La loi 96 mal comprise par Hollywood
La présidente et directrice générale du BCTQ évoque aussi l’adoption de loi 96 sur le français comme langue commune (en mai 2022), qui a été, selon elle, mal comprise par l’industrie hollywoodienne, et qui l’a sans doute fait reculer.
Selon elle, certains ont compris, à tort, qu’ils ne pouvaient pas travailler en anglais au Québec, même s’il y a eu une modification à la loi pour les productions étrangères.
C’est comme si on avait donné des arguments additionnels à d’autres juridictions, pour dire : vous savez, au Québec, on est obligé de tourner en français. Alors que c’est faux. Ça a permis à nos détracteurs de perpétuer une espèce de mythe, qu’il faut défaire tous les jours dans nos communications. Il faut constamment rassurer les producteurs pour leur dire qu’ils peuvent très bien tourner dans leur langue au Québec et qu’ils seront bien accueillis.
Christine Maestracci, présidente et directrice générale du BCTQ