STM - Discussion générale

C’est une mesure payé uniquement par la ville de Montréal de ce que je comprends. La STM n’est pas privé de revenus avec cette gratuité.

“Concrètement, ce scénario toucherait principalement les déplacements hors des heures de pointe et la fin de semaine, puisque la STM précise vouloir maintenir un niveau de service en pointe similaire à 2019.”

Si nous devons réellement couper le service, c’est absolument la mauvaise et la pire façon de le faire. Ils ne comprennent tout simplement pas. C’est choquant. L’achalandage est presque uniquement en baisse pendant les heures de pointe, donc nous coupons le service hors pointe ? C’est bien sûr pour que moins de gens changent leur style de vie autour du TEC et que l’achalandage s’effondre sévèrement. :unamused:

We should use some of that super unprofitable troisième lien money rn…

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That would require a transit agency on this god forsaken continent to acknowledge that the majority of untapped demand is in off-peak and weekend bus service. Rush hour demand is maxed out, short of fare incentives or new infrastructure. It’s just not going to happen. The fact that after a society changing event like covid 19, we still have so much emphasis on peak commuters, a shrinking group, is making me lose all hope.

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And I don’t understand why they do not go with the “build it and they will come” approach.
At the start it will be slow but when people realize that the bus or metro could be so much more pratical and efficient, the investment would pay off.

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But that approach cannot be taken by the STM alone. It’s ultimately the provincial government that subsidizes ARTM.

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Ultimement ça ne change pas grand chose au problème. Cet argent aurait pu servir à maintenir un meilleur service non ? On préfère la gratuité pour les ainés ou un service adéquat pour tous ? Je trouve le timing vraiment horrible pour annoncer ce genre de mesure alors que la STM est en souffrance. L’un des avantages de la voiture est la prévisibilité de ton trajet. Si le service des TEC est revu à la baisse eh bien plus de gens vont se rabattre sur l’auto solo. S’il y a un prix supplémentaire à payer pour que la STM roule correctement qu’on nous le dise. Dans d’autres villes comme Toronto c’est beaucoup plus cher donc je ne serais pas surpris. Mais la situation actuelle est intenable. La saleté au sein du réseau, des bris qui n’en finissent plus (escalators ou autres) et maintenant des coupures de services.

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Cette mesure n’affecte en rien la performance financière de la stm, positivement ou négativement. En fin de compte, il ne serait pas judicieux que la Ville de Montréal remette à elle seule 40 millions à la STM pour un manque à gagner budgétaire qui se reproduira chaque année. C’est toute la structure de financement de l’artm qui doit être revue. Le transport en commun a besoin d’une source de financement stable et récurrente, c’est après tout un service public.

Je considère l’incitatif pour les personnes âgées comme une forme d’aide sociale, n’ayant rien à voir avec le financement du transport en commun. Idéalement, la ville évaluerait ses subventions mensuelles sur le revenu, mais elle considère probablement que de nombreuses personnes âgées appartiennent de toute façon à la catégorie à faible revenu.

Le probleme de escalators brise et autobuses en retard oui, mais je suis vraiment seul a penser que c’est pas exceptionellement sale? Je n’aime pas comparer vers le bas, donc j’ignorerai les systèmes américains, mais pour l’équivalent canadien, le TTC est similaire

((Edit: sauf guy-Concordia, c’est dégueulasse af)

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Pour Toronto je ne sais pas trop. Mais New-York malgré leurs stations extrêmement vieilles, leurs wagons de métros sont propres. Ça m’a surpris. Les bus pareils et climatisés. Ici il m’arrive souvent de tomber sur le meme bus plusieurs fois par semaine et je vois la même tache de liquide renversé pas nettoyée. Les mêmes saletés qui se baladent dans le bus. En pleine canicule, on ouvre les vitres parce qu’il n’y a pas de clim dans un bus packed à mort. Je ne cache pas que j’évite de les prendre quand je peux me rendre à ma destination en voiture. Plusieurs fois je vois des gens éternuer dans leur main et attrapper les barres. Et quand je vois l’état de la propreté je me dis que ces barres ne sont jamais nettoyées. Bref pas top. Je serais prêt à payer plus pour mieux.

