REM Rive Sud Taschereau / Roland-Therrien (2024)

La partie aérienne ne fait que quelques centaines de mètres, ne passe par sur une rue mais longe des voies ferrées déjà existantes. Ca passe en souterrain à la future station Great Northern Way.

On s’entend que la zone traversée par le bout aérien, c’est pas René-Levesque ni Sherbrooke Est.

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Ouf, 700 m ou 7000 m, il a bien une portion en aérienne. Cela dit je n’avais pas réalisé qu’il s’agissait de l’emprise ferroviaire longeant la Northen Way et non de la Northen Way elle même, donc merci pour la seconde correction. Je me souviens que l’option souterraine avait été retenue spécifiquement à cause de l’étroitesse des rues du centre-ouest de la ville. Autrement le prolongement dans Kitslano aurait probablement été surtout aérien.

J’en doute. Aucune rue n’est assez large pour faire passer un train en aérien sans des inconvénients majeurs sur le voisinage sur le territoire de Vancouver, à l’Est de Blanca St. Comme je l’ai mentionné plus haut, un tunnel a été creusé pour l’Evergreen extension à Burquitlam / Port Coquitlam alors que les zones résidentielles traversées n’étaient pas très denses.

Aussi, Translink a édité un vidéo et on part clairement sur du souterrain, au moins jusqu’à Alma St; mais je vois pas comment ca ne pourrait pas rester souterrain jusqu’aux University Endowment Lands.

Edit: Dans les études de faisabilités, un RRT (Skytrain) en tunnel est envisagé; sans tronçon aérien.
https://www.translink.ca/-/media/translink/documents/plans-and-projects/rapid-transit/skytrain-to-ubc/rail_to_ubc_rapid_transit_study_jan_2019.pdf#view=fitH

For the purposes of developing the preliminary conceptual cost, this section considers the reduced construction costs of a partially elevated SkyTrain alignment. The segment west of Blanca was chosen for planning purposes only and does not preclude other scenarios from being considered. A tunnel portal west of Blanca was chosen for this analysis given it is a likely feasible location and minimizes impacts to properties and businesses along 10th Ave and Broadway. The “Millennium Line Broadway Extension (MLBE) Project – Strategic Options White Paper” provides a thorough description of the feasibility and impacts of an elevated guideway through the denser and commercial areas of 10th Ave and Broadway.

Le document en question détaillant notamment pourquoi un Skytrain aérien n’a pas été choisi pour la Broadway extension:

Est-ce que vous vouliez dire à l’ouest ou l’est de Blanca?

[le quartier West Point Grey]

Plus haut je note aussi l’étroitesse des rue et l’impraticabilité de l’option aérienne; si vous parlez bien de l’est, on ne se contredit pas. Broadway (devenant University) sur le territoire de la UBC, a un large terre plein jusqu’au terminus d’autobus. Surprenant la comparaison des options pour ces derniers 3 km; une prévision de 30% de différence entre les options sur University, mais qui revient à 7% de réductions de couts sur l’ensemble la phase 2.

Est-ce que ça sera suffisant pour retenir l’option souterraine jusqu’au terminus UBC? À suivre. Pour l’instant revenons sur Taschereau.

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Il serait intéressant de revenir au sujet initial. On peut très bien créer un fil spécifique pour parler du Skytrain.

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Le fil Ailleurs dans le monde est suffisant. Tu pourrais y transférer nos messages si tu veux alléger le fil Taschereau.

Avec les réactions au projet du REM de l’est, cela risque d’affecter la finalité du projet sur la Rive-Sud. Une station terminale à Boucherville ne pourrait plus faire partie du “plan” (l’a-t-on déjà vu!?)…

Au moins, un passage en souterrain dans le Vieux-Longueuil semble être garanti, si le projet va de l’avant.

Prolongement du REM à Boucherville : « Si les gens n’en veulent pas, on va oublier ça » ‒ François Legault

La Relève | 22 mars 2022 | François Laramée, de l’Initiative de journalisme local

« On ne veut pas rentrer ça (le prolongement du REM jusqu’à Boucherville) dans la gorge de personne. Si on investit de l’argent, c’est parce que les citoyens veulent l’avoir (le REM). S’il y a des citoyens à certains endroits qui ne le veulent pas, on va oublier ça », a déclaré jeudi dernier le premier ministre du Québec, François Legault.
« On va s’asseoir avec les maires tant à l’ouest qu’à l’est de Longueuil et les élus locaux vont avoir leur mot à dire, nous allons tenir compte de leurs opinions. »

Interrogé sur les ondes de la télévision de la Rive-Sud, le premier ministre était appelé à préciser à la fois sa vision du prolongement du Réseau express métropolitain sur la Rive-Sud et sur les détails du tracé.

L’année dernière, le gouvernement avait mandaté la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour étudier la faisabilité du prolongement du REM sur la Rive-Sud entre Châteauguay et Boucherville.

