Secteur Bridge-Wellington (Devimco) - Jusqu'à 30 étages

Pour votre info, il y a une présentation de l’OBNL Action-Gardien le 16 février

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Au menu de l’assemblée :

  • Le point sur les derniers développements
    • la planification de la ville de Montréal et la sortie prochaine de son plan directeur;
    • les projets immobiliers privés et les récentes acquisitions de terrains;
    • la fin du projet de stade de baseball.
  • La suite de la mobilisation!

Je ne pense pas que des tours de 30 étages poseraient un problème visuel du côté’Est’ du terrain et même à l’Ouest vers la rue Bridge, on pourrait se permettre du 15-18 étages car seules les 10-12 étages dépasseraient le REM et cette hauteur ne serait pas suffisante pour cacher le vue partielle du fleuve ou du pont Champlain.

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L’organisme Action-Gardien a présenté une carte des propriétaires fonciers du secteur

En plus des terrains de Ray-Mont Logistiques, Devimco a aussi acheté deux terrains dans les lots autour du Bassin Peel

bridge

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Juste pour préciser, bien que la carte indique “carte des grands propriétaires fonciers - nouvelles acquisition(s) 2021”, je prendrai cela avec des pincettes. Les terrains le long de Wellington de Broccolini leur appartiennent depuis au moins 2019 par exemple.

C’est ce que les gens d’Action-Gardien ont mentionné pour ces terrains précis
Les nouvelles acquisitions étaient surtout celles de Devimco

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10 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Redéveloppement de Bridge-Bonaventure – Projet global

Secteur Bridge-Bonaventure

Des promoteurs immobiliers se disent « bâillonnés » par Montréal

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

L’administration Plante a fixé à 4000 le nombre d’unités qu’elle prévoit construire dans le secteur, dont 1270 logements sociaux et abordables ainsi que 320 logements familiaux.

Des promoteurs et groupes immobiliers tirent à boulets rouge sur l’administration Plante, qu’ils accusent de flagrant « manque d’écoute » et de dialogue dans le dossier du redéveloppement du secteur Bridge-Bonaventure. D’après trois joueurs de l’industrie, la Ville se dirige vers un projet carrément « sous-développé ».

Publié à 11h45

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Henri Ouellette-Vézina

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

« Leur vision propose seulement 17 unités d’habitation à l’hectare, ce qui est une sous-densification marquée lorsqu’on sait qu’on est face à une crise du logement. On pense que ce développement-là n’est socialement pas responsable compte tenu des enjeux auxquels on devrait faire face », affirme le président de la firme COPRIM Inc., Vianney Bélanger.

Accusant Montréal de « ghettoïser » le développement immobilier, les promoteurs – qui avaient convié les médias à un point de presse virtuel lundi – estiment plutôt pouvoir construire entre 12 000 et 15 000 logements dans le secteur. C’est au moins trois fois plus par rapport à la cible de l’administration Plante, qui a fixé à 4000 le nombre d’unités qu’elle prévoit construire il y a quelques semaines, dont 1270 logements sociaux et abordables ainsi que 320 logements familiaux.

« Ça manque de réalisme »

Or, pour M. Bélanger, la vision de la Ville « provient du XXe siècle ». « Les changements climatiques, l’étalement urbain, la crise du logement, tout ça, c’est comme si c’est absent de ce débat. Et avec leur processus, on en a encore pour trois ans de consultation. Ça manque de réalisme, de responsabilités. S’il n’y a pas un changement d’attitude et une vraie consultation ouverte, franche, on s’en va vers un projet qu’on va tous pouvoir regretter », ajoute le promoteur.

Le vice-président au développement immobilier du groupe MACH, Cédric Constantin, affirme que cette attitude joue contre l’intérêt de la population. « Dans l’approche qu’on a proposée à la Ville, on a privilégié des immeubles de faible empreinte au sol de façon à dégager des espaces verts au sol. Malheureusement, la Ville – dans son idée de vouloir privilégier des activités économiques – vient proposer des immeubles avec très peu d’empreintes au sol, et donc, très peu d’espaces verts », illustre-t-il. Pour lui, la Ville agit carrément « comme une dictature » en refusant d’écouter les revendications de l’industrie.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Robert Beaudry

Joint par La Presse, le responsable des dossiers d’urbanisme au comité exécutif, Robert Beaudry, se dit « bouche bée » par la sortie des promoteurs, qui ont pourtant multiplié les rencontres avec le comité exécutif, selon ses dires. « Pas plus tard que la semaine dernière, le président du groupe MACH, par exemple, était dans le bureau de la mairesse. On travaille avec eux sur de nombreux projets », rétorque-t-il.

