Rayonnement international de Montréal

A Montreal beaucoup de gens sont bilingues que se soit les anglos ou francos. Et on rajoute la dessus les trilingues et meme quadrilingue.

Et un anglo a interets a savoir le francais si il veut progresser sur le plan professionel.

Montréal parmi les meilleures villes étudiantes au monde

Photo: iStock karpix

Sliman Naciri

23 juillet 2023 à 19h44 - Mis à jour 23 juillet 2023 à 20h38 2 minutes de lecture

Après avoir été désignée comme meilleure ville au monde (devant Paris) pour l’apprentissage du français, la métropole s’illustre à nouveau en s’imposant cette fois parmi les meilleures villes étudiantes à travers la planète en 2024.

Le classement «QS World University Ranking», dans lequel Montréal se démarque, rassemble un total de 160 villes de plus de 250 000 habitants comptant au moins deux universités. Il est proposé par la société britannique Quacquarelli Symonds, analyste de l’enseignement supérieur à l’échelle mondiale.

Ainsi, avec un score de 90.9., Montréal s’installe confortablement à la 13e place, légèrement derrière Toronto classé 11e, mais devant Vancouver qui termine à la 11e place.

Sur quels critères ce classement regroupant les villes où il fait bon d’étudier s’appuie-t-il? Divers paramètres tels que le degré de prestige des universités, le coût de la vie, le poids de la communauté étudiante, ou bien encore les débouchés professionnels ont été pris en compte, indique Quacquarelli Symonds.

Des étudiants ont également été sondés dans le cadre de cette enquête.

Outre Montréal et Toronto, deux autres villes canadiennes, soit Ottawa et Québec, figurent dans le tableau. Elles occupent, respectivement les 57e et 111e places.

D’après ce classement, Londres en Angleterre serait la meilleure ville étudiante au monde, suivie de Tokyo au Japon et de Séoul en Corée du Sud.

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Sur reddit r/montréal, il y a souvent du monde qui se plaignent d’avoir de la misère à apprendre le français parler (après avoir déjà appris à lire et écrire) à Montréal.
Ils essayent de parler en français, mais tout le monde switch toujours à l’anglais même des fois quand ils persistent en français.

Montréal est excellent pour donner une base et est moins casse-cou pour les débutants, mais demande un effort supplémentaire pour maitriser la langue. Si on compare à d’autres villes francophones où il est quasiment nécessaire d’apprendre et nécessite moins d’efforts personnels.

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International cycling body names Montreal as UCI Bike City

Award goes to metropolis that hosts major events as well as promotes cycling

MATT HANSEN AUGUST 4, 2023

The UCI Management Committee gave the UCI Bike City label to Montreal (Canada) and Aigle, Switzerland, as well as Bike City Region titles to Saalfelden Leogang, Austria and South Scotland, Great Britain. This designation is given to cities and regions that not only host significant events on the UCI International Calendar but also show dedication to fostering and advancing cycling within their communities. The areas also invest in the necessary infrastructure and initiatives. The addition of these four new awardees brings the total number of cities and regions with the UCI Bike City/Region label to 22.

Montreal has hosted a UCI WorldTour event for the past 10 years (the Grand Prix Cycliste de Montréal), and has been actively promoting cycling over the past 15 years. In the statement, the UCI lauded the city for its 1,600 kilometers of bike routes within the city center and an additional 3,200 kilometers within its larger urban vicinity. It has emerged as one of the leading five cycling cities in North America, with the objective is to secure the top spot by 2031.

Around two-thirds of Montrealers have a bike path within 300 m from their homes. The city’s strategy revolves around elevating the proportion of cycling to 15 per cent by 2027, primarily achieved through the promotion of gentle modes of transport, enhancement of infrastructure, and reinforcement of cyclist-oriented services.

In the coming five years, an extra 200 kilometres of dedicated bike lanes will be constructed. Furthermore, to enhance cyclist safety, an online incident map is readily accessible, and a specialized team is in place to assess and enhance critical areas.

The UCI statement also mentioned that despite Montreal’s long, snowy winters, 180 out of its 800 public bike-sharing stations will remain open in 2023.