Bien que les conclusions de l’étude n’aient pas encore été officiellement dévoilées, le premier ministre Legault a précisé que la Caisse avait évalué qu’un tronçon entre La Prairie et Boucherville, en passant par le boulevard Taschereau avec quelques stations, assurerait un volume de passagers assez important pour être rentable.

Cette affirmation conduit tout droit à la conclusion que la Caisse a estimé que le tronçon entre La Prairie et Châteauguay ne fait plus partie de l’équation d’un REM est-ouest dans la grande région Rive-Sud.

Également, monsieur Legault estime que la partie du REM qui traverserait le Vieux-Longueuil pour se rendre par exemple jusqu’au cégep Édouard-Montpetit devrait être faite en partie de façon souterraine pour ne pas défigurer le secteur du Vieux Longueuil.

Une fois que les discussions avec les maires de la région auront mené à un tracé plus précis, la CDPQ se remettra à la table à dessin pour peaufiner un projet qui sera alors présenté aux populations concernées, a mentionné le premier ministre.

La Caisse devra également tenir compte de la baisse permanente de l’achalandage dans les transports en commun en raison de la pandémie et surtout du télétravail qui, selon plusieurs experts, occasionnera une baisse de la clientèle à long terme évalué à environ 15 %.

https://www.lareleve.qc.ca/2022/03/22/prolongement-du-rem-a-boucherville-si-les-gens-nen-veulent-pas-on-va-oublier-ca-‒-francois-legault/

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Ça, c’est la tactique du “C’est le REM, ou c’est rien”.

Dans ce cas-ci ce sera rien, et tant pis! Et où sont les études qui justifient d’avoir un métro automatisé aérien à haute fréquence jusqu’à Boucherville? Est-ce que la demande et la densité de population le justifie? Surtout que maintenant les gens feront plus de télétravail qu’avant la pandémie?

Avec le premier ministre qui ne cesse de faire des annonces de prolongement du REM les uns après les autres depuis des mois, on a vraiment l’impression que c’est encore le politique qui a pris le contrôle de la planification des transports dans la région métropolitaine et qu’on a mis à la fenêtre toute la réforme de la gouvernance en planification et réalisation des projets de transports collectifs avec l’ARTM. Et la seule solution que le politique a trouvé, pour tous les projets de transport collectif, c’est: le REM!

C’est vraiment similaire à cet épisode des Simpsons avec le monorail:

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C’est répondu implicitement:

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Et pour ceux qui remettent continuellement en question le mode de TEC choisi, il faut comprendre que puisqu’un intérêt (semi) privé est en cause et qu’il faille un projet qui répond à des critères de rentabilité.

Or, quel autre mode de transport pourrait être automatisé et assurer une rentabilité comme le fait le métro léger sur site propre? Un tram-train, un tramway ou un SRB pourrait-il être automatisé dans le future rapproché? Si la réponse est non, alors pourquoi pensez vous que la CDPQi accepterait un tel mode de TEC?

Et si tel est le cas, il faut financer le projet à 100% à partir de fonds publics. On est en période de déficit structurel, donc : pas de projet.

Donc, au final, si c’est pas le REM, c’est rien. C’est pas une manigance machiavélique, là. Seulement la triste réalité pour l’instant. Si la rive-sud veut un projet “parfaitement” adapté à ses besoins (à l’instar de suffisament adapté) financer entièrement par le secteur public, elle devra s’attendre à avoir cette infrastructure dans 20 ans.

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On est en déficit structurel depuis les années 80… C’est purement de la volonté politique qui fait qu’on ne finance pas à 100%.

Aussi, le modèle peut être revu. La Caisse n’est pas obligée d’être un actionnaire majoritaire ou d’opérer la ligne. La Caisse n’est pas non plus obligée d’être la seule entité privée autorisée à participer.

On veut avoir des infrastructures en PPP, soyons conséquent. Plein d’autres entreprises devraient avoir le droit de soumissionner.

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Je ne comprends pas cette obsession sur le transport collectif qui doit être ‘rentable’.
Qui a validé que c’est projets routiers/autoroutiers étaient rentables?

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Les projets doivent être rentable si la moitié du financement vient du privé. Tel que je l’ai mentionné, sinon on attend que le financement public soit disponible. Clairement ça ne veut pas dire qu’il n’y aura plus d’investissement, mais ça va ralentir la cadence. Comme je dis, pour la rive-sud faudra attendre un bon 20 ans pour débloquer les fonds si on considère les coûts associés à la ligne bleu, le rem 2, le TGF, etc.

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Et il y a eu des investissements en TEC pendant ces années? :joy: On n’était plus en déficit structurel depuis quelques années, ce qui explique les dépenses d’infrastructures dans la grande région de Mtl.

