Sécurité publique à Montréal

I think it’s time for a thread on crime/violence in Montreal. Unfortunately, it’s been a rough two years in the city, with shootings and homicides increasing at a very scary pace. The two random shootings today, in broad daylight, forced me to make this thread because what’s going on is unacceptable.

I know people who work for the city and are part of Projet Montreal look at these threads and are members. I ask you to please, stop being cowards and get something going because it’s getting scary now. There is a serious problem and all you all do is point fingers and not invest in the SPVM nor in communities (unless you’re in Le Plateau, then you get everything)

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Traiter l’administration de lâche est franchement déplacé. On sait tous que les enjeux liés à la criminalité ET à la police sont des enjeux complexes sur lesquels les avis divergent grandement, au sein même des gens qui en sont les experts.

Investir dans la police =/= baisse de la criminalité, tout comme désinvestir dans la police =/= hausse de la criminalité. Ça ne fonctionne pas comme ça, ce sont des affirmations bien trop simplistes. La situation actuelle n’est en rien simple ni imputable à un seul facteur. De plus, le problème ne se limite pas à Montréal, les ramifications du crime organisé étant bien plus large que les frontières municipales, de même que les problèmes liés aux armes et au trafic de stupéfiant, qui sont en cause dans la plupart des crimes violents des derniers mois.

Pour ma part, j’aimerais que les détracteurs de l’administration fassent preuve d’honnêteté intellectuelle. Accuser gratuitement de lâcheté, c’est très bas.

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We have every right to call out the administration, because believe it or not, they have a lot more influence than you think when it comes to safety. Just like in major U.S cities, they do nothing, they defund the police and they don’t implement new services = crime goes up.

Mayors tough on crime, train police better and increase services = crime goes down.

The province is also doing squat, rather than helping out, they are dividing people, it’s a shame seeing Quebec and Montreal becoming like the United States. Investing in the police does help, but you must also invest in more social services and mental health services as well.

But at the end of the day, I will reserve my right to call out the admin, because they are doing zero. The SPVM is missing 200 cops, the mayor promised 250 more cops = 450 missing. The mayor is also not investing in high crime areas and has cut funding to neglected areas, you bet I will call her and the administration out on that.

The province, as usual, doing nothing. No one is tough on crime and frankly, I’m tired of how passive society has become here. Organized crime or not, shooting people in broad daylight puts everyone at risk. Friends, family, kids, loved ones. They do not care about this, it’s extra collateral for them.

We must seriously question the integrity of the admin and put them on the hot seat, because crime has been spiking dramatically since 2020. What improvements have been done? None.

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Well thats a very simple worldview…

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I sadly do not share your values on that. To me, when I see what happens around us and in the rest of the country and in the US, tough on crime ideology never led to security or justice improvment for those who needed it. It is a failure. It is plain conservatism that make dangerous shortcuts and associations between criminality and power + money given to forces. In the end, other than attacking organized crimes and criminal associations, It simply justifies overspending on repressive equipments and tactics against more marginalized people and people of color, while defunding other services much more useful in the long term.

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I’ve actually worked in muncipal administrations before so I would know… I broke it down simply for people to understand. So no need for smart aleck comments.

Montreal now at 21 homicides, at this pace, we might match or surpass the 10 year high set last year. Scary times in our city.

En tant qu’homme noir qui bien sûr ne parle qu’en son nom, je pense qu’il y a des limites à faire preuve de trop de complaisance envers les criminels. Le système américain est un extrême non souhaitable mais le système canadien en est un aussi. Le principe de réinsertion sociale devrait avoir des limites. Les sentences pour possession d’armes à feu devraient être plus sévères que les sentences bonbon actuelles. J’ai perdu un membre de ma famille dans ces bêtises à Toronto et c’est vraiment pas drôle à vivre. Faudrait arrêter de parler et agir.

Ce qui est sur c’est que la ville ne pourra pas régler le problème à elle seule. Ça va prendre de multiples réformes. Et les libéraux feraient mieux de les enclencher parce que ce climat ne fait que favoriser le conservatisme.

235 jours écoulés sur 365, 64%, donc avec 21 homicides on va tomber à peu près à 33 homicides, ce qui serait plus bas que les 37 de l’an passé. (Pour info, 28 en moyenne au cours des 10 dernières années) Et cela sans prendre en compte que les homicides sont beaucoup plus communs en été qu’en hiver, et que notre été achève.

Ce sont tous des homicides de trop, mais on n’est pas dans l’anarchie non plus, et il faut arrêter de tirer de gigantesques conclusions envers des changements qui sont le résultats d’énormément de facteurs.

