C’est tout à fait logique, d’ailleurs comment gérer ce genre de proposition sur le plan logistique, tandis qu’au niveau des coûts ce serait tout simplement prohibitif et certainement la meilleure façon de couler l’entreprise municipale.
Moi je mets un casque surtout pour montrer aux gens au travail ou dans un commerce (même à l’opéra de Montréal), que je suis venu à vélo. Encore plus important l’hiver pour changer les impressions et préjugés.
C’est un statement que je fais.
Le service àVélo connaît une saison record, avec une augmentation d’environ 60 % du nombre de déplacements par rapport à l’an dernier. Si le Réseau de transport de la Capitale (RTC) se réjouit de cet engouement croissant, des usagers éprouvent des difficultés à trouver un vélo électrique durant l’heure de pointe.
Caroline Martin s’est abonnée au service pour la première fois cette année. Elle utilise ce mode de transport quatre à cinq jours par semaine pour aller et revenir du travail. Au fil des semaines, elle a rapidement dû ajuster l’heure à laquelle elle quitte son domicile, en raison du manque de vélos électriques dans les stations de son secteur.
À plusieurs reprises, les matins, je dois faire trois ou quatre bornes àVélo pour essayer de trouver un vélo. Je vois qu’il y en a un ou deux de disponibles, donc je me dépêche pour me déplacer à la prochaine station. En arrivant, il n’y en a plus, explique la résidente du quartier Montcalm, qui est alors forcée de demander à son conjoint d’aller la porter au travail.
Même s’il ne faisait pas très beau dehors, c’est très difficile d’avoir accès à un vélo, même si je pars tôt le matin.
Une citation de Caroline Martin, utilisatrice d’àVélo
Le service àVélo est particulièrement populaire dans les quartiers autour de la colline parlementaire lors de la pointe matinale.
Photo : Radio-Canada
Même son de cloche pour Camille G. Bilodeau, une utilisatrice de longue date qui habite également dans le secteur.
Je renouvelle mon abonnement tous les ans et j’adore ça. […] Mais cette année, c’est tout simplement une catastrophe! Autant je suis contente que le service soit populaire, autant je me dis que ça ne peut pas fonctionner comme ça, a-t-elle exprimé dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
Croisé vendredi matin, un autre utilisateur d’àVélo, Jérôme Landry, observe également que les vélos électriques se font rares dans le quartier.
Souvent, il en reste quelques-uns quand j’arrive, mais mettons que tu arrives à 8 h, souvent, ils sont tous partis, note-t-il.
L’usage du service àVélo connaît une croissance fulgurante.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
On s’ajuste en continu
Le service àVélo vient de franchir le cap des 400 000 déplacements en 2025, une hausse d’environ 60 % par rapport à la même date l’an dernier. Le nombre de vélos disponibles, quant à lui, a augmenté de 38 % en comparaison avec 2024.
Chaque année, on dépasse les objectifs avec àVélo. Effectivement, on est toujours surpris par la forte demande. Durant le mois de mai, même s’il y avait un temps parfois pluvieux, on a eu vraiment un fort volume de déplacements, donc ça sent très bon pour l’ensemble de la saison, a commenté Raphaëlle Savard, conseillère principale en relations publiques du RTC.
Le service àVélo en panne lundi soir
Un utilisateur du service de vélo-partage du Réseau de transport de la Capitale.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Publié hier à 19 h 22 HAE
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Une panne dont l’origine est encore inconnue frappe tout le service de vélo-partage du Réseau de transport de la Capitale (RTC).
Il est donc impossible de prendre ou de laisser un vélo aux stations. Pour l’instant, aucune solution n’est offerte pour remettre les vélos après utilisation.
Nous sommes en communication constante avec notre fournisseur et nos équipes logistiques sont prêtes à relancer le service dès que la situation sera résolue, explique Raphaëlle Savard, conseillère principale aux relations publiques et porte-parole pour le RTC.
