Relations Canada-USA - Politique et commerce

Dossier du Devoir sur l’eau canadienne que reluquent les USA

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Tant que Trump sera au pouvoir il sera une menace pour le Canada, que ce soit pour l’environnement, notre économie, ou tout autre contentieux potentiel qui pourrait se développer selon son bon vouloir. Il a la force de son côté et n’hésitera jamais à utiliser tous les moyens à sa portée pour arriver à ses fins.

Nous devons donc demeurer extrêmement vigilants, car cet homme ultra toxique, irrationnel, disfonctionnel, ignorant et grandement imprévisible pourrait nuire durablement à notre économie, à nos ressources et notre qualité de vie.

Pour le moment c’est la dure réalité. Ainsi pour le président américain tout est négociable et tous les moyens sont bons pour y arriver, en affirmant au passage sa toute puissance afin de satisfaire son égo éléphantesque et son ambition excessive.

On ne peut qu’espérer dans les circonstances et pour le bien de tous et de la planète entière, que son règne soit le plus court possible. :crossed_fingers:

Ce qui me rappelle une expression latino très imagée dans le langage populaire a cada cerdo le llega su san martín ( “à chaque porc vient sa Saint-Martin”)

:melting_face:

Je crois que le Canada devrait juste ignorer les USA et se tourner vers les autres pays…

Le président américain Donald Trump met un terme à toutes les négociations avec le Canada concernant les tarifs douaniers. C’est ce qu’il a annoncé, vendredi, sur son réseau Truth Social, en dénonçant la nouvelle taxe sur les services numériques, qu’il prend pour une « attaque » contre son pays.

« Nous venons d’être informés que le Canada, un pays avec lequel il est très difficile de COMMERCER, […] a annoncé qu’il imposera une taxe sur les services numériques, ce qui est une attaque flagrante et directe contre notre pays », a-t-il justifié dans sa publication.

Cette taxe frappera de 3 % les revenus engrangés par les géants du numérique au Canada. Ottawa n’a cependant pas sorti cette taxe de son chapeau : la Loi sur la taxe sur les services numériques a reçu la sanction royale en juin 2024.

Les entreprises qui ont des revenus supérieurs à 20 millions de dollars au Canada ont jusqu’à lundi pour produire leur déclaration pour cette nouvelle taxe, qui s’applique sur leurs revenus réalisés depuis 2022.

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Donald Trump ne connait qu’une règle, celle du plus fort. Alors il n’hésitera pas à faire du chantage pour arriver à ses fins et quand ce sera réglé ce sera à recommencer, car c’est un ogre insatiable dont il faudra se méfier tant qu’il sera au pouvoir. D’ailleurs il n’a qu’un seul conseiller, son égo démesuré que personne n’ose plus contrarier, que ce soit dans son gouvernement ou à l’étranger. Alors prudence car c’est un homme très dangereux, instable mentalement et un prédateur qui n’a absolument aucun respect pour ses victimes potentielles, ni aucun respect pour d’autres valeurs que l’argent.

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uuuuggghhh

Pour « appuyer » ses négociations avec Washington, Ottawa annule la taxe sur les services numériques (TSN).

Les paiements de la TSN du 30 juin 2025 seront donc suspendus, tandis que les négociations entre le Canada et les États-Unis reprennent, indique-t-on dans un communiqué émis en fin de soirée, dimanche.

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C’est Elbows down maintenant :thinking:

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C’est vraiment décevant. De plus en plus de revenus sont capturé par les plateformes web. C’est une perte énorme pour les gouvernements. On a réellement deux choix:

  1. Imposer une taxe sur les revenus numériques résultant d’achats sur le territoire Canadien
  2. Imposer aux plateformes numériques d’établir une filiale Canadienne qui est pleinement sous la jurisdiction du Canada, et qui doit donc payer ses taxes au Canada.
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Conservatives will conservative.

