Technologie 5G

Discussion sur la technologie 5G

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La technologie 5G fera son apparition dans le cœur de Montréal en 2021

Environ 200 antennes de la technologie 5G seront déployées notamment dans le centre-ville de Montréal à partir de 2021.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Radio-Canada

Publié à 3 h 16

En vertu d’une entente entre les compagnies de télécommunications et la Ville de Montréal, 200 antennes de la nouvelle technologie 5G seront installées dans une zone de 4,1 kilomètres carrés dans le cœur de la ville à partir de 2021.

Le conseil municipal a approuvé, mardi, un règlement autorisant l’occupation du domaine public aux fins de l’exploitation de réseaux de télécommunication 5G. Cette technologie permettra de transmettre des données plus rapidement et de prendre en charge des objets connectés.

C’est la première entente du genre à survenir entre une ville et les compagnies de télécommunications au pays, explique François Croteau, responsable des dossiers de la ville intelligente au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Les entreprises Beanfield Technologies, Bell Mobilité, Rogers Communications Canada, Telus Communications et Vidéotron pourront installer des antennes sur le mobilier urbain – par exemple, les poteaux sur lesquels les feux de circulation et les luminaires de rue sont installés.

La zone préliminaire de déploiement de la technologie 5G s’étend sur une superficie de 4,1 kilomètres carrés. Elle est délimitée par la rue Sherbrooke, au nord, la rue Saint-Laurent, à l’est, les rues Bridge et Mills, au sud, ainsi que les rues Guy et Richmond, à l’ouest.

Le projet de règlement prévoit que l’entente, d’une durée de 10 ans, peut être renouvelée pour deux périodes additionnelles de 5 ans chacune. Toutefois, on rappelle dans le sommaire décisionnel que si une entente devait être conclue pour l’ensemble du territoire de la Ville de Montréal, celle-ci aurait préséance sur le règlement.

Il n’y a pas de contrepartie financière à cette entente de partenariat, puisqu’elle est à coût nul, indique le sommaire décisionnel. La Ville ne contribue pas à la mise en place de la technologie 5G, indique-t-on.

En vertu de l’entente, les compagnies de télécommunications s’engagent à partager une portion du service de la zone préliminaire de déploiement 5G avec la Ville et des tierces parties. Par exemple, pour permettre à la Ville de tester des véhicules connectés, pour permettre à des entreprises en phase de démarrage de mettre au point des applications innovantes ou pour soutenir les universités dans le cadre de projets de recherche.

Malgré cette entente, plusieurs entreprises ont déjà commencé à installer des antennes 5G ailleurs sur le territoire, car la réglementation fédérale le permet.

Nous aurions souhaité, comme certaines villes européennes, de pouvoir déterminer la manière dont le 5G allait se déployer sur notre territoire. Malheureusement, ça n’a pas été accepté. C’est pour ça qu’on a travaillé sur ce projet pilote, indique François Croteau.

Mais ce règlement est décrié par des opposants. C’est vraiment inacceptable au plan du respect des droits humains d’imposer ça à la population, soutient Jean Hudon, membre du comité organisateur de la campagne « Stoppons la 5G », qui réclame un moratoire.

À terme, on devrait compter environ 60 000 antennes 5G sur le territoire montréalais.

Avec les informations de Mathieu Prost

VIDÉO – Le réseau 5G s’étend à des villes de la Rive-Sud

Le 14 janvier 2021 — Modifié à 10 h 50 min le 14 janvier 2021

Temps de lecture : 2 min

Photo de Hélène Gingras

Par Hélène Gingras

Le réseau de téléphonie 5G permet un internet encore plus rapide. (Photo : Pixaby)

Des abonnés de Rogers Communications ont désormais accès à l’internet mobile super rapide appelé 5G dans quelques villes de la Rive-Sud.

C’est le cas notamment à Candiac, La Prairie, Saint-Constant, Delson et Beauharnois de même qu’à certains endroits à Longueuil, dont au parc Michel-Chartrand, ainsi qu’à Saint-Hubert et à l’Île Sainte-Hélène. La couverture est toutefois partielle dans certaines villes et concentrée en îlots.

