Ville de Québec et région - Nouvelles économiques et commerciales

Résumé

Saint-Vallier Est : une rue de Saint-Roch qui « manque d’amour »

Les commerces de la rue Saint-Vallier Est ont été exclus d’un programme d’aide financière d’un million de dollars.

Photo : Radio-Canada / François Pouliot

Publié à 4 h 00 HAE

La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Alors qu’une aide financière a été annoncée lundi dernier pour aider les commerces de la rue Saint-Joseph Est, des commerçants de la rue Saint-Vallier Est, aussi dans le quartier Saint-Roch, se sentent oubliés, étant exclus du programme.

Le programme d’aide totalisant un million de dollars vise à favoriser la croissance économique des commerces existants et à stimuler l’arrivée de nouveaux joueurs. L’argent sera rendu sous forme de remboursement de certaines dépenses admissibles.

S’étendant sur un peu plus de 500 mètres entre le boulevard Langelier et la rue Dorchester, la rue Saint-Vallier Est, où plusieurs commerces ont pignon sur rue, fait partie intégrante du quartier Saint-Roch.

Pourtant, elle manque d’amour.

C’est sûr que j’aimerais ça avoir un coup de main, souffle Stéphanie Thériault, présidente et copropriétaire de La Planque Jeux Vidéo. Un discours qui trouve aussi écho dans celui des autres commerçants de Saint-Vallier Est avec qui Radio-Canada s’est entretenue.

Je comprends que Saint-Joseph, c’est la grosse artère à laquelle tout le monde pense, dit Mme Thériault. Mais il faut soigner tous les petits morceaux!

Consciente que le secteur n’est pas autant touchés par l’enjeu de l’itinérance [qu’on observe à proximité de l’église Saint-Roch, par exemple], elle rappelle qu’on a quand même un centre d’injection supervisée à côté.

En activité depuis la pandémie, le centre L’Interzone demeure super important, juge Mme Thériault.

Qu’est-ce que L’Interzone?

C’est un endroit sécuritaire où sont offerts des services permettant la consommation supervisée des personnes utilisatrices de drogues par injection et inhalation (UDII). Ces derniers peuvent consommer les drogues qu’elles apportent :

  • Dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité;
  • Sous la supervision d’un personnel qualifié;
  • En toute légalité.

Source : CIUSSS de la Capitale-Nationale

Mais ça apporte quand même la réalité que ça apporte, indique-t-elle, racontant que, l’an dernier, la vitrine de son magasin a été fracassée avec un morceau de gravats qui était dans le stationnement en face.

C’est des choses qu’on sait qui peuvent arriver, nuance-t-elle.

La Planque Jeux Vidéo a ouvert ses porte en 2009.

Photo : Radio-Canada / David Remillard

Une baisse de l’achalandage dans le secteur

Comme ses voisins, Stéphanie Thériault craint que des gens aient de plus en plus peur de venir dans le secteur.

On a vu quand même une baisse de notre achalandage, note-t-elle. Notre vente en ligne se porte bien, mais les gens qui viennent au magasin, ça a quand même diminué depuis un certain temps. On sait qu’il y a des gens qui n’ont pas envie de venir se promener dans Saint-Roch.

À lire aussi :

Travaux, manque de stationnement, crainte de faire des rencontres… Il y a plusieurs réalités qui sont arrivées en même temps, souligne-t-elle.

Se doutant bien que ce n’est pas l’intention de la Ville, elle dit néanmoins se sentir enterrée. C’est un petit peu dur de garder la tête en dehors de l’eau dans ces circonstances-là.

On n’aura pas d’aide, là, avec le chantier de Trudel. On n’a pas plus d’aide avec la situation actuelle. C’est sûr que j’aimerais ça avoir un coup de main.

Une citation de Stéphanie Thériault, présidente et copropriétaire de La Planque Jeux Vidéo

Faute de soutien financier, elle aimerait en revanche que des incitatifs – la gratuité du stationnement, peut-être? – soient mis en place pour attirer les gens.

Dans les commerces avoisinants, si on remarque un maintien de la clientèle locale, on observe toutefois une baisse flagrante des clients ne provenant pas du centre-ville.

Je n’ai pas de solution, mais je comprends qu’il faut faire quelque chose, insiste Mme Thériault.

Je ne veux pas démoniser le quartier […] Je me sens chez moi à cet endroit-là, et j’aimerais ça que les gens le voient de cette façon-là.

Une citation de Stéphanie Thériault, présidente et copropriétaire de La Planque Jeux Vidéo

Élargissement de la zone d’application du programme en vue?

Rappelons que le territoire de la Société de développement commercial (SDC) Saint-Roch, qui administre les fonds du programme, couvre essentiellement la rue Saint-Joseph Est, entre la rue Caron et la rue Saint-Dominique en plus d’une petite partie sur le boulevard Charest et quelques rues adjacentes.