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False. It’s been proven through statistics (so not a question of perception or hearsay) that police funding going up/down and crime rates going up/down do not correlate:

https://www.washingtonpost.com/politics/2020/06/07/over-past-60-years-more-spending-police-hasnt-necessarily-meant-less-crime/

As extreme as the U.S. is, it’s also a pretty good example to show that massive police budgets (NYPD itself has a bigger budget than most countries’ militaries) don’t necessarily affect crime rates. We’re also far from the high crime rates of up to the 80s/90s (here or in the US).

It’s also known that a crucial factor in determining if someone will commit a crime or no is economic conditions. We need to uproot violence at its first stages, and that is through better housing and better wages.

I invite everyone to read the writings of Montreal professor Ted Rutland. He has great insight on this and his Twitter is always interesting

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https://www.tvanouvelles.ca/2022/08/24/des-commercants-effrayes-veulent-plus-de-policiers

Une personne qui a franchi la porte du commerce de Mme Daigneault dans les heures qui ont suivi le meurtre est la mairesse Valérie Plante. Une visite appréciée, mais qui n’offre pas de solutions concrètes.

«Il n’y a pas beaucoup de policiers dans notre secteur. C’est vraiment un problème sur Saint-Denis. Comme pour toutes les artères importantes, il devrait avoir un plus grand nombre de policiers piétons.»

En ce sens, la mairesse avait peu de garanties à offrir. En fait, Martine Daigneault ne croit pas que cette préoccupation soit prise au sérieux par les décideurs.

Je vais donner mes 2 cents ici concernant l’histoire du financement de la police et la montée du crime récemment: pour ceux qui clament qu’il faudrait plus de financement pour les réseaux communautaires afin d’enrayer le crime à la base en aidant les plus défavorisés, je suis 100% d’accord avec vous. Mais en même temps, avec tout le non-sens et le slogan de “defund the police” qu’on a vu depuis l’été 2020, on ne peut pas, magiquement, déshabiller Paul pour habiller Jean, car ce n’est pas vrai qu’en coupant le financement de la police pour donner plus de ressources aux aides communautaires, ça réglera la situation. Il faut que la police et les aides communautaires travaillent ensemble. Ceux qui ont lancé le slogan de “définancer la police” ne connaisse rien de la nature humaine: oui, il est vrai qu’il y a des gens défavorisés qui ont recours au crime comme mode de survie, surtout dans une société où les injustices peuvent se creuser, mais il ne faut pas oublier qu’il y a, et qu’il y aura toujours des gens de mauvaises foi en même temps!

Concernant la montée des fusillades et des crimes récemment à Montréal, je pense qu’il y a une combinaison de facteurs en jeu: on vient de sortir de la pandémie et des confinements à répétition qui ont fait très mal à beaucoup de monde et aux petites et moyennes entreprises depuis 2 ans, l’inflation qui explose depuis 1 an qui cause davantage de tort aux gens les plus défavorisés. Mais aussi, j’ai l’impression, une sorte de “laisser-passer” aux gens qui se sont crus un peu libres de faire ce qu’ils voulaient, surtout après la mauvaise perception et opinion publique envers la police depuis quelques années (cela s’est sans doute aggravée depuis l’été 2020). Mon impression est que les crimes et fusillades récents ont l’air de crimes gratuits, sans grand contexte derrière, puisque cela touche plusieurs personnes innocentes.

Le débat sur le financement de la police est certes intéressant, mais concrètement la police n’a jamais été définancé à Montréal. On est dans le théorique, et visiblement nullement la cause de la violence actuelle.

En fait l’augmentation du budget du SPVM en 2022 a été la plus importante depuis 2002, à 45 millions de dollars. La ville a augmenté de manière importante le budget du SVPM, même si 73% des gens qui ont participé à la consultation publique budgétaire l’an dernier voulait une baisse du budget. L’administration a décidé de faire exactement le contraire de ces consultations avec un réinvestissement record.

Depuis 2002, le budget de la sécurité publique est passé de 429 millions de dollars à 724 millions de dollars. Si on avait simplement suivi l’inflation, ce budget serait de 653 millions de dollars aujourd’hui.

Il faut aussi noter qu’après 2 ans, le taux de résolution des meurtres du SPVM est de 92%. Les criminels se font attraper. Parfois faut avoir un brin de patience, mais les enquêtes débouchent. Les criminels responsables vont pratiquement tous se retrouver en prison.