Le Journal a posé la question à savoir si c’est dû à la présence ou l’absence d’équipement compatible. Le département de communications de Rogers s’est contenté de dire que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans le déploiement.

Pour consulter la carte interactive : cliquer ici

Le premier

Il s’agit du premier fournisseur de téléphonie sans fil de cette génération à être disponible pour le moment sur la Rive-Sud, puisque les réseaux 5G de Vidéotron et de Bell n’y sont pas encore déployés, selon les cartes de couverture disponibles sur leur site Web respectif.

C’est le 20 décembre que la compagnie Rogers Communications a annoncé qu’elle commençait son déploiement du réseau 5 G à Montréal, ainsi qu’à Ottawa, Toronto et Vancouver, pour un total d’environ 160 communautés desservies avec cette nouveauté d’un océan à l’autre. Il est propulsé par Erickson.

La compagnie prévoit poursuivre son déploiement au cours des prochains mois et années. Idem pour ses compétiteurs qui font le même engagement pour le futur.

Quels sont les avantages ?

«Le 5G transformera profondément les télécommunications sans fil, en ouvrant la voie au réseau des générations futures qui comprendra plus d’appareils et permettra des communications plus rapides et de plus grandes vitesses», prévoit le gouvernement du Canada.

Le réseau permettra la connexion de milliards de nouveaux appareils entre eux, tout en la rendant plus stable. Les vitesses de téléchargement et d’envoi de données seront quant à elles de 10 à 20 fois plus rapides, ce qui permettra notamment de télécharger de nouvelles applications comme la lecture vidéo en continu 360 degrés et 3D.

«L’apprentissage d’une nouvelle langue pourra se faire en engageant la conversation avec d’autres étudiants dans des environnements virtuels. On pourra étudier l’histoire en se promenant virtuellement dans les rues d’anciennes civilisations», envisage le gouvernement. Celui-ci veut être «un chef de fil» dans le domaine, dit-il.
VIDÉO - Le réseau 5G s’étend à des villes de la Rive-Sud - Le Courrier du Sud

:cold_sweat: :cold_sweat: :cold_sweat: pas la vilaine 5G!!

Réseau 5G Le Canada ferme ses portes à Huawei

PHOTO DADO RUVIC, ARCHIVES REUTERS

(Ottawa) Après trois ans de tergiversations, le gouvernement Trudeau a décidé de bannir le géant chinois des télécommunications Huawei du déploiement du réseau 5G au pays. Un verdict qui était attendu par les alliés du Canada, mais qui pourrait de nouveau empoisonner la relation entre Ottawa et Pékin.

Mis à jour hier à 23h02

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Joël-Denis Bellavance

Joël-Denis Bellavance La Presse

Mélanie Marquis

Mélanie Marquis La Presse

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, ont annoncé la décision jeudi, après la fermeture des marchés financiers. Ils ont fait valoir qu’elle constituait l’aboutissement d’un examen « minutieux » et « exhaustif » des autorités fédérales et des agences de sécurité.

« Aujourd’hui, notre gouvernement annonce son intention d’interdire l’utilisation des composants et des services de Huawei et de ZTE dans les systèmes de télécommunications au Canada », a indiqué M. Champagne en conférence de presse.

Il a précisé que les entreprises de télécommunications au Canada ne seront plus autorisées à utiliser dans leur réseau des composants ou des services « qui mettent notre sécurité nationale à risque ».

Les entreprises qui utilisent déjà des composants 5G de Huawei devront cesser de les utiliser et les retirer au plus tard le 28 juin 2024 – sans compensation. Le ministre a souligné que les entreprises canadiennes utilisaient peu les produits du géant chinois.

L’annonce ne touche pas seulement les équipements 5G, constate-t-on dans un document rendu public après l’annonce ministérielle.

Le gouvernement « s’attend à ce que les fournisseurs de services de télécommunications cessent d’acheter du nouveau matériel 4G ou 5G d’ici le 1er septembre 2022 », et il avertit que « d’ici le 31 décembre 2027, il sera interdit d’utiliser tout nouvel équipement 4G de Huawei ou de ZTE ».

Représailles pour une « cible facile » ?

