Le 1050 de la Montagne et le 1025 rue Lucien L’Allier culminent tous les deux à 128 mètres, soit déjà 8 mètres de plus que ce que permet cet îlot en 2024. Ils se trouvent également entourés de bâtiments légèrement plus hauts, approuvés à une époque où la ville était moins restrictive en matière de hauteurs. Bien entendu, d’autres critères sont en jeu, mais je persiste à dire que la vue reste l’argument de vente numéro un pour un condo.
Avec trois façades obstruées sur quatre, il est difficile de croire que le promoteur n’aurait pas souhaité ajouter quelques étages. Plusieurs autres projets, bien plus ambitieux en termes de hauteur, ont été proposés sur ce site et, pourtant, tous ont été rejetés. À mon avis, ce regroupement de six immeubles collés formant un bloc compact prive le quartier de toute perspective et profondeur visuelle, quel que soit l’angle de vue.
Plutôt que de faciliter l’intégration de constructions plus hautes, cette approche semble alimenter le rejet de nouveaux projets ( fesant fois tous les article dans la presse sur l’inquiétude face a ce projet), rendant ainsi les développements futurs encore plus compliqués face à l’opinion publique.
Pour ce projet en particulier, la ville a exigé des modifications au design, à la couleur et matériaux. Elle aurait toutefois pu appliquer une logique de skyline plus dynamique, ce qui aurait permis de créer une silhouette distinctive visible, y compris depuis l’observatoire du Mont-Royal (ironiquement l’un des points de vue favoris de la Mairie).