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Les stations du metro ca passe. Quand aux bus, là je fait tout pour éviter xD

Les sièges (surtout celles en tissu) sont gevenu un sorte de gris, les barres à tenir même chose, de la poubelle partout (les tasses tim hortons par exemple), les taches de liquide…

Et quand ça vient au fênetres des fois je pense qu’on est mieux sans fenêtres. Je préfère regarder un vrai mur qu’un quasi-mur de brun, honnêtement (surtout l’hiver, c’est claire qu’on nettoye jamais les fenêtres en hiver). Voir si on est rendu à mon arrêt ça devient un sport olympique des fois, surtout si iBUS ne fonctionne pas.

Je dos toujours m’assuer que mon jacket est fermé avant que je m’asseois car un fois il était ouvert, et il a glisse entre la chaise et la mur dans ce que je vais appeler de la “mystery liquid”… never again.

Budget 2023 de la STM: un déficit de 77M$.
Coupure de service à prévoir ??

Budget de la STM | Un trou de 78 millions, le niveau de service menacé pour 2023


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Malgré tout, la STM dit avoir « l’objectif » de maintenir une offre de service « similaire » en 2023, par rapport à 2022.

Le trou budgétaire continue de s’agrandir à la Société de transport de Montréal (STM). Partant de 43 millions l’an dernier, il atteint maintenant près de 78 millions. Le niveau de service sera encore une fois en baisse sur certaines lignes de bus et de métro en 2023, même si l’opérateur dit « viser à maintenir » la cadence.

Publié à 12h21 Mis à jour à 13h59
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE

« On fait face à un contexte économique difficile. On a un retour d’achalandage plus lent que prévu. C’est certain qu’il y a une pression immense sur les finances de la STM et sur nos bailleurs de fonds », a d’ailleurs reconnu d’emblée la directrice générale de la société, Marie-Claude Léonard, en conférence de presse.

À ses yeux, la hausse marquée du manque à gagner, qui est de 77,8 millions précisément, s’explique par l’indexation de la rémunération et des services dans un contexte d’inflation, la hausse des coûts par déplacement et l’arrivée de dépenses « incontournables », comme l’entretien des trains AZUR.

« Autrement dit, on paie plus d’argent pour payer nos employés […] et plus d’argent pour payer nos projets », a résumé Mme Léonard. Celle-ci dit s’attendre à ce que de 75 à 80 % de l’achalandage prépandémique soit de retour au courant de 2023. Actuellement, ce chiffre est d’environ 69 % la semaine, mais il remonte à environ 79 % durant le week-end.

Augmenter et réduire à la fois

Malgré tout, la STM dit avoir « l’objectif » de maintenir une offre de service « similaire » en 2023, par rapport à 2022. Mais il semble que rien n’est toutefois encore garanti à ce sujet. Dans son budget, la STM avoue en effet clairement que « des échanges constructifs ont cours actuellement avec les partenaires financiers pour identifier des solutions ».

Les habitudes des clients changent. On va devoir optimiser le service dans des endroits où il y a de la croissance, mais réduire dans des secteurs où il y a moins d’achalandage.

Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM

Certaines lignes de bus à haute fréquence et des dessertes du centre-ville pourraient notamment voir leur fréquence diminuer. L’organisme vise à maintenir son offre de service sur 80 % des lignes. Des trajets comme les lignes 427, 405, 11 ou encore 141 devraient donc voir leur service diminuer.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM, et Éric Alan Caldwell, président de la STM

Dans le métro, l’offre demeurera intacte sur la ligne bleue et la ligne jaune, où on a même ajouté un wagon en heure de pointe dans la foulée des travaux dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Sur les lignes orange et verte, des « réajustements » pourraient toutefois survenir : sur la première, le service le plus rapide en heure de pointe sera réduit d’une trentaine de minutes, pendant que sur la seconde, le passage entre chaque train sera allongé d’une quinzaine de secondes en pointe. Le transport adapté, lui, ne sera pas affecté, alors qu’on y projette une hausse de 15,6 % en 2023, pour un total de 3,4 millions de déplacements.