Le communiqué de l’UCI

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La mairesse était à CNN pour parler de changements climatiques

Mayor of Montreal taking urgent action to fight climate change

As the world faces record-breaking temperatures, the Mayor of Montreal speaks to Isa Soares about the climate initiatives she’s implementing to tackle the crisis.

https://www.cnn.com/videos/world/2023/08/11/exp-montreal-mayor-climate-plante-intv-081102pseg1-cnni-world.cnn

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Une autre liste des meilleures villes pour les déplacements à vélo. Montréal avec Copenhague, Amsterdam, Utrecht, etc.

Montreal: Cycling Elegance in North America

Montreal, often dubbed the “Paris of North America,” boasts a vibrant cycling culture that perfectly complements its European flair. The city’s extensive network of bike lanes, dedicated cycling paths like the Lachine Canal, and the annual “Tour de l’Île de Montréal” event demonstrate its commitment to sustainable transportation. Montreal’s diverse neighborhoods, historic architecture, and thriving arts scene make it a captivating destination for cyclists seeking a blend of culture and pedal-powered exploration.


A little hard on the bum, but cycling the cobbled streets of Old Montreal is a must!
Photo by Chris Bruntlett

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Le retard économique de Montréal sur Toronto n’est plus que de 5 %

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

En 2022, 80 % de la population montréalaise de 15 à 64 ans occupait un emploi, contre 77 % à Toronto. Et le taux de chômage avait atterri à 4,8 % à Montréal, nettement en dessous du taux de 6,4 % à Toronto.

Un « graphique choc » de la Banque Nationale (BN) a récemment indiqué qu’en 2019, le produit intérieur brut (PIB) par habitant de Montréal accusait un retard de 25 % sur celui de Toronto. Ce chiffre a été repris par le ministre des Finances, Eric Girard, et par le quotidien Montreal Gazette. Il exagère toutefois considérablement l’avance réelle de Toronto sur Montréal en matière de performance économique. Voici pourquoi.

Publié à 1h59 Mis à jour à 16h00

PIERRE FORTINPROFESSEUR ÉMÉRITE D’ÉCONOMIE À L’UQAM

MARIO POLÈSEPROFESSEUR ÉMÉRITE D’ÉCONOMIE URBAINE ET RÉGIONALE À L’INRS

De 1970 à 1995, l’économie de Montréal a connu des années très difficiles. Au cours de cette période, le taux de chômage de Montréal a oscillé régulièrement entre trois et six points de pourcentage au-dessus de celui de Toronto. À partir des années 1990, cependant, la tendance s’est inversée. L’économie montréalaise vit depuis 30 ans une renaissance économique qui a tout l’air d’une petite révolution. Le Financial Post de Toronto parle même de l’émergence d’un Montreal 2,0 qui met Toronto au défi et qui soulève l’enthousiasme de plusieurs entrepreneurs montréalais comme Harley Finkelstein, Mitch Garber et Chris Stern.

L’évolution récente leur donne raison. En 2022, 80 % de la population montréalaise de 15 à 64 ans occupait un emploi, contre 77 % à Toronto. Et le taux de chômage avait atterri à 4,8 % à Montréal, nettement en dessous du taux de 6,4 % à Toronto.

Lire L’article Could Montreal challenge Toronto for Canadian economic supremacy ? du Financial Post (en anglais)

La performance globale de l’économie, quant à elle, se mesure par le volume réel de biens et de services (PIB) que l’économie parvient à produire par habitant d’âge actif (de 15 à 64 ans, disons). Les données de Statistique Canada permettent de calculer que, de 2001 à 2019, cet indicateur a progressé de 27 % à Montréal, contre 17 % à Toronto. Montréal n’a pas encore rattrapé Toronto, mais l’avance de Toronto, qui atteignait 14 % en 2001, avait diminué à environ 5 % juste avant la pandémie.

Comment alors expliquer que le calcul du PIB par habitant des économistes de la BN donne un retard économique de 25 % pour Montréal tandis que nous l’estimons à 5 % ? Il n’y a pas ici de querelle de chiffres. Tout simplement, la BN ne mesure pas la même chose que nous. Deux éléments sont à la source de la différence.

Le premier est que le dénominateur de leur PIB par habitant inclut toutes les personnes âgées, dont l’immense majorité est inactive et n’offre, par définition, aucune prestation de travail contribuant au PIB. Cette inclusion a pour effet d’abaisser le PIB par habitant de Montréal par rapport à celui de Toronto parce que le poids démographique des personnes âgées est plus important à Montréal.

