Refonte tarifaire de l'ARTM pour la région de Montréal

No plan for this until the ARTM decides to go ahead with a call for tenders, according to someone I messaged who worked on the app

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Vu que les tarifs unitaires diffèrent entre les titres 1-4 zones, est-ce que ce serait possible aux OPTC de configurer les boîtes de perception pour permettre aux chauffeurs de remettre la correspondance demandée par les passagers? Au niveau des paiements crédit, le système pourrait pré-autoriser le prix d’un titre « Tous modes » ABCD, puis seulement capturer l’équivalent de la correspondance rendue.

Les scénarios seraient les suivants:

Paiement crédit pour un déplacement en bus seulement:

  1. Le passager paie crédit
  2. Le système pré-autorise 9$ pour un titre unitaire « Tous modes ABCD »
  3. Le chauffeur confirme la transaction (me semble que c’est déjà ce qu’il font pour les paiements contant et crédit)
  4. Le système génère la correspondance par défaut (titre Bus)
  5. Le système capture les 3,50$ d’un titre unitaire bus

Paiement crédit pour un déplacement tous modes en zone AB:

  1. Le passager paie crédit
  2. Le système pré-autorise 9$ pour un titre unitaire « Tous modes ABCD »
  3. Le passager demande une correspondance AB au chauffeur
  4. Le chauffeur confirme la transaction et demande une correspondance « tous modes AB » au système
  5. Le système génère la correspondance demandée
  6. Le système capture les 4,50$ d’un titre unitaire tous modes AB

Je pense que la formation employers nécessaire ne serait pas un trop gros obstacle. Par contre, de l’aveu même de l’ARTM, leur système de billetterie est particulièrement antique et leur système de perception de titres n’est pas standardisée à l’échelle métropolitaine. J’ose espérer que ce soit techniquement faisable vu que la STM renouvelle tous ses valideurs et la STL vient de finir de déployer les paiements crédit sur l’ensemble de leur réseau.

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Ils pourraient aussi faire payer la différence au métro, plutôt que de faire payer le plein prix pour un titre AB.

Ex: tu as payé 3,25$ dans le bus, on te fais payer les 2$ supplémentaire à ton arrivée dans l’une des 3 stations de Laval ou celle de Longueuil si tu veux emprunter le métro.

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À propos du fait de devoir se procurer une 2e carte OPUS… :thinking:

https://twitter.com/allo_exo/status/1562789363129335808

J’ai entendu que certaines personnes doivent se procurer une deuxième carte OPUS. Est-ce le cas pour moi?

En raison de contraintes technologiques, certains titres ne peuvent pas cohabiter sur la même carte OPUS. Les titres unitaires et multi-passages suivants sont seulement disponibles sur une carte OPUS spécialement identifiée ou carte à puce occasionnelle (CPO) :

  • Tous modes AB
  • Tous modes ABC
  • Tous modes ABCD
  • Bus hors territoire

Si vous possédez déjà une carte OPUS et vous devez vous procurer une carte OPUS spécialement identifiée pour les titres ci-dessus, elle sera gratuite. Pour obtenir une deuxième carte OPUS dédiée, rendez-vous dans une de nos billetteries ou points de service.

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Ça dépend si la correspondance se fait en retapant son téléphone ou s’ils produisent une correspondance pour le reste du trajet, comme c’est le cas à Laval.

I got another OPUS card that’s for All Modes AB, and these are labeled in red/orange on the back. I haven’t tried to load it yet, so I’ll see if it supports other modes, or just AB fares.

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C’est ce que je dois aller me chercher au métro… éventuellement :slight_smile:

En tout cas sur les machines distributrices, y a rien d’indiqué. Si tu mets ta carte OPUS dedans, tu trouves pas le titre AB, comme s’il n’était pas disponible. Il faut l’enlever et choisir la carte jetable pour le voir.

Cela veut dire que si comme moi aujourd’hui tu veux renouveler la carte OPUS A du mois ET acheter des titres AB pour aller à Longueuil tu dois faire 2 transactions.

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Combien de fois on va devoir le répéter… Ces deux titres sont incompatibles sur la même carte, le système actuel ne peut pas savoir quel titre débiter entre A et AB lors du tap-in.

Si le système empêche l’écriture de titre AB et A sur la même carte, c’est quand même une bonne chose, question de ne pas induire le client en erreur…

En quoi ça induirait quelqu’un en erreur avoir les 2 titres sur la même carte ? Ça serait tellement plus simple, une seule opus pour tout faire, et au client de la charger comme il faut selon la zone (comme c’était avant…)

Avoir plus qu’une Opus c’est juste inutile et encombrant pour rien.