M. Beaudry affirme que les promoteurs occupent « trois sièges » sur la table de concertation, qui devait justement se réunir ce lundi, en plus d’avoir été « rencontrés en amont du dépôt des différentes visions ». « Ils vont aussi participer à la consultation qui viendra devant l’OCPM », ajoute l’élu municipal. « Ils ne se sentiront pas écoutés jusqu’au jour où on va décider de faire exactement ce qu’ils demandent. Mais ce n’est pas le rôle de la Ville. On ne travaille pas pour les promoteurs, on travaille pour la population. »

Une invitation au public

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Serge Goulet

Le président de la société Devimco, Serge Goulet, a quant à lui fait valoir lundi que la Ville est « en train d’instrumentaliser des activités de consultation » pour cautionner « sa vision ». « On est en train de se passer de ressources et de compétences dont Montréal aurait besoin. Le privé n’est pas à la table », déplore-t-il.

« Ça fait trois ans qu’on essaie de se faire entendre. On a dû forcer la porte pour que la table de concertation accepte l’Institut de développement urbain (IDU) avec des développeurs privés », rajoute Serge Goulet, pour qui les démarches de consultation sont « improvisées » et « manquent de transparence ». Il réclame un « débat de fond » sur la manière qu’à la Ville de travailler avec le privé.

Son groupe convie ainsi le public montréalais à une grande journée « portes ouvertes » prévue le 31 mai prochain, dont les détails seront révélés au cours des prochains jours. « On veut que toute la population ait l’occasion de voir notre vision à nous, notre façon de rendre ce projet-là responsable économiquement, socialement et du point de vue environnemental. On va vous montrer ce que sont nos compétences, notre vision et nos ressources », conclut M. Goulet.

« Est-ce que les citoyens sont d’accord à payer de leurs taxes un projet sous-développé, alors qu’un projet responsable s’autofinancerait ? Moi, ça m’intéresse de poser cette question-là, mais présentement, avec la plateforme qu’on nous donne, on n’est pas capable. On est bâillonnés », conclut-il.

L’équipe à l’hôtel de ville nuit au développement économique. Valérie et sa clique sont trop aveuglés par l’idéologie. Il ne se passera plus grand chose d’intéressant à Montréal avant plusieurs années et c’est bien dommage. On était si bien parti.
C’est le mandat de trop.

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Nous avons des dizaines de projets en planification juste pour Ville-marie sur le forum, dont des quartiers complets comme le redéveloppement de Radio-Canada ou le site Molson. Je peux bien comprendre une déception face à la planification du secteur Bridge-Wellington, mais on ne manquera absolument pas d’action pour les prochaines années, des milliers d’unités d’habitation avancent sans aucun obstacle de la mairie.

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Ça reste à voir.

Montréal actuellement ressemble au PQ de jadis et horriblement d’aujourd’hui (bénéfique au plan identitaire mais décevant au plan économique).

Les Montréalais jugeront aux résultats.

Drôle de comparaison pour prouver ton point, étant donnée qu’on peut facilement vérifier que depuis 1976, la croissance économique annuelle moyenne a été plus forte lorsque le PQ était au pouvoir que lorsqu’il était dans l’opposition. Comme quoi les préjugés sur les partis de gauche anti-néolibérales sont rarement fondées…

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Je ne sais pas si vous avez raison ou tort. Je n’aime pas les guerres de chiffres quoique cela peut être fort utile dans certaines circonstances. Néanmoins le PQ a apporté du bon mais aussi, force est de constater, qu’il y avait un retard certain à rattraper. Nous y sommes.
Je respecte votre opinion.

Il y a beaucoup de projets oui mais je ne dirais pas sans aucun obstacle, au contraire.

Ce qui sera intéressant c’est de voir la réponse de la Ville pour le secteur Bridge-Wellington. Une qualité en politique c’est de savoir reculer quand il faut.

Sans donner 100% raison à Serge Goulet, sa sortie met en lumière certains points intéressants, et les analyses subséquentes dans les médias le sont tout autant.