Le deuxième élément est que les économistes de la BN utilisent un concept de PIB qui estime la valeur monétaire des biens et services produits et vendus plutôt que leur volume physique réel. Cela donne évidemment un PIB plus faible pour Montréal, parce qu’en moyenne, les mêmes biens et services (dont notamment les services de logement) se vendent beaucoup moins cher à Montréal qu’à Toronto. Statistique Canada a, par exemple, estimé qu’en 2019, le même panier représentatif de consommation qui coûtait 1000 $ à un ménage montréalais coûtait 1150 $ à un ménage torontois.

Or, nous purgeons le retard de 25 % calculé par les économistes de la BN de ces deux éléments. En suivant rigoureusement la règle internationale, qui veut que les comparaisons se fassent sur une base de parité de pouvoir d’achat, nous comparons les quantités physiques réelles de biens et de services que les deux économies métropolitaines parviennent à produire avec les ressources humaines offertes par leur population de 15 à 64 ans. C’est le portrait juste de l’écart Montréal-Toronto, un 5 % qu’il nous reste maintenant à combler.

La conclusion que l’économie de Montréal a connu une renaissance vigoureuse depuis 30 ans et comble peu à peu son déficit de performance par rapport à Toronto est incontournable. Montréal n’est plus le « ti-canard la patte cassée » des années 1970 à 1995. Il y a encore beaucoup de travail à faire dans tous les domaines, mais disons que l’objectif de parité avec Toronto est tout à fait réalisable.

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«Lonely Planet»: la troisième meilleure ville au monde est au Québec

«Lonely Planet»: la troisième meilleure ville au monde est au Québec
JOËL LEMAY / AGENCE QMI

AGENCE QMI | Mercredi, 25 octobre 2023 17:57

Vous rêvez de visiter l’une des meilleures villes de la planète? Il vous suffit de rester à Montréal, selon le Lonely Planet qui a classé la métropole au troisième rang des villes les plus intéressantes à visiter sur la planète en 2024.

Montréal se retrouve sur le podium des villes à voir absolument en raison de ses nombreux festivals et événements, de ses quartiers uniques, de sa scène culinaire et de ses galeries d’art, vante le Lonely Planet dans son palmarès dévoilé mercredi.

«Cette année, avec de nouveaux musées, des attractions revampées, des restaurants toujours plus dynamiques et plus d’options de transport qui la rendent plus facile d’accès, la région métropolitaine est prête à être mise de l’avant», a expliqué le magazine pour justifier son choix.

Montréal est la seule ville canadienne à s’être hissée parmi les 10 villes à voir en 2024. En fait, pour ses 50 ans, le Lonely Planet a dressé cinq palmarès distincts – pays, régions, villes, développement durable et valeurs – dont le Canada est complètement exclu, exception faite de Montréal.

La distinction octroyée à la métropole a fait le bonheur de Tourisme Montréal.

«Faire partie des 10 meilleures villes au monde de cette édition spéciale 50e anniversaire est un véritable couronnement pour Montréal, signe que la métropole offre un attrait réellement distinctif pour les visiteurs du monde entier», s’est enthousiasmé son président-directeur général, Yves Lalumière.

La ville a été dépassée au classement par Paris, qui se prépare à recevoir les Jeux olympiques d’été, et par Nairobi, la capitale kényane en passe de devenir un centre culturel incontournable.

LES 10 VILLES DU MONDE À VISITER EN 2024, SELON LONELY PLANET

1- Nairobi, Kenya
2- Paris, France
3- Montréal, Canada
4- Mostar, Bosnie
5- Philadelphie, États-Unis
6- Manaus, Brésil
7- Jakarta, Indonésie
8- Prague, Tchéquie
9- Izmir, Turquie
10- Kansas City, États-Unis

https://www.journaldemontreal.com/2023/10/25/lonely-planet--la-troisieme-meilleure-ville-au-monde-est-au-quebec

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Le communiqué de Tourisme Montréal

Montréal couronnée 3e meilleure ville au monde selon Lonely Planet

Nouvelles fournies par
Tourisme Montréal
25 oct, 2023, 14:32 ET

MONTRÉAL, le 25 oct. 2023 /CNW/ - Montréal est la troisième meilleure ville à visiter au monde selon le nouveau guide Lonely Planet publié aujourd’hui. À l’occasion de son 50e anniversaire, l’incontournable référence touristique revient en force avec une édition imprimée de son iconique guide Best in Travel, qui regroupe les 50 meilleures destinations de la planète pour 2024.