La rue Saint-Joseph Est est l’artère commerciale principale du quartier Saint-Roch. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Eric Careau

Saint-Vallier Est, oui, c’est le quartier Saint-Roch, mais ce n’est pas la SDC, indique Marie-Pier Ménard, directrice générale de l’organisme. Ce que les commerçants peuvent faire, toutefois, c’est devenir membres volontaires, ajoute-t-elle.

Mais même s’ils sont membres volontaires, actuellement [pour des raisons légales], je ne peux pas offrir le “programme 1 million”.

Ce que je peux dire, c’est qu’on est dans les démarches d’agrandissement [du territoire de la SDC]. Cependant, ça ne se fera pas demain matin.

Une citation de Marie-Pier Ménard, directrice générale de la SDC St-Roch

Pour ce qui est du programme d’aide, il revient à la Ville de déterminer si le territoire sera agrandi, tranche-t-elle.

Au cabinet du maire Bruno Marchand, on confirme avoir été interpellé par des commerçants du quartier Saint-Roch exclus du programme afin de voir s’il était possible d’élargir la zone d’application pour le programme d’aide de 1 M$.

Une analyse est en cours du côté de la Ville afin d’évaluer cette possibilité, dit-on, et de voir quelle pourrait être la zone d’application élargie.

Une bonne idée pour Montréal aussi


La Ville lance un projet pilote de barrière anti-intrusion sur la rue Saint-Jean

2:04

Le Téléjournal Québec

La Ville lance un projet pilote de barrière anti-intrusion sur la rue Saint-Jean

Québec est la première ville en Amérique du Nord à acquérir et à utiliser le module Armis One.

Photo : Radio-Canada / Camille Carpentier

Publié hier à 11 h 06 HAEMis à jour hier à 15 h 19 HAE

Devant l’augmentation du nombre d’évènements avec des camions-béliers un peu partout dans le monde, la Ville de Québec va tester une barrière anti-intrusion et lance un projet pilote pour sécuriser d’abord la rue Saint-Jean.

Nice, Toronto, Berlin, Amqui : plusieurs évènements ont démontré les risques d’intrusions de véhicule à haute vitesse ou à basse vitesse, constate la Ville de Québec.

Pour diminuer les risques sur son territoire, elle a fait l’acquisition d’un dispositif nommé Armis One afin de prévenir l’intrusion de véhicules sur la voie publique lors de la tenue d’évènements ou de rassemblements.

Nouveau dispositif pour sécuriser les événements et les rues piétonnes

Bien que les sites soient déjà bien sécurisés, la Ville a amorcé une réflexion dans la dernière année afin d’identifier des mesures de protection additionnelles contre les risques modernes. Parmi les moyens identifiés, la barrière anti-véhicule-bélier Armis One s’avère une option adaptée puisqu’elle offre plus de sécurité tout en permettant les passages ciblés, explique l’administration municipale.

Le dispositif a été installé dans 90 villes européennes.

Photo : Crédit : Consel Group

Projet pilote

Dès le 1er juin, deux dispositifs seront installés sur la rue Saint-Jean, derrière les portes Saint-Jean, dans le cadre d’un projet pilote. La rue est piétonne pour une durée d’environ trois mois lors de la saison estivale.

Deux endroits précis sont visés pour l’installation, soit à la hauteur de la rue D’Auteuil et au carrefour de la côte du Palais. Quatre barrières et neuf bacs de plantation en béton seront installés sur la chaussée et les trottoirs.

Ce projet pilote permettra d’évaluer l’efficacité de l’appareil lors des opérations de montage et démontage ainsi que l’accès aux véhicules d’urgence. La Ville pourra ensuite évaluer la possibilité de déployer ce système à plus grande échelle.

La rue Saint-Jean est piétonne dans le Vieux-Québec pour une durée d’environ trois mois lors de la saison estivale.

Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin

Il s’agit d’un outil dans un arsenal de mesure et il ne correspond pas aux besoins de tous les évènements, prévient le directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente, Marc des Rivières.

C’est la bonne intervention, pour le bon lieu en fonction du bon risque.

Une citation de Marc des Rivières, directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente

L’installation d’Armis One ne nécessite aucun réaménagement de génie civil pour la rue Saint-Jean. Les dispositifs seront installés et retirés au moment de l’ouverture et la fermeture de la rue piétonne.

Marc des Rivières, directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente.

Photo : Radio-Canada / Camille Carpentier

Pour l’instant, la Ville est toujours en réflexion sur les évènements qui pourraient nécessiter ce nouveau dispositif.

À lire aussi :

Technologie européenne

Québec est la première ville en Amérique du Nord à acquérir et à utiliser le module. Fabriqué en Suisse, il est déjà utilisé dans 90 villes en Europe, selon la Ville de Québec.

Il a coûté pour l’instant 95 000 $ à l’administration Marchand. La technologie fonctionne autant en été qu’en hiver, assure Marc des Rivières.