« Au lieu de proposer des coupes de service aux citoyens, on propose à nos partenaires financiers de trouver une solution », a expliqué le président de la société, Éric Alan Caldwell. « On est inconfortables et stressés, mais je ne peux pas croire qu’on ne trouvera pas une solution », a-t-il aussi insisté, plaidant pour avoir une « discussion de fond » sur les revenus associés au transport collectif.

Plus tôt cette semaine, de vifs débats avaient eu lieu suivant la diffusion d’un avis interne obtenu par Radio-Canada, selon lequel une baisse de service de 3,7 % pour les bus et de 4,8 % pour le métro est envisagée pour absorber les pertes financières. La STM maintient que ces chiffres ne sont pas réels, mais qu’il s’agit de simples « hypothèses de travail ».

Dans les rangs de l’opposition montréalaise, on critique le manque de transparence. « La STM dévoile un budget déficitaire pour une deuxième année consécutive. Le pire dans cette mauvaise gestion, c’est que l’administration n’a même pas l’honnêteté de dire aux Montréalais où elle coupera dans l’offre de services. Tout ce qu’elle fait, c’est attendre après l’argent de Québec », a fustigé lundi la conseillère Christine Black.

Le cabinet de la mairesse Valérie Plante, de son côté, rétorque que la situation appelle surtout à diversifier les revenus, en appuyant des démarches comme « l’augmentation des droits d’immatriculation qui tarde à être mis en place par la SAAQ, ou le déploiement d’une taxe kilométrique ». La Ville haussera d’ailleurs en 2023 sa contribution de 4 % à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), mais dit s’attendre à ce que celle-ci « finance adéquatement la STM » afin d’éviter une diminution de service.

1,7 milliard de dépenses courantes

Au total, le budget 2023 de la STM fait état de dépenses de 1,7 milliard, contre 1,6 milliard en 2022. Le Programme d’immobilisations 2023-2032 atteindra 20,4 milliards, une hausse de 4,4 milliards par rapport à l’an dernier. C’est une « récente mise à jour » du Programme d’aide gouvernementale au transport collectif des personnes (PAGTCP) qui a permis à la STM d’augmenter sa capacité financière à long terme.

De cette somme, 10 milliards iront dans le maintien et le développement des actifs. « Il faut se donner un deuxième cycle de vie pour le métro. Ça prend des investissements massifs. Et on n’a pas le choix », a évoqué Éric Alan Caldwell.

Environ 873 millions sont prévus d’ici 10 ans pour rendre encore plus de stations universellement accessibles dans le métro. D’ici 2025, on vise à ce que 30 d’entre elles puissent l’être ; actuellement, on en compte 23. Après 2032, plus de 400 millions sont aussi prévus pour continuer le travail en ce sens.

EN SAVOIR PLUS

  • 4,4 milliards
    Une part majeure du gâteau ira enfin à l’achat de bus électriques supplémentaires, la STM visant toujours à électrifier tout son réseau d’ici 2040. Elle prévoit dépenser 4,4 milliards d’ici dix ans. Seulement en 2023, 147 bus électriques à grande autonomie doivent être achetés.
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Reportage au Téléjournal 18h

Version Texte

La STM dévoile un trou de près de 78 millions $ dans son budget pour 2023


La baisse de l’achalandage provoquée par la pandémie de COVID-19 a fait mal à la STM, qui peine à trouver de nouveaux revenus.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Avec des informations de Carla Oliveira et de Jean-Philippe Hughes
Radio-Canada
14 h 59 | Mis à jour à 16 h 50

La Société de transport de Montréal (STM) annonce un manque à gagner de 77,7 millions de dollars pour 2023, ce qui devrait déboucher sur une diminution de son offre de services, a-t-on appris lundi lors du dépôt du budget annuel de la Société, qui s’élève à 1,7 milliard de dollars.

Notre planification financière 2023 a été établie de façon rigoureuse et responsable dans un contexte où tout coûte plus cher, a plaidé la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, en point de presse lundi.