« Lonely Planet est l’une des autorités les plus prestigieuses et les plus reconnues en tourisme mondialement. Faire partie des dix meilleures villes au monde de cette édition spéciale 50e anniversaire est un véritable couronnement pour Montréal, signe que la métropole offre un attrait réellement distinctif pour les visiteurs du monde entier ! », illustre Yves Lalumière, président-directeur général à Tourisme Montréal.

La distinction montréalaise

Montréal est sélectionnée pour la seconde fois par Lonely Planet, qui avait élu la métropole dans sa liste des meilleures villes en 2013 également. Parmi les critères distinctifs qui sont cités dans le nouveau guide cette fois-ci, on mentionne notamment la qualité de la gastronomie montréalaise, la quantité de festivals et d’attractions culturelles, les espaces verts et les vues imprenables de la ville à partir du mont Royal et du parc Jean-Drapeau ainsi que les différentes expositions artistiques et muséales.

Voici comment Lonely Planet présente Montréal aux voyageurs du monde entier:

De son calendrier de festivals quatre saisons à ses événements artistiques revitalisant ses quartiers remplis de restaurants, de galeries branchées et de boutiques insolites, Montréal est depuis longtemps l’une des destinations les plus cool du Canada. Mais cette année, avec de nouveaux musées, des attractions revisitées, une scène gastronomique toujours plus dynamique et de nouvelles options de transport la rendant encore plus accessible, cette région métropolitaine de plus de quatre millions d’habitants se prépare à encore plus de plaisir.

Ne se glisse pas dans le Lonely Planet qui veut

L’enquête annuelle Best in Travel est le résultat d’un processus de sélection très étoffé. Un sondage est d’abord envoyé à tous les auteurs, rédacteurs, blogueurs, employés et collaborateurs internationaux de l’éditeur touristique, à qui on demande de partager leur expertise. On sonde leur cœur, leurs connaissances et leurs expériences à propos des lieux et expériences de voyage qui, selon eux, seront les plus prisés au cours de l’année à venir.

La longue liste de destinations générée par cette enquête est ensuite partagée à l’équipe Best in Travel, un groupe de connaisseurs passionnés de voyages qui ont des centaines de milliers de kilomètres de parcours à leur actif. Ceux-ci analysent les argumentaires proposés, et parviennent à une liste réduite d’endroits à visiter qu’ils soumettent enfin à un panel d’experts du voyage.

Les membres de ce jury qui se nourrit du voyage au quotidien changent chaque année pour assurer l’objectivité et la fraicheur des perspectives. Ce comité scrute enfin chaque proposition selon trois critères : l’actualité, l’unicité et le wow factor, afin de construire la liste finale des 50 meilleurs endroits à visiter en 2024.

5 tops 10 pour le 50e anniversaire

Best in Travel 2024 est la toute première édition du guide Lonely Planet imprimée depuis la reprise touristique. Le guide propose les 10 meilleures destinations, selon 5 catégories distinctes : pays, région, ville, développement durable et valeurs.

Liste complète des destinations incluses dans le guide Best in Travel 2024 de Lonely Planet

À propos de Tourisme Montréal

Tourisme Montréal est un organisme privé sans but lucratif qui œuvre depuis 100 ans à faire la promotion de la métropole parmi les destinations de calibre international auprès des différents marchés du tourisme d’agrément et d’affaires. À ce titre, l’organisme pilote le déploiement de stratégies d’accueil innovantes tournées vers un double objectif : assurer une expérience de qualité aux visiteurs et maximiser les retombées économiques du tourisme de façon harmonieuse et soucieuse des impacts à long terme pour la métropole. Fédérant près de 1 000 entreprises œuvrant directement ou indirectement dans l’industrie du tourisme, Tourisme Montréal joue un rôle prépondérant dans la gestion et le développement de l’offre touristique montréalaise, ce qui l’amène à se prononcer sur les enjeux du développement économique, urbain et culturel de la métropole. Pour plus d’information, visitez le site www.mtl.org.