La barrière anti-intrusion Armis One

  • Résistance minimale à un camion de 9 tonnes à 50 km/h (750 000 joules d’énergie);
  • Utilisation quatre saisons;
  • Installation et désinstallation rapides et sans travaux d’ingénierie;
  • Accès sans entrave pour les piétons, les cyclistes et les fauteuils roulants;
  • Accès rapide des véhicules d’urgence (moins de trois minutes);
  • Adaptable à la largeur et au profil de la rue

Un bon compromis selon les commerçants

Les commerçants de la rue Saint-Jean demandent depuis plusieurs années des mesures de sécurité renforcées. Les nouveaux dispositifs devraient améliorer les choses. Il y a beaucoup de clientèle, de visiteurs sur la rue Saint-Jean, donc ça devenait nécessaire de passer à une autre étape pour la sécurité, estime Xavier Bernier-Prévost, directeur de la SDC du Vieux-Québec.

Xavier Bernier-Prévost, directeur de la SDC du Vieux-Québec

Photo : Radio-Canada

Il aurait aimé qu’il y ait installation de bollards rétractables, mais le gel et le dégel empêchent une telle installation. L’installation de clôtures lors des années précédentes était aussi peu esthétique et largement insuffisante pour la sécurité, selon le directeur.

On pense que les bollards auraient pu mieux se fondre, mais si ça vient renforcer la sécurité on pense que c’est un bon compromis à faire. On ne pense pas que ça va nuire à l’esthétique de la Ville plus que les clôtures qui sont en place en ce moment.

Une citation de Xavier Bernier-Prévost, directeur de la SDC du Vieux-Québec

Évaluation des risques

La Ville se défend d’avoir installé de tels dispositifs près de 10 ans après les évènements de Nice, qui ont eu l’effet d’un wake up call planétaire, selon Marc des Rivières.

Des policiers sur la promenade des Anglais, le lendemain de l’attentat de Nice, en 2016.

Photo : Getty Images / VALERY HACHE

Chaque évènement, on l’a toujours regardé, analysé puis déployé des choses. On voit une accélération des évènements. C’était opportun pour nous de continuer à réfléchir et arriver aujourd’hui avec un produit comme celui-là qui va nous donner une certaine assurance, souligne Marc des Rivières.

Il y a une analyse qui est faite en fonction de ce qui se passe à Québec et l’analyse de risque nous permettait de mettre en place les moyens qu’on jugeait appropriés. Maintenant, tout ça, ça évolue

Une citation de Marc des Rivières, directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente

Il prévient toutefois que le risque zéro n’existe pas. On peut protéger tous nos évènements […] mais souvent ce n’est pas sur les lieux où les sites sont sécurisés que les choses se passent, c’est à l’extérieur. On ne pourra jamais protéger 1800 km de trottoirs. Par contre, aux endroits où on a de grands regroupements, rassemblements, c’est là qu’on va privilégier un moyen comme celui-là.

Par exemple, le dispositif est efficace pour des évènements statiques et des sites fermés, moins pour les évènements dynamiques comme le Marathon de Québec ou le Grand Prix cycliste de Québec. C’est difficile de protéger 42 km. On va travailler avec d’autres moyens, prévient Marc des Rivières.

1 « J'aime »

Par esprit d’équité c’était nécessaire d’offrir le même support à l’ensemble du quartier. De toute façon à part le coeur de quartier il n’y a pas tant de rues commerciales dans ce secteur et toutes ont besoin d’un coup de pouce pour retrouver leur dynamisme.

Un immeuble de quatre étages poussera sur Saint-Vallier

Par Félix Lajoie, Le Soleil

4 juin 2025 à 04h15

3 minutes

La construction du bâtiment est estimée à près de 18 millions de dollars, avant taxes. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Un «projet novateur» verra bientôt le jour sur l’avenue Saint-Vallier Ouest, dans Saint-Sauveur. Un stationnement public fera place à un bâtiment comprenant des logements sociaux et abordables, ainsi qu’un centre de la petite enfance (CPE), tout en conservant des cases de stationnement ouvertes à tous les automobilistes.


Le futur immeuble, dénommé Le Carillon, est le fruit de la collaboration entre la Ville de Québec, l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ) et le CPE La Butte à moineaux.

Le terrain visé par le projet est situé à l’intersection des rues de Carillon et Saint-Vallier Ouest, vis-à-vis le parc Durocher.



30 logements sociaux et abordables seront inclus dans le bâtiment de quatre étages, ainsi que des locaux permettant au CPE d’accueillir 84 enfants de plus, dont 10 poupons.

L’endroit conservera aussi sa vocation de stationnement public, puisque le bâtiment sera muni d’un stationnement sous-terrain de 36 cases ainsi qu’un stationnement extérieur disposant de 25 places.

Le futur immeuble Le Carillon, sera situé vis-à-vis le parc Durocher, à quelques pas de l’organisme Le Pignon Bleu. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Dans un sommaire décisionnel publié le 29 mai dernier, la Ville indique qu’elle «juge opportun» d’inclure un stationnement public au projet afin de satisfaire «les besoins des commerçants et des citoyens du secteur».