Selon elle, la hausse des dépenses de la Société s’explique principalement par trois facteurs, soit l’indexation des salaires, de même que celle des biens et services, dans un contexte d’inflation galopante, en plus de l’ajout de dépenses opérationnelles incontournables, notamment le démarrage des programmes d’entretien des trains AZUR.

À cela s’ajoute la réduction des revenus en raison de la baisse de l’achalandage provoquée par la pandémie de COVID-19. La STM évalue en effet que l’achalandage se situe à environ 70 % de son niveau prépandémique.

Malgré tout ça, on a l’objectif de maintenir une offre de services similaires à celle de 2022, a indiqué Mme Léonard à plusieurs reprises, évoquant toutefois une optimisation de l’offre de services pour s’ajuster aux besoins du client.

« On est à comprendre les habitudes post-pandémie. C’est important qu’on soit capables d’optimiser [là] où il y a de la croissance et d’ajuster [là] où il y a moins d’achalandage. »

— Une citation de Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM

On est en discussions avec nos bailleurs de fonds pour le manque à gagner, a ajouté Mme Léonard. Quand je parle de discussions, c’est de regarder comment, ensemble, on peut combler ce manque à gagner, autant en regardant des pistes à l’interne que des financements additionnels.

Réductions ciblées

Parmi ces pistes à l’interne, on compte la réduction de la fréquence des passages sur certaines lignes d’autobus, par exemple des dessertes vers le centre-ville, où les habitudes de télétravail viennent vraiment marquer l’achalandage.

Mme Léonard assure toutefois que l’offre, pour l’hiver 2023, sera très, très similaire à celle de l’hiver 2022 et que 80 % des lignes d’autobus ne seront pas touchées par les réductions de services.

En ce qui concerne le métro, les trains continueront de passer toutes les six minutes en dehors des heures de pointe pendant l’hiver 2023 sur la ligne orange et sur la ligne verte. La fréquence sera toutefois légèrement diminuée aux heures de pointe.

La ligne bleue et la ligne jaune ne seront pas touchées par les réductions de services : un wagon sera même ajouté aux heures de pointe entre Montréal et Longueuil pendant la durée des travaux de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Quant au transport adapté, il ne sera pas affecté par les réductions de l’offre de services.

À Trajectoire Québec, un organisme qui fait la promotion des droits des citoyens en matière de transports collectifs, on qualifie ces réductions de légères et on dit comprendre qu’elles étaient nécessaires.

« On a quand même l’impression que la STM réussit à sauver les meubles pour l’instant, mais on aurait espéré être capables de n’avoir aucune réduction de services. »

— Une citation de Sarah V. Doyon, directrice générale, Trajectoire Québec

La directrice générale de l’organisme, Sarah V. Doyon, craint toutefois que ces réductions ne créent un effet pervers à moyen ou long terme.

Personne n’a envie de prendre les services s’ils ne sont pas adéquats, donc chaque fois qu’on coupe dans le service, on vient créer la spirale de la réduction de l’achalandage, indique-t-elle, ajoutant que le gouvernement provincial n’aura d’autre choix que d’augmenter le financement de la STM.

Le manque de transparence critiqué

La mairesse de l’arrondissement de Montréal-Nord, Christine Black, qui est porte-parole de l’opposition officielle en matière de transport en commun à l’Hôtel de Ville, a pour sa part décrié le manque à gagner dans le budget de la STM pour une deuxième année consécutive.

Pour 2022, le déficit est évalué à 43 millions de dollars sur un budget total de1,57 milliard. Un financement supplémentaire de 25 millions a permis de réduire ce trou budgétaire à 18 millions, un déficit qui est ainsi reporté à 2023.

« Le pire dans cette mauvaise gestion, c’est que l’administration n’a même pas l’honnêteté de dire aux Montréalais où elle coupera dans l’offre de services. »

— Une citation de Christine Black, mairesse de l’arrondissement de Montréal-Nord et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transport en commun

Tout ce qu’elle fait, c’est attendre après l’argent de Québec, alors que les négociations avec le gouvernement sont dans un cul-de-sac, a aussi déploré Mme Black.

La seule chose que je contrôle, ce sont mes dépenses, s’est défendue Marie-Claude Léonard en entrevue au 15-18 en fin de journée. C’est l’ARTM qui est en discussion avec le gouvernement du Québec. On a des signes positifs, on attend un suivi pour la suite des choses, a précisé la directrice générale de la STM.

