1304-1330, rue Saint-Antoine - 9 étages

Surtout que Saint-Antoine est une rue avec une trame urbaine peu humaine. De grands murs, de grands ensembles sans point d’intérêt, des terrains larges sans développement. Avoir un rythme d’édifices plus modestes en façade donne de la richesse à la rue (et on peut bien construire un gros volume intéressant avec cet ensemble de petites maisons).

Le manque d’entretien de ces édifices a été un gros problème. Ce l’est dans d’autres cas aussi où la ville possède des édifices en mauvais état, qui attendent un projet. J’ai l’impression que c’est un angle mort de la ville dans l’acquisition de terrains pour construire du logement social. On doit s’assurer l’intégrité des édifices, ou sécuriser les lieux assez vite.

Ensuite, ça ne ferait pas de tord que les projets de logements sociaux/abordables puissent avoir du financement assez vite pour éviter une dégradation… Si la ville est capable d’acquérir des terrains à un rythme soutenu, c’est aussi un devoir des autres paliers du gouvernement d’assurer le financement des projets sur ces terrains, et on sait à quel point on a besoin de ces projets.

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Tu as raison, mais plus on implique de gouvernements dans un projet, plus on doit s’attendre à des délais. En plus l’idée, bien que noble, d’essayer de sauver le patrimoine pour laquelle je suis entièrement d’accord, vient cependant alourdir le processus si on tient justement compte de l’historique controversé de ce projet en particulier.

Dès le premier incendie ce projet est devenu en quelque sorte hypothéqué et n’a cessé de se détériorer dans une sorte de cercle vicieux qui a multiplié les obstacles et les nuisances avec le résultat que l’on connait.

Comme dit l’adage: l’enfer est pavé de bonnes intentions. Alors soyons réalistes, des immeubles abandonnés depuis trop longtemps finissent par ruiner leur potentiel et conduisent trop souvent à ce genre d’échec.

Je propose donc dans ce genre de situation de changer de paradigme: si on ne peut pas sauver le patrimoine original, alors créons à la même place du nouveau patrimoine par des projets aux qualités architecturales irréprochables, qui positivement marqueront le paysage urbain au présent comme pour l’avenir.

Démolition cette semaine:





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Maintenant, c’est comme ça.

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On peut voir les pelles mécaniques à partir du jardin communautaire

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Quand même surprenant le temps que cela a pris pour que cet ilôt instable et dangereux soit démoli, malgré l’évidence de l’urgence d’agir. Je constate qu’un nouveau REV en construction passe juste devant. Le timing de démolition est carrément on point avec l’ouverture prochaine de ce REV, pour la sécurité des cyclistes. Je me demande si cela n’a pas accéléré le pari de démolition?

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Ces bâtiments étaient abandonnés depuis l’incendie du 23 mars 2018.
Photo de Étienne Phénix.

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Sad this was where Rockhead’s Paradise once was :smiling_face_with_tear:

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Le Rockhead’s Paradise Club était sur le coin sud-est de St-Antoine et de la Montagne.

Photo John Gilmore, avant 1980.
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