Malgré les questions insistantes des journalistes, M. Champagne a refusé de dire si le Canada devait se préparer à faire l’objet de représailles de la part du régime communiste chinois.

Pas plus tard qu’en décembre dernier, l’ambassadeur de Chine au Canada, Cong Peiwu, avait mis en garde le gouvernement Trudeau, brandissant des menaces à peine voilées de rétorsion en cas d’interdiction de Huawei. Il avait aussi pressé le Canada de prendre une décision s’appuyant « sur les affaires et non sur la sécurité nationale ».

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Cong Peiwu, ambassadeur de Chine au Canada

L’ambassade de la Chine au Canada a réagi sur son site internet jeudi soir en exprimant la « sérieuse préoccupation » et le « fort mécontentement » de Pékin face à cette décision prise « sans aucune preuve solide », qui constitue selon elle « une tentative de coopérer avec les États-Unis pour supprimer les entreprises chinoises ».

Et cela portera « définitivement atteinte » à l’« image internationale » du Canada et « à ses propres intérêts », a-t-on prévenu, ajoutant que « la Chine évaluera pleinement et sérieusement cet incident et prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises ».

Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada en Chine, ne serait pas étonné que la Chine se fâche. « Je m’attends à ce que Pékin prenne des mesures de représailles. On avait été avertis », tranche-t-il. « Ils vont choisir un produit qu’ils peuvent obtenir ailleurs, et ils vont imposer des sanctions sur les importations », ajoute l’ex-diplomate en entrevue.

Il souligne que cela est tout de même « paradoxal », car la Chine a levé un peu plus tôt cette semaine les sanctions sur le canola qui visaient deux entreprises canadiennes depuis 2019. Et si des alliés comme les États-Unis ou le Royaume-Uni ont été épargnés en dépit de leur refus d’ouvrir la porte à Huawei, le Canada, lui, est plus vulnérable, dit M. Saint-Jacques, qui a été en poste à Pékin de 2012 à 2016.

On est une cible facile. Ils vont vouloir envoyer un message à d’autres pays. Ça fait partie de l’approche traditionnelle chinoise.

Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada en Chine

Des « acteurs hostiles » à contrôler

Qu’à cela ne tienne : Huawei représente un risque pour la sécurité nationale du Canada, a conclu le gouvernement. Et le fédéral doit tout mettre en œuvre pour protéger la sécurité nationale « contre les risques » que représentent « de nombreux acteurs hostiles qui sont prêts à exploiter les faiblesses de nos défenses », a déclaré M. Mendicino, sans nommer la Chine.

« Des cyberattaques à l’espionnage électronique aux rançons, les menaces qui pèsent sur les Canadiens sont plus grandes que jamais. Nous allons les protéger. C’est dans ce contexte que nous devons nous assurer de protéger le système de télécommunications du Canada », a-t-il fait valoir.

Pourquoi un aussi long délai avant d’arrêter cette décision ? « Ça n’a jamais été une course. L’important, c’est de prendre la bonne décision », a argué plus d’une fois François-Philippe Champagne.

Le sort de Huawei était en suspens depuis de nombreuses années.

L’ancien ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale avait promis de trancher cet épineux dossier en 2018, alors que les membres de l’alliance des « Five Eyes » décrétaient l’un après l’autre que Huawei représentait une menace à leur sécurité nationale.

Ce groupe mis sur pied pour faciliter le partage des informations recueillies par les agences de renseignement des pays membres est constitué des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Canada.

Mais la décision de la Chine d’emprisonner deux Canadiens, Michael Spavor et Michael Kovrig, en guise de représailles à l’arrestation de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, en décembre 2018, à la demande des États-Unis, a contraint le gouvernement Trudeau à reporter toute décision.

PHOTO LINDSEY WASSON, ARCHIVES REUTERS

Manifestants appelant la Chine à libérer les détenus canadiens Michael Spavor et Michael Kovrig, à Vancouver, en Colombie-Britannique, en mars 2019

Les deux Michael ont finalement été libérés en octobre dernier après plus de 1000 jours de détention dans des conditions difficiles. Leur libération et celle de Meng Wanzhou, après l’abandon de la demande d’extradition des autorités américaines, ont dégagé la voie pour qu’Ottawa tranche finalement la question.