Étant donné que l’origine de la panne est inconnue, le RTC n’est pas en mesure de donner une idée du moment du rétablissement du service.
Les clients sont invités à consulter les réseaux sociaux du RTC pour suivre les développements.
« Ce sont d’excellents chiffres, mais il faut rappeler que ce sont des chiffres de 2023, je pense qu’ils ont beaucoup augmenté depuis encore », relève Pierre-Luc Lachance, responsable du dossier du transport au comité exécutif de la Ville de Québec.
« En 2023, on avait 74 stations àVélo et 780 vélos en libre-service. Cette année, on est rendus à 165 stations et 1800 vélos », note l’élu.
On sait que ce service devient de plus en plus essentiel quand une panne devient une nouvelle dans le journal.
Oui les grèves entrainent toutes sortes d’inconvénients pour la population et dans une ville comme Québec c’est le niveau de pollution automobile et la congestion qui augmente considérablement. Malheureusement le vélo libre (ÀVélo) ne rejoint pour le moment que le centre de l’agglomération, tout en s’étendant peu à peu vers la périphérie années après années.
Comme il n’y a pas de service essentiel en TEC à Québec, cela reste un gros problème de mobilité, surtout qu’il y a plusieurs syndicats à la RTC qui pourraient théoriquement paralyser les transports chacun à leur tour.
Je me demande d’ailleurs pourquoi (vu l’absence de services essentiels) qu’il n’y a pas de médiation ou de conciliation obligatoire pour éviter les grèves à répétition?
Ca fait effectivement aucun sens que le transport en commun ne soit pas jugé comme service essentiel par le gouvernement provincial…
Sans bus, les gens qui n’ont pas de voitures ne peuvent plus aller se faire soigner, aller à l’école (primaire/secondaire/cegep/universite), ne peuvent plus aller au travail et donc perte de salaire, etc etc.
Il y a le vélo et àVélo, mais pas tout le monde y a accès non plus.
Résumé
Moto, quad et compagnie: casque en vélo loué
Par CAA-Québec
21 juillet 2025 à 04h30
Des vélos à assistance électrique du service àVélo, à Québec. (Patrice Laroche/Archives Le Soleil)
Question Lorsqu’on loue un vélo, est-on obligé de porter un casque?
Réponse Si le vélo est muni d’une assistance électrique, le port du casque est obligatoire. Selon le Code de la sécurité routière, circuler sans casque sur un vélo électrique, qu’il soit loué ou non, vous expose à une amende de 60 $ à 100 $ plus les frais.
Le casque doit évidemment être conforme, donc composé d’une coquille rigide, rembourré à l’intérieur et muni d’une sangle ajustable sous le menton. Un casque non conforme vous expose à la même amende que si vous n’en portiez pas du tout. Pour les vélos sans assistance électrique, le casque n’est pas obligatoire, mais fortement suggéré.
Besoin d’un conseil en lien avec votre VTT ou votre quad? Le scooter de votre fils? Une motoneige ou un cyclomoteur convoité? Contactez les services-conseils automobiles, un service exclusif aux membres CAA-Québec
Explosion des amendes pour les cyclistes sans casque à Québec
12 septembre 2025 à 04h06
Tout utilisateur d’un vélo électrique qui ne porte pas de casque peut recevoir une contravention allant de 60 à 100 $. (Pascal Ratthé/Archives Le Soleil)
Les amendes distribuées aux utilisateurs de vélo ou de trottinette électrique qui circulent sans casque ont carrément explosé au cours des cinq dernières années à Québec. Signe que les autorités serrent bel et bien la vis.
Avant 2024, les constats d’infraction distribués aux cyclistes qui ne portaient pas leur casque étaient rares, voire anecdotiques. Au cours des deux dernières années, les autorités ont changé leur stratégie.
Selon une demande d’accès à l’information effectuée par Le Soleil, les amendes distribuées aux utilisateurs de vélo assistés pour le non-port du casque ont passé de 17 à 621 en cinq ans.
