De voir la santé publique promouvoir un réduction des heures d’ouverture du REM et des fréquences de service à cause du bruit est franchement déprimant. Comment peut-on sérieusement croire en notre capacité à lutter contre les changements climatiques avec de telles propositions? Les projets de transport en commun, principale alternative à l’auto solo, voient les autorités publiques mettre constamment des contraintes et limitations affectant leur attractivité devant la levée de boucliers des partisans du statut quo qui ne comprennent pas l’ampleur des externalités négatives générées par la domination de l’auto dans nos villes.
Les plaintes sur le bruit généré à Griffintown et PSC sont légitimes et doivent être adressés par CDPQ. S’il faut ajouter des murs anti-bruit ou d’autres mesures d’atténuation sur les rails, un terrain d’entente pourra certainement être trouvé à ce sujet. Mais le fondement de ce projet, un service fréquent se rapprochant de celui du métro, ne peut être remis en question à ce stade du projet si l’on veut réellement offrir une alternative à l’auto solo.