Le Port est TROP vibrant dans l’Est, il s’est accaparé nos berges pour y installer ses opérations conteneurisées au cours des 50 dernières années.
Des quartiers entiers ont été expropriés pour lui permettre d’accroître ses activités. Ca déjà trop, ces expansions doivent avoir une fin. Le Port pousse que qu’un accès autoroutier (le projet Assomption-Souligny) viennent s’ajouter à l’ensemble des nuisances déjà présentes. Déménager n’est pas une solution acceptable. Le Port et ses partenaires d’affaires doivent se responsabiliser, réduire leurs nuisances et les compenser par des investissement en infrastructures vertes, sportives etc dans nos milieux de vie.
Le quartier Viauville s’est établi dès 1892. Pendant 90 ans, c’est la Canadian Steel Foundries qui a occupé ce site. Elle est partie en 2004. Le terrain a été vacant pendant 12 ans.
On a déjà beaucoup donné en terme de pollution atmosphérique. Il est plus que temps d’être créatif et innovateur et tourner la page des l’industrie lourde dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.
On a le choix entre Ray-Mont ou les ponts au final. L’option zéro camion n’existe pas
Je crois qu’à court et moyen terme le site choisi est le meilleur.
Cependant, ce que je souhaiterait fortement, c’est qu’il y ait une directive forte pour que le site soit alimenté principalement par voie ferré. Donc, il faudrait empêcher une partie des camions ( de s’y rendre ou qu’ils se rendent dans une gare multimodale plus en périphérie pour transférer leurs marchandises.
À long terme, je ne suis pas certains du site.L’industrie du grain et céréal est principalement sur la Rive-Sud du St-Laurent et le principal acheteur (hors Quebec-Canada) est les Etats-Unis . Alors, le terminal Contrecoeur devrait être un meilleur site( malgré les problèmes environnementaux que le projet du terminal engendrent.
Pour moi le plus gros problème c’est le camionnage et c’est la dessus qu’on devrait mettre nos énergies.
Présentations de l’arrondissement MHM et du promoteur hier dans le cadre de l’OCPM sur le projet.
La documentation est trop volumineuse pour partager, mais ça se trouve ici:
Liste de documentation | OCPM
La séance de hier:
Reportage radio à l’émission Le 15-18
Pour écouter
Ray-Mont Logistiques veut étendre ses heures d'opération dans l'Est de Montréal
L’entreprise de transbordement et d’entreposage de conteneurs Ray-Mont Logistiques a dû interrompre ses activités, tôt jeudi, en raison de la présence d’une centaine de personnes qui bloquent l’accès au site.
La manifestation, qui se tient rue Notre-Dame est, dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM), ne nuit pas à la circulation automobile, mais elle bloque la circulation des camions sur le site de l’entreprise.
Le groupe Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM fait partie des militants et des citoyens qui dénoncent les activités de Ray-Mont Logistiques. Des activités qui » s’apparentent à une gare de triage sur ce terrain », à proximité du Port de Montréal; « et maintenant il [Ray-Mont Logistiques] demande des dérogations, parce que ce qu’il a obtenu par la loi, l’activité gare de triage, ne lui convient pas », a expliqué Anaïs Houde, membre de Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM.
Reportage vidéo de Pivot sur la manifestation de ce matin
Blocage citoyen de la plateforme de conteneurs de Ray-Mont Logistiques
Pendant près de deux heures jeudi matin, des citoyen·nes ont bloqué les activités de la plateforme de conteneurs de Ray-Mont Logistiques. Elles et ils dénoncent les impacts négatifs de l’entreprise sur la qualité de vie dans les quartiers voisins, alors qu’elle cherche à obtenir diverses autorisations pour intensifier encore ses activités.
Un reportage vidéo de Pivot
Consultations publiques : Ray-Mont Logistiques présente ses plans, l’opposition persiste
L’entreprise demande plusieurs dérogations pour développer sa plateforme de transbordement, mais bien des inquiétudes citoyennes restent sans réponse.
Bonjour,
J’habite près de la voie ferrée qui longe Souligny (dans le secteur de Mercier-Est, plus précisément dans Tétreaultville). Je me demandais si vous aviez vu passer des informations sur l’augmentation du transit des trains sur ce chemin de fer. Il y a énormément d’infos sur le boisé, les litiges et etc. et presqu’aucune information sur le transit de train puisqu’il n’était pas abordé dans les consultations publiques.
Merci
L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) conclut sans détour que le projet industriel de transbordement de conteneurs de Ray-Mont Logistiques fait face à une vive opposition et provoque « une perte de confiance envers les institutions ». L’organisme demande à la Ville de ne pas accorder les dérogations réclamées par l’entreprise et estime qu’« une évaluation environnementale » est nécessaire.
Avec l’approbation du gouvernement Legault, l’entreprise Ray-Mont Logistiques (RML) a déjà aménagé des pans importants de son projet de transbordement de conteneurs lié au port de Montréal, mais qui est situé à seulement une centaine de mètres d’un quartier résidentiel de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Les citoyens du secteur réclamaient d’ailleurs la création d’un « parc nature » sur le site.