La machine pourrait quand même afficher ces titres-là qui ne sont pas compatibles avec la carte sur l’écran pour qu’on sache qu’ils se vendent à cette machine. Ça pourrait apparaître en gris avec une mention “Sur carte Occasionnelle seulement” par exemple. Ou, encore mieux, ça te permet de les acheter en même temps que ton billet zone A sur ta Opus et ça t’imprime une carte Occasionnelle en plus. Comme ça on a qu’une seule transaction.

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Voilà. Je savais que je ne pouvais pas loader un titre AB sur ma carte A mais je voulais voir comment c’était présenté. Même pas une mention “Vous devriez le savoir, espèce de taré!”.

Ça ne l’est pas du tout, simplement.

Franchement.

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Quand j’ai besoin d’aller à Châteauguay, à partir de Montréal en métro, je devrais acheter un Titre: A,B et C. Ce qui me coûtera 12.50$ pour aller-retour. Avant, ça me coûtait environ 16$.

Je n’ai pas du tout suivi ce sujet mais, les prix ont-ils diminués?

Pour à peu près tout le monde, les prix sont restés stables ou ont diminués, SAUF pour ceux qui prenaient leur voiture jusqu’aux stations de métro de Laval ou de Longueuil. Ceux qui s’y rendent en bus, probablement la grande majorité, paient moins cher qu’avant.

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Vu que les titres A et AB sont tous deux valides en zones A, il faudrait donner priorité aux titres AB qui sont sur la carte, de la même façon que les titres illimités ont priorité sur les titres unitaires. Les utilisateurs qui chargent ces titres unitaires AB devraient donc savoir qu’ils seront utilisés dès leur prochain passage et qu’ils ne peuvent pas les acheter au cas où.

L’autre exception notoire est pour tous les usagers de la Rive-Sud qui prenaient un autobus du RTL ou d’Exo passant sur le pont Champlain vers le centre-ville. Tous ces gens pouvaient acheter une passe d’autobus locale uniquement au lieu d’une carte TRAM, mais ils devront maintenant acheter une passe AB ou ABC qui est environ 50% plus chère.

Sauf pour ceux qui habitent à distance de marche ou de vélo des stations de métro de Laval également.

Pas de Tous modes en zone C seulement en raison des limites de la technologie… :woman_facepalming:t2:

La facture a doublé !


PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Annie Tremblay et sa fille de 13 ans dénoncent les changements tarifaires de l’ARTM.

Une famille des Laurentides fulmine contre la réforme tarifaire des transports en commun

Publié à 5h00
Isabelle Ducas
LA PRESSE

La rentrée est dure pour le portefeuille d’Annie Tremblay, qui habite la couronne nord de Montréal : la facture de transport en commun de sa fille adolescente a presque doublé pour atteindre 110 $ par mois, avec la nouvelle grille tarifaire implantée par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

« C’est une augmentation de 80 % comparativement à l’an dernier, c’est aberrant ! », s’insurge Mme Tremblay.

Sa fille Vicky, 13 ans, habite Saint-Colomban et fréquente l’école secondaire à Sainte-Thérèse, où elle est inscrite à un programme sports-études en ski acrobatique.

Après avoir pris un taxi collectif depuis son domicile à 6 h 10 le matin, Vicky prend le train de Saint-Jérôme à Sainte-Thérèse, puis un autobus jusqu’à l’école.

Selon les nouvelles zones tarifaires entrées en vigueur le 1er juillet, l’adolescente demeure en zone C pendant tout son trajet en bus et en train. Or, on exige qu’elle achète un titre pour les zones A, B et C, même si elle ne se rend pas à Montréal, ni à Laval.

Un titre mensuel pour les zones ABC « tous modes » coûte 110 $ pour les étudiants. Auparavant, pour 61,50 $, il était possible d’acheter un titre zone C « tous modes » étudiant, mais cette possibilité n’existe plus depuis juillet dernier. Un titre pour la zone C qui permet de prendre seulement l’autobus coûte 63 $ à tarif réduit.


IMAGE TIRÉE DU SITE INTERNET DE L’ARTM
Nouvelles zones tarifaires de l’Agence régionale de transport métropolitain

De plus, Mme Tremblay a découvert qu’il était impossible d’obtenir pour sa fille une carte OPUS à tarif étudiant pour les zones ABC à la gare de Saint-Jérôme.

« Je dois me déplacer en voiture à la gare de Sainte-Thérèse pour faire faire la carte de ma fille, déplore-t-elle. Je trouve cela ridicule d’être obligée de prendre ma voiture pour pouvoir prendre le transport en commun. L’ARTM va perdre des clients avec cette refonte tarifaire et encourager l’auto en solo. »

Trois cartes OPUS pour se déplacer

À la suite d’un reportage publié mardi sur la refonte tarifaire de l’ARTM, La Presse a reçu de nombreux témoignages d’usagers du transport en commun qui se désolent de la complexité du nouveau système, qui oblige notamment certains passagers à détenir plusieurs cartes OPUS.