Du côté du cabinet de Geneviève Guilbault, nouvellement nommée ministre des Transports, on fait remarquer que les choix budgétaires de la STM relèvent de l’administration municipale et non du gouvernement provincial.

La mobilité durable et le transport collectif sont des priorités de notre gouvernement, ajoute-t-on. Nous appuyons la Société afin qu’elle offre des services adéquats aux citoyens.

La semaine dernière, Radio-Canada avait dévoilé, grâce à une note interne de la STM, que la Société évaluait la possibilité – parmi d’autres – de diminuer son offre de services afin d’équilibrer son budget.

La STM dévoile un trou de près de 78 millions $ dans son budget pour 2023 | Radio-Canada

Peut-être que quelqu’un avec plus de connaissances sur les opérations de TEC et la STM en particulier peut se pencher. J’ai lu rapidement leur budget 2023 et j’ai remarqué que malgré des articles discutant d’une réduction de 4%, le budget prévoit une augmentation des kilomètres commerciaux. Comment est-ce possible? Je comprends, pour le métro c’est exclusivement dû a la ligne jaune et les autres mesures pour le projet du tunnel Lafontaine. Mais pour le réseau de bus, si on réduit le service quelque part, pour livrer ce nombre de km commerciaux ils doivent hausser la fréquence ailleurs, non?

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Trou de 78 millions à la STM | Sans nouveaux fonds, l’offre de service serait « fatalement » menacée


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
À la fin du mois de novembre, la STM avait reconnu que la hausse marquée du manque à gagner, qui est de 77,8 millions précisément, engendrera des baisses de service cette année.

Une semaine après la présentation de ses états financiers, avec un trou budgétaire de 78 millions, la Société de transport de Montréal (STM) lance un nouveau cri du cœur aux gouvernements supérieurs, craignant de devoir « fatalement » couper davantage si des sommes d’argent supplémentaires ne sont pas débloquées.

Publié à 10h36 Mis à jour à 11h46
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE

« Il faut vraiment travailler sur le financement de l’opération du transport collectif. C’est un fardeau qu’on partage tous. Il devra y avoir des solutions. Le système actuel n’est pas viable à court, à moyen et à long terme », a martelé lundi le président du conseil d’administration de la société, Éric Alan Caldwell, devant la Commission des finances à l’hôtel de ville de Montréal.

Celui qui est aussi conseiller municipal affirme qu’il en va d’une question de rétention des usagers. « Il faut plus d’argent. Il faut que les gouvernements supérieurs soient au rendez-vous. Sans ça, fatalement, on ne pourra plus se payer cette offre de service », a évoqué M. Caldwell.

Dans un monde « idéal » selon lui, le financement gouvernemental se ferait « en rafales », de Québec vers l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), puis de celle-ci vers la STM. « Il y a une séquence à revoir », a d’ailleurs insisté l’élu, qui appelle à un changement de mentalités.

Il faut encore se battre pour aller chercher l’ensemble de nos financements, parce qu’il y a toujours cette perception-là que c’est un service complémentaire. […] Si on se compare à la mobilité classique, personne ne se dit qu’il faut laisser nos trottoirs et nos routes tomber en ruines.

— Éric Alan Caldwell, président de la STM

Vaste trou à combler

À la fin du mois de novembre, la STM avait reconnu que la hausse marquée du manque à gagner, qui est de 77,8 millions précisément, engendrera des baisses de service cette année. Certaines lignes d’autobus à haute fréquence et des dessertes du centre-ville pourraient notamment voir leur fréquence diminuer. Dans le métro, le service le plus rapide en heure de pointe sera réduit d’une trentaine de minutes sur la ligne orange, pendant que sur la ligne verte, le passage entre chaque train sera allongé d’une quinzaine de secondes en pointe.

La directrice générale Marie-Claude Léonard affirme d’ailleurs sans détour que « la STM va devoir évoluer » pour faire face à ses deux rôles : ceux d’exploitant et de fournisseur de projets. « On devra peut-être prendre des décisions courageuses quand ça sera nécessaire », a-t-elle glissé.

