1304-1330, rue Saint-Antoine - 9 étages

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Oh my… et c’est pas le premier feu ici

Peut-être est-il temps de démolir le bâtiment puisqu’il menace la sécurité publique et encourage les squatters.

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L’édifice avait aussi un coût estimé de 60 000$ par année en entretien, selon le document d’entête… Avec les années, ça fait de l’argent juste pour entraîner nos pompiers avec une alerte tous les ans.

Je me demande si un projet de logements abordables est actuellement en gestation pour l’endroit, après toutes ces années. Si ce n’est pas le cas, occupé un terrain vague d’une autre façon serait peut-être avisé…

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Article sur l’incendie d’hier

Article sur l’incendie de mars 2018

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Je suis pas surpris que ça coute aussi cher d’entretien, le proprio doit payer pour des échafaudages, l’occupation de la voie publique et les bâtiments sont littéralement éventrés, donc allo les cout de chauffage, si chauffage il y a encore…

La ville est propriétaire du bâtiment maintenant plus de 5 ans. Le fait que ce piège à feu soit toujours debout en dit long sur le sérieux avec lequel la ville prend ses responsabilités en matière de sécurité (et sur son engagement en faveur du logement social - malgré toutes les grandes promesses à cet égard - étant donné que ce terrain a été cédé à la ville dans ce but précis)…

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Voici le résultat.

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The city of Montreal should sell the land to developers who would break ground on that location,location,location!

Il faudrait voir les raisons qui motivent la Ville (ou l’arrondissement) à conserver sur pied ces immeubles délabrés qui finiront tout de même par être démolis. Le dossier des logements abordables et sociaux prend un temps fou à produire des résultats concrets. Comme il dépend de la contribution du fédéral et du provincial, doit-on comprendre que c’est l’addition des trois niveaux de bureaucraties qui retardent autant l’émergence des chantiers? On parle pourtant d’urgence en la matière avec un sérieux déficit de logements à caractère social dans la métropole.

Un rappel de certaines précisions, qu’on peut lire dans l’entête du sujet:

La vente de ce terrain à la ville de Montréal était pour répondre à des exigences du PPU du Quartier des gares et du projet des Tours des Canadiens, pour créer du logement social et abordable.

Aussi dans les termes de la vente, pour une durée de 10 ans (et pour encore 5 ans donc), l’usage est restreint à du logement social ou abordable. Le promoteur a aussi un droit de premier refus pour 20 ans. La ville ne peut donc pas simplement revendre le terrain à un autre promoteur, pour le moment en tout cas.

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Il y avait p-ê une volonté d’intégrer ces vieux bâtiments dans le design des nouveaux logements. Ce qui expliquerait la décision de ne pas les démolir après l’incendie majeure de 2018.

On sent que l’aménagement du parc progresse à l’image de l’intégration future des bâtiments en ruines!

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What are they waiting for to demolish this structure, there’s nothing worth saving. City should demolish and sell the land for a huge gain and build social housing elsewhere.

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Pas avant 2027 si on voulait faire ça. Le terrain avait été acquis en 2017 dans le cadre du projet des Tours des Canadiens avec une servitude de 10 ans pour construire du logement social. Et il y a un droit de premier refus pendant 20 ans à TDC. Le terrain a vraiment été vendu non seulement pour y faire du logement social, mais en plus un potentiel maximal d’environ 150 logements: si la ville augmentait la densité du site, le prix de vente serait rétroactivement ajusté (jusqu’en 2027, encore une fois).

Je partage l’opinion qu’il faudrait qu’on s’occupe des édifices sur ce terrain. Ce n’est pas très chic ou sécuritaire.

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:roll_eyes:

Montréal Un immeuble de la Ville a brûlé cinq fois en cinq ans


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | L’édifice en ruine du 1300-1330, rue Saint-Antoine Ouest

Un bâtiment en ruine acheté par la Ville de Montréal crée l’inquiétude au centre-ville : il a brûlé à cinq reprises dans les cinq dernières années.

8 mai 2023 | Publié à 1h14 Mis à jour à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Un gratte-ciel de près de 600 condos situé à un jet de pierre craint qu’un nouvel incendie puisse se propager et appelle l’hôtel de ville à prendre ses responsabilités.

Le 1300-1330, rue Saint-Antoine Ouest a été acquis par la Ville de Montréal en 2017 pour y faire du logement social. Depuis, son état se dégrade rapidement, alors que le projet de transformation prend la poussière.

Entre-temps, l’immeuble donne du travail aux pompiers. Beaucoup de travail. « Le Service de sécurité incendie de la Ville de Montréal a répondu […] à cinq incendies importants au 1300-1330, rue Saint-Antoine, soit les 23 mars 2018, 28 juillet 2019, 10 juin 2021, 13 juin 2021, ainsi que le 28 juin 2022 », a indiqué la relationniste Kim Nantais, par courriel.