Pour ce qui est des utilisateurs de trottinettes ou autre appareil personnel motorisé sans casque, ils ont commencé à être sanctionnés en 2023, lorsque le projet pilote relatif aux ATPM a été lancé par le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD).
En trois ans, le total est passé de 26 à 129. «Le nombre de constats en 2023 est moindre puisque le projet a été mis en place à la fin juillet. Ceci explique également la croissance du nombre de dossiers depuis cette date», indique William Robitaille, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Au Québec, le port du casque n’est obligatoire que pour les vélos à assistance électrique, mais il est fortement recommandé pour tous les cyclistes afin de prévenir les blessures à la tête.
Plus de cyclistes, plus de tickets
La police de Québec note une tendance à la hausse de l’utilisation des vélos et appareils électriques sur son territoire.
«Les citoyens utilisent de plus en plus ces moyens de déplacement. À titre d’exemple, le service de vélopartage à assistance électrique àVélo a été lancé en mai 2021, avec 10 stations et 100 vélos. Ce service a maintenant 165 stations et 1 800 vélos», précise M. Robitaille.
De plus, la Ville de Québec a aménagé de nouvelles voies cyclables «facilitant les déplacements utilitaires sur l’ensemble de son territoire».
La plus forte présence de vélos et d’appareils de micromobilité sur les routes vient nécessairement avec une hausse des infractions au Code de la sécurité routière et des accidents les impliquant.
— William Robitaille, porte-parole du SPVQ
Plusieurs opérations
Diverses opérations récemment menées par la police de Québec ont également fait gonfler les chiffres. «Afin d’assurer la sécurité de tous, le Service de police de la Ville de Québec met des efforts afin d’intervenir en la matière», assure le porte-parole.
En août 2024, une opération spéciale a mené à la distribution de 101 constats d’infraction en deux jours. De ce nombre, plus de 70 ont été donnés à des usagers de vélos assistés qui ne portaient pas de casque, alors que près de 10 ont été remis à des utilisateurs de trottinettes électriques ou de gyroroues pour la même infraction.
Des opérations similaires ont également été conduites en 2025.
Tout utilisateur d’un vélo électrique qui ne porte pas de casque peut recevoir une contravention allant de 60 à 100 $.
— Service de police de la Ville de Québec (SPVQ)
Serrer la vis
Outre le port du casque, une quarantaine d’infractions commises par des cyclistes ou utilisateurs d’ATPM sont répertoriées par la Ville de Québec. Cellulaire au volant, port d’écouteurs, non-respect de la signalisation: tous ces motifs sont passibles d’une amende.
Le nombre total de constats d’infractions distribués aux utilisateurs de vélos et d’autres appareils assistés, toutes infractions confondues, a largement augmenté au cours des cinq dernières années. Il est passé de 30 en 2019 à 823 en 2025.
Le port du casque obligatoire représente néanmoins la majorité des constats d’infraction distribués. Par exemple, sur les 823 amendes distribuées en 2025, 750 concernent le port du casque.
«Le Service de police de la Ville de Québec a la forte conviction qu’un casque peut sauver des vies et qu’il est essentiel», déclare William Robitaille.
Et selon lui, la prévention a ses limites. «Il est parfois nécessaire de prendre des mesures plus fermes afin de favoriser un meilleur respect du règlement et de garantir la sécurité de chacun.»
La caricature de Côté
Par André-Philippe Côté, Le Soleil
15 septembre 2025 à 04h09
(André-Philippe Côté)
Je suis tellement content que Marchand ait été reconduit au poste de maire, ce qui confirme que le service Avélo poursuivra son expansion telle que planifiée, en contribuant à faire baisser la part modale de l’automobile. ![]()
Une autre saison record pour àVélo avec près de 2 millions de déplacements
Au total, 42 795 clients distincts ont roulé avec àVélo en 2025. Les abonnés ont utilisé le service en moyenne 47 fois le vélo au cours de la saison.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy RousselLe service de vélopartage àVélo du Réseau de transport de la Capitale (RTC) a atteint 1,98 million de déplacements entre le 1er mai et le 15 novembre 2025, faisant de sa cinquième saison une autre année record.
