Projet de redéveloppement mixte sur les terrains des concessionnaires Gravel-Automobiles de l’ile des Sœurs.
Informations
Nom:
Emplacement: 1007, boulevard René-Lévesque, Ile des Sœurs
Hauteur: 7, 13 étages
Architecte:
Promoteur: Gravel Chevrolet Buick GMC
Début et fin de la construction:
Autres informations:
Intégration potentielle d’une école, d’un centre civique ou d’un lieu d’exposition et de diffusion artistique
J’attire votre attention sur la dernière portion, où l’on mentionne l’intégration potentielle d’une école, d’un centre civique ou d’un lieu d’exposition et de diffusion artistique.
Dans le mandat du lobbyiste :
Démarches auprès de titulaires de charges publiques en vue de soumettre un projet mixte de re-développement du site des concessionnaires Gravel-Automobiles au 1007, Boulevard René-Lévesque, sur l’Île des Soeurs dans l’arrondissement de Verdun. Le nouveau Plan particulier d’urbanisme et la nouvelle réglementation de zonage autorise (Règlement 1700) des édifices résidentiels d’une hauteur de 7 ou de 13 étages mais des équipements et services publics sont requis en vertu des plans d’implantation et d’intégration architecturale à soumettre préalablement à une demande de permis de construction. Aucune modification au zonage n’est demandée. Le mandat vise à entreprendre des discussions avec l’arrondissement de Verdun et la Ville de Montréal afin d’intégrer potentiellement dans les plans de développement une école, un centre civique (bibliothèque, piscine ou centre communautaire) ou encore un lieu d’exposition et de diffusion artistique.
17 février 2022 à 7h00 - Mis à jour 17 février 2022 à 7h35 4 minutes de lecture
Le concessionnaire automobile Gravel Buick Chevrolet GMC de L’Île-des-Sœurs souhaite entreprendre des discussions avec l’arrondissement de Verdun et la Ville de Montréal afin d’intégrer une nouvelle école ou des équipements collectifs dans un projet de redéveloppement immobilier.
Gravel Chevrolet Buick GMC s’est récemment inscrit au Registre des lobbyistes du Québec pour ouvrir une discussion auprès de l’arrondissement et de la ville-centre. Sa démarche vise à soumettre un projet mixte pour le réaménagement du site situé au 1007, boulevard René-Lévesque, à L’Île-des-Sœurs.
Son projet pourrait nécessiter l’intégration d’une école, d’un centre qui pourrait accueillir une bibliothèque, d’une piscine, d’un centre communautaire ou encore d’un lieu d’exposition artistique, selon la fiche inscrite au Registre.
Le propriétaire du concessionnaire automobile, Jean-Claude Gravel, fait savoir qu’il possède un bail jusqu’en 2064 auprès du promoteur auquel appartient le terrain. Son but est que la Ville rachète son bail et prenne ainsi possession des quelque 37 000 m² de terrain inclus dans son bail.
L’arrondissement de Verdun a reçu une demande préliminaire de Gravel Chevrolet Buick GMC de L’Île-des-Sœurs qui est en cours d’analyse.
Dans son projet, M. Gravel présente deux scénarios. Le bâtiment du concessionnaire pourrait être démoli afin de permettre une nouvelle construction. Au rez-de-chaussée, on retrouverait une salle d’exposition pour les voitures de son entreprise et aux étages supérieurs, il y aurait les infrastructures que la Ville souhaite aménager. M. Gravel indique qu’il peut aussi tout simplement relocaliser son concessionnaire ailleurs à Montréal. «Ce projet pourrait être une solution pour avoir tout ce dont on a besoin à L’Île. Moi, je veux juste être un facilitateur», dit-il.
