La CDPQ est une entreprise d’état, mais la CDPQ Infra est privée, étant une société à action, tout comme Ivanhoé appartient aussi à la CDPQ mais est une corporation !
En Europe, c’est commun que des sociétés d’état détiennent des filiales qui sont des corporations. Exemple : RATP Dev qui est une société par actions dont la RATP détient 100% des actions.
cdpq infra appartient a la cdpq. c’est une distinction sans différence. je vous encourage a vous informer car vous cherchez le scandale oui il n’y en a aucun
Ce n’est pas un scandale, c’est juste qu’une société privée n’a pas les mêmes buts et les mêmes impératifs qu’une société publique.
Plus haut, je parlais de l’absence d’appel d’offre malgré un changement majeur au mandat donné au fabricant de train. Ça peut autant faire économiser de l’argent que coûter plus cher à cause d’un conflit d’intérêt qu’une société privée a le droit d’avoir avec elle-même, mais on parle ici d’un projet financé au public. C’est un peu comme les contrats en défense; ça peut coûter moins cher aujourd’hui, mais la compagnie peut faire en sorte que Québec soit complètement dépendante d’eux pour faire fonctionner leur tramway et charger des prix énormes pour l’entretien et le remplacement d’équipement.
Somme toutes, on est quand même dans un meilleur montage de compagnies que pour le REM vu que CDPQi se trouve à être sous la supervision du MTMD et le RTC qui en sera l’opérateur. Avec le REM, CDPQi ne répond qu’au premier ministre et à CDPQ, ce qui était assez étrange.
J’espère juste que la suite de la planification du réseau sera remis entre les mains complètement de la RTC. Le transport en commun est un service à la population, pas une machine à faire de l’argent. Il serait dommage que Québec ne puisse pas étendre son réseau parce que CDPQi juge que ça leur enlèverait un demi-point de pourcentage de profit.
C’est le gouvernement qui donne les mandats à CDPQ, cette dernière peut le refuser, mais ça ne veut pas dire pour autant que le projet ne va pas se faire si le gouvernement à vraiment la volonté, ça sera fait. Au pire CDPQ est le symptôme des problèmes systémiques qui touche le transport en commun au Québec avec nos coûts démesurés, mais la caisse n’en est clairement pas la cause profonde. Je veux dire si vraiment la caisse voudrait vendre le REM demain matin le gouvernement pourrait dire non et je te garanti ça se ferait pas s’il y a assez de pression.
Je pense que tu as une incompréhension profonde de ce qu’est CDPQ Infra pour dire
Il serait dommage que Québec ne puisse pas étendre son réseau parce que CDPQi juge que ça leur enlèverait un demi-point de pourcentage de profit.
CDPQ Infra, c’est une boîte de projets. La Caisse, c’est un fonds de pension. CDPQ Infra étudie, exécute, opère, whatever. La Caisse investit. CDPQ Infra ne jugent pas du profit ou ne cherche pas de profit, c’est La Caisse qui fait ça. Les finance bros sont du côté de Charles Émond. Lorsque l’étude de mobilité a été demandée, CDPQ Infra n’a pas recommandé un mode en fonction du profit que ça pourrait générer, ils l’ont recommandé parce que c’était le bon mode. La Caisse a embarqué dans le projet APRÈS** avec leur requis en termes de rentabilité pour que sa filiale puisse réaliser le projet.
J’avoue qu’une partie de mon argument venait du fait que je me suis fait répéter que CDPQi s’était désisté de prolonger le REM sur Taschereau à Longueuil parce qu’ils jugeaient que ce projet n’allait pas rapporter d’argent, mais en lisant plus d’articles, apparemment, que la raison était plus que CDPQi n’avait pas d’effectifs disponibles et que les mairies de Longueuil et Brossard ne voulait pas attendre leur tour.
Ça ne revient pas à la même chose? Je comprends ton argument, mais CDPQi a quand même doit tout de même dégager un profit à la fin de l’année, ce n’est pas une société gouvernementale qui offre un service.
De toute manière, c’est vrai que le réseau ne sera plus dans leurs mains après qu’il ait été complètement livré.
C’est vraiment une nuance sur qui recherche quoi. CDPQ Infra a le mandat de faire avancer des projets, les faire rouler. La filiale rend des comptes à La Caisse qui veut son rendement et au gouvernement qui veut son service. Quand on dit que CDPQ Infra cherche des profits, c’est donc faux, c’est La Caisse. C’est aussi la Caisse qui négocie les ententes sur le rendement, pas CDPQ Infra. CDPQ Infra a intérêt à ce que ses projets fonctionnent pour les deux autorités auxquelles elle rend des comptes au final.
C’est aussi vrai à l’inverse : ce n’est pas La Caisse qui travaille sur le REM ou sur le tramway. Les ingénieurs ne sont pas là, ils sont à CDPQ Infra.