Il aura cependant fallu patienter environ sept mois avant de connaître le verdict.

Réactions de l’opposition

Le Parti conservateur, qui talonnait le gouvernement Trudeau depuis plusieurs années pour qu’il écarte Huawei du déploiement de la technologie 5G au pays, a affirmé qu’il était temps qu’Ottawa annonce ses intentions.

« Nos partenaires du Five Eyes étaient clairs sur les dangers que représente le réseau 5G de Huawei, et ce depuis près de quatre ans. Aussi, tous les experts le disaient », a affirmé le député conservateur Pierre Paul-Hus.

Pourquoi avoir attendu autant d’années pour annoncer ce qui faisait consensus dans le monde de la sécurité nationale ? Encore une fois, Justin Trudeau a erré avec un dossier stratégique qui demandait une décision simple.

Pierre Paul-Hus, député conservateur

Le député du NPD Brian Masse a fait écho à ces critiques : « Il a fallu trois ans au gouvernement libéral pour prendre cette décision alors que les autres pays du Five Eye ont fait connaître leur position beaucoup plus tôt. Ce retard n’a fait que soulever de sérieuses questions au pays et chez nos alliés. »

« Nous accueillons favorablement cette décision tardive du gouvernement fédéral – qui était la seule chose logique à faire considérant les avertissements que nous avons reçus des experts en sécurité nationale », a pour sa part commenté Sébastien Lemire, porte-parole du Bloc québécois en matière d’industrie.

La fréquence Moyenne Bande à partir du Spectrum 3500 MHz mis au enchère par le CRTC l’été dernier s’en vient à Montréal dans les prochains Mois autant chez Telus/Bell (Réseau Conjoint) que Rogers…

Y’a juste Vidéotron qui traîne de la patte car ils n’ont pas tout le cash flow nécessaire pour être si rapide à déployer le Réseau comparé aux trois autres compagnies mais il se rattrape je suis l’évolution de la carte de leur couverture directement sur leur site web à tout les mois !

La Vitesse théorique annoncé par Bell aujourd’hui a été confirmé hier par T-Mobile aux US…

Il y a maintenant du 5G Mid-Band à Montréal via le Réseau de Rogers…

Ça peut faire du 500 mpbs sur un téléphone facile cette fréquence!!!

On commence donc à avoir de la Vraie 5G à temps pour le Grand Prix!?

Coïncidence, je ne pense pas !?

Règle pour l’achat des nouvelles fréquences 5G dites Moyennes (Mid-Band) l’an prochain…

Oh et en passant la 5G Mid-Band qui ressemble vraiment au promesse de la 5G est déjà disponible un peu partout à Montréal via Rogers…

Bell/Telus s’en viennent dans les prochains mois et le Réseau de Vidéotron couvre déjà pas mal Montréal/Laval/Longueuil dans les parties populeuses et grandit également à vitesse… 5G :joy:

Petite nuance, c’est la 5G Low Band(Basse Fréquence) qui est pas mal de la LTE + au niveau de la vitesse (En fait le déploiement du Low-Band se fait en convertissant des Tours LTE existante) mais qui augmente pas mal la capacité du réseau pour ultimement avoir des Forfaits donnés moins chers et un jour, réellement illimité…

C’est déjà commencé avec des forfaits 25 Go pour 50$ en rétention Chez les Grandes compagnies… À force de déployer de la capacité dans leurs réseaux respectifs, le forfait deviendra régulier !

Donc pour ce qui est de la 5G Low-Band… Telus/Bell couvre déjà pas mal tout le Québec ainsi que Rogers… Quoique moins à Montréal mais beaucoup en région que Bell/Telus (Réseau Conjoint mais avec des parties distinctives pour leurs clientèles respectives)

Et Vidéotron, c’est Montréal/Québec/Longueuil et Laval… En Low-Band pour le moment!

Je rajouterai une carte détaillée de chacun des réseaux, disponible sur leur site web en temps et lieu…

Pour le moment, leurs réseaux grandis tellement vite, ça me sert à rien de mettre quoique ce soit!