Le Plan particulier d’urbanisme (PPU) de la Pointe Nord et la nouvelle réglementation de zonage autorisent «des édifices résidentiels d’une hauteur de 7 ou de 13 étages». Toutefois, il est nécessaire de faire une demande de permis de construction puisque des équipements et des services publics sont requis. Ces demandes sont autorisées en vertu des Plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
Par ailleurs, aucune modification au zonage n’est demandée pour le projet. Le nouveau développement pourrait aussi comprendre des immeubles résidentiels.
Équipements à la Pointe Nord
Rappelons que L’Île-des-Sœurs possède un taux d’équipement collectif par habitant largement inférieur à la norme montréalaise. Particulièrement à la Pointe Nord de L’Île-des-Sœurs, où se trouve le site du concessionnaire Gravel Chevrolet Buick GMC.
De plus, la population de la Pointe Nord de L’Île-des-Sœurs est appelée à augmenter au cours des prochaines années, notamment en raison de la mise en service du Réseau express métropolitain (REM).
En 2020, l’Office des consultations publiques de Montréal (OCPM) recommandait dans son rapport de planifier immédiatement les lieux publics à la Pointe-Nord de L’Île-des-Sœurs et d’y assurer une diversité d’activités.
D’autre part, le projet de la troisième école à L’Île-des-Sœurs stagne depuis plusieurs années. Ni l’emplacement ni l’échéancier pour la construction de la future école n’ont été dévoilés.
Depuis 2019, afin de combler les demandes d’inscriptions d’élèves, l’École des Marguerite occupe des locaux d’un édifice de la Place du Commerce. Le bail pour aménager des classes sur les étages de cet immeuble se termine dans deux ans et demi.
Les membres du conseil d’arrondissement de Verdun sont ouverts à la possibilité de construire une école sur le site du concessionnaire. Or, c’est la Société québécoise des infrastructures (SQI) qui doit choisir l’emplacement final de la future école. Le ministère de l’Éducation a été informé de l’intérêt de l’arrondissement et du concessionnaire automobile pour l’implantation d’une école à cet endroit. https://journalmetro.com/local/ids-verdun/2777860/future-ecole-site-concessionnaire-automobile/
Je pense de plus en plus que des journalistes de Métro fréquentent Agora et tant mieux car ils nous permettent d’avoir de l’information supplémentaire.
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE À L’Île-des-Sœurs, la construction d’une troisième école primaire est réclamée à grands cris depuis 2017 afin de contrer un problème de surpopulation.
Un projet d’école primaire très attendu, planifié et budgété depuis des années à L’Île-des-Sœurs, à Montréal, est mis sur la glace par Québec après avoir pourtant fait l’objet d’un engagement électoral de la Coalition avenir Québec.
Les parents d’enfants fréquentant des établissements scolaires du secteur en ont été informés mercredi par un communiqué laconique envoyé par le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB).
À L’Île-des-Sœurs, la construction d’une troisième école primaire est réclamée à grands cris depuis 2017 afin de contrer un problème de surpopulation. Le projet, estimé à 50 millions, avait d’ailleurs été inscrit au Plan québécois des infrastructures (PQI), en 2019, une étape obligée vers sa réalisation.
« En effet, les données disponibles à ce moment démontraient la nécessité de bâtir de nouveaux établissements pour répondre aux besoins futurs », indique d’ailleurs le communiqué publié mercredi.
À l’école des Marguerite, un établissement du secteur, le CSSMB prévoyait l’an dernier une occupation de 133 % dans la période 2022-2023. Cette proportion grimperait à 157 % pour 2024-2025, d’où la nécessité d’agrandir l’offre sur ce territoire.
Une nouvelle tendance
Or, « depuis, une nouvelle tendance se dessine », a fait savoir le CSSMB aux parents.
« En effet, les projections de la clientèle de juin dernier du Ministère, de même que les données observées au 30 septembre dernier, indiquent une baisse importante du nombre d’élèves dans le secteur de L’Île-des-Sœurs et les récentes projections gouvernementales laissent présager de nouvelles baisses au cours des prochaines années », explique-t-on, dans la missive qui leur a été acheminée.