La construction du bâtiment est estimée à près de 18 millions de dollars, avant taxes. La Ville assumera les coûts liés au stationnement intérieur et extérieur, l’OMHQ déboursera la portion des coûts des unités locatives, tandis que le CPE versera les coûts reliés à ses futurs locaux.

Ainsi, la Ville assumera 28 % du montant total, l’OMHQ 57 % et le CPE, 15 %.

Selon le cahier de charges de l’appel d’offres du projet, les travaux seront réalisés entre le 4 août prochain et le 30 novembre 2026.

237 personnes en attente

Le directeur général de l’OMHQ, Dany Caron, précise que la moitié des unités locatives du projet sera constituée de logements sociaux (aussi appelés logements subventionnés). L’autre moitié sera composée de logements abordables.

«Les trente unités de logement sont destinées à des personnes de 55 ans et plus qui sont autonomes. C’est vraiment la clientèle qui est visée dans ce quartier», détaille M. Caron.



Le Carillon comportera 27 unités 3 ½ et trois unités 4 ½. Les logements abordables de 3 ½ seront offerts à environ 875 $ par mois, mentionne le directeur général.

«Sur notre liste d’attente, on a 237 ménages admissibles pour les logements subventionnés [sociaux] dans le quartier Saint-Sauveur», souligne-t-il.

À l’échelle de la ville, 2800 personnes autonomes de 55 ans et plus sont en attente d’un logement social auprès de l’OMHQ.

Avec des besoins aussi criants, le directeur général espère que d’autres projets comme Le Carillon pourront éventuellement voir le jour sur le territoire de la ville de Québec.

«En plus de créer un milieu de vie avec de la mixité sociale, il y a vraiment un avantage à ce projet novateur, puisque le partage des coûts au prorata de ce qu’on va utiliser optimise l’investissement et nous permet d’économiser», se réjouit M. Caron.

À ce jour, l’OMHQ administre 170 ensembles immobiliers, répartis en 478 adresses, pour un total de plus de 12 000 unités de logements sociaux et abordables.

1 « J'aime »
Résumé

Bulles et pasta dans l’ancien McDo de Grande Allée

Par Francis Higgins, Le Soleil

17 juin 2025 à 04h01

Les restaurateurs ont complètement changé l’apparence intérieure de cette adresse de Québec. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Au printemps 2015, le McDonald’s de la Grande Allée fermait ses portes. Dix ans plus tard, un nouveau restaurant redonne vie à ce bâtiment laissé vide sur l’artère de Québec. Pas pour vendre des burgers et des frites, mais plutôt pour servir des bulles et des plats italiens à partager.


Depuis quelques jours déjà, le restaurant Mora - Pasta e Prosecco s’offre des soirées de rodage en vue de son ouverture officielle prévue ce mercredi 18 juin 2025. Ce faisant, le Groupe Maestro — également propriétaire des restaurants L’Atelier, Ophelia et Va Bene — dévoile une nouvelle table italienne à Québec.

L’idée de faire revivre un resto à cette adresse trotte dans la tête des associés Fabio Monti, Justin Cazelais et Alexandre Grenier depuis un moment, avant même la pandémie. C’est finalement un voyage à Miami qui a cristallisé le concept.



La façade du nouveau restaurant italien Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

«J’étais dans un carrefour où il y avait un restaurant à chaque coin de rue: deux italiens et deux asiatique. Et il y avait des files d’attente pour les deux restos italiens», raconte M. Monti, en entrevue au Soleil.

«La cuisine italienne est la plus appréciée, la plus mangée au monde. Et il n’y avait pas de resto italien sur la Grande Allée, alors ça prenait ça!»

— Fabio Monti, copropriétaire du Mora et président du Groupe Maestro

Des pâtes et des plats à partager

Le menu promet des assiettes de pâtes et des pizzas, bien sûr, mais aussi des plats de viandes, des poissons, un risotto, entre autres. Le tout parfois préparé à la table, devant les clients, sur un guéridon de service.

Surtout, on entend mettre l’accent sur les cicchettis (une espèce de tapas à l’italienne), soit une vingtaine de petites portions «à partager dans l’abondance», pour qui aime goûter à tout sans se limiter au choix d’un plat principal.

1 de 20

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le restaurant Mora sur Grande Allée, à Québec (Frédéric Matte/Le Soleil)

«Chaque plat a sa propre recette pour que chaque pâte et chaque sauce se marient parfaitement. C’est un art!» assure M. Monti.

Les pâtes et les pizzas seront d’ailleurs préparées dans une cuisine vitrée aménagée au sous-sol. On pourra y admirer les machines à pâtes de marque La Monferrina ainsi que les cuisiniers à l’ouvrage, récemment formés par le consultant italien Danilo Fer.