Montréal est une ville extrêmement sécuritaire, et malgré une augmentation des incidents avec les armes à feu, on reste une ville extrêmement calme par rapport à nos consœurs nord-américaines. Bien entendu, on veut que cela reste la norme, alors il est normal de chercher des solutions et de ne pas faire preuve de laxisme. Mais beaucoup se fait déjà. Les crimes sont résolus, de l’argent est injecté dans le SPVM, on essaye d’engager des policiers (on ne peut pas engager n’importe qui, normal que ça soit plus difficile que d’engager un commis d’épicerie), les gouvernements supérieurs annoncent des mesures… Faut un peu de patience aussi.

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“Depuis 2002, le budget de la sécurité publique est passé de 429 millions de dollars à 724 millions de dollars. Si on avait simplement suivi l’inflation, ce budget serait de 653 millions de dollars aujourd’hui.”

L’augmentation doit être comparée à l’inflation (salaires des policiers) mais aussi à l’augmentation de la population desservie, soit de l’effectif policier requis pour assurer un niveau de service équivalent (non dilué).
Je ne connais pas le résultats mais une analyse basée seulement sur l’inflation monétaire me semble incomplète pour arriver à une conclusion.

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C’est bien vrai, mais c’est sûrement plus complexe qu’un ratio de la population aussi. Par exemple si un quartier voit sa population augmenter de 50% par de nouveaux projets immobiliers, je doute qu’on doit augmenter la présence policière de 50% pour desservir le même territoire et conserver un niveau de criminalité similaire. Il y a tellement de variables.

À titre de référence, la population de l’agglomération de Montréal a augmenté de 10.5% entre 2001 et 2021, le budget est 10.8% au-dessus de l’inflation. Je n’avais pas exactement les mêmes années, on n’a bien sûr pas la population de 2022 encore! Dans ce cas, le budget est resté similaire à la population, mais pourtant le crime a beaucoup diminué durant ces 20 années.

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Il faut quand même reconnaître que l’administration Plante n’a pas beaucoup d’atomes crochus avec le SPVM et se borne jusqu’à présent qu’à réclamer des actions de la part des autres ordres de gouvernement.

Ses priorités sont ailleurs.

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Je pense que ya une nuance a apporter entre les atomes crochus avec linstitution quest le SPVM et la Fraternité des policiers qui est son syndicat. Mais oui en effet avec la fraternité, il ny a pas d’atomes crochus. Est ce que cest derangeant? Pas outre mesure.

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Ah non pas d’accord. L’administration Plante cultive une méfiance manifeste envers l’institution SPVM, elle va même aller jusqu’à soumettre le choix de la direction à un veto “populaire” exercé dans un processus de consultation qui sera inévitablement noyauté par les militants anti-police.

L’administration se mêle non seulement d’allocation budgétaire (embauches) elle se mêle aussi des opérations (techniques policières, caméras corporelles…).

Alors oui l’administration joue un rôle important aujourd’hui qui ne contribue pas à solutionner le problème, elle fait de l’interférence en rappelant quotidiennement au SPVM et aux policiers que leur travail est sous probation et généralement désapprouvé.

Facal l’illustre très bien.

Lire aussi Mourani.

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Le texte de Facal est effroyablement démagogique, inutile, et franchement à la limite du dangereux en avançant des associations insultantes, sans preuve, sans support. J’espère que personne ne prendra cela au sérieux.

Maria Mourani est une personne bien plus intéressante dans le domaine. Cependant, je crois qu’elle surestime grandement l’influence de certaines idées de la base militante de Projet Montréal (ainsi que d’une large part de la population d’ailleurs). La raison est simple: l’administration Plante a fait des choix différents. Il n’y a pas eu de réduction du budget ou de désarmement, malgré une volonté de la base militante ET une volonté populaire exprimée au dernier budget.

Elle finit son texte avec 4 idées, qui sont 4 mesures (sauf les chiffres au hasard qu’elle lance) qui ont été annoncés ou exprimés clairement déjà par l’administration.

Je crois que c’est un brin dissonant de reprocher aux élus de ne rien faire, et ensuite de trop en faire et s’en mêler en faisant des embauches et en poussant certaines solutions, qui sont des solutions avancées par Maria Mourani, et conspués par Facal d’ailleurs.

Le problème avec ces problématiques, c’est qu’on voit des idéologies opposées chercher à tirer profit de la situation. Dans le contexte, l’administration y est allé avec conservatisme prudent: plus de budget, des embauches, un volet prévention. Une bonification de ce qu’on voit depuis longtemps, ni plus ni moins. Les appels à des changements radicaux sont écartés, que ce soit la « manière américaine » de Facal, qui ne tient même pas du municipal, ou le définancement et le désarmement. On évite les inconnus.

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