Refonte tarifaire de l'ARTM pour la région de Montréal

Je ne compte qu’environ 100m à parcourir entre la station et le terminus Panama. Rien de bien éprouvant…

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Lol. Moi aussi, j’ai tiqué sur cette extrait de l’article.

Comme si les usagers ne marchent déjà pas plusieurs centaines de mètres maintenant, une fois arrivés au TCV du 1000 DLG. :face_with_raised_eyebrow:

Bon les banlieusards réalise que l’étalement a un prix et qu’en plus ils doivent payé pour… welcome to 2020. Oui vivre en ville à son prix, mais l’étalement aussi, et là ils devront comprendre que vouloir avoir un service rapide, express, direct et efficace, il faut faire des sacrifices.

Combien de personnes s’entasse dans des bus et des trains bondés, car ils n’ont pas de voiture… Vouloirs vivre loin, c’est aussi plus de distance à franchir, donc des plus grandes dépenses lors de la construction de pleins d’infrastructures. La société n’a juste pas les moyens d’offrir le bus le même prix à quelqu’un qui vie à Ste-Martine qu’à quelqu’un qui vie sur l’île.

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Et la mairesse de Brossard qui croit que “des milliers d’usagers délaisseront le transport collectif au profit de l’automobile, notamment en raison du transfert supplémentaire qui leur sera imposé”… Si c’était le cas, le métro serait vide à Montréal! Avant sa construction en 1967, les gens bénéficiaient de liens directs en bus vers le centre-ville, à partir du Plateau, d’Hochelaga, de Verdun, de Notre-Dame de Grâce, etc…

Je ne crois pas qu’il y en a beaucoup qui aimeraient retourner à l’ère pré-métro pour leurs déplacements!

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Comme si des milliers de personnes ne marchaient pas déjà pour aller à un arrêt de bus ou une station de métro… et ce avant le trajet et après le trajet. Donc que quelqu’un en banlieue qui braille qu’il devra marcher ? Qu’il aille brailler à sa municipalité pour rendre l’espace plus piéton-vélo friendly et moins centrée sur l’auto solo.

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En fait, dans les couronnes, une bonne partie des usagers se stationnent au terminus d’autobus et prennent ensuite un autobus direct vers le centre-ville. Ils ne prennent pas l’autobus au coin de chez eux pour se sauver une correspondance. Dorénavant, ils ne pourront pas se sauver d’une correspondance. De là à tout abandonner et prendre son auto par exemple…

J’ai quand même peur de voir des usagers du tec utiliser leur auto dans des banlieues où la part modale est déjà faible. De ce que j’ai pu entendre dans le Roussillon, les gens se plaignent beaucoup du REM et de la refonte tarifaire (rien de nouveau vous allez me dire), donc il faudrait que les gros bouchons de circulation reviennent pour les convaincre d’utiliser le TEC.

Ils vont faire une syncope si jamais LÉEO voit le jour: marche->bus->slr->métro. trop de transfert trop de fessiers qui se lèvent :scream:

Puisqu’ils demandent une meilleure interconnectivité avec la banlieue sud, ils vont s’en réjouir… jusqu’à ce qu’ils chialent à nouveau du redéveloppement dense à ses abords.

Pas besoin de bouchons. Pas de stationnement simple et pas cher, pas de déplacement.

Une des raisons pour lesquelles les banlieusards redoutent les correspondances (et à juste titre) est la trop basse fréquence de passage de bus. Tu rates ta correspondance et le prochain bus passe dans 30 minutes ou une heure ; ça décourage de prendre le transport en commun quand l’attente du bus est plus longue que la durée totale du trajet en voiture. Mais le RTL a déjà prévu d’augmenter les fréquences de passage quand le REM sera en service, puisque beaucoup de leurs bus n’auront plus à faire le long trajet vers Montréal, libérant ainsi beaucoup d’heures de service. Si ton bus passe aux 15 minutes ou mieux, ça fait moins mal au coeur de rater ta correspondance. Ça sera de nouvelles habitudes à prendre pour plusieurs.

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Vu le nombre de critiques dues au fait que les résident.es de Sainte-Anne-de-Bellevue paieront moins cher que d’autres banlieues plus proches du centre-ville, j’imagine que l’ARTM va:

  • recouper l’île de Montréal en au moins deux zones;
  • ou directement introduire un tarification selon la distance

Je ne pense pas, par contre qu’elle va augmenter le titre zone un à 100$ juste pour satisfaire la banlieue. Le choc tarifaire serait beaucoup trop important, surtout quand on prend en considération les habitudes de déplacement des résident.es de l’île et la concentration de populations vulnérables pour qui le titre courant est déjà dur sur le budget.

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Comme ça?

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L’ARTM voulait éviter plusieurs zones pour une même ville. Je pense que tout les secteurs de l’agglomération auront la même zone.