De dire que c’est purement de la volonté politique me sidère. Et même là, la volonté politique est un concept hautement plus sophistiqué que “le choix personnel des politiciens”. Le choix politique est le reflet de la société dans son ensemble. 60% de la population veulent voter pour des partis fiscalement conservateur (74% si on fait entrer les “nouveaux libéraux” dans cette catégorie). Les urbanistes et les citoyens peuvent déchirer toutes les chemises de leur garde-robe, rien ne changera cette réalité. La bonification du TEC a des limites de financement qui ne semble pas être comprises par certains membres de ce forum.

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Il faut prendre en compte que rentable ici c’est uniquement pour les propriétaires et non l’agence de transport. Le REM ne serait surement pas rentable pour l’ARTM, mais il sera pour la Caisse et le Gouvernement (comme propriétaire seulement.)

À 0.72$/pass-km (ou plus pour autres modes), on va pas récupérer assez avec les tarifs. On doit juste essayer d’avoir un projet qui aura un effet positif égale au cout du projet. Perso, c’est pour ça que j’aime avoir la caisse comme partenaire dans ces types de projets car ils sont un contrepoids contre des ajustement qui peuvent exploser le coût et ils ont l’incitation de livrer le projet à temps car ils sont plus sensibles à l’interêt sur la dette.

Je dis pas qu’il devrait être de même, mais c’est un positif dans notre contexte actuel au Québec.

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Au delà de la rentabilité, il faut que le modèle d’affaire des TeC, indépendamment du réseau routier qui lui aussi a ses problèmes, tienne la route et soit mesurable et évaluable.

Le problème des transports publics ici c’est que ces mesures et objectifs soient non-seulement en boite noire, caché dans des montagnes de paperasse (d’études, évaluations, rapports, etc.) mais sourtout sont changeantes au gré du vent et de l’environnement politique.

Le REM de la CDPQi, avec tous ses nombreux défauts (et elle en a beaucoup), amène au moins cet élément de modèle d’affaire explicite et mesurable:

  • Rentabilité de 8%
  • 72c de passager/km jusqu’à un certain niveau
  • captation foncière jusqu’à la limite
  • responsabilisation des excédents de coûts opérationnels

Cela amène un élément de certitude que les TeCs publiques au stade actuel ne pourront égaler.

Il y en a eu, mais moins, comme à peu près partout dans le reste du pays. On est pas les seuls à avoir amélioré l’état de nos finances publiques.

Mais oh surprise! Le BC et l’Ontario financent leur projets de TEC à 100%… je me demande ce qu’ils font de différent. Rien ne nous oblige à avoir recours à la Caisse pour financer nos projets. Notre dette est à un niveau assez stable, notre déficit est en bonne situation, notre cote de crédit est appréciable. La seule chose qui plomberait des dépenses en infrastructure c’est la pénurie de main d’oeuvre et la surchauffe dans le milieu de la construction, sauf que ça touche tout le monde, y compris CDPQi.

Comme je disais plus haut, il n’y a pas de problème à inclure le privé dans nos projets, mais il faudrait faire le processus dans le bon sens. Le gouvernement devrait faire les études de besoin et gérer ses appels d’intérêt en conséquence, et le privé devrait faire ses propositions en conséquence.

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non, il n’y avait pas d’investisement en TEC durant ces annees, mais pourtant plein d’argent depense sur l’infrastructure dediee aux voitures. C’est ca le point, non? Quand je dit plein d’argent ca devrait etre plutot 90% de l’argent en infrastructure de transport. Les autoroutes ne sont pas exactement “rentable” en soi, alors je crois pas grand l’argument des parties “fiscalement conservateur”. C’etait du politique pur et dur, les TEC durant ce temps etait vue comme un depense au lieu d’un investissement, ce qui n’est pas le cas pour les infrastructure de chars. Optics > reality

Pour ce qui est du limite de la financement publique pour les TEC, nous sommes extremement loin de cette limit, c’est meme pas un enjeu. C’est une limite plutôt politique, de ce que je vois en France, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne. On parlera meme pas de la Chine :sweat_smile:

(je m’excuse pour la grammaire en Français, clavier américain et pas de temps- je dois courir pour l’autobus Lol)

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Justement, il est là le point: c’est un projet basé sur la rentabilité plutôt que sur les besoins, l’intégration au milieu urbain, le développement économique des régions et le développement durable. Si on se base seulement sur la rentabilité pour justifier des projets d’infrastructure, il existe une liste de beaucoup de projets routiers et de TEC qui n’auraient jamais dû voir le jour au cours des dernières décennies (reconstruction du pont Champlain et de l’échangeur Turcot par exemple, où on n’a même imposé de péage pour rentabiliser ces projets récemment).

C’est le principe même du capitalisme: autorisons la libre concurrence et choisissons le meilleur soumissionnaire, au lieu de créer un monopole avec la CDPQ.

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