1304-1330, rue Saint-Antoine - 9 étages

J’en avais parlé un peu plus haut, mais c’est une condition de la vente du terrain à la ville à l’époque, de ce que j’ai pu ramasser comme information (et compris).

Je suis d’accord que c’est contraignant pour le potentiel du site. D’un autre côté, je me demande combien de portes peut espérer construire une OBNL, avec les programmes pour les subventions? Si ici on parle de 150 logements, ce serait quoi qui serait réaliste à financer, peu importe le zonage?

Pour le 9 étages, est-ce que tu as vu (enfin) un projet réel pour cet emplacement, ou c’est simplement par rapport au zonage actuel?

Merci pour l’info!

J’ai vu l’avant-projet.
C’est effectivement 151 logements de 1 à 3 chambres!

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151 logements familiaux confirmés par le PHAQ pour OMHM Saint-Antoine https://www.habitation.gouv.qc.ca/medias/communiques-de-presse/communique-de-presse/article/763-nouveaux-logements-sociaux-et-abordables-seront-construits-rapidement-a-montreal-1

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Pourquoi ne pas céder le terrain à un promoteur privé et en échange, celui-ci doit construire une basse de 10 étages entièrement sociale ? Par dessus les 10 étages, ils auront droit à une tour supplémentaire de 40 étages pour des condos ou des appartements.

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Parce que certaines contraintes réglementaires municipales ou provinciales (je ne sais plus quel niveau exactement) interdisent le développement de logement social dans le même immeuble que du logement privé.

Je suis sûr qu’il existe de nombreuses raisons bureaucratiques pour lesquelles une telle proposition ne pourrait pas fonctionner, mais il s’agit simplement de la bureaucratie.

Il existe des projets à usage mixte à Montréal avec deux entrées; une entrée est pour un hôtel et une autre pour les appartements. Cela pourrait être une alternative respectueuse des lois en vigueur.

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Ce terrain est une servitude uniquement pour du logement social jusqu’en 2027, avec un maximum de densité établi à environ 150 logements. Il y a un droit de premier refus jusqu’en 2037 de la part de TdC pour vendre le terrain.

Pour un promoteur, je ne sais pas si une obligation de construire dans le même édifice des logements sociaux est plus attrayante que l’option d’offrir ces logements sur un autre site… Qui déjà est une option très peu populaire. Mais ce serait intéressant de sonder l’intérêt. Cependant, ça serait sur un terrain moins légalement compliqué je crois.

Aussi, ce serait probablement contreproductif de tenter l’expérience sur un terrain qui a enfin un projet et son financement, annulant celui-ci.

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Je ne sais pas si c’est pour cette raison, mais pour les projets sociaux/communautaires, le gouvernement exigent des bâtiments certifiés NovoClimat

Ils n’ont pas de système de climatisation, même pour les bâtiments plus récents

Aussi, je ne verrai pas comment on pourrait mêler des condos avec du logement social dans le même immeuble juste pour la simple raison de comment répartir les coûts d’entretien équitablement. Les gestion est déjà assez compliquée quand il y a plusieurs syndicats pour une même projet de condos réparti sur plusieurs phases. Et il y a la question du fonds de prévoyance pour les immeubles à condo.

Cependant, dans les coop, il peut y avoir un mélange d’unités subventionnées (loyer à max 25 ou 30% des revenus) et non-subventionnées (mais avec un loyer quand même plus bas que le marché)

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Le terrain était privé. Il a été cédé à la ville par un promoteur spécifiquement pour construire du social et la ville n’a rien foutu ce qui a causé 5 incendies en 5 ans avant l’annonce du dénouement d’aujourd’hui.

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2024-05-27: les permis de démolition pour les édifices sur place ont été délivrés. Au moins ça va arrêter de prendre en feu :wink:

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Au comité exécutif du 5 juin

Le contrat sera accordé au prochain Conseil d’agglomération

20.030 Contrat de construction
CG Service de la gestion et planification des immeubles , Direction de la gestion de projets immobiliers - 1245455001

Accorder un contrat à Démospec Déconstruction Inc. pour l’exécution des travaux de déconstruction des bâtiments situés au 1300-1330, rue Saint-Antoine Ouest - Dépense totale de 844 500,58 $, taxes incluses (contrat : 625 555,98 $ + contingences : 125 111,20 $ + incidences : 93 833,40 $) - Appel d’offres public IMM-15921 - (3 soumissionnaires)

Compétence d’agglomération : Logement social et l’aide destinée spécifiquement aux sans-abri

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Un ensemble immobilier en ruine appartenant à la Ville de Montréal devrait bientôt être démoli et remplacé par du logement social, au centre-ville, après cinq incendies importants en cinq ans.