SOURCE Tourisme Montréal

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Nairobi, Mostar… :rofl: Manaus, Kansas City…what a joke, mieux de ne surtout pas être sur cette liste.

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Étude de l’Institut du Québec Montréal championne de la qualité de vie, cancre de la productivité

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Pour la première fois, l’IDQ a également comparé Montréal pour des indicateurs liés à l’environnement. Elle arrive notamment au cinquième rang pour la qualité de l’air et pour la disponibilité du transport collectif.

(Montréal) Montréal dispose d’une qualité de vie enviable, mais la productivité de son économie laisse à désirer, entre autres parce que les Montréalais sont moins nombreux à détenir un diplôme universitaire.

Publié à 7h08

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Stéphane Rolland La Presse Canadienne

Cette conclusion fait partie des constats de la nouvelle édition de « Comparer Montréal », de l’Institut du Québec (IDQ), dévoilée jeudi. L’étude compare la métropole québécoise avec 14 villes nord-américaines de taille similaire, comme Toronto, Boston et San Francisco.

« Montréal se distingue dans plusieurs éléments importants comme la qualité de vie, comme l’environnement, mais elle a encore du chemin à faire pour deux éléments fondamentaux : le niveau de richesse et son capital humain », résume la directrice générale de l’IDQ, Emna Braham, en entrevue.

Montréal arrive au premier rang en ce qui a trait à la qualité de vie. Par segment, elle arrive en tête du classement avec les meilleurs indicateurs pour le taux de pauvreté, les inégalités, le coût du logement, le taux d’homicide et arrive au deuxième rang pour l’espérance de vie. Seule ombre au tableau, elle se situe au dixième rang pour les heures perdues dans la congestion.

Pour la première fois, l’IDQ a également comparé Montréal pour des indicateurs liés à l’environnement. Elle arrive notamment au cinquième rang pour la qualité de l’air et pour la disponibilité du transport collectif.

La métropole traîne toutefois de la patte sur le front économique tandis qu’elle arrive au dernier rang en ce qui a trait à la productivité et au produit intérieur brut par habitant.

La faible productivité pourrait s’expliquer par le parcours scolaire des Montréalais, avance Mme Braham. À peine plus du tiers (36,5 %) détiennent un diplôme universitaire. De l’échantillon, seul Phoenix en Arizona fait moins bonne figure.

La directrice générale de l’IDQ reconnaît avoir été surprise de ces résultats après les efforts déployés pour renverser la tendance. « On le voit, les taux de diplomation universitaire et collégiale augmentent au Québec. On a fait des efforts importants au cours des dernières années. C’était quand même assez étonnant de voir qu’on était aussi loin derrière. »

Le portrait s’améliore pour les indicateurs liés à l’innovation. L’IDQ place Montréal au sixième rang alors qu’elle était au dixième rang en 2015.

« C’est principalement le résultat des talents qu’on trouve à Montréal, dans les secteurs d’avenir, des diplômés dans les secteurs des sciences et des technologies. C’est un point très intéressant pour attirer les entreprises et l’investissement.

« C’est aussi l’arrivée à la maturité des secteurs de pointe qu’on a commencé à développer à Montréal depuis plusieurs années maintenant », ajoute-t-elle.

Le portrait est plus mitigé pour la richesse des Montréalais. Ils se trouvent dans la meilleure situation quand on tient compte du taux de pauvreté et des inégalités de richesse. Ils arrivent toutefois au dernier rang pour le revenu disponible par habitant, même en tenant compte des transferts gouvernementaux et du coût de la vie.

Les revenus des plus fortunés et les écarts de richesse influencent le portrait, toutefois. Dans la situation inverse, San Francisco, avec son important secteur technologique, arrive au premier rang du revenu par habitant, mais affiche la pire performance pour les inégalités de richesse.

La faiblesse du revenu disponible des Montréalais doit être comprise comme une démonstration des améliorations possibles à son tissu économique, où ses secteurs de pointe occupent un poids moins important. « Il y a une partie de ces écarts qui s’expliquent par ce qu’on fait finalement dans une économie. »

Mme Braham donne l’exemple de Toronto où les salaires versés dans l’industrie des services financiers viennent « tirer vers le haut la richesse totale ».

