Stade des Expos (2022)

En fait je verrais aussi une belle passerelle piétonnière au dessus du bassin Peel avec fontaine.

Les piétons en provenance du Boul Robert Bourassa au Stade sauveraient du temps

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Cette vision me rappelle beaucoup le Stade olympique de Munich

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Et ça donnerait de la pression pour de magnifiques immeubles à l’image de la renaissance actuelle sur Saint-Jacques !

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On va peut-être finalement passer à autre chose pour ce secteur.

La fin de ce projet de Ville Soeur semble aussi, en parallèle, signer la fin du projet de construction de ce stade, Bronfman n’ayant pas signalé une intention de continuer le projet s’il devait faire cavalier seul.

Et le secteur étant névralgique, il est fort possible que Devimco veuille ne plus attendre plus longtemps pour construire.

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Est-ce qu’il est trop tôt pour considérer le projet comme “annulé”?

Bronfman n’a pas encore réagi à la nouvelle

« Le Groupe Baseball Montréal, mené par l’homme d’affaires Stephen Bronfman, n’a pas encore réagi à cette nouvelle. Son plan pour ramener une équipe dans la métropole s’articule autour de la construction d’un nouveau stade au bassin Peel. Il doit d’abord se porter acquéreur d’un terrain appartenant à la Société immobilière du Canada.»

Yep. C’est pas mal mort pour le Bassin Peel en tout cas.

Je ne sais pas comment il a pu penser que ça irait aussi vite … les terrains n’étaient même pas achetés

Dans le reportage de Radio-Canada, Michel Leblanc dit qu’il faudrait garder les terrains disponibles au cas où le projet reviendrait…

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Le bassin Peel était le meilleur site pour un stade de baseball à Montréal parce qu’il était voisin du centre-ville et à distance de marche de plusieurs hôtels et tours d’habitations. En plus collé sur l’autoroute et desservi par le REM il aurait été facilement accessible de partout dans la région. Maintenant que la nouvelle tombe comme une chape de plomb sur la ville et ses fans, on n’aura pas d’autres choix que de développer le secteur avec une autre vision pour l’avenir, puisque le marché immobilier ne peut pas se mettre sur pause, en attendant un hypothétique miracle. C’est la vie… il faut retrousser nos manches et réinventer un autre rêve, mais cette fois qui ne dépendra pas d’une entité extérieure pour se réaliser.

J’ai tout de même une bonne pensée pour Bronfman qui a porté ce projet à bout de bras durant tant d’années. Ce coup de théâtre est pour lui une véritable humiliation et un échec personnel, lui qui s’est tant impliqué pour ramener le baseball dans la métropole. :baseball:

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Je vais faire un Mini-trolling, je vous avertis,

Si la fameuse station sous-marin Bassin Peel pouvait revenir, elle était tellement hot !

Mais bon on a eu McGill et, Surtout, Édouard-Montpetit à place…

Il n’y avait rien de hot dans une station faussement polyvalente qui finalement desserverait mal les deux côtés, a la manière des pneus quatre saisons qui ne sont bons en aucune saison, et qui s’imposait des risques accrus d’infiltration en plus de coûter beaucoup plus cher pour une telle bebelle.

Un nouveau quartier au sud du Bassin Peel mériterait, avec ou sans stade, d’avoir une station du REM au sud aussi.

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La station REM sous le bassin Peel aurait coûté extrêmement cher… surtout avec l’expropriation de l’usine thermique d’Énergir qui chauffe et climatise plein d’édifices au centre-ville et dans Cité du Multimédia en plus du campus de l’ÉTS. Quelle aurait été la solution de remplacement de chauffage/climatique? Les édifices desservis n’ont pas nécessairement d’équipement pour ça

De plus, elle aurait aussi contribuer à enclaver Griffintown encore plus, car il aurait fallu fermer les rues Wellington et Ottawa afin de permettre aux trains de remonter à la surface pour rejoindre la gare centrale.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Retour des Expos?

Retour du baseball Montréal ne mettra pas le bassin Peel en réserve

PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL, ARCHIVES

Le bassin Peel avait été identifié comme seul emplacement viable pour un nouveau stade sportif à proximité du centre-ville de Montréal.

La Ville de Montréal n’a pas l’intention de garder en réserve le bassin Peel en attendant le prochain projet de retour du baseball dans la métropole.

Publié à 17h08

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Philippe Teisceira-Lessard

Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Au lendemain de l’avortement du projet de garde partagée des Rays de Tampa Bay, la mairesse Valérie Plante a indiqué vendredi que la ville ne pouvait se permettre de bloquer le développement de ce terrain pour un autre éventuel projet de stade.

« Ce site-là est exceptionnel, il est très convoité. C’est un site stratégique pour le développement commercial, le développement économique, pour l’habitation », a dit Mme Plante. « On ne peut pas s’asseoir sur un terrain comme ça et attendre indéfiniment. »

Le bassin Peel avait été identifié comme seul emplacement viable pour un nouveau stade sportif à proximité du centre-ville de Montréal.