En mars 2018, environ 100 pompiers ont combattu les flammes. La stabilité de la structure a été affectée. En 2022, 90 pompiers ont dû intervenir. Des squatters pourraient être en cause.

Notre demande d’entrevue avec l’état-major des pompiers a été refusée.

« Après l’incendie de juin 2022, la Ville y a réalisé des travaux de sécurisation, de protection et de nettoyage après l’incendie qui se sont terminés le 7 février 2023 », a expliqué Mme Nantais, toujours par courriel. « La Ville de Montréal vise [à] vendre les bâtiments à un OBNL pour l’aménagement de logements sociaux et abordables d’ici 2024. […] Depuis l’acquisition, des démarches ont été entamées avec des partenaires du milieu, mais le sous-financement chronique de nouveaux projets dans AccèsLogis n’a pas permis de concrétiser un projet. »

« Ça peut nous affecter »

Le 1300-1330, rue Saint-Antoine Ouest, à l’angle de la rue de la Montagne, est situé dans un emplacement stratégique : le Centre Bell est son voisin de biais et deux stations de métro se trouvent à moins de cinq minutes de marche.

Un autre voisin direct : la Tour des Canadiens 3, un géant de 53 étages et 168 mètres érigé à quelques dizaines de mètres, juste de l’autre côté de la rue de la Montagne.

« C’est quand même préoccupant. On est directement en face », a dit Renaud Bourassa, gestionnaire de la tour, en entrevue avec La Presse. « [Un incendie en face], c’est sûr que ça peut nous affecter. » « Juste l’année dernière, un feu s’est déclaré au mois de juin et a créé énormément de fumée aux alentours », a-t-il ajouté, décrivant les ennuis causés au système de ventilation du gratte-ciel.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE | L’incendie de juin 2022, en face de la Tour des Canadiens 3

La Tour des Canadiens 3 compte 576 condos.

« Il va falloir qu’il y ait des actions qui soient prises, parce que ça ne peut pas rester dans cette condition-là éternellement, a continué M. Bourassa. Dans le paysage, ça détonne. »

« Montréal devrait donner l’exemple », dit l’opposition

L’opposition officielle à l’hôtel de ville s’inquiète aussi pour les voisins du bâtiment désaffecté.

« Le bâtiment appartient à la Ville et il y a une responsabilité qui lui incombe. La Ville de Montréal devrait donner l’exemple », a affirmé Abdelhaq Sari, porte-parole en matière de sécurité publique. « On l’appelle à prendre ses responsabilités, surtout que ces feux-là sont répétitifs. Cinq feux en cinq ans, on s’entend que c’est quand même énorme. […] Je ne trouve aucun élément qui peut expliquer cette négligence. »

La Ville de Montréal avait acheté le 1300-1330, rue Saint-Antoine Ouest pour 5,5 millions des promoteurs de la Tour des Canadiens 3, dans le cadre de l’entente qui leur permettait de construire leur gratte-ciel.

Sa valeur marchande avait été estimée à seulement 3,5 millions, mais la Ville semblait rassurée par le fait qu’il avait été acquis 10 ans plus tôt pour 6,6 millions.

« Le potentiel actuel permet la construction d’environ 150 logements, notaient les fonctionnaires de la Ville en 2017. Les coûts de démolition des bâtiments sont évalués à 156 000 $, tandis que ceux pour la décontamination des sols ainsi que le retrait de matériaux contaminés dans les bâtiments sont estimés à 777 500 $. »

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La logique voudrait que ces verrues urbaines qui sont la proie d’incendies récurrents et qui mettent directement en danger la vie et la santé de nos pompiers, soient définitivement démolies par mesures de prévention et de sécurité publique. Il y a quand même des limites à l’absurde. Que la Ville prenne ses responsabilités et qu’elle transmette ensuite la facture à qui de droit s’il y a lieu. :rage:

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La ville est propriétaire de cet immeuble. Il n’y a pas de facture à transmettre ailleurs. Elle niaise tout simplement (et ce, depuis le premier incendie de 2018).

« Escouade mobilité », mon œil. Le côté sud du trottoir (que j’empruntais tous les jours) est fermé depuis 5 ans maintenant.

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Il y a un appel d’offres pour la déconstruction du bâtiment

SEAO no IMM-15921 : Les travaux visent la déconstruction des bâtiments situés au 1300-1330 Saint-Antoine Ouest à Montréal.

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Le projet de remplacement fera 9 étages, ce que je trouve quand même très limité pour le contexte.

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