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Des affirmations gratuites qui ne trouvent pas écho dans les médias. D’ailleurs il faut plus qu’un repositionnement sur le plan urbanistique d’un projet de développement au c-v pour en généraliser l’effet à l’échelle de la ville. À ce que je sache aucun projet majeur n’a été annulé, pas même ceux que l’on considérait comme plus fragiles ou hésitants. Normal aussi que le marché digère l’impressionnante cuvée de tours élevées actuellement en construction au centre-ville avant d’en proposer d’autres.

Pendant ce temps les grands sites de l’est poursuivent sur leur lancée avec des phases subséquentes qui s’ajoutent à mesure de l’avancement des premières. Même GFT reste actif et a d’autres projets dans les cartons. Il y a aussi bien d’autres secteurs qui se développent dans Lasalle notamment, Angus et un peu partout sur le territoire montréalais à l’est comme à l’ouest.

On peut aussi dire que la première phase du REM aura un effet structurant considérable dans le périmètre des futures stations. Mieux vaut alors attendre avant de juger, car l’économie de Montréal est loin d’être moribonde particulièrement au niveau des infrastructures publiques et des grands projets de transport.

Pendant ce temps l’administration municipale investit beaucoup dans la qualité de vie des citadins, pour augmenter le nombre et les surfaces d’espaces verts dont certains grands parc en voie d’aménagement, sans parler des réseaux de transports actifs qui enrichiront la majorité des quartiers d’alternatives intéressantes au niveau de la mobilité.

La Ville dépense aussi des centaines de millions pour rattrapper le retard en infrastructures souterraines et de surface, des chantiers qui contribuent eux aussi à l’économie de la métropole. Mais bien sûr on ne peut pas tout faire en même temps, surtout que tous ces développements publics et privés occupent à 100% la main-d’oeuvre disponible.

Alors patience, inutile d’anticiper la cour est déjà pleine. Quant au secteur Bridge-Wellington, il fera l’objet d’un PPU spécial afin d’en tirer le maximum de potentiel possible, tout en mettant la population et les développeurs dans le coup. Ici rien ne sert de sauter des étapes car les enjeux sont trop importants et le site trop bien situé pour ne pas en faire un succès dont on sera fier.

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Je veux dire, la quasi-totalité des projets se font de plein-droit ou avec des dérogations mineures, et ils font juste passer les étapes. Ce n’est pas comme si la ville pouvait mettre des obstacles en dehors de son cadre légal non plus, donc par définition, c’est assez rare juste avoir les conditions pour lesdits obstacles.

Pour les gros ensembles dans Ville-Marie, le secteur Bridge est celui qui a visiblement le plus de confrontation. Les autres ensembles n’ont pas la même dynamique, en dehors d’une ou deux composantes ici et là pour des projets qui se construisent quand même.

On ne peut pas douter qu’il va y avoir pas loin de 10 000 nouveaux logements dans l’est de Ville-Marie, par exemple, avec Radio-Canada, Molson, etc… Ça fait pas mal de photos à aller prendre pour des années :stuck_out_tongue: .

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J’ajouterais aussi que compte tenu du contexte paandémique et de l’incertitude entourant l’occupation des bureaux, c’est normal que l’ardeur des développeurs par rapport à la construction de nouveaux espaces de bureaux au centre-ville soit ralenti. Étant donné le manque de travailleurs, étudiants étrangers et le pète-balloune des Airbnb au centre-ville, c’est aussi normal qu’on y voie une hausse de l’inoccupation du résidentiel haut-de-gamme.

Tous ces facteurs infleunt contre le lancement de nouvelles tours au centre-ville et dans sa périphérie, et sont largement hors du contrôle d’une administration municipale. Je pense qu’il faut exercer un certain scepticisme par rapport à l’impact des politiques municipales sur l’immobilier ces temps-ci, peu importe l’alignement politique de l’administration en question.

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6 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Montréal - Politique municipale

Industry alliance planning a massive revitalization of areas near old Montreal

Grant Cameron

COURTESY VISION BRIDGE-BONAVENTURE — The alliance’s blueprint proposes a plan to build more than 1,400 units for families and more than 7,500 new housing units, retail businesses and offices by introducing taller buildings to free up public space and also establish an innovation zone for tech-oriented companies to conduct research and development.

An alliance of developers, architects, builders and planners has joined forces to map out a vision for revitalizing the 2.3-square-kilometre Bridge-Bonaventure and Pointe-du-Moulin areas near old Montreal.