Les embrasements à répétition du 1300-1330 rue Saint-Antoine Ouest inquiétaient les voisins, qui appelaient l’hôtel de ville à prendre ses responsabilités.

Mercredi, le comité exécutif de la Ville de Montréal a approuvé l’octroi d’un contrat de démolition à une entreprise spécialisée. Facture prévue : un peu plus de 800 000 $.

« L’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) a été retenu […] pour le financement d’un projet de logements sociaux sur le site à court terme », précisent les documents d’information de la Ville de Montréal. « Un retard dans l’octroi du contrat » pourrait compromettre ce projet, ont averti les fonctionnaires.

Environ 150 logements familiaux seraient construits sur place, selon un communiqué du gouvernement du Québec datant d’avril dernier.

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Honnêtement, je ne suis pas sur que des logements familiaux devraient être construit à cet endroit. Je crois que le terrain aurait du être vendu au privé et ensuite de prendre l’argent de la vente pour construire des logements familiaux dans un quartier plus… familial.

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Il me semble que ce terrain est la contribution en logements sociaux du Quad Windsor

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À ma connaissance, c’est la première fois que la firme fait du logement social. J’ai hâte de voir le résultat.

LANCEMENT D’UN IMPORTANT PROJET DE LOGEMENTS SOCIAUX

24.07.02

Un site stratégique du centre-ville, jusque-là négligé, fera bientôt l’objet d’une revitalisation par NEUF. La firme est heureuse d’annoncer la création d’un développement résidentiel locatif subventionné d’envergure pour l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM). Avoisinant le Centre Bell, ce projet verra le jour grâce au Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ), et permettra d’offrir 151 logements sociaux à la communauté. Nous sommes impatients de contribuer à la résolution des enjeux urbains de ce quartier grâce à notre solide expertise en architecture résidentielle, et de proposer des solutions durables qui pourront inspirer les municipalités confrontées aux mêmes défis.

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Un immeuble de démoli.

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Enfin! Depuis au moins 25 ans, ça aurait dû être démoli cette verrue là! Merci de la bonne nouvelle et des mises à jour / photos!

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Je crois que l’arrondissement Ville-Marie espérait les conserver et intégrer à un projet pour des raisons patrimoniales

J’imagine que ces maisons faisaient partie de la Petite-Bourgone avant que Jean Drapeau fasse raser une partie du quartier pour construire l’autoroute Ville-Marie

À l’exception du bâtiment du coin (1300) qui a été construit dans la 1re moitié du 20e siècle, les trois autres l’ont été dans la 2e moitié du 19e

Fiche du 1300

Fiche du 1306

Fiche du 1314

Fiche du 1330

Le 1320 a été démoli quelque part en 2017 ou 2018
Sur Flickr
Imgur

L’OMHM relève de la Société d’habitation du Québec qui a p-ê une liste différente de fournisseurs des GRT qui ont fait la majorité des projets sociaux des dernières années

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Mars et avril 2018 après la première incendie:

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J’abhorre le terme verrue urbaine - puisque ça laisse comme image que c’est dans l’essence de ces bâtiments que d’être une horreur - qu’ils l’auraient toujours été. Or, c’est absolument faux. Ces bâtiments sont devenus des problèmes que très tard dans leur existence qui s’échelonne sur plus d’un siècle pour la plupart, par manque d’entretien, pas en raison de leur qualités intrinsèques. C’est très triste, à mon avis, que leur destin et leur disparition annoncée - Il n’y a pas de quoi se réjouir dans cette histoire.

C’était des bâtiments qui avaient un rythme agréable, qui offraient une diversité bâtie typiquement montréalaise, une matérialité noble, des composantes à échelle humaine (la vraie, pas celle inventée par les promoteurs et utilisée ad nauseam). Un petit ensemble témoin véritable de l’histoire du lieu, et qui, par sa présence, rappelle que le quartier est en évolution.

En fait, j’ai bien davantage de crainte par rapport à ce qui viendra éventuellement. L’architecture d’un futur projet devrait s’inspirer des qualités de ce petit ensemble voué à disparaître, surtout dans le traitement de ses premiers étages, de ses volumes, de ses matériaux. Pour ne pas créer une autre, énième, façade moche en mur-rideau minable et interminable.

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