Pour la suite, la DG s’attend à ce que de 75 à 80 % de l’achalandage pré-pandémique soit de retour au courant de 2023, dans le métro et les autobus montréalais. Actuellement, ce chiffre est d’environ 69 % la semaine, mais remonte à 79 % durant le week-end.

Bientôt, « il faudra arrêter de parler d’achalandage pré-pandémique, mais de nouvel achalandage », a évoqué lundi Mme Léonard. « Revenir au 100 %, ça ne veut pas dire les mêmes clients dans les mêmes plages horaires », a-t-elle raisonné, en évoquant de possibles « bonifications à faire en dehors des pointes ».

La ligne bleue avance

D’un ton beaucoup plus optimiste, la STM a par ailleurs confirmé – tel que l’avait révélé La Presse la semaine dernière – le lancement d’un appel d’offres pour la construction du futur tunnel de 6,4 km qui reliera Saint-Michel à Anjou. L’entreprise retenue pour effectuer les travaux « sera connue au deuxième semestre de 2023 ».

Outre l’excavation du tunnel, le fournisseur sera aussi responsable de creuser les stations Pie-IX, Viau et Lacordaire pour préparer les travaux, tout comme « certaines structures auxiliaires ».

Dans un communiqué, la société de transport a fait valoir que « le tunnelier, par son alimentation électrique, est écologique et silencieux, si bien que les citoyens ne seront possiblement même pas conscients de son passage sous leur domicile ».

Au cours des prochains mois, « d’autres appels d’offres suivront en vue de l’octroi des différents contrats qui permettront, à terme, la concrétisation du projet », a également expliqué la STM, qui planche toujours sur une mise en service du prolongement de la ligne bleue pour 2029, avec un budget d’environ 6,4 milliards.

Une chose que je n’arrive toujours pas à comprendre est pourquoi, dans son budget 2023, la ville ne dédie qu’une enveloppe de 24M$ pour la gratuité des TeC pour les aînés alors que les coûts sont estimés à 40M$ pour la STM (sans compter Exo qui offre aussi le train de banlieue sur l’île). Alan Cadwell est président du CA et conseiller municipal. C’est impossible que l’administration ignorait que la société considérait procéder à des coupes de services. Comment en vient-on donc à volontairement alourdir la charge financière de la STM et contribuer à une dégradation des services à l’ensemble de ses citoyens de cette façon.

La chose responsable, de la part de la ville, aurait été de prévoir une enveloppe budgétaire adressée à l’ARTM à la hauteur des coûts induits par ses décisions.

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En tant qu’utilisateur fréquent de la ligne orange, je juge que l’achalandage est maintenant est presque a 100% que c’a devrais être entre les stations du plateau et bonnaventure. Avant la pandémie, il était plutôt a 120%-130% en mode “Sardine”.

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Financement STM: il faut «investir dans notre réseau», selon Caldwell


Photo: Josie Desmarais - Métro

Journal Métro | MONTRÉAL | Yann Nopieyie | 5 décembre 2022 à 15h40

Alors qu’elle a projeté un déficit de 43 M$ pour l’année 2022, la Société de transport de Montréal (STM) craint de devoir se serrer davantage la ceinture si des fonds supplémentaires ne sont pas déployés.

«Si on veut que la STM, si on veut que le transport collectif […] soit au rendez-vous justement pour la reprise, si on veut remplir l’ensemble de nos objectifs en développement environnemental et en développement de la mobilité, il faut continuer à investir dans la mise à niveau et l’entretien de notre réseau, mais aussi son développement», explique le président du conseil d’administration de la société, Éric Alan Caldwell. Pour lui, s’il n’y a pas une mobilisation de la part des gouvernements supérieurs pour financer les transports collectifs, la STM sera contrainte de couper des fonds dans des offres de services.

«Notre but, ce n’est pas de réduire l’offre de service, c’est de la maintenir. C’est pour ça qu’on présente un budget aussi inconfortable, avec des revenus identifiés de 77 M$», ajoute-t-il.