« Le contexte pandémique, de même que les conditions économiques, semble avoir frappé de plein fouet le secteur », poursuit-on en précisant que « cette tendance se reflète aussi sur l’ensemble du territoire du CSSMB », où l’on compterait 1000 élèves de moins qu’avant la pandémie.
Québec avait pourtant placé le projet de troisième école à L’Île-des-Sœurs sur la voie rapide, parmi 181 autres infrastructures, en vertu de la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure (projet de loi 66) adoptée en décembre 2020.
Rappelons également qu’en 2019, le CSSMB avait dû aménager des classes dans des locaux commerciaux afin de pouvoir accueillir tous les élèves inscrits à la rentrée scolaire, une situation censée être temporaire, mais qui perdure depuis.
Le MEQ n’a pas été en mesure de fournir les chiffres sur lesquels il s’était basé pour trancher ce dossier mercredi soir.
Le CSSMB précise toutefois qu’à « titre indicatif » les deux écoles primaires de L’Île-des-Sœurs accueillaient 66 groupes scolaires en 2020-2021, puis 63 en 2021-2022 et finalement 59 en septembre dernier au moment de la rentrée.
« Dans quelques années à peine, les projections ministérielles prévoient une nouvelle baisse majeure », précise-t-on, en indiquant suivre « de près la situation démographique de ce secteur de même que les projections à venir du MEQ ».
Résidants « sous le choc »
Impliqué dans le projet depuis 2010, le résidant de L’Île-des-Sœurs Olivier Drouin rappelle que la nécessité de construire une nouvelle école dans le secteur faisait l’unanimité parmi les principaux candidats à Verdun lors de la dernière campagne électorale.
« On est sous le choc, comme résidants de L’Île-des-Sœurs. J’ai beaucoup de déception sous plusieurs chapeaux. Je persiste à croire que c’est essentiel pour la communauté. C’est très, très décevant », confie le père dont les enfants ont fréquenté les établissements scolaires bondés.
Il se montre dubitatif devant les raisons invoquées par le MEQ étant donné l’effervescence immobilière à L’Île-des-Sœurs où se construisent plusieurs immeubles à proximité de la future station du REM.
Une promesse rompue ?
La nouvelle survient le lendemain de la prestation de serment des députés de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Véronique Tremblay, candidate défaite de la CAQ dans la circonscription de Verdun aux dernières élections provinciales
La construction d’une nouvelle école à L’Île-des-Sœurs faisait partie des engagements de la candidate du premier ministre François Legault dans la circonscription de Verdun, Véronique Tremblay, qui avait d’ailleurs identifié le projet comme faisant partie de ses « priorités ».
« Le besoin est là et il est évident. J’ai bien l’intention de mener le dossier jusqu’à sa réalisation », a-t-elle indiqué au quotidien Métro, le 13 septembre dernier, aux côtés de la vice-première ministre, Geneviève Guilbault, venue l’accompagner pour rencontrer les électeurs rue Wellington.
Véronique Tremblay, qui a repris son poste à titre de conseillère municipale de Projet Montréal dans l’arrondissement de Verdun, n’a pas donné suite à l’appel de La Presse mercredi soir.
L’ancien maire de l’arrondissement de Verdun (qui englobe L’Île-des-Sœurs), Jean-François Parenteau, s’est quant à lui dit surpris par la nouvelle. « Je ne comprends pas trop l’explication du Ministère étant donné que la population de L’Île-des-Sœurs ne cesse d’augmenter », a-t-il précisé.
Impliquée dans le projet depuis quatre ans, la candidate libérale défaite aux dernières élections provinciales, Isabelle Melançon, se désolait également de la décision du Ministère. « C’est terriblement triste. Les parents et les enfants de L’Île-des-Sœurs sont ignorés par ce gouvernement », a-t-elle déploré mercredi soir.