours des derniers mois », écrit-il dans une réponse envoyée par courriel.

Lors de ces inspections, un rapport est remis au propriétaire de l’animal au sujet, entre autres, de l’aménagement des installations, de la présence d’eau et de nourriture, de l’état des animaux ainsi que des soins qui leur sont prodigués, détaille M. Dallaire Boily.

Si des problèmes sont décelés, les inspecteurs peuvent demander des correctifs, remettre un avis de non-conformité, déposer un rapport d’infraction au ministère de la Justice si la situation n’est pas corrigée et éventuellement saisir les animaux.

Luc Desparois a déjà été sanctionné en raison de mauvais traitements faits à ses chevaux.

En avril 2016, un rapport du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a constaté l’insalubrité de l’écurie de M. Desparois et lui a imposé une amende de 600 $. Selon le rapport, les chevaux étaient forcés de se coucher dans leur crottin.

Le caléchier a aussi écopé d’une amende de 750 $ pour avoir laissé circuler ses chevaux alors que la température était trop élevée, en juillet 2018. De plus, c’est un cheval lui appartenant qui est mort en pleine rue, en novembre 2018.

« En parfaite santé »

Luc Desparois a poursuivi la Ville pour faire invalider le règlement interdisant les calèches, mais a perdu en Cour supérieure, puis en Cour d’appel en novembre dernier.

Au cours d’une brève conversation téléphonique, vendredi dernier, M. Desparois a assuré que ses chevaux étaient « en parfaite santé » et que les plaintes émanaient de « tarlas » qui tentent de lui nuire.

3/3

« On sait comment prendre soin de nos animaux, a-t-il dit. On travaille toujours avec eux, ils sont très heureux de faire de l’exercice, on fait des garderies et toutes sortes d’endroits, sur la Rive-Sud, sur la Rive-Nord, à Montréal. »

Il soutient qu’« il n’y a que la moitié de la ville où on n’a pas le droit de circuler », même si le règlement municipal précise qu’« il est interdit d’exercer le commerce de transport de personnes au moyen d’une calèche, d’un traîneau ou d’une carriole sur le domaine public », sur tout le territoire de Montréal, ce qui a été confirmé par le cabinet de la mairesse Valérie Plante.

Le terrain où se trouve l’écurie de Luc Desparois appartient depuis 2020 à une société d’investissement à laquelle participent l’entreprise Omnia Technologies ainsi que la société Claridge, de la famille Bronfman. Le caléchier y est locataire.

L’année dernière, les investisseurs ont soumis un projet de tour de condos de 20 étages à l’arrondissement du Sud-Ouest. Mais il nécessitait une dérogation au règlement de zonage pour une construction de 60 mètres de hauteur, plutôt que les 25 mètres réglementaires, et a été rejeté à la suite d’une consultation publique.

Une nouvelle demande est à l’étude pour un projet résidentiel respectant la hauteur prévue de 25 mètres, indique une porte-parole de l’arrondissement, Anyck Paradis, ce qui entraînerait la démolition de l’écurie.

Peut-être que si nos 3 militants woke s’étaient plutôt mobilisés pour que le projet soit approuvé, les chevaux seraient partis depuis longtemps. :shushing_face:

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I hope they build an 8 story condo project and cover 100% of the allowed space and give no space for public use. Just out of pettiness, I’m sorry but Griffintown is not a nice little charming neighbourhood, and so to add a 20 story building doesn’t necessarily have a negative impact, in fact they planned to add more green space with a small footprint. So who wins here:? Nobody if you ask me, the developer lost, the residents nearby will probably have less green space they could’ve had, the city, affordable housing… everyone loses.

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Most of the opposition came from people living in the million dollars condos across the canal, the Redpath & the Corticelli. They didn’t want to lose their view and didn’t care about extra green spaces in Griffintown :woman_shrugging:t2:

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So basically, I got the cake, but I don’t want other people to have some of it?

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Share it fairly, but don’t take a slice of my pie.

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Everything in red was built with an approuved PPCMOI, Article 89 or « usage conditionnel »

https://spectrum.montreal.ca/connect/analyst/mobile/#/main?mapcfg=-%20Le%20Sud-Ouest

Redpath : https://www1.ville.montreal.qc.ca/CartesInteractives/sud-ouest/doc/CA04220276-coinSt-Patric-Montmorency_Redpath.PDF

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Do we know how the exclusion of citizen referendum from certain projects impacts projects who have been rejected in the past? Like can the developer present its original 20-storey proposal and get approved or is it set in stone and the Redpath people have permanently doomed a high park footprint option for this project? Any news or update on the project since March 2023?

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