À moins que je ne me trompe, la ville de Montréal et l’agglomération paie la très vaste majorité des redevances finançant l’ARTM. La protion de Longueuil et Laval, même en proportion de la population n’est pas du tout équivalente, et celle des couronnes est minime. C’est donc vrai que Ste-Anne ou PaT est plus loin du centre-ville que Longueuil, mais ce n’est pas nécessairement inéquitable qu’ils paient moins cher.Je ne vois donc pas la pertinence de complexifier tout ça à nouveau (parce que la limite de la zone 1, on la mettrait où sans créer de remous?).

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Si je ne me trompe pas, les banlieues ne paient pas directement l’ARTM ou alors très peu, ils paient le service de bus d’exo seulement. Toutefois je ne suis pas certain de ce que je dis.

Non, les municipalités de banlieue paient chacune une redevance à l’ARTM. Le budget de l’ARTM est ensuite distribué aux OPTC.

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Personnellement, à défaut d’avoir une tarification à la distance, je préfère maintenir le concept d’une île, une ville au niveau de la distribution des services municipaux de l’agglomération.

En même temps, avec le train de banlieue, les résident.es de l’ouest de l’île et l’est de l’île sont déjà habitué d’être sur une zone différente de centre de l’île.

Pour l’est pas du tout. Cette barrière tarifaire est d’ailleurs l’une des raison de la faible popularité de la ligne Mascouche à Saint-Léonard, Anjou, Montréal-Nord, Pointe-aux-Trembles et Rivière-des-Prairies. Un titre 50% plus cher pour un service qui n’est pas compétitif aux lignes express, même locales, ça ne marche pas. Parlant de la gare Anjou, ça ne me surprendrais même pas si une bonne partie des usagers viennent de Laval.

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La refonte sera(it) déployée sur 4 ans, à partir du 1er juillet prochain.

Le Conseil d’administration de l’ARTM approuve le projet de refonte tarifaire bonifié

21 décembre 2020

Montréal, le 21 décembre 2020 – Vendredi dernier le 18 décembre, le Conseil d’administration de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a approuvé à l’unanimité le projet de refonte tarifaire, lequel a fait l’objet cet automne d’une vaste consultation publique à laquelle ont participé plus de mille personnes et organismes. « C’est un moment historique pour le transport collectif, alors que nous allons grandement simplifier la vie des usagers, notamment en réduisant fortement le nombre de tarifs », a déclaré Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM.

La refonte s’appuie sur un découpage du territoire en quatre zones et sur de grandes catégories tarifaires, principalement les titres « tous modes » et les titres « bus partout ». Elle prévoit par ailleurs une harmonisation des rabais étudiants à 40 %, entre autres. La refonte sera déployée par étapes, du 1er juillet 2021 au 1er juillet 2025.

La refonte tarifaire se fait à coût nul, à savoir qu’elle met de l’avant des tarifs similaires aux tarifs actuels et n’a pas de conséquences sur les contributions municipales.

L’ARTM se penchera sur l’enjeu de la tarification sociale, un sujet qui a soulevé un grand intérêt durant la consultation publique, et proposera des recommandations à cet égard à l’été 2021.

Pour quelque 95 % de la population de la région métropolitaine, la refonte tarifaire se traduira par des tarifs semblables ou plus avantageux, et pour 5 %, l’augmentation sera étalée sur une période de quatre ans. « Mais surtout, tous les citoyens, sans exception, auront accès à une tarification plus simple, plus cohérente et offrant davantage de services à prix équivalent », précise Daniel Bergeron, directeur exécutif, Planification des transports et mobilité.

L’ARTM s’attache présentement à finaliser des discussions qui permettront d’ajuster certaines modalités d’application spécifiques et à compléter le calendrier d’implantation, de sorte que les détails exacts à ce titre pourront être communiqués en début d’année prochaine.

Pour plus d’information sur le projet de refonte tarifaire, cliquez ici.

L’Autorité régionale de transport métropolitain a été créée par le projet de loi 76, qui a modifié la gouvernance du transport collectif dans la grande région métropolitaine de Montréal. Dans une perspective de développement durable et de cohésion régionale, l’Autorité régionale de transport métropolitain planifie, organise, finance et fait la promotion du transport collectif et du transport adapté dans la région métropolitaine de Montréal, afin d’offrir une expérience de mobilité simple, intégrée, fluide et efficace. Elle élabore à cette fin un plan stratégique de développement, une politique de financement, un cadre tarifaire et des ententes de services qui encadrent le développement, l’organisation et le financement de ces services. Pour ce faire, l’Autorité travaille à mobiliser les forces vives du milieu des transports collectifs autour d’une vision unifiée.

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Voici le lien vers le rapport de consultation du projet de refonte tarifaire de l’ARTM.

https://www.artm.quebec/wp-content/uploads/2020/12/RP_Rapport-final-Consultation-ARTM-Projet-de-refonte-tarifaire_01-12-2020-1.pdf

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