C’est le cas de Carole Lorange, de Longueuil.

« J’ai plus de 65 ans. J’ai donc besoin d’une carte avec photo, nous écrit-elle. Comme j’utilise occasionnellement le transport en commun de Longueuil à Montréal, j’ai une carte AB avec les titres appropriés. Devant aussi parfois me déplacer seulement en zone A, j’ai dû me faire faire une autre carte pour les titres de transport A. Et si j’ai besoin de voyager aussi seulement à Longueuil, je devrai avoir une troisième carte B. Sans compter la complexité pour utiliser mes titres restants sur mon ancienne carte, certains permettant de revenir de Montréal mais pas de s’y rendre… »

À l’ARTM, on répond que les problèmes rapportés par nos deux lectrices viennent « des limitations technologiques de la plateforme OPUS ».

« Le titre « tous modes C », malheureusement, a dû être retiré en juillet dernier, à cause des limitations de la plateforme technologique », explique Anne-Marie Roux, directrice de la qualité du service aux usagers de l’ARTM, au sujet du cas d’Annie Tremblay.

Cette décision a été prise à regret, mais elle a affecté un très petit nombre d’usagers. La plupart des déplacements internes en zone C se font en bus. Très peu d’usagers combinent train et bus sans sortir de la zone C.

— Anne-Marie Roux, directrice de la qualité du service aux usagers de l’ARTM

Quant à la situation de Carole Lorange, dans laquelle se retrouveront beaucoup d’usagers du transport en commun qui circulent à l’intérieur de plusieurs zones, Mme Roux la décrit comme une « situation assez atypique ».

« Cette personne utilise, selon les circonstances, des titres unitaires A, AB et Bus, et n’utilise pas de titre mensuel, résume-t-elle. Effectivement, ces trois types de titres ne peuvent cohabiter sur une même carte OPUS, il en faut trois distinctes. Encore une fois, cette contrainte découle des limitations technologiques de la plateforme OPUS, qui n’est pas en mesure de déterminer la destination finale de l’usager au moment de la validation. »

Un système « incohérent »

Jean-Philippe Meloche, spécialiste en économie urbaine et en transport à la faculté d’aménagement de l’Université de Montréal, s’est montré étonné d’apprendre que certains usagers ont maintenant besoin de trois cartes OPUS différentes.

« Visiblement, quelqu’un quelque part n’a pas bien réfléchi au nouveau système, commente-t-il. On tient pour acquis que tout le monde se rend au centre-ville, mais il y a de plus en plus de trajets qui se font de banlieue à banlieue. »

Selon lui, la meilleure façon de réformer les tarifs aurait été d’implanter un système qui enregistre l’entrée d’un voyageur, mais aussi sa sortie, afin de moduler les frais en fonction de la distance parcourue.


PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Guichet de l’ARTM à la gare de Saint-Jérôme

« Le système actuel n’est pas cohérent avec les déplacements des gens, observe M. Meloche. C’est incohérent de devoir payer plus cher juste parce que je traverse le fleuve, alors que quelqu’un qui parcourt 10 stations sur l’île de Montréal va payer moins cher. »

Devrait-on avoir un tarif fixe pour tout le réseau, comme l’Allemagne, qui a expérimenté au cours de l’été un ticket mensuel à 9 euros permettant d’emprunter tous les transports en commun ?

C’est assurément une solution d’une grande simplicité, répond Jean-Philippe Meloche, mais c’est une subvention à l’éloignement, qui favorise l’étalement urbain, dit-il.

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Vous passez par Montréal, ou vous n’existez pas…

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La raison pourquoi très peu de gens prennent une combinaison de train et d’autobus sur la Rive-Nord, c’est justement parce qu’il n’y a jamais eu la possibilité de le faire à coût raisonnable. Avant c’était le choix entre la passe locale du CIT Laurentides/Exo ou bien une TRAM6/7 qui coûtait le double. C’est certain que si on reproduit le même genre de différence de tarif, le comportement des gens va rester le même. Personne ne prendrait la 9 à la place du train pour aller de St-Jérôme à Ste-Thérèse si on lui donnait l’option à coût raisonable! J’aimerais vraiment ça connaître les raisons qui font en sorte que la plateforme technologique ne peut pas supporter un billet “zone C”…

Et puis ce balayage du dos de la main des utilisateurs occasionnels, c’est un peu ordinaire. On peut concevoir qu’avant 2020 ils n’étaient qu’une faible minorité, mais depuis l’an passé le nombre de gens qui ont des passes mensuelles a chuté de façon dramatique. La situation de cette dame n’est pas du tout atypique et n’aura tendance qu’à devenir plus commune avec le nombre de gens qui ne vont pas au bureau toute la semaine.

On veut savoir c’est quoi le plan pour régler tout ça et un échéancier, pas tout simplement se faire dire que c’est comme ça et qu’il faut l’accepter!

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