Selon l’autorisation accordée par Québec à l’automne 2022, jusqu’à 1500 conteneurs peuvent y transiter chaque jour, par camions et par trains. Les promoteurs, qui ont le droit de stocker 5000 conteneurs sur leur terrain, voudraient par ailleurs pouvoir opérer une plateforme de transbordement qui impliquerait l’arrivée quotidienne de trains, en plus du camionnage nécessaire pour transporter les conteneurs vers le port.
Le rapport de l’OCPM est en ligne
Il ya 5 recommandations
RECOMMANDATION 1
La commission recommande à la Ville de surseoir à l’adoption des modifications réglementaires et de mener, en partenariat avec RML, le CN et le MTMD, une évaluation complète du projet et des impacts des activités de Ray-Mont Logistiques (composantes actuelles et futures) pour les citoyens riverains.RECOMMANDATION 2
La commission recommande à la Ville de proposer un plan d’ensemble pour le secteur, lequel devrait, entre
autres :
- consacrer l’entièreté de la Bande-CN à titre de zone tampon par le déplacement des voies ferrées;
- exiger de RML une augmentation significative de sa contribution au reboisement, sur site et hors site, ainsi qu’une réduction importante de la surface minéralisée.
RECOMMANDATION 3
La commission recommande que la Ville considère sérieusement la possibilité d’invoquer les dispositions actuelles ou futures de la LQE pour demander au gouvernement du Québec une analyse rigoureuse des impacts globaux des activités de RML, ainsi que des aménagements projetés autour du site.RECOMMANDATION 4
La commission recommande que la Ville et l’arrondissement s’assurent que la réglementation soit strictement respectée par le promoteur et qu’elle prenne les mesures correctives nécessaires en cas de non-respect, de telle sorte que la responsabilité de manquements ne soit pas la prérogative de citoyens, mais bien celles des autorités responsables.RECOMMANDATION 5
La commission recommande la mise sur pied d’une instance de concertation ayant pour mandat la recherche d’une saine cohabitation entre Ray-Mont Logistiques et les citoyens, et qui pourra, dans une approche transparente, assurer le suivi de l’évolution des nuisances et des mesures de mitigation tout au long du développement du projet.
Ray-Mont Logistiques L’OCPM recommande une « réévaluation complète » du projet
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Image aérienne du terrain de Ray-Mont Logistiques, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve
L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) recommande à la Ville de Montréal de retourner à la table à dessin pour revoir complètement le projet de site de transbordement de Ray-Mont Logistiques, dans Hochelaga-Maisonneuve.
Publié à 17 h 24
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Fannie Arcand La PresseL’OCPM a publié jeudi son rapport de consultation publique en lien avec des modifications réglementaires touchant une gare de triage au nord de l’autoroute Notre-Dame, entre le quartier résidentiel Viauville et les voies ferrées du Canadien National (CN).
Dans le rapport, l’OCPM recommande à la Ville de réévaluer les impacts du projet pour les citoyens riverains avec Ray-Mont Logistiques, le CN et le ministère des Transports et de la mobilité durable. « On est contents d’avoir trouvé une voie de passage, dans ce dossier très sensible », a commenté Philippe Bourke, président de l’OCPM.
L’OCPM suggère également à Montréal de « proposer un plan d’ensemble pour le secteur », qui devrait notamment demander à Ray-Mont Logistiques d’augmenter significativement sa contribution au reboisement des zones concernées par le projet, qui fait l’objet d’une mobilisation citoyenne depuis plusieurs années
L’OCPM recommande aussi de « demander au gouvernement du Québec une analyse rigoureuse des impacts globaux des activités » de Ray-Mont Logistiques sur l’environnement, en plus de s’assurer que la réglementation soit strictement respectée par le promoteur.
Finalement, il suggère la mise sur pied d’une instance de concertation pour favoriser la cohabitation entre Ray-Mont Logistiques et les citoyens.
Anaïs Houde, porte-parole de Mobilisation 6600, le principal groupe citoyen impliqué dans ce débat, s’est dite « vraiment heureuse de cette conclusion et de la compréhension de l’OCPM pour la complexité des enjeux. »
PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
Anaïs Houde, porte-parole de Mobilisation 6600
Mais le groupe citoyen ne crie pas victoire pour autant. « Autant on est vraiment heureuses et satisfaites du rapport et des recommandations, autant on est très inquiètes à propos de ce que les acteurs vont mettre en place une fois en consultation », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, Ray-Mont Logistiques a affirmé qu’elle prenait acte du de l’OCPM. « Nous prenons cet exercice de consultation comme une occasion de nous améliorer et de mieux saisir les préoccupations des riverains. Ray-Mont Logistiques s’engage à analyser le rapport avec sérieux et à proposer des mesures concrètes pour répondre aux recommandations soulevées », a affirmé Charles Raymond, président-directeur général de l’entreprise, par voie de communiqué.
Avec Philippe Teisceira-Lessard, La Presse