C’est près de 600 000 déplacements de plus qu’en 2024, aussi une année record, alors que la saison avait généré 1,3 million de déplacements.
Au total, 42 795 clients distincts ont utilisé le service. Les abonnés ont utilisé le vélo 47 fois en moyenne, entre mai et novembre.
Le mois de juillet a été le plus achalandé, avec 160 000 déplacements effectués, attribuables notamment au Festival d’été de Québec (FEQ).
Le record de trajets pour une journée a été comptabilisé le 8 juillet, avec 19 000 trajets. Big Flo & Oli se produisait sur la scène Bell ce soir-là. L’installation d’une station temporaire sur les plaines d’Abraham pour le festival a contribué à ce nombre de trajets, explique le RTC.
La station àVélo installée temporairement sur les plaines d’Abraham, à Québec.
Photo : Radio-Canada / Erik ChouinardIl faut dire que la saison a été prolongée de deux semaines en 2025, alors que le service est demeuré actif pendant environ 10 jours additionnels, malgré des conditions météorologiques peu favorables.
En 2025, plus d’un usager sur quatre (26 %) a choisi àVélo plutôt que la voiture, une hausse de trois points de pourcentage en comparaison avec l’an dernier, se réjouit Michel de Mauraige, directeur général de Capitale mobilité, l’exploitant du service àVélo.
Nous sommes enthousiastes à l’idée de poursuivre le développement du service dans les prochaines années pour en faire bénéficier un plus grand nombre de citoyens.
Une citation de Michel de Mauraige, directeur général de Capitale obilité
De nouvelles stations et de nouveaux vélos en 2026
Le service àVélo devrait atteindre 225 stations et 2300 vélos en 2026, explique le RTC. C’est environ 500 vélos de plus qu’en 2025.
À plus long terme, l’objectif est d’atteindre 330 stations et 3 300 vélos d’ici 2028.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy RousselParmi les nouveaux quartiers desservis pour la prochaine saison, on retrouve la Pointe-de-Ste-Foy, Vieux-Moulin, Saint-Charles-Borromée et le secteur des Chutes-Montmorency. Les emplacements précis des nouvelles stations seront annoncés au cours des prochains mois. À plus long terme, l’objectif est d’atteindre 330 stations et 3300 vélos d’ici 2028, mentionne Raphaëlle Savard, porte-parole du RTC.
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Il y aura un meilleur service àVélo dans les secteurs touchés par les travaux d’implantation du tramway à Québec, a indiqué mercredi le maire Bruno Marchand.
Disant constater un succès pour le service de vélopartage cette saison, il entend poursuivre son implantation vers les périphéries, mais il souhaite aussi un «déploiement supplémentaire près des endroits où il y aura des travaux du tramway».
«Je ne suis pas en train de dire qu’on va mitiger tous les effets des travaux avec àVélo», a clairement reconnu M. Marchand, le voyant plutôt comme un des éléments dans le panier de mesures à mettre en place pour y arriver.
L’expansion du service àVélo pour 2026 est toujours prévue dans les secteurs de la Pointe-de-Sainte-Foy, de Beauport et de Saint-Charles-Borromé dans Charlesbourg. Mais même les secteurs déjà desservis pourraient voir une bonification s’ils sont touchés par le chantier du tramway, a précisé le maire Marchand.
D’autres mesures seront présentées au courant de l’hiver, a-t-il indiqué, tout comme de nouveaux corridors VivaCité. Le maire s’est à nouveau défendu d’opposer la circulation automobile à la mobilité active avec ce concept.









