Je serais curieux de savoir ce qui se cache encore sous la tôle de certaines façades
La Plaza s’embellit! Plusieurs immeubles en rénovation et visiblement, d’autres le seront prochainement. Une fois cette foutue crise terminée, ce sera un super endroit pour de nouveaux commerces: avec une rue fraîchement pavée et un bâtiment rénové, tu as l’assurance d’avoir la paix pour quelques décennies.
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J’y suis passé ce soir et sur au moins le premier tronçon nord, il y a des lumières dans la verrière, qui fait des petites lignes ludiques au sol:
J’ai aussi pris une photo de l’éclairage devant le Bain Saint-Denis. D’ailleurs, on commence à installer les bancs et les supports à vélo, ils sont entreposés devant le Bain:
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Davantage de façades en rénovation.
Le mobilier urbain fait son apparition. Les supports à vélo ont la forme de ventilo Dyson à 500$.
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J’ai fais une petite balade sur la nouvelle Plaza hier et c’était noir de monde! Impressionnant, je crois que ça va aussi revenir assez vivant rapidement.
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La rue en tant que telle reste particulièrement laide. Les bâtiment n’ont aucun cachet, pour ne pas dire qu’ils brûlent la rétine. Il y a bien sûr quelques facades en rénovation; mais cela veut aussi dire que les loyers vont exploser. La petite touche folklo de la rue venant de la diversité éclectique des commerces devrait disparaître.
La pergola est de la même couleur que la chaussée et les trottoirs. Cela fait très minéral. L’ancienne avait au moins le mérite de cacher en partie les nombreuses facades hideuses de la rue.
Par contre, en effet, il y a souvent du monde en fin de semaine; et c’est un bon signe.
C’est vrai, mais une fois que les arbres auront poussé, je crois que l’effet sera beaucoup plus agréable.
Je suis d’accord avec toi, mais je le vois comme un pas dans la bonne direction. Les bâtiments sont laid à cause de l’ancienne marquise.
La nouvelle Plaza est comme une grosse opération de cicatrisation qui va se faire durant plus années. Maintenant que les façades laides sont exposées, elle vont inévitablement devoir être amélioré, ce qui n’aurait jamais eu lieux dans le cas où on avait gardé l’ancienne marquise.
Aussi, oui, en hiver, sans neige, avec la grisaille de Novembre, c’est vraiment très gris. Mais laissons nous le temps, en été, avec la grande quantité d’arbre, le vert du feuillage des arbres va sans aucun doute équilibrer le tout.
Pour moi, c’est un projet nécessaire qui devait être fait et qui va continuer d’évoluer pour la prochaine décennie.
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Pour quelle raison les facades sur St-Hubert devront-elles êtres améliorées? Il y a plein de facades laides sur Sainte-Catherine dans le centre-ville, de par leur architecture ou leur état d’entretien (ou les deux). Quels méchanisme(s) se mettraient en branle pour une réfection majeure et plurielle des facades sur St-Hubert se fasse?
Certaines rénovations étaient tout simplement impossibles dû à la présence de l’ancienne marquise. Par ailleurs, certaines infractions qui ne pouvaient pas être constatées plus tôt (maçonnerie incomplète ou déficiente, affichage non-règlementaire) seront maintenant sanctionnées par l’arrondissement si non résolues. Enfin, en dévoilant l’horreur des façades, certains proprios n’auront pas le choix de rénover pour que leur local demeure compétitif, d’autant plus que la Ville met à leur disposition des fonds pour ce faire par le biais du pr@m, qui ne sera pas là pour toujours.
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Plusieurs fenêtres n’auront plus à être condamnées aussi…
Êtes-vous allé dans le coin de la Plaza St-Hubert récemment ? Comme dirait Dédé des Colocs, on dirait « qu’y’est tombé une bombe su’a rue principale ». Exit les anciens auvents installés dans les années 80, exit les trottoirs, exit la chaussée ! On refait tout !
Publié le 8 juin 2019 à 6h00
MARIO GIRARD
LA PRESSESachant que cette zone commerciale allait être éventrée pour les fameux travaux des réseaux d’aqueduc et d’égout, de même que des installations de gaz et d’électricité, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a lancé du même coup une opération de transformation extrême. Bravo à ceux qui ont eu ce réflexe et qui ont évité un second étripage de la rue.
Doté d’un budget de 55 millions de dollars, le nouveau concept donnera à cette rue commerciale, sans doute la plus bigarrée de la ville, un aspect plus convivial. Les marquises d’autrefois avaient pour effet d’étouffer l’ambiance, de créer une fausse impression de centre commercial.
Il y a quelques jours, j’ai visité le chantier en compagnie de François Limoges, conseiller du district de Saint-Édouard, de Mike Parente, directeur général de la SDC de la Plaza St-Hubert, et de Pierre Sainte-Marie, chef des grands projets à la Ville de Montréal. Parmi les grues et les marteaux-piqueurs, ils m’ont décrit le résultat auquel nous aurons droit en 2020.
Pour le moment, les choses avancent rondement dans les tronçons situés au nord (Saint-Zotique–Bélanger–Jean-Talon). On espère commencer les travaux de ceux qui sont situés plus au sud (Bellechasse–Beaubien–Saint-Zotique) en août prochain et les achever à l’été 2020.
ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL
Les marquises qui ont été installées en 1984 seront remplacées par des auvents plats, aux lignes épurées.