Valérie Plante a affirmé qu’elle avait déjà avisé le Groupe baseball Montréal de sa position. « Ils comprennent très bien », a-t-elle dit.
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-01-21/retour-du-baseball/montreal-ne-mettra-pas-le-bassin-peel-en-reserve.php

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Montréal-Tampa : un mariage dont personne ne voulait

Le stade des Rays situé à St. Petersburg.

Photo : AP / Chris O’Meara

Martin Leclerc (accéder à la page de l’auteur)Martin Leclerc

Martin Leclerc

hier à 18 h 54

Comment a-t-on pu en arriver là?

Même s’ils rêvaient de voir Montréal retrouver sa place dans le baseball majeur, les amateurs de sport n’ont probablement pas été surpris, jeudi, d’apprendre que la MLB avait jeté par-dessus bord le controversé projet de garde partagée d’une équipe entre Montréal et la région de Tampa.

L’idée de ramener une formation de la MLB à Montréal avait pourtant rapidement gagné en popularité depuis le début des années 2010.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain avait publié une étude (douteuse, il faut le dire) claironnant qu’une équipe pouvait être acquise à prix d’aubaine et que le marché montréalais pouvait aisément faire vivre une concession de la MLB.

Stephen Bronfman soutenait dans les médias que l’argent n’était pas un problème pour lui et ses associés et que son groupe était prêt. Le commissaire de la MLB, Rob Manfred, déclarait à intervalles réguliers que Montréal faisait partie des candidates favorites pour obtenir une équipe de l’expansion.

Le groupe de Stephen Bronfman avait à son tour publié une étude affirmant que le marché de Montréal allait se situer au 15e rang parmi les 27 villes de la MLB. Et des sondages annonçaient que, dans une très forte proportion, les amateurs de sport et les grandes entreprises québécoises avaient l’intention d’acheter des places dans le nouveau stade de l’équipe.

Des consultations avaient été organisées auprès de groupes cibles pour aider les concepteurs à donner une touche montréalaise au futur stade.

Bref, la question n’était plus de savoir si Montréal allait ravoir une équipe, mais plutôt à quel moment le premier match allait être disputé. La vague était haute et forte.

Pour la première fois se présentait une réelle possibilité de voir une équipe de la MLB détenue par des intérêts québécois et dont les opérations baseball auraient été menées par des talents québécois.

Ce projet prometteur s’est toutefois dégonflé en juin 2019. Au lieu de sortir un chat de son sac, Stephen Bronfman en a extirpé un monstre à deux têtes. Une créature inconnue.

On a alors appris que les investisseurs québécois n’avaient pas l’intention de diriger une équipe de baseball. Ils voulaient plutôt acheter des actions des Rays et ouvrir leurs portes à mi-temps à un propriétaire américain.

Dans un fichier Excel, l’idée de plonger sa paille dans deux laits frappés apparaissait sans doute géniale. Une équipe disputant ses matchs locaux dans deux villes différentes allait possiblement pouvoir doubler ses revenus de télé et de commandites locales.

De plus, la rareté des matchs locaux (une quarantaine dans chaque ville, au lieu des 81 habituels) allait peut-être stimuler la vente de billets. Cet aspect de l’affaire n’était toutefois pas acquis. La grande majorité des amateurs de sport s’attachent à une équipe parce qu’elle défend les couleurs de leur ville.

Et surtout, construire un stade dans Bridge-Bonaventure, près du bassin Peel, allait rehausser la valeur du quartier que M. Bronfman et ses partenaires avaient l’intention de construire tout autour. C’était là que se trouvait le motton, comme on disait dans Slap Shot.

Le hic, c’est que, vu de l’extérieur, ce projet avait beaucoup de prises contre lui.

La vaste majorité des amateurs s’y opposaient, ce qui était déjà une stridente sonnette d’alarme. Un autre fort pourcentage de gens n’y croyaient pas et pensaient qu’il s’agissait en fait d’une stratégie, soit pour faire déménager les Rays à Montréal, soit pour provoquer la construction d’un stade assurant la permanence des Rays à Tampa.

De son côté, le propriétaire des Rays, Stuart Sternberg, n’a jamais été capable d’expliquer pourquoi les amateurs de baseball de Tampa, qui boudent l’équipe même durant les courses aux séries éliminatoires, allaient soudainement se précipiter pour assister à des matchs du début d’avril jusqu’à la mi-juin.

Par ailleurs, utiliser l’argent des contribuables pour construire un stade de baseball est déjà une très mauvaise idée, et on se proposait d’en construire deux pour une seule équipe. C’était résolument l’approche de la paille dans deux laits frappés. Le marché de Tampa est moribond. Et celui de Montréal, où il n’y a plus de baseball majeur depuis 2004, était hautement incertain dans un contexte de garde partagée.