Le Prosecco à l’honneur

Côté bulles, on annonce une carte ambitieuse, riche en importations privées: deux pages de Prosecco (le fameux vin sec et effervescent d’Italie), une page de Franciacorta (vin mousseux de Lombardie) et une page de champagnes, etc. Le tout élaboré par le sommelier Jason Murphy, d’Ophélia.



Le Mora propose une carte de vins mousseux italiens. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

«L’idée est de démocratiser les bulles. Il faut faire connaître aux gens toute la variété qui existe dans les mousseux. Montrer que ça peut aussi bien aller à l’apéro qu’avec les pâtes, les poissons, mais aussi les viandes», estime M. Monti, précisant que ces bouteilles seront vendues à partir de 50 $.

Dans un décor de jardin italien

Un coup d’œil au carrelage du plancher du rez-de-chaussée permet de comprendre que le décor s’inspire des jardins italiens. La mosaïque, la verdure et une longue «fausse» fenêtre au mur donnent l’impression de visiter une cour intérieure vénitienne.

Il a fallu tout un chantier pour en arriver là, se rappelle Fabio Monti. Il a fallu tout rebâtir, puisque la structure inoccupée depuis dix ans était complètement vide. On a même fait tomber un mur intérieur pour agrandir l’espace entre le bâtiment original et son annexe à l’arrière.

Coût du concept: 2 millions de dollars pour l’achat, 4,5 millions pour les travaux de structure et de mise à niveau ainsi que l’aménagement du resto.



On a tenu à ajouter de la verdure au décor. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Coûteux, certes, mais les propriétaires misent sur le long terme, espérant pour leur nouvelle adresse une longévité comparable à celles de L’Atelier et de l’Ophélia. Et les idées ne manquent pas pour assurer une longue vie à ce resto à la «tendance festive de fin de soirée».

À commencer par l’embauche d’une acrobate qui sera suspendue au plafond, à des soirées thématiques de cirque, à l’embauche d’un DJ, à d’éventuelles tables apéro débordantes de petites bouchées et de «finger food» comme dans les cafés d’Italie, etc.

L’escalier qui mène à la mezzanine. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

«La cuisine italienne, c’est dans mon sang. Autant dans mes origines que dans les restos de mon père où j’ai travaillé, confie M. Monti. Mais il fallait pour nous que ce soit un concept complètement différent de ce qui se fait ailleurs à Québec!»

À savoir

  • Restaurant Mora Pasta e Prosecco
  • Adresse: 649, Grande Allée Est, à Québec (voisin de La Galette libanaise, en face d’Ophelia)
  • Info: restaurantmora.com

Vous ouvrez un commerce, lancez un produit ou organisez un nouvel événement? On veut en faire un article! Écrivez-nous maintenant à fhiggins@lesoleil.com.

Les associés du Mora: de gauche à droite, Justin Cazelais, Fabio Monti et Alexandre Grenier (Frédéric Matte/Le Soleil)

Résumé

Le FEQ, une «bénédiction» pour les commerçants

Par Geneviève Turcotte, Le Soleil

15 juillet 2025 à 04h08

Les commerçants de la Grande Allée ont fait de bonnes affaires pendant le FEQ. (Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

De la grève des employés d’entretien du RTC, à la pluie pour certains: les conditions étaient réunies pour que les commerçants de la Grande Allée fassent de bonnes affaires pendant le FEQ cette année. Certains établissements ont connu de meilleures recettes que l’an dernier.


«C’était une bonne édition avec un bel achalandage, une belle clientèle tous les soirs, des bons débuts de soirée, des bonnes fins de soirée aussi», affirme Fabio Monti, copropriétaire du Groupe Maestro qui détient notamment les restaurants Ophelia, L’Atelier et Mora situés sur la Grande Allée.

Pour ces restaurants, le FEQ représente près de 10 % du chiffre d’affaires de l’année, et l’équivalent de près d’un mois et demi d’hiver en 11 jours, dans le cas de L’Atelier.



«C’est un achalandage qui ne ressemble à rien, c’est inexplicable. Il y a des gens sans cesse de midi à trois heures du matin.»

— Fabio Monti, copropriétaire du Groupe Maestro

La météo plus difficile que celle des dernières années a cependant eu un impact financier, selon M. Monti. La pluie a privé l’établissement de places sur la terrasse certains soirs.

«Les gens sont là quand même, la demande est là, mais il y a moins de place pour les accueillir.»

Fabio Monti est copropriétaire du Groupe Maestro, qui détient les restaurants Ophelia, L’Atelier et Mora situés sur la Grande Allée. (Erick Labbé/Archives Le Soleil)

Le constat est le même du côté du Complexe Maurice. «C’est une année sensationnelle et formidable au niveau des ventes, qui aurait pu être encore meilleure s’il y avait eu plus de beau temps la première semaine», mentionne Guyaume Arseneault, le directeur des opérations.

Il ajoute toutefois que malgré la pluie, «les gens étaient au rendez-vous».