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Maxime Bergeon n’est pas le seul qui se pose des questions sur le palmarès du Globe and Mail

C’est aussi le sujet de la chronique de Josée Boileau à l’émission Le 15-18
– > Actualité avec Josée Boileau : Palmarès des villes du Globe and Mail Rattrapage du mardi 28 nov. 2023 : Nouveaux jours de grèves annoncés, et hommage à Karl Tremblay

Montréal, accueillant mais pas vivable ?


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Comment se positionne le Québec dans ce palmarès bien Canadian ? Pas très bien, écrit notre chroniqueur.

MAXIME BERGERON
LA PRESSE

Quelle ville est à la fois la meilleure au monde pour les étudiants, la troisième plus palpitante de la planète pour les touristes et la grande absente du nouveau top 100 des municipalités canadiennes les plus désirables ?

Publié à 19h00

Vous l’aurez sans doute deviné : Montréal.

Le Globe and Mail a publié le week-end dernier un palmarès des villes « où il est le plus agréable de vivre » au pays. Ce classement a pris en compte 10 catégories, comme l’économie, l’accès aux soins de santé et le marché immobilier, combinées à 43 autres sous-critères1.

Toutes ces données ont été analysées pour 439 villes d’un océan à l’autre, puis placées dans un immense malaxeur, pour concocter un top 100 qui comporte son lot de mystères.

Outre l’absence de Montréal, qui reste un endroit remarquable malgré ses nombreux défauts, j’ai été bien surpris de retrouver Québec seulement au 44e rang.

La capitale est citée depuis des années comme l’une des villes les plus dynamiques au Canada, avec son économie bouillonnante et ses maisons encore hyperabordables (sans parler de sa beauté reconnue par l’UNESCO).

C’est comme si la question du coût de la vie avait été reléguée à l’arrière-plan de ce palmarès, alors qu’il s’agit d’un enjeu crucial lorsque vient le temps de choisir une ville pour s’établir.

Ce qui enlève, selon moi, une couche de sérieux au classement du Globe.

Quelle ville est la plus attrayante du Canada, donc ?

Victoria, en Colombie-Britannique.

Quiconque l’a déjà visitée pourra le confirmer : la municipalité de 95 000 habitants est magnifique, avec son bord de mer accessible, son climat tempéré, son architecture exquise, son vaste réseau cyclable, ses commerces de proximité à profusion…

C’est aussi l’une des municipalités les plus chères au pays. Les maisons s’y vendent en moyenne 862 000 $, et le loyer moyen atteint 1704 $ par mois. Mais toutes les autres qualités de Victoria ont été suffisantes pour « contrebalancer » ses prix exorbitants, selon le Globe – et lui assurer ainsi la position de tête.

À l’exception de Winnipeg, Regina et Calgary, les municipalités qui occupent les dix premiers rangs du classement sont toutes fort dispendieuses. La valeur moyenne des maisons de ce top 10 se situe à 1,13 million de dollars.

Comment se positionne le Québec dans ce palmarès bien Canadian ?

Pas très bien.

On trouve seulement 12 villes québécoises, sur 100, et les mieux cotées sont loin d’être les plus abordables. Dans l’ordre, il y a la riche enclave montréalaise de Mont-Royal, en 11e position (prix moyen des maisons : 1,4 million), suivie de l’encore plus cossue Westmount, en 16e place (prix moyen : 1,8 million) et de Rosemère en 30e position (prix moyen : 665 000 $).

Des villes splendides, mais qui sont loin d’être à la portée de toutes les bourses.

Plus bas dans le classement se trouve Québec, au 44e rang, où le prix moyen des maisons est d’à peine 339 000 $. C’est l’un des rares endroits où les jeunes familles de la classe moyenne peuvent encore s’acheter une maison sans s’endetter jusqu’au cou. À preuve, relève le Globe, à peine 16 % des ménages de la capitale consacrent plus du tiers de leurs revenus à se loger.

(Confession : je consulte régulièrement sur les sites d’annonces immobilières pour reluquer toutes ces belles unifamiliales que je pourrais m’offrir à Québec, pour le prix d’un demi-condo montréalais.)

