Projet de 251 logements pour étudiants érigés sur un terrain de stationnement près du Centre Bell et de la rue Sainte-Catherine.
Informations
Nom:
Emplacement: 1205, rue de la Montagne - Lot 1 338 897
Hauteur: 11 étages - 35 étages
Architecte: PMA Architectes
Promoteur: Kevlar
Ancien promoteur: Modico Canada
Début et fin de la construction:
Dates importantes:
2024-10-10 : Avis favorable du CCU
2024-11-29 : entente RMM
Autres informations:
251 logements correspondant à 211 studios, 27 unités de 2 chambres et 13 unités de 3 chambres.
Le terrain appartient toujours aux mêmes propriétaires depuis 1996, mais je me demandais si ce n’était pas le fameux projet de 250 logements de UTILE annoncé sans informations sur leur site.
Enfin! Je travaille dans ce coin depuis 20 ans et je suis content de voir que petit à petit les stationnements disparaissent pour devenir des projets! Yes, vive la densification du centre-ville!
Le propriétaire du terrain, Modico Canada Ltd, affiche sur son site web le terrain (1201 de la Montagne) dans la section « Development Opportunities ».
Ce n’est pas vraiment une question de hauteur mais aussi de densité. Personnellement j’apprécie les hauteurs moyennes qui alternent avec d’autres plus élevées, ce qui permet au centre-ville de s’aérer et de jouir de davantage de luminosité au niveau de la rue. L’important ici étant qu’on s’approche de la densité idéale afin d’offrir un maximum de logements.
De toute façon il y a encore beaucoup de terrains à redévelopper au c-v, et bien que j’apprécie aussi les tours, elles ne sont pas nécessairement la formule passe-partout pour obtenir une ville vraiment agréable à vivre. La variété dans le paysage urbain m’apparait supérieure autant en matière de hauteur que de style, de parcs, d’espaces publics de rue piétonnières etc.
Ce secteur à une échelle distinctive pour des raisons historiques. Il y a une ancienne trame urbaine d’environ 3 étages assez bien implémentés. C’était grosso-modo le zonage des rues nord-sud du secteur jusqu’à relativement récemment (de mémoire cela a changé sous Gérald Tremblay). La préservation des victoriennes dans le paysage a probablement motivé une hauteur plus restreinte.
Les projets plus récents qui existent grâce au zonage plus généreux ont tous le même style. Un basilaire mur-à-mur de plus ou moins 3 étages qui intègre les vieilles maisons, ou ayant un rappel de celles-ci, s’harmonisant avec la trame actuelle. En recul, il y a une nouvelle construction en hauteur.
On pourrait probablement aller plus haut à certains endroits tout en assurant le même traitement du basilaire. Tant qu’on assure un bon dégagement des surhauteurs, personnellement je ne verrais pas de problème. Mais bon, il y a beaucoup de constructions dans ce secteur. Ça semble une échelle qui se bâti bien, pour une raison ou une autre. Aussi, ce ne sont pas tous les développeurs qui ont les ressources pour faire des gratte-ciel. Ça prend toute sorte d’échelle pour un marché immobilier sain.
La densité «idéale» varie énormément d’une ville à l’autre, et même d’un quartier à l’autre (et même d’une rue à l’autre). Et ce ne sera jamais un chiffre absolu. En fait, il n’y a rien d’absolu dans la densité. Ce n’est qu’une question d’équilibre.
Et c’est là le problème. Dans les domaines plus techniques comme l’urbanisme, on cherche à établir des règles, des principes irréfutables qui fonctionneraient à tout coups. Et ce serait effectivement pratique si ça fonctionnait systématiquement.
Mais une ville ne fonctionne pas ainsi.
Et oui, il arrive un niveau de densité au-delà duquel c’est problématique. Comme dans n’importe quel extrême, comme l’a longtemps été la sous densité des bungalows.
Bref, dans le cas présent, le projet est prometteur, ce sera assurément un bel ajout au quartier!
@rusty , j’ai une pensée pour toi. Les sorties “pas assez de hauteur” sont toutes aussi prévisibles que celles contre par des groupes comme Action-Gardien.
Disons que le plan d’urbanisme de la ville (ou sa nouvelle version amendée, le cas échéant) représente la tendance qui s’approche le plus de la volonté de la Ville. Comme dit @Gtmtl tout est une question de choix en fonction de la localisation. J’ajouterais aussi que les capacités des différentes infrastructures, voiries, égouts etc. sont aussi des éléments déterminants a tenir compte dans la balance. Finalement une ville est un projet sans fin qui évolue avec le temps, en s’appuyant sur les réalités du moment et ceux prévisibles dans un horizon moyen ou à long terme.
J’ajouterais un élément dont on ne parle jamais:
Ce n’est pas tous les promoteurs qui ont la capacité de construire des tours.
Capacité financière, capacité technique.
C’était un des sujets du dernier forum de la Chambre de commerce de Montréal.
Même les plus gros joueurs ont des limites de capacité.
Donc on fait quoi? On garde tous les terrains vacants en attendant que des promoteurs veulent / puissent construire des tours? Ou on multiplie les projets pour répartir le fardeau sur un plus grand nombre de plus petits promoteurs / entrepreneurs selon leur capacité à construire?
J’ajouterais que ce ne sont pas non plus tous les urbains qui souhaitent vivre entre ciel et terre dans des tours. Il en faut pour tous les goûts et aussi pour toutes les bourses. Ce n’est pas non plus le milieu le mieux adapté aux petites familles avec enfants en bas âge notamment. D’ailleurs souvent les logements en hauteur sont moins grands que leur équivalents dans des constructions plus standards. Sans parler que la vue se paie généralement plus cher à mesure que l’on monte les étages. Raison de plus pour offrir une gamme variée de logements où chacun y trouvera son compte.
Je pensais l’avoir partagé en même temps que l’autre rendu au printemps. On a une meilleure idée de la volumétrie, mais le design a peut-être changé depuis.