Rue Larivière - Transformation en rue éponge

Transformation de la rue Larivière dans le Centre-Sud en rue éponge

Projet de réaméangement permanent de la rue Larivière, entre l’avenue de Lorimier et la rue Parthenais, en rue éponge. Le projet comprendra notamment plusieurs bassins de rétention de surface permettant de retenir environ 900 m3 d’eaux pluviales et un nouveau réseau de drainage pour diriger le ruissellement provenant des rues situées en contrehaut.

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C’est une portion de la rue ou la rue dans son entièreté qui fera l’objet d’une transformation?

Entre l’avenue de Lorimier et la rue Parthenais seulement, soit le tronçon piétonnisé depuis l’an dernier

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Ce nouvel aménagement me parait assez spectaculaire, j’espère vraiment que la réalité s’approchera le plus possible des rendus. Et si c’est le cas, alors une fois terminé je vais souhaiter beaucoup de pluie pour aller voir le spectacle naturel qu’offrira cette rue éponge.

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la mairesse a publié un rendu hivernal sur la sa page FB

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C’est Provencher Roy qui a conçu l’espace ainsi que ca ruelle verte La ligne verte

Notre équipe d’architecture de paysage est heureuse d’avoir conçu les projets de la rue Larivière, la toute première rue éponge au Québec, et de la ruelle La ligne Verte dans l’Arrondissement de Ville-Marie – Ville de Montréal . Ces projets s’inscrivent dans la volonté de la Ville de créer des espaces publics résilients face aux pluies abondantes accrues par les changements climatiques.

Pour la rue Larivière, c’est près de 900 m³ d’eau qui seront gérés à l’intérieur des bassins de rétention, qui sont fortement végétalisés et programmés en espaces ludiques et fonctionnels, minimisant ainsi le risque de débordement du réseau pluvial. Juste au nord de la rue Larivière, une première phase des travaux est déjà en cours dans le parc des Royaux, qui fait l’objet d’un réaménagement important. Un nouveau planchodrome en béton, conçu en étroite collaboration avec l’Association Skateboard Montréal (ASM), sera construit cette année. Le nivellement du terrain a été réalisé de sorte à créer une place inondable (water square) en complément des jardins de pluies prévus au périmètre. À terme, la transformation de la rue deviendra annexée à cet espace vert visant la création d’un grand parc résilient et exemplaire.

Du côté de la ruelle, le réaménagement vise à introduire des surfaces perméables dans un espace principalement véhiculaire et à améliorer le cadre de vie des résidents. Des bassins de rétention sont prévus, et au total 135 m³ d’eau seront gérés à l’intérieur du site. Ceci permettra de réduire les risques d’inondation et de bonifier le couvert végétal. La ruelle se veut un espace de vie partagé, perméable et sécuritaire.

Ces projets témoignent de la volonté de Provencher_Roy de mettre les principes du développement durable et de la gestion des eaux au cœur de sa pratique.

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Texte de Maxime Bergeron sur la rue Larivière

On apprend que le secteur est une cuvette en raison du dénivelé


Aussi qu’il y aura une voie de circulation pour les véhicules d’urgence et une voie partagée

Autre élément à souligner : les concepteurs ont inclus une voie de circulation pour les véhicules d’urgence, et une autre voie partagée sur une partie du site. Ce sera écolo et sécuritaire, mais avec un pragmatisme de bon aloi dans ce secteur constamment bloqué par les embouteillages

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C’est comme si on reproduisait à une échelle réduite la présence et la fonction d’un lit de ruisseau. Une initiative fort louable et visionnaire qui se multiplie dorénavant un peu partout dans le paysage urbain montréalais. Donc en plus d’ajouter davantage de végétation et de biodiversité, on capte les eaux de ruissellement pour les empêcher de se répandre librement et sans contrôle dans l’environnement immédiat avec les dégâts qui en découlent trop souvent.

Donc après la minéralisation généralisée du territoire urbain des décennies passées, on tente maintenant le chemin inverse par des interventions ponctuelles et bien planifiées. Ces dernières aideront d’ailleurs la ville à mieux s’adapter aux changements climatiques par un aménagement particulier et circonscrit du territoire dans l’esprit du développement durable.

Et ce qui ne gâte rien, on ajoute au passage (quand c’est possible) des équipements de loisirs qui favoriseront des activités supplémentaires pour les populations riveraines. Difficile de faire plus gagnant-gagnant à tous les points de vue.

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