Les critiques ont fusé depuis samedi dans la section des commentaires du Globe, certains dénonçant par exemple l’absence de villes des Maritimes. C’est un classique : personne n’est jamais content – sauf ceux qui sont au sommet.

Il y a quand même des aspects intéressants avec ce classement interactif. On peut, par exemple, choisir la meilleure ville selon ses goûts personnels, en fonction d’une série de critères. Un bel exemple de journalisme de données, bien exécuté, qu’on soit d’accord ou non avec les conclusions.

Ce qui nous ramène à Montréal. Et, de façon plus large, à la validité des palmarès de tous genres sur les « meilleures villes » publiés pratiquement tous les mois.

J’ai tendance à toujours prendre ces classements avec un énorme grain de sel. Leur méthodologie est souvent opaque, voire inexistante, et les critères utilisés sont aussi élastiques qu’une boule de pâte à modeler.

Rappelons-nous, par exemple, que le magazine Time Out a nommé la rue Wellington, dans le quartier montréalais de Verdun, comme « la plus cool au monde » en 2022. Sans vouloir porter ombrage aux fiers Verdunois et à leur pétillante artère commerciale, cette nomination en a laissé plus d’un songeur. Moi inclus.

Au gré des classements, Montréal apparaît tantôt comme un chef-d’œuvre magistral, tantôt comme un cancre absolu, et souvent dans un entre-deux beaucoup plus réaliste que la 142e position que lui a accordé le Globe and Mail le week-end dernier.

Quelques exemples en vrac :

La métropole a été nommée 60e meilleure ville au monde par la firme Resonance, en octobre.

Toujours le mois dernier, Lonely Planet nommait Montréal comme troisième destination touristique mondiale à visiter, grâce à son offre culturelle foisonnante et à sa scène gastronomique survoltée.

En mars, Montréal était classé par un site australien comme la meilleure ville étudiante du globe, devant 338 autres municipalités de 85 pays.

Preuve qu’il faut toujours observer ces classements avec un bémol, Montréal a aussi été nommé ville la plus intelligente de la planète en 2016. Cette même métropole qui n’arrive toujours pas à doter son système de transport en commun d’une application de paiement mobile en 2023…

Comme quoi il faut en prendre (un peu) et en laisser (beaucoup), avec ces mille et un palmarès.

Lisez le palmarès du Globe and Mail (abonnement requis ; en anglais)

Toutes les valeurs immobilières mentionnées proviennent du palmarès du Globe and Mail et pourraient ne pas refléter les variations de prix des derniers mois.

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La Ville a reçu le Trophée de l’aménagement international 2024 de l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM) pour les aménagements au MIL

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S’il y a un quartier qui méritait une reconnaissance internationale c’est bien le MIL. Ce quartier a été planifié et adapté dès le début aux meilleures pratiques environnementales et de développement durable, qui fait justement la part belle aux espaces publics, à leur esthétisme et à leur fonctionnalité, pour en augmenter l’efficacité et la qualité de vie en général. La mixité sociale est aussi un autre aspect qui le distingue avantageusement et dont on devrait s’inspirer pour les autres grands projets à travers la ville, dont ceux dans le voisinage du pont J-C.

Il faut dire que le MIL a profité d’un grand espace vierge où tout était à faire. Cependant c’est la volonté des autorités qui a fait la différence, car on n’a pas voulu abandonner ce grand projet aux appétits des promoteurs, mais plutôt encadrer ces derniers en partenariat afin de réaliser en bout de ligne un espace de vie modèle et inclusif. En plus il contribuera au rayonnement de la ville, en renforçant l’image d’accueil par excellence de Montréal ville étudiante de classe mondiale.

Comme quoi quand tout le monde décide de s’allier pour créer des développements urbains de qualité et durables, par cet exemple la métropole montréalaise montre qu’elle n’a décidément rien à envier aux autres grandes villes du monde. Voilà donc un projet emballant qui a rempli ses promesses et qui ouvre la voie à d’autres réussites potentielles, si on reproduit son modèle ailleurs avec les mêmes nobles objectifs.