«Le Festival d’été de Québec, c’est une bénédiction pour la ville de Québec, pour les gens de Québec, pour les commerçants de la Grande Allée. Ça amène des retombées économiques qui sont, selon moi, incalculables.»

— Guyaume Arseneault, directeur des opérations du Complexe Maurice

Encore mieux cette année

Le propriétaire des Voûtes Grande Allée, Jérôme Landry, a pour sa part constaté une augmentation de 20 % des ventes par rapport à la même période l’an dernier. Une semaine de Festival d’été de Québec (FEQ) représente trois fois une semaine normale.

Dès la fin des spectacles, l’endroit se remplissait. Les heures d’opération étaient aussi prolongées pour l’occasion, le bar ouvrant dès 16 heures au lieu de 21 heures pendant le FEQ.



N’ayant pas de terrasse, le restaurant n’a pas vécu les impacts de la mauvaise température sur l’achalandage. «Quand il pleut, on en profite, le monde vient chez nous», observe M. Landry.

Les heures d’ouveture des Voûtes Grande Allée ont été prolongées pendant le FEQ. (Geneviève Turcotte/Le Soleil)

La grève des employés d’entretien du RTC n’a pas nui, au contraire. Selon les commerçants rencontrés par Le Soleil, les festivaliers se seraient rendus près du site plus tôt et auraient quitté plus tard, fréquentant ainsi davantage les établissements de la Grande Allée.

Préparatifs des mois à l’avance

Au Groupe Maestro, les préparatifs en vue du FEQ commencent des semaines et même des mois à l’avance. Ils vont de l’embauche de personnel, à l’aménagement d’espace pour entreposer la nourriture, à l’achat de tables, de chaises, d’assiettes et de verres supplémentaires. «On est prêt à toute éventualité», explique M. Monti.

La terrasse a été agrandie au Complexe Maurice et le personnel a été doublé pour l’événement, indique son directeur des opérations, qui considère le FEQ comme étant «le plus beau festival au monde».



Selon Guyaume Arseneault, directeur des opérations du Complexe Maurice, le FEQ est une «bénédiction» pour la ville de Québec. (Geneviève Turcotte/Le Soleil)

Selon le directeur général de la SDC Grande Allée, André Verreault, les commerçants multiplient les places sur les terrasses jusque dans la rue pour que les gens soient confortables.

«C’est un avantage pour le FEQ, c’est un avantage pour nous, c’est un avantage pour la ville de pouvoir accommoder autant de monde sur la Grande Allée», note-t-il.

Pour servir l’afflux de clientèle, le Complexe Maurice a misé sur l’accessibilité. «On a fait un menu agréable, de qualité, à bon prix, qui sort rapidement», a précisé Guyaume Arseneault

Tous les commerçants rencontrés s’entendent pour lancer des fleurs à l’équipe derrière l’événement.

«On est contents du travail des gens du FEQ qui ont travaillé fort pour amener des bons artistes, puis ça a amené du monde en ville», a souligné Jérôme Landry.

Les vélos-cargos utilisés par l’entreprise ont été conçus sur mesure au Québec, en partenariat avec les entreprises Trivel et Devinci, puisque rien d’assez robuste n’existait sur le marché pour transporter des charges jusqu’à 350 kilogrammes sur une base régulière.

La “sécurité du livreur et la maintenance minimale” ont guidé tout le processus de conception, explique Mikaël Simard, directeur en recherche et développement chez Devinci.

Il ajoute que pour s’assurer de la robustesse du véhicule, les pièces du vélo électrique s’apparentent plus à celles d’un véhicule tout terrain. Le vélo-cargo est aussi équipé de clignotants, de lumières de freins, d’un frein à main et d’un klaxon.

Devinci, une entreprise du Saguenay, est maintenant à la recherche de partenaires au Québec pour augmenter la cadence de production de ces vélos nouveau genre.

Avec des informations de Marika Wheeler

2 « J'aime »
Résumé

Affaires locales

Un «18 trous» s’établit dans Saint-Roch

Par Chloé Pouliot, Le Soleil

19 juillet 2025 à 04h06

Après plusieurs semaines de travaux, le Grand Mini-Golf accueillera ses premiers clients ce samedi. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Un mini-putt en plein cœur du centre-ville? C’est le pari des quatre associés derrière le Grand Mini-Golf, un parcours immersif qui multiplie les clins d’œil à l’histoire de Québec.


Les portes du Grand Mini-Golf s’ouvrent ce samedi à 10 h.

À l’étage du 770, rue Saint-Joseph Est, l’espace de bureau de 8600 pieds carrés s’est métamorphosé en un mini-putt thématique de 18 trous.



Agissant à titre d’investisseurs, Élise Fortin et son conjoint Éric Amyot ont fait la rencontre des idéateurs du projet, Nicolas Renaud et Laura Sivasli, à travers l’écosystème de la Jeune Chambre de commerce de Québec.

Il ne se sera écoulé que six mois entre cette première rencontre et le jour de l’inauguration. Le projet s’est concrétisé à la vitesse grand V, convient Élise Fortin, en entrevue avec Le Soleil.

