Rue Saint-Denis (Plateau) - Actualités commerciales

Au Nord de Mont-Royal, côté Est.

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Je lance l’invitation à tous ceux et celles qui sont intéressés à rencontrer d’autres membres de ce forum tout en parcourant une partie de la rue Saint-Denis (de Laurier à Sherbrooke) afin d’avoir une idée plus précise de la situation des locaux occupés mais aussi pour découvrir de nouveaux endroits, le cas échéant.

La rencontre devrait avoir lieu au début de mois de février. Le date et l’heure restent à déterminer mais ca devrait être un samedi ou un dimanche. L’idée est de prendre un café à mi-chemin et/ou prendre l’apéro une fois notre promenade terminée.

Donc n’hésitez pas à faire savoir, ici ou en privé, si vous intéressé à venir nous rejoindre et à proposer vos idées.

Le magasin de disques Beatnick est à vendre, mais pas à n’importe qui


`Photo tirée de Facebook
Le propriétaire du Beatnick assure ne pas vendre parce que le magasin ne va pas bien, au contraire. « Le marché du disque est excellent », selon lui. Il dit même observer une « expansion » dans la province.

Alex Fontaine
21 h 32
Culture

Le magasin Disques Beatnick est à vendre. Une décision personnelle, dit son propriétaire, Nick Catalano, alors que le marché du disque se porte bien dans la métropole.

Le commerce a ouvert ses portes il y a 25 ans sur la rue Saint-Denis, entre la rue Roy et l’avenue des Pins. À l’intérieur, on fraie son chemin dans des passages étroits, coincés entre des étagères débordent de disques compacts et de vinyles, tandis que les haut-parleurs crachent une musique bien loin des derniers palmarès. Pas de doute, on est chez un vrai disquaire.

L’annonce de la mise en vente du Beatnick, en début de semaine, a inquiété plusieurs internautes. Nick Catalano se fait rassurant : « ce n’est pas une vente de fermeture ». « J’ai 72 ans et je ne veux plus travailler sept jours par semaine ! »

Bien que le propriétaire déplore un manque de soutien de la Ville de Montréal durant les nombreux travaux qui ont affecté le secteur ces dernières années et fait disparaître plusieurs places de stationnement, il précise ne pas vendre pour ces raisons. Il cherche surtout à diminuer la cadence, n’étant pas un entrepreneur dans l’âme. « Je suis un musicien qui a ouvert un magasin de disques […] pour avoir une job, parce que comme musicien, je ne gagnais pas assez d’argent », explique le septuagénaire.

D’ailleurs, pas question de vendre à n’importe qui. « Je veux que le magasin aille à quelqu’un qui a 40 ans, qui peut penser à long terme, dit M. Catalano. Je veux que les employés gardent leur job, je veux trouver quelqu’un qui a la même passion que moi j’avais quand j’ai ouvert mon commerce et qui veut continuer ça. »

Un marché qui se porte bien

Le propriétaire du Beatnick assure ne pas vendre parce que le magasin ne va pas bien, au contraire. « Le marché du disque est excellent », selon lui. Il dit même observer une « expansion » dans la province.

Depuis quelques années, il voit une relève plus jeune, accro aux vinyles, dévaliser ses rayons. Si plusieurs viennent acheter le dernier Harry Styles ou Taylor Swift, au bout du compte, « ce sont les mêmes disques qui se vendent. C’est Pink Floyd, Led Zeppelin, The Doors, Jimy Hendricks, The Cure. Tu peux vendre 15 copies de Dark Side of the Moon par semaine. »

Luis, un fidèle client, fait partie des collectionneurs qui ne jurent que par la musique sur support physique. « Il y a une connexion entre nous et l’artiste, quand tu achètes un disque », explique l’homme qui dit posséder quelque 5000 cd et 3000 vinyles. « D’ailleurs, mes voisins me détestent », avoue-t-il en souriant.