  1. Nouvelles

Un prix international pour la caverne de Saint-Léonard

Publié le 18 décembre 2023 à 15 h 41

Mis à jour le 18 décembre 2023 à 16 h 13

Relié à

Spéléo Québec et Saint-Léonard sont fiers d’annoncer que le projet de centre d’interprétation de la spéléologie à la caverne de Saint-Léonard se mérite le Prix France Habé 2023, remis par la Commission de protection du karst et des grottes de l’Union internationale de spéléologie (UIS).

Le projet consiste en la construction d’un centre de loisirs dans l’espace naturel, plus précisément sur le site cavernicole situé au parc Pie-XII, dans l’arrondissement de Saint-Léonard. Ce centre donnerait l’opportunité aux citoyens d’expérimenter la spéléologie sous toutes ses formes, que ce soit à travers des formations, l’accès à des expositions et des conférences, et des visites de la caverne selon le niveau d’expérience des visiteurs (de débutant à expérimenté). Il aurait, entre autres, pour mission de mettre en valeur un site de plein air et de préserver un phénomène naturel unique au Canada, de rendre accessible une ressource récréative ayant de nombreuses facettes (ex.: loisir actif, scientifique, etc.) et de bonifier l’offre récréative et touristique dans l’Est de Montréal.

L’arrondissement de Saint-Léonard collabore avec Spéléo Québec depuis 1981 et ce prix renforce notre engagement conjoint dans la mise en valeur de cette richesse exceptionnelle au profit de la population léonardoise, de la ville de Montréal et de tout le Québec. L’aménagement des nouvelles galeries, pour les rendre accessibles au grand public, est prévu dans la prochaine année, ce qui contribuera assurément à assurer le rayonnement de la caverne de façon notable.

Michel Bissonnet

Maire de l’arrondissement de Saint-Léonard

Le prix est nommé en mémoire du Dr. France Habé († 10/12/1999) de Slovénie (Yougoslavie), président honoraire du département de protection de l’UIS. Son but est de promouvoir la protection du karst et des grottes pour les générations à venir. Le jury 2023 était composé des membres du comité scientifique de la Commission.

À propos de la caverne de Saint-Léonard

La caverne de Saint-Léonard est située au cœur de Montréal et a été découverte vers 1811. Elle est unique au monde par son origine glaciaire et parce qu’elle donne accès à la nappe phréatique montréalaise. Elle a retenu l’attention médiatique internationale avec la découverte, en 2017, par Daniel Caron et Luc Le Blanc, de galeries jusque-là inconnues, dont l’ampleur fut une surprise tant pour les spéléologues que pour les autorités municipales.

À propos de Spéléo Québec et de l’Union internationale de spéléologie

Spéléo Québec, fondé en 1970, est l’organisme national de loisir reconnu par le gouvernement du Québec comme chef de file en matière de développement et de régie de la pratique de la spéléologie et du canyonisme. Son siège social se situe dans l’arrondissement de Saint-Léonard. Il promeut et encadre une pratique durable et sécuritaire de la spéléologie ; préserve le patrimoine souterrain, soutiens l’exploration et la recherche et œuvre à l’éducation et la sensibilisation du grand public au milieu cavernicole. Spéléo Québec est responsable de l’animation estivale à la caverne de Saint-Léonard depuis 1981.

L’Union internationale de spéléologie (UIS), fondée en 1965, est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui promeut l’interaction entre spéléologues universitaires et techniques d’un large éventail de nationalités pour développer et coordonner la spéléologie internationale dans tous ses aspects scientifiques, techniques, culturels, sociaux et économiques. L’UIS compte 57 pays membres, répartis sur tous les continents. Elle regroupe 20 commissions et assure une production scientifique abondante. L’UIS organise un congrès international tous les 4 ans.

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Jason Slaughter, l’homme derrière la chaîne YouTube NotJustBikes a enfin publié son vidéo sur Montréal sur Nebula.

Il se glisse quelques erreurs factuelles mineures (le stationnement étagée du Vieux-Port appartient au fédéral et non au provincial), mais la critique est généralement juste. Il nomme plusieurs enjeux de mobilité que plusieurs ont relevé sur de nombreux fils du forum, mais lance plusieurs fleurs à Montréal, surtout pour l’infrastructure cyclable et les rues piétonnes.

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Comme mentionné par quelqu’un dans mon fil X, cette vidéo était

:rofl:

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