Élise Fortin, copropriétaire du Grand Mini-Golf (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Près de 500 000 $ auront été dépensés pour que le concept prenne vie. «Le gros du budget est allé dans les décors, les boîtes, le tapis», affirme-t-elle.

Clins d’œil à l’histoire

Chacun des 18 trous met en scène un chapitre de l’histoire de la ville de Québec.

Les joueurs devront faufiler leur balle entre les troupes de la bataille des Plaines d’Abraham, sous l’ancien Mail Saint-Roch ou encore, parmi les chapiteaux du Festival d’été de Québec.

«On n’est pas dans une ligne du temps directe. […] On trouvait ça très rigide et muséal de mettre un événement après l’autre. On voulait rester dynamique», explique celle qui a fait appel à la chargée de projets au Musée national de l’histoire du Québec, Catherine Thibault.

Ce projet de mini-putt a été réalisé par l’équipe de Conception Alain Gagné. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Les trois derniers trous du parcours font écho à une passion sportive des Québécois. «Les gens vont troquer leur bâton de golf pour un bâton de hockey. Ils vont jouer sur une surface avec une puck de hockey», signale-t-elle.



«Le côté du hockey, c’est vraiment quelque chose qui s’exporte. Et c’est notre intention», renchérit la femme d’affaires, à propos de ses projets à plus long terme.

Les joueurs devront manier le bâton de hockey et la rondelle pour les trois derniers trous du parcours. (Caroline Grégoire/Le Soleil) D’ici l’automne, un bar sportif sera également construit à même la mezzanine, en plus d’une salle événementielle pouvant accueillir plus d’une vingtaine de personnes.

Bienvenue aux touristes

Après une courte réflexion, le choix d’ancrer leur offre dans le quartier Saint-Roch s’est imposé.

«Le maire en parle souvent: de ramener le touriste en basse-ville. Les touristes, c’est vraiment [un public] qu’on veut aller chercher pour non seulement notre golf, mais les autres commerces aussi. On veut participer à cette revitalisation», affirme Mme Fortin, consciente des défis actuels du quartier.



«On voulait être un acteur de changement dans le milieu. […] On se dit que ça va revenir, ça va lever.»

— Élise Fortin, copropriétaire du Grand Mini-Golf

Le secteur a également été privilégié pour son accessibilité tant en automobile qu’en transport collectif. «C’est sûr qu’on ne voulait pas s’en aller dans les périphéries. Il y a déjà Fluo s’amuse à Charlesbourg», nomme-t-elle à titre exemple.

Ce parcours de golf miniature est ponctué d’allusions à l’histoire, à des récits populaires et à la culture québécoise. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

En plus de la clientèle touristique, les familles, les activités corporatives et les groupes scolaires sont dans le viseur des actionnaires.

«C’est ludique en même temps d’être éducatif. Les profs d’histoire cherchent tout le temps des activités à faire», glisse celle qui promet d’offrir une expérience au-delà du golf miniature conventionnel.

Jusqu’à 37 personnes par demi-heure peuvent réserver afin de s’élancer sur le mini-golf. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

À savoir :

  • Le Grand Mini-Golf
  • Adresse: 770, rue Saint-Joseph Est, à Québec
  • Ouvert tous les jours
  • Prix: 10 $ pour les enfants, 18 $ pour les adultes
  • Info: legrandminigolf.ca
Résumé

Contenu commandité

|La Vitrine

Les trésors cachés de l’arrière-pays de Charlevoix

20 juillet 2025 à 04h13

Un pique-nique du terroir à la Ferme Ambrosia. (Saveurs authentiques de Charlevoix)

Contenu commandité | Saveurs authentiques de Charlevoix

On a parfois l’impression de connaître un endroit sur le bout des doigts, de n’y trouver plus rien à découvrir. Pourtant, il existe des chemins qui mènent ailleurs, bordés de paysages et de savoir-faire, où le temps ralentit pour laisser place à de nouvelles rencontres. Le circuit agrotouristique « Les trésors cachés de l’arrière-pays » invite les curieux et les gourmands à s’aventurer loin des foules pour découvrir des producteurs passionnés et des saveurs méconnues du terroir.


Ce parcours unique relie six fermes et artisans d’exception dans les coins les plus secrets de Charlevoix. Là où la nature est intacte, où les gestes sont patients et où les produits racontent une histoire, chaque visite devient une immersion dans un univers singulier. Munis d’un passeport offert chez les fermes participantes, les visiteurs sont invités à collecter des étampes en achetant des produits sur place et courent la chance de remporter de magnifiques prix. Trois arrêts suffisent pour participer au concours, mais on parie que vous voudrez tous les faire!