Their ambitious blueprint proposes a plan to build more than 1,400 units for families and more than 7,500 new housing units, retail businesses and offices by introducing taller buildings to free up public space and also establish an innovation zone for tech-oriented companies to conduct research and development.

“We strongly believe in the family housing. We also strongly believe that we need employment for that area,” says Brian Fahey, a spokesperson for the alliance and president of planning, landscape architecture and urban design firm Fahey & Associates.

“What we’re proposing is to add high-tech industrial development because we’re next to the downtown area and we’re next to the university campus. We want to bring job creation but into an environment that is also compatible with residential.”

The area is one of Montreal’s most visible and attractive sectors. It straddles the Sud-Ouest and VilleMarie boroughs, is near Old Montreal and lies along the St. Lawrence River.

It is the southern gateway to the downtown and comprises the subsectors of Pointe-du-Moulin, Cité du Havre, the Peel and Wellington basins, and Pointe Saint-Charles Triangle.

The city had put out a vision for future development in the area but the alliance of urban development professionals felt it needed work.

COURTESY VISION BRIDGE-BONAVENTURE — An alliance of Provencher Roy, Fahey & Associates, Lemay, ACDF, Neuf Architects, Cycle Capital, Groupe Devimco, Broccolini, Groupe Mach and COPRIM has joined forces to map out a vision for revitalizing the 2.3-square-kilometre Bridge-Bonaventure and Pointe-du-Moulin areas near old Montreal.

Their blueprint maps out an inclusive and environmentally responsible vision aimed at deploying every available means to tackle the housing shortage, combat climate change by deterring urban sprawl, and permit Montrealers to return to the city to live.

The alliance includes Provencher Roy, Fahey & Associates, Lemay, ACDF, Neuf Architects, Cycle Capital, Groupe Devimco, Broccolini, Groupe Mach and COPRIM. They hope to fuel discussion ahead of public consultation on the master plan for the sector that will be held this fall and are talking to community and business groups as well as citizens.

Their vision attempts to balance housing needs and job creation and encompasses community spaces and facilities, local retail and service offerings, a REM light-rail station and transit hub. Developers have based their vision for taller buildings on what has been done in Europe and the U.S.

They believe taller buildings can be designed to complement the skyline and shape a more sustainable neighbourhood.

Specifically, the alliance wants to do everything possible to bring more residents to the city centre. In addition to the housing and new units, their vision includes the creation of a civic hub to house a public school, community, educational and sports services, and attractive, inclusive and comprehensive districts.

According to their plan, residents in the area would have access to a diverse supply of active transportation and mass transit. The plan also includes major redevelopment in the vicinity of the docks.

Fahey says a lot of soil in the area is contaminated because it was industrial land and there will be heavy costs associated with reclaiming brownfields and rehabilitating heritage buildings and properly servicing the sector to absorb future development, so the land needs to be rezoned to allow taller buildings. That will allow developers certainty to build residential towers and free up ground space for parks.

“The height allows us to have more open space at grade level because you have a smaller floorplate,” he says. “You’re going higher, and you can have more private space next to public space, and at the end of the day you bring more to the community. It’s a way to bring more human-scale by having more open space.”

The goal of the alliance is to contribute to the thinking and constructive dialogue for the future of the one-of-a-kind sector. The professionals believe input from a variety of stakeholders is needed to ensure an integrated and environmentally responsible vision to chart the course of future projects in the area. The alliance is hoping to have zoning for the area in place prior to the 2024 municipal election.

“Right now the city is looking at our vision,” says Fahey. “They’re going to be coming back to us sometime in August. Nevertheless, what we’ve decided to do is keep in contact with all the community groups, all the major groups in the downtown area and in the southwest to get their vision.”

The alliance is proposing that the city put in place a new bylaw and amend the city’s master plan so redevelopment of the area can begin.

“We have to bring services, we have to bring schools, we have to bring an REM station,” explains Fahey. “There’s a lot of investment to be done and in order to be able to do those investments, we need zoning in place. If zoning is not in place, it’s going to be a real challenge to get financing. We’re asking the city to put firm zoning in place.

“We’re ready to sit down with them to start discussing the development agreement. The promoters are ready to invest. They need to know on what they are going to be investing.”

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Still wondering why activities at Bickerdike can’t be moved somewhere in the current port, east of the PJC.

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