Déjà en 2021, on constatait une surchauffe dans le marché du vinyle. Victime de sa popularité, l’industrie peinait à répondre à la demande et les prix se sont envolés.

C’est ce qu’on constate chez Musique-Disque Sonik, au coin des rues Duluth et Berri. Spécialisé en musique punk, le disquaire Mathieu Livernois juge que « les prix commencent à ne pas avoir d’allure, surtout dans le neuf ». Il attribue cette envolée au retour des majors (les grands producteurs et distributeurs de disques) dans le marché du vinyle.

Cela dit, les ventes vont bien et les clients sont au rendez-vous. Le propriétaire explique qu’il y a une masse critique de magasins de disques dans le secteur, ce qui attire une clientèle locale, mais aussi des touristes. Sur place, un homme achetait d’ailleurs des vinyles qu’il comptait envoyer à des proches aux États-Unis.

M. Livernois ne voit pas tout en rose pour autant. « Le gros problème à Montréal, ce sont les loyers commerciaux », soutient celui qui affirme avoir eu sa plus importante augmentation de loyer en 23 ans, cette année.

Malgré certains écueils, les deux entrepreneurs rencontrés ne semblaient pas inquiets quant à l’avenir du disque. Le produit est destiné aux passionnés, explique Nick Catalano. Il s’écoute différemment et offre une expérience que ne peuvent égaler les plateformes en ligne, selon lui. Cela devrait assurer un bel avenir à ces vieux objets.

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Bon, heureux de savoir que la vente du magasin est pour une raison de retraite, ce qui est tout à fait compréhensible. Et j’ai bien l’impression qu’un plus jeune prendra la relève tôt ou tard. Il est aussi vrai que le fait d’avoir plusieurs disquaires indépendants dans le secteur attire une clientèle d’afficionados en provenance d’un peu partout. D’ailleurs, l’arrondissement (pour ne pas dire Tourisme Montréal), devrait jouer plus fort sur cet aspect.

Pour avoir parler à quelques commerçants ces dernières semaines, j’ai l’impression que les prochains mois seront difficiles surtout à partir du 18 janvier. La hausse de la taxe municipale, la hausse de loyer (surtout) et le remboursement du prêt fédéral vont faire mal. Donc quelques fermetures à prévoir.

En même temps, d’autres semblent s’ajuster. Le resto italien Edouardo sur Duluth coin Saint-Denis est fermé. Selon mes sources, le local deviendrait un bar à vin, mais ca reste à confirmer.

Juste à coté, le Joséphine a aussi fermé. En fait, toujours selon mes sources, le Joséphine occupera la moitié du local et le suspens reste quant à savoir ce qui adviendra de l’autre moitié. On devrait savoir bientôt. Cette décision est logique car le Joséphine était rarement pleins mais quand même assez occupé alors une réduction de l’espace est un bon geste d’affaire.

À l’inverse, une petite pâtisserie avec une bonne réputation serait sur le point de s’agrandir et un plus grand local sur Saint-Denis, près de Duluth, semble être tombé dans l’œil du pâtissier en question. À surveiller prochainement.

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Il offre un discours tout à fait différent dans un article du journal The Suburban mettant l’emphase sur la difficulté de stationner son propre véhicule et les nombreux chantiers (qui aboutissent bientôt). Vous ne serez pas surpris que je trouve assez “cheap shot” sa sortie sur Facebook où il met le blâme sur l’administration Plante. On comprend donc qu’il souhaite passer le flambeau pour d’autres raisons. https://www.thesuburban.com/news/city_news/how-an-independent-record-store-owner-makes-a-go-of-things/article_164e744e-8a54-58df-b8f0-d0fd8e3c1151.html

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quel pourcentage de clients conduisent ? c’est juste en face du métro Sherbrooke…Le pourcentage doit être inférieur de 25%. et le type de client qui achète des disques est plus jeune que la moyenne, donc plus susceptible de vivre dans le plateau. :person_shrugging:

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Même à 25% ce serait pas mal le plus élevé que je me souviens avoir lu dans les sondages pour une rue centrale. 10-15% serait probablement plus probable dans le Plateau.