This is definitely not something we, as Canadians, voted for :face_with_symbols_over_mouth:
I expect all the social services going down the drain with this government. There’s no way that I can afford to spend like this and slash incomes at the same time.

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Je ne partage pas l’optimisme du gouvernement canadien. C’est de l’impérialisme pur et simple, en d’autres mots Trump profite de sa position dominante pour imposer ce qu’il veut au Canada, sans égard à une quelconque sorte de réciprocité ou d’équilibre entre les deux partenaires. Avec un esprit aussi clairement colonisateur, je crains que le président des USA veuille gagner sur tous les fronts, en méprisant au passage la faiblesse des moyens de défense du Canada.

Il en profitera alors pour faire un exemple pour les autres pays du monde, en faussant les rapports de force toujours à son avantage. Face à un être puissant et grandement instable dont dépend notre économie, tous les coups sont permis, car ce sont les émotions qui gouverne son gouvernement et non plus la raison. :no_entry_sign:

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Ça peut être une bonne occasion pour réévaluer l’argent qu’on donne aux grosses compagnies américaines en services informatiques, comme consommateur.

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Une « nette victoire » pour Trump

De l’avis de Daniel Béland, professeur de sciences politiques à l’Université McGill, à Montréal, cette annonce d’Ottawa est une nette victoire pour Donald Trump.

Daniel Béland, professeur de sciences politiques à l’Université McGill, à Montréal.

À un moment donné, cette décision aurait pu s’avérer nécessaire dans le contexte des négociations commerciales canado-américaines, mais le premier ministre Carney a agi maintenant pour apaiser le président Trump et l’amener à accepter de simplement reprendre ces négociations, ce qui constitue une victoire claire pour la Maison-Blanche et les grandes entreprises technologiques, a expliqué M. Béland en entrevue à La Presse canadienne.

Il a ajouté que cela rendait Mark Carney vulnérable aux emportements du président Trump.

Le ministre Champagne présentera à l’automne un projet de loi pour abroger la Loi sur la taxe sur les services numériques, selon nos informations.

À lire aussi :

On en parle sur le forum, mais c’est important de laisser nos députés savoir notre avis sur le sujet si on veut avoir un impact. On pourrait tous prendre un 5 minute pour composer un petit message à nos députés locaux.

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Des fois, on devient pessimiste quand le gouvernement prend des décisions unilatérales que personne ne voulait qu’il prenne! Je trouve que c’est tellement dégueulasse!

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Retrait de la taxe sur les services numériques Qu’est-ce qu’on perd ?

PHOTO DAMIEN MEYER, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Le retrait de la taxe sur le numérique a permis au Canada de reprendre les négociations avec les États-Unis.

Le retrait de la taxe sur le numérique a permis au Canada de reprendre les négociations avec les États-Unis, qui ont convenu de travailler à la conclusion d’un accord d’ici la mi-juillet. Que signifiait cette taxe pour le Canada ?

Publié à 5 h 00

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Isabelle Dubé La Presse.

Qu’est-ce que la taxe sur les services numériques ?

Les grandes entreprises technologiques, dont Amazon, Google, Meta, Uber et Airbnb, exercent leurs activités numériques au Canada, engrangent des profits grâce aux utilisateurs canadiens et la vente de leurs données, mais paient peu d’impôts au Canada. Le gouvernement souhaitait remédier à ce qu’il considérait comme une iniquité fiscale.

Depuis plus de 10 ans, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) cherche une solution fiscale internationale, qui sera appliquée par tous les pays, mais n’a pas réussi à obtenir de consensus. En attendant cette solution, à l’instar d’autres pays, le Canada a adopté le 20 juin 2024 la Loi sur la taxe sur les services numériques. Le premier versement, rétroactif à 2022, devait être effectué le 30 juin 2025. Les grandes entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel mondial est supérieur à 750 millions d’euros et dont le chiffre d’affaires des services numériques canadiens est supérieur à 20 millions par an, auraient payé une taxe de 3 % sur leurs revenus provenant des utilisateurs canadiens. L’entreprise québécoise Québecor en faisait partie.