Le Véritable Agneau!, où l’excellence du terroir est protégée



La boutique du Véritable Agneau ! regorge des meilleurs produits de Charlevoix. (Saveurs authentiques de Charlevoix)

Aux portes de Saint-Hilarion, cette entreprise familiale concentre toutes ses activités sur place : l’élevage, la transformation et la vente s’y pratiquent dans un respect absolu de la qualité du produit et du territoire. On y produit l’agneau de Charlevoix, seule production animale à Indication Géographique Protégée du Québec, reconnaissable à sa viande tendre et juteuse au goût délicat. Découpes, viandes marinées et saucisses savoureuses sont offertes pour prolonger le plaisir à la maison.

Tout près, un arrêt aux Jardins de la Minga vaut le détour pour découvrir le célèbre Vinaigre de Feu, un incontournable des saveurs charlevoisiennes.

Ferme Ambrosia, le canard éthique élevé en liberté

À la Ferme Ambrosia, on peut rencontrer de sympathiques canards au pâturage. (Union des producteurs agricoles (UPA))

Dans un paysage époustouflant du cratère de Charlevoix, cette ferme à taille humaine élève ses canards dans le respect du bien-être animal : ici, pas de gavage, pas de cruauté! Chaque volatile vit à son rythme, dans des pâturages riches en biodiversité. Cette approche éthique donne une viande remarquable, et la ferme est reconnue pour le raffinement inégalé de ses produits gastronomiques inspirés du terroir boréal. Le site comprend aussi des sentiers et un mini verger nordique, parfait pour un pique-nique improvisé.

Aux petits moutons tout ronds, pour reconnecter avec la vie rurale

Aux petits moutons tout ronds, on se reconnecte avec l’agriculture. (Saveurs authentiques de Charlevoix)

Ici, on ne vend pas de viande, on partage un mode de vie. Cette ferme pédagogique offre des activités immersives de découverte du monde agricole pour petits et grands, comme le biberonnage des agneaux. Dans cette fermette où les animaux sont chouchoutés, on se reconnecte avec l’origine de notre alimentation et nos liens avec la nature. Entourés des chevaux, poules et autres animaux emblématiques, les visiteurs vivent un moment authentique et touchant, à la rencontre de la ruralité vivante.

Ferme Martin Tremblay, des petits fruits et beaucoup de cœur

Les meilleures fraises de Charlevoix récoltées le jour même, à la ferme Martin Tremblay. (Saveurs authentiques de Charlevoix)

Cette fraisière et bleuetière familiale cultive avec passion plus de 40 hectares de petits fruits savoureux, directement au cœur de Charlevoix. En plus des généreux casseaux de fruits, on y retrouve des marinades, confitures et collations gourmandes faites maison, et de nombreux produits d’autres producteurs locaux talentueux. Un arrêt généreux au bord de la route 138 pour refaire le plein d’énergie et trouver tout ce qu’il faut pour un goûter improvisé et tout en fraîcheur.

Ferme Jean-Robert Audet, où on redécouvre les découpes oubliées

Un service attentionné et passionné chez Jean-Robert Audet. (Saveurs authentiques de Charlevoix)

Produisant seulement douze veaux par année, cette petite ferme mise sur une qualité exceptionnelle et la valorisation complète de l’animal. Dans une démarche écologique exemplaire, rien n’est perdu : le gras devient savon, les os servent à des bouillons ou des gâteries pour chiens, les peaux sont réutilisées : une philosophie culinaire et circulaire. Dans sa boutique épicurienne, Jean-Robert nous enseigne personnellement à cuisiner les morceaux moins connus, si riches en collagène et en goût.

En quittant, on fait une pause à Saint-Aimé-des-Lacs au café-crèmerie Chez les Bergeron pour déguster une crème glacée locale avant de passer au kiosque libre-service des Jardins Écho Logiques, pour garnir notre panier de légumes bio récoltés le jour même.

Safran Nordique, l’épice rare de Charlevoix

Une démonstration haute en saveurs pour les visiteurs de Safran Nordique. (Saveurs authentiques de Charlevoix)

Dans cette ferme unique en son genre, la passion des artisans est palpable à chaque visite. Cultivé avec patience dans un climat nordique, le safran charlevoisien se décline dans une variété de produits gourmands, et toute une gamme de produits cosmétiques faits à la main. En saison, il est même possible d’y faire de l’autocueillette de petits fruits dans un paysage à couper le souffle. Un rendez-vous gastronomique à ne pas manquer!

Et pour clore l’aventure, direction Cap-à-l’Aigle où l’auberge Pour un instant nous accueille sur la terrasse relaxante de son bistro-crêperie, pour déguster un repas inspiré des saveurs croisées sur la route.

Le circuit « Les trésors cachés de l’arrière-pays » est plus qu’un itinéraire gourmand, c’est une façon de vivre Charlevoix autrement. Chaque arrêt est un prétexte à la rencontre et à l’éveil des sens et chaque produit rapporté est chargé d’histoires, de visages et de paysages. Une invitation à ralentir, et à découvrir, parce que Charlevoix, c’est aussi ce que vous n’avez pas encore goûté.