Pourquoi la MLB se serait-elle fendue en quatre pour concrétiser cette garde partagée, alors que plusieurs villes nord-américaines font la file pour accueillir une équipe à temps complet? Quand on regardait le projet sous cet angle, le concept de garde partagée avait une chance réelle d’échouer dans les deux villes à moyen terme.

Cette affaire aurait pu se transformer en l’un des plus retentissants fiascos de l’histoire du sport professionnel nord-américain. Les dirigeants des grands championnats professionnels vivent déjà des cauchemars quand ils doivent déménager une équipe d’une ville à une autre. Imaginez un peu le transfert d’une équipe implantée dans deux villes…

Enfin, messieurs Sternberg et Bronfman semblent ne s’être jamais préoccupés de l’opinion des joueurs dans cette histoire. Du moins, pas publiquement.

Comment a-t-on pu croire que les joueurs, qui passent leur temps à voyager, allaient avoir envie de déménager leurs familles chaque année au beau milieu de la saison? Et comment a-t-on pu croire que l’Association des joueurs de la MLB, qui est l’un des syndicats les plus puissants du monde, allait accepter de troubler la qualité de vie de ses membres?

En plus, les joueurs de la MLB sont en lock-out depuis le début du mois de décembre, et ce premier conflit de travail en 27 ans s’annonce rude et long. La fin de cette bataille ne sera pas propice à de telles concessions des joueurs, d’autant plus que le concept de garde partagée n’existe nulle part ailleurs.

Après avoir annoncé la mort du projet, Stuart Sternberg s’est dit convaincu que le partage d’une équipe entre deux villes représente l’avenir du sport professionnel nord-américain. Il a peut-être raison.

Mais l’avenir, ça peut être très long. Stephen Bronfman a pris la parole un peu plus tard. Le milliardaire montréalais s’est dit bouleversé, épuisé et déçu par la nouvelle.

Il a déploré qu’en un coup de fil, l’incroyable travail de fond accompli des deux côtés de la frontière au cours des dernières années soit tombé à l’eau.

Sports - Entrevue

« C’est dur! »

« C’est dur! »

Cette chronique est rédigée en tout respect. Les deux hommes croyaient en leur projet et ils ont déployé énormément d’efforts et de ressources pour le concrétiser. Il faut saluer cela.

En même temps, la liste des embûches était tellement costaude qu’on ne peut s’empêcher de se demander comment ils ont pu croire que ces deux stades et cette équipe à deux têtes allaient réellement voir le jour.

Il y a un an, une source bien au fait des us et coutumes de la MLB m’avait expliqué que le comité exécutif des propriétaires ne dit jamais vraiment oui ni vraiment non quand on lui présente une idée.

Et il avait prédit exactement ce qui s’est produit jeudi. Ce projet n’a jamais quitté la case départ, disait-il.

C’est exactement là que tout le monde se retrouve. Mieux vaut être seul que mal accompagné, comme disait ma grand-mère.
https://ici.radio-canada.ca/sports/1856327/garde-partagee-montreal-tampa-bay-chronique-martin-leclerc

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14 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Secteur Bridge-Wellington (Devimco) - Jusqu’à 30 étages

Bon, je ne sais pas pourquoi le JdeM ressort ça… mais il me semble que c’était assez mince comme chance que le projet se fasse

Slow news day

Retour des Expos: plus aucun espoir pour le bassin Peel

Retour des Expos: plus aucun espoir pour le bassin Peel

MARTIN CHEVALIER / JDEM
AGENCE QMI
Mardi, 3 octobre 2023 13:22
MISE À JOUR Mardi, 3 octobre 2023 13:22

Le plan de stade de baseball sur le terrain du bassin Peel, qui maintenait l’espoir chez ceux espérant un retour des Expos de Montréal, aurait officiellement été abandonné.

C’est ce qu’a affirmé mardi le journaliste de la chaîne 98,5 FM Jeremy Filosa, qui s’était entretenu la veille avec une personne confirmant que la métropole québécoise était toujours dans les plans du baseball majeur.

L’espoir ne proviendrait plus de l’emplacement du bassin Peel, situé dans le quartier Griffintown, puisque la collaboration avec la firme immobilière Devimco serait chose du passé.

Lundi, le 98,5 FM rapportait que des croquis pour un «nouveau parc» au Parc olympique auraient été montrés à «certaines personnes importantes et concernées par le projet». Le Stade olympique lui-même ne serait pas une option actuellement.

Des rumeurs voulant qu’un stade soit installé sur le site de l’ancienne brasserie Molson ont été étouffées lorsque le Fonds immobilier de solidarité FTQ et Montoni ont conclu le rachat du terrain, le 30 août dernier.

Les Expos ont déménagé à Washington en 2004, mais l’équipe n’a pas été oubliée par les Québécois, qui rêvent depuis longtemps au retour du baseball. Un projet de garde partagée avec les Rays de Tampa Bay a aussi été refusé en janvier 2022 par les ligues majeures.

https://www.journaldemontreal.com/2023/10/03/retour-des-expos--plus-aucun-espoir-pour-le-bassin-peel