Mais dans le cas de ce magasin, je crois que c’est plus un inconvénient personnel qu’autre chose. La preuve serait difficile à faire que le REV soit une nuisance anyway.

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À CityNews

Montreal record store well-known to vinyl collectors up for sale

“You need to love music,” said Nick Catalano, owner of Beatnick Records, when speaking about the sale of his record store in Montreal that has been popular with vinyl collectors for the past 25 years. Gareth Madoc-Jones reports.

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L’invitation est donc lancé alors n’hésitez pas à nous faire savoir, ici ou en privé, si vous désirez nous accompagner lors de cette promenade sur Saint-Denis. Vous pouvez aussi faire part de vos idées.

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Triste d’apprendre que Kikicode s’est fait quasiment évincer de son local et surpris que c’est légal pour un propriétaire d’augmenter un loyer commercial de 100%. Mais bravo pour avoir trouvé une solution pour rester dans le quartier! Wow! :clap::clap::clap: @jacouzi Courage!

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Merci pour les bons mots!
Honnêtement, gérer 2 business en une soit le café + kikicode, en plus de mon travail à temps plein + ma maîtrise en urbanisme à temps partiel, c’était trop. On aurait pu décider de reste ouvert malgré l’augmentation, mais c’est beaucoup de travail avec le reste. Et en même temps, je ne peux me mettre à genou devant les spéculateurs.

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Ouais je suis content de savoir que l’activité robotique/etc va continuer. Bravo pour cela.

Et gros bouh pour l’augmentation de 100% du loyer. Franchement, je ne vois pas Saint-Denis avoir une santé commerciale solide à ce point (il y a quand même des locaux disponibles), et on endommage la vitalité commerciale avec ces augmentations drastiques.

C’est encore plus un obstacle pour un prochain commerçant motivé à ouvrir son commerce.

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avec l’augmentation, tu peux toujours rentabiliser, mais faut avoir un plan solide et se consacrer à 100%, ce que l’on ne veut pas faire. i.e. je ne veux pas travailler en double pour les doux yeux de la nouvelle propriétaire.

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Stokes prends l’ancien local de Gap. Il double donc sa superficie.

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Ah, bonne nouvelle donc. C’est toujours plaisant de voir un commerce prendre de l’expansion.

Voilà les résultats du taux d’occupation des locaux commerciaux de la rue Saint-Denis-Plateau soit de la rue Laurier jusqu’à Sherbrooke. Ces données ne sont pas une science exacte car il nous est impossible de savoir si certains locaux sont commerciaux ou résidentiels surtout avec le changement apporté par l’arrondissement qui permet de transformer un local commercial en résidentiel. Quoi qu’il en soit, les données sont basées sur la même méthodologie que par les années passées.

Donc, le premier constat qui me vient à l’idée c’est que la situation reste très similaire et ne bouge pas beaucoup car on reste vraiment dans les mêmes eaux. Il y a une toute petite baisse. Ce qui est une bonne chose compte tenu que la situation est un peu difficile pour les commerce ces jours-ci.

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Il reste encore plusieurs locaux à louer surtout entre Duluth et Roy. Par contre, plusieurs locaux sont passés de ‘‘à louer’’ à ‘‘vacants/en rénovation-construction’’ donc peut-être que cela présage de quelque chose. Il y a aussi du mouvement comme certains commerces qui prennent de l’expansion dans un nouveau local (Stokes) et d’autres qui réduisent leur superficie (Joséphine).

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Des sculptures ont été ajoutées sur St-Denis!


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Quelques nouveaux commerces à venir, en réno ou aggrandissement. Visiblement l’ancien L’Académie n’est plus à louer! (vu qu’il n’est plus sur 3 étages, ça doit aider)







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Nouveau commerce au 4334 Saint-Denis (dépanneur)

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