Éric Alan Caldwell propose notamment de donner un deuxième cycle de vie au métro, de prolonger et d’électrifier les transports afin de transformer la STM, de «la rendre plus fiable, plus résiliente et au rendez-vous pour les clients».

Le déficit structurel de la STM grandit année après année. Rappelons qu’à la fin du mois de novembre, la STM avait reconnu que la hausse marquée du manque à gagner, qui est de 77,8 M$, engendrerait des baisses de service en 2022.

Selon la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, malgré le manque à gagner annoncé, la STM terminera cette année avec un budget à l’équilibre. «À la STM, on continue à regarder quelles pourraient être les pistes d’optimisation court terme pour 2023», explique-t-elle.

Ce matin, la Commission sur les finances et l’administration étudiait le budget de la STM. La STM prévoit un achalandage de 70 à 80% du niveau prépandémique pour l’année 2023, avec l’objectif de garder le même niveau de service.


Capture d’écran, diaporama de la STM présenté lors de la Commission sur les finances et l’administration de la Ville de Montréal.

C’est effectivement un point important, dans les médias on parle négativement du fait que le métro n’est qu’a 70% de son achalandage pré covid.
Mais on doit se rappeler que l’on était plus qu’a pleine capacité avant la pandémie et que la ligne Orange en particulier était ridicule en heure de pointe.
Les gouvernements devraient se servir de se recule pour augmenter l’offre et détourner des gens de la ligne Orange pour se rendre au centre-ville et éviter le futur problème du passé dans 5 - 10 ans

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Société de transport de Montréal Société de transport de Montréal • 3 weeks ago

[Rétrospective 2022] Cette année, des chantiers majeurs qui transformeront la mobilité durable de Montréal ont été terminés, inaugurés et d’autres ont grandement progressé! :metro: :bus:

:point_right: Le Garage Côte-Vertu
Le nouveau garage construit à 25 mètres sous terre et pouvant accueillir 10 trains de métro a été inauguré en juin. Rappelons que l’infrastructure permettra d’augmenter la fréquence de service sur la ligne orange pour soutenir la croissance de l’achalandage, notamment en vue du prolongement de la ligne bleue. Le garage Côte-Vertu a obtenu la reconnaissance environnementale Envision platine, une première au Canada pour un projet de transport collectif.
:camera_flash: Louis-Étienne Doré

:point_right: Le SRB Pie-IX
Le projet intégré de service rapide par bus a été inauguré et mis en service en novembre dernier. Ses 11 km de voies réservées offrent des déplacements en bus plus rapides et plus fiables entre le boulevard Saint-Martin à Laval et l’avenue Pierre-De Coubertin, à Montréal, à l’exception du secteur Jean-Talon, où la construction du tunnel piétonnier reliant le SRB Pie-IX à la future station de la ligne bleue se poursuit.
:camera_flash: Julien Perron-Gagné

:point_right: Le Prolongement de la ligne bleue
Les travaux de ce projet colossal qui transformera la mobilité dans l’est de la ville vont bon train. Acquisition de terrains, travaux préparatoires, études géotechniques et conception détaillée des futures stations occupent le bureau de projet. De plus, l’appel d’offres majeur pour l’excavation et la construction du tunnel par tunnelier a été lancé au début de décembre, signe concret de l’avancement du projet!

La #STM a été très occupée en 2022 et l’an prochain promet également son lot de réalisations pour améliorer l’expérience client sur nos réseaux!

On en profite pour féliciter les équipes pour tout le travail accompli! :clap:

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Fin des autobus « 10 minutes MAX »

Un « affaiblissement généralisé » du service de la STM appréhendé


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi matin à l’angle des rues Jeanne-Mance et de Maisonneuve, où le réseau « 10 minutes MAX » à haute fréquence était né il y a 13 ans, en 2010. Ils y ont commémoré la fin d’un service « essentiel » lors d’une « cérémonie mortuaire », dans ce qui avait toutes les allures de funérailles.

Henri Ouellette-Vézina

La fin du service d’autobus « 10 minutes MAX » de la Société de transport de Montréal (STM) se traduira par une baisse de service de 11,2 % sur les 31 lignes qui faisaient partie de ce réseau, se sont inquiétés jeudi deux organismes de défense des usagers.