Pourquoi n’y a-t-il pas une entente globale mondiale ?

« Les pays ont quand même de la difficulté à s’entendre sur le fait de donner des droits d’imposition aux pays de marché, explique Lyne Latulippe, professeure et chercheuse en fiscalité à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke. Ce n’est pas tous les pays qui sont d’accord avec ça. Puis pour mettre ça en place, le facteur principal, c’est que les pays qui représentent 60 % des entreprises visées devaient être d’accord. Et ce sont les États-Unis. Si les États-Unis n’étaient pas d’accord, ça n’avançait pas. C’est un peu pour ça aussi que ça stagnait. »

Combien d’argent le Canada a-t-il laissé aller ?

Selon une source de La Presse, la taxe (rétroactive à 2022) sur les services numériques aurait touché une trentaine d’entreprises qui ont des activités au Canada, dont Amazon, Google et Meta. Le siège social de la majorité d’entre elles est situé aux États-Unis. Sept d’entre elles auraient fourni environ 95 % des revenus tirés de cette taxe.

Le directeur parlementaire du budget avait évalué les revenus tirés de cette taxe à un peu plus de 7,2 milliards de dollars sur une période de cinq ans (2023 à 2028). Mais selon notre source, on peut s’attendre à ce que ces revenus aient été supérieurs, compte tenu de la hausse des revenus des multinationales du numérique ces dernières années.

L’Agence du revenu a indiqué par courriel à La Presse que certaines entreprises « ont déjà produit leur déclaration et versé des montants liés à cette taxe ». Celles-ci seront remboursées si le projet de loi devant abroger la taxe sur les services numériques est adopté. Ce qui n’est pas gagné, car le Parti libéral est minoritaire au parlement, rappelle Gabriel Ste-Marie.

Est-ce typique qu’un pays abandonne une loi adoptée par son propre Parlement pour faire avancer des négociations ?

« Il n’y a rien de typique dans les négociations avec M. Trump », explique, en entrevue avec La Presse, Jean Charest, ex-premier ministre du Québec et membre du Conseil sur les relations canado-américaines. « Tout est viré à l’envers, tout est atypique, il y a beaucoup d’imprévus, beaucoup d’improvisation du côté américain. Vous direz que le côté américain est assez chaotique, parce qu’eux-mêmes apprennent les positions de M. Trump au moment où ça sort de sa bouche, littéralement. On a plusieurs exemples de cela. »

Est-ce que le Canada pourrait la réanimer ?

Les paiements ont été suspendus et le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, prévoit bientôt une mesure législative pour abroger la Loi sur la taxe sur les services numériques. « En abrogeant la loi, je ne vois pas comment ils vont revenir sur leur décision, soutient Lyne Latulippe. Je n’ai jamais vu de situation où on revenait et redéposait un projet de loi identique à ce qu’on a déjà eu et qu’on avait abrogé. »

Est-ce que la gestion de l’offre sera la prochaine carte qu’on laissera aller ?

Trump a écrit dans une publication en ligne vendredi qu’il mettait fin à toutes les discussions commerciales avec le Canada en raison de la taxe, en plus de se plaindre des protections du secteur laitier canadien. La gestion de l’offre dans le secteur agricole sera-t-elle la prochaine monnaie d’échange pour amadouer le président américain ? « Ce n’est pas du tout la même histoire, affirme Jean Charest. D’abord, tous les partis à Ottawa sont d’accord là-dessus. Deuxièmement, M. Carney a même réitéré cet engagement-là dans le discours du trône. En plus, Donald Trump a légitimé la gestion de l’offre dans sa première négociation de 2017-2018 [qui a abouti à l’Accord Canada – États-Unis – Mexique]. Et en plus, tous les pays ont des secteurs qu’ils veulent protéger. Pour les Japonais, c’est le riz. Les Américains, avec le Farm Bill, subventionnent généreusement leur secteur agricole. »

Avec La Presse Canadienne

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