En retirant les marquises qui ont été installées en 1984 et en les remplaçant par des auvents plats, aux lignes épurées, on permet à la Plaza d’être plus visible. Cet objectif se fait particulièrement sentir devant deux bâtiments importants du secteur, le bain Saint-Denis et le Théâtre Plaza, devant lesquels on érigera des places publiques.
Débarrassé des vieux auvents, le Théâtre Plaza laisse entrevoir la beauté de ses beaux jours, ceux des années 40 et 50. Malgré la présence d’une boutique au rez-de-chaussée, on peut imaginer ce que cet ancien cinéma, l’un des plus flamboyants de Montréal, pourrait devenir si des travaux de rénovation étaient réalisés sur sa façade.
Ce projet, François Roberge, propriétaire du bâtiment, l’a en tête. Avec des architectes, il est en train de réfléchir à la façon dont il redonnera du panache à ce joyau. « On se heurte à quelques problèmes avec l’arrondissement, mais j’ai bon espoir que l’on pourra procéder bientôt », m’a-t-il confié.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Le Théâtre Plaza.
En fait, pour tout dire, lors de cette visite de chantier, je n’ai fait qu’imaginer ce que les bâtiments pourraient devenir s’il y avait une volonté de la part des propriétaires. Car il faut le dire, le retrait des anciennes marquises fait voir l’extrême laideur de plusieurs façades. On le savait déjà, l’architecture des édifices de ce quartier est loin d’être uniforme. Mais là, c’est tout un choc que l’on reçoit en découvrant les résultats de ce striptease.
On se retrouve devant un mélange d’époques et de matériaux (ah ! les fameux revêtements de tôle !). On passe des années 50 aux années 90 dans l’effronterie la plus totale. Si les hauts des bâtiments ont su conserver un peu de leur état d’origine, les rez-de-chaussée font pousser des cris d’horreur. Et je ne vous parle pas de certaines enseignes dignes des bric-à-brac.
Méchant défi que vous avez là, ai-je dit à ceux qui me faisaient faire la visite. On m’a expliqué que la Plaza rassemble une bonne proportion (de 30 à 35 %) de commerçants qui sont aussi les propriétaires du bâtiment qu’ils occupent. On peut donc plus facilement les inciter à faire des travaux afin d’améliorer leur édifice.
Un programme d’aide a été mis sur pied afin de les aider. Sur les 220 immeubles de la Plaza, près de 110 dossiers de demande d’aide sont ouverts. Selon la nature des travaux et la grandeur de l’édifice, les propriétaires peuvent se faire rembourser jusqu’à 40 % des coûts de rénovation.
On m’a montré quelques exemples de façades qui ont été rénovées. Il est à souhaiter que d’autres propriétaires emboîtent le pas. Ça serait tellement dommage de mener cette immense opération pour arriver à un tel résultat, celui d’avoir des façades hideuses, sans goût.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Le défi qu’ont les responsables de ce projet est immense et reflète parfaitement un grave problème qui frappe Montréal : le je-m’en-foutisme des propriétaires qui ne voient rien. Ils ne voient rien, car ils refusent de voir ou qu’ils sont loin. Loin des yeux, loin de l’horreur !
Comment les convaincre de l’importance de bâtiments bien entretenus et, surtout, mis en valeur ? Comment leur faire comprendre que l’esthétisme d’une ville passe en grande partie par ça ? Comment leur dire que la beauté de notre ville devrait passer avant leurs intérêts spéculatifs ?
Avec son mélange fascinant de magasins qui vont des boutiques de robes de mariée jusqu’aux petits bars branchés en passant par des bazars d’accessoires pour travestis, la Plaza St-Hubert est un lieu absolument unique à Montréal. Il faut conserver son caractère. Mais il faut aussi la faire vivre.
Un miracle doit avoir lieu ! Il le faut, coûte que coûte. Et si jamais il arrive, on pourra remercier saint Jude, patron des causes désespérées. Ça tombe bien, on vend justement des statues le représentant dans certaines boutiques de la Plaza St-Hubert.
En effet, ca a l’air d’aller dans la bonne direction. J’espère qu’à moyen terme, dans 5 ans, la rue aura trouvé une esthétique rehaussée.
Notamment le PRAM-Commerce, un programme de subvention à la rénovation de la Ville pour des artères bien précises pendant un temps restreint. D’ailleurs, celui sur Saint-Hubert a été particulièrement réussi.
« Il y a 140 propriétaires commerçants sur nos 200 qui ont déposé des dossiers au PRAM (Programme réussir @ Montréal) pour une subvention à la rénovation de leur façade, mais ça ne se fera pas en claquant des doigts. Il faut que ça passe par les divers processus et ça peut prendre 2 ans pour exécuter les travaux », insiste-t-il.
Article
EDIT : article spécifique à la Plaza.
Malgré le triste aspect des façades, je crois que la plupart peuvent être facilement retapées. Là où je suis plus inquiet, c’est pour des magasins comme le Ardène, qui est un monolithe aveugle - insérer des fenêtres tout en gardant le magasin ouvert est plus complexe:
Les supports de la marquise sont tous installés, idem pour les arbres. Le mobilier urbain est pratiquement tout installé. À mon avis l’essentiel du chantier sera terminé pour Noël. Le segment de rue Bellechasse-Beaubien devrait rouvrir d’ici peu. Plusieurs commerçants m’ont confirmé que l’achalandage de Noël est au RDV cette année, grâce à la fin des travaux et à la promotion du commerce de proximité.
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C’est aujourd’hui que la rue est complètement rouverte à la circulation.
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Reportage au Téléjournal 18h
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