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Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi matin à l’angle des rues Jeanne-Mance et de Maisonneuve, où ce réseau à haute fréquence était né il y a 13 ans, en 2010. Ils y ont commémoré la fin d’un service « essentiel » lors d’une « cérémonie mortuaire », dans ce qui avait toutes les allures de funérailles.

D’après Trajectoire Québec et le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-MTL), qui organisaient l’évènement, l’abandon du réseau « 10 minutes MAX » se traduira par une baisse de service de 11,2 % sur ces 31 lignes par rapport à la promesse initiale qui avait été faite en 2010.

Avant la pandémie, 31 lignes d’autobus faisaient en effet partie de ce réseau haute fréquence de la STM. Puis, ce nombre a chuté à seulement huit, soit les lignes 18 (Beaubien), 24 (Sherbrooke), 33 (Langelier), 64 (Grenet), 103 (Monkland), 106 (Newman), 141 (Jean-Talon Est) et 406 Express (Newman). Ces huit lignes ont à leur tour été retirées du réseau au début du mois de janvier.

Un recul « inacceptable »

Pour les deux organismes, il s’agit d’un « affaiblissement généralisé des 31 lignes les plus importantes du réseau de bus de la STM, surtout hors des périodes de pointe ». Ils soutiennent que les périodes hors pointes seront les plus touchées « avec des baisses de 16,6 % le jour et de 19,8 % en soirée ». « Par ailleurs, la fin du réseau 10 minutes MAX représente une baisse de service de 7,1 % en matinée », ajoutent-ils.

« Les sociétés de transport comme la STM n’ont pas les moyens d’offrir un service à la hauteur des besoins des Québécois », a soutenu la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah V. Doyon, en marge du rassemblement jeudi.

Elle appelle la ministre des Transports Geneviève Guilbault, qui a déjà ouvert la porte à une révision du modèle de financement des sociétés de transport, à « indiquer concrètement comment le gouvernement prévoit y faire face dans le prochain budget du Québec ». L’élue est d’ailleurs appelée à fournir des réponses dès le 6 février, lors du déjeuner-bénéfice de Trajectoire Québec auquel elle devrait en principe participer.

« Un recul en transport en commun est inacceptable. La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec doivent agir de manière proactive pour bâtir un système de transport en commun solide si nous souhaitons atteindre nos cibles de réduction de GES. Dans cette course contre la montre climatique, les Québécois méritent que leurs décideurs politiques agissent de façon concrète », a quant à lui plaidé le responsable en transport au CRE-MTL, Blaise Rémillard.

À la STM, on avait indiqué il y a quelques semaines que la décision de mettre fin au service « 10 minutes MAX » a été prise en raison du bouleversement des habitudes de transport des utilisateurs depuis le début de la pandémie. La société compte toutefois « revoir ses familles de service bus et offrir un service optimisé et tout aussi attractif à ses clients », précise la porte-parole Justine Lord-Dufour.

« Nous répondons à l’évolution des besoins en priorisant la desserte par bus aux bons endroits et aux bons moments, et ce, sans globalement diminuer le service. Depuis la pandémie, nous avons adapté notre offre de service pour refléter l’évolution des habitudes de déplacement de la clientèle observée, notamment en ce qui a trait à l’achalandage et l’ancrage du télétravail dans les habitudes », conclut-elle.

EN SAVOIR PLUS

  • 78 millions
    En novembre, la STM avait révélé que son trou budgétaire continuait de se creuser : il était de 43 millions l’an dernier ; il atteint maintenant près de 78 millions. À ce moment, le groupe avait fait savoir que le niveau de service serait encore une fois en baisse sur certaines lignes de bus et de métro en 2023. Deux scénarios étaient alors sur la table : des lignes de bus à haute fréquence et des dessertes du centre-ville qui verraient leur fréquence diminuer ; et des « réajustements » sur les lignes orange et verte, avec dans le premier cas un service en heure de pointe réduit d’une trentaine de minutes, et dans le second, un temps d’attente entre les rames allongé d’une quinzaine de secondes.
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