Le pavillon St-Denis est en rénovation et je crois que l’ancien théâtres Telus et l’ancien club Lamouche sont en travaux eux aussi
Nostalgie 
Le Saint-Sulpice est à vendre
PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE | Le bar Le Saint-Sulpice, institution de la rue Saint-Denis à Montréal, est à vendre.
Le célèbre bar de la rue Saint-Denis et son jardin-terrasse pourraient être remplacés par un projet mixte commercial et résidentiel
Publié à 8h00 | ANDRÉ DUBUC | LA PRESSE
Lieu de souvenirs mémorables pour des générations d’étudiants, le bar Le Saint-Sulpice, institution de la rue Saint-Denis à Montréal, est à vendre. Selon le courtier, les acheteurs potentiels souhaitent bâtir des logements en lieu et place de son immense jardin-terrasse à l’arrière qui a contribué à la popularité de l’endroit.
Situé tout près de l’UQAM et du cégep du Vieux Montréal, Le Saint-Sulpice se compose de deux bâtiments de quatre étages, dont les façades sont protégées. Son voisin est l’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice, édifice auquel le gouvernement provincial cherche désespérément une nouvelle vocation.
Le bâtiment qui abrite le Saint-Sulpice, au 1680, rue Saint-Denis, était à l’origine une résidence victorienne érigée à la fin du XIXe siècle par le président de la Banque d’Hochelaga ; par la suite, le lieu a été la résidence du lieutenant-gouverneur Évariste Leblanc, selon la description qu’en fait le site canada-listing.com.
Le bar a été fondé en 1980 par le docteur en psychologie Maurice Bourassa et son conjoint, feu Pierre-Luc d’Orsonnens, diplomate. M. Bourassa en est aujourd’hui l’unique propriétaire. Nos efforts pour lui parler sont restés vains.
L’établissement a fermé ses portes pendant la pandémie. « Le lieu a servi à des tournages récemment. J’ai vu des camions tout autour », dit Sundeep Patel, responsable des opérations de la Société de développement commercial du Quartier latin. Celui qui travaille depuis 13 ans à la SDC garde espoir que l’établissement rouvrira ses portes avec la floraison des lilas et la fin des mesures sanitaires.
Il est vrai que ce n’est pas la première fois que la propriété est offerte à la vente. La Presse rapportait sa mise en vente en mars 2019 sous la plume de notre collègue Yvon Laprade. À l’époque, le propriétaire demandait 15,6 millions. « On avait eu beaucoup d’offres, mais rien ne s’était concrétisé. Il tient à son prix », dit aujourd’hui Eduardo Novoa, courtier immobilier à la division commerciale du Groupe Immobex, pour expliquer pourquoi la vente n’avait pas eu lieu à l’époque.
Cette fois, M. Bourassa a scindé sa propriété en deux : les deux bâtiments dans un lot et le terrain de 1331 m2 à l’arrière dans l’autre. Il demande 7,5 millions pour les bâtiments et 7,5 millions pour le terrain.
« Le but est vraiment de vendre l’ensemble à un seul acheteur », précise le courtier contractant.
Au prix demandé, la plupart des promoteurs qui nous contactent ont l’intérêt d’y faire un projet mixte avec du commercial sur Saint-Denis et du résidentiel à l’arrière, sur Sanguinet où le zonage est résidentiel.
Saguy Elbaz, courtier chez Sotheby’s International
En général, la hauteur permise est de quatre ou cinq étages dans le secteur, précise-t-il.
Dommage pour le Saint-Sulpice. Même si ça ne semble pas dans les plans, il aurait été bien de voir un autre bar s’y établir. Je trouve aussi dommage qu’on veuille construire un bâtiment dans l’espace terrasse
This sucks, one of the best bars/clubs/restos/music lounges the city had. It was so amazing to see how many things were going on at once. And once again, Covid came along to ruin everything… I sincerely wish post-Covid, locals can make a big push and open up new and more bars/clubs/restos… I don’t want our city to lose the vibrant nightlife.
It’s been a trend since before covid that bars are downsizing here. The nightlife is still as vibrant as vibrant as it was before, but in a different way!
Je ne pense pas que le bâtiment serait construit sur l’espace terrasse mais plutôt sur l’espace stationnement derrière la terrasse et qui donne sur la rue Sanguinet. En tout les cas, j’espère que ma lecture est la bonne car comme toi, je trouve magnifique cette terrasse en plein cœur du Quartier Latin.
Le bâtiment et le site avec l’énorme terrasse sont incroyables, mais le bar en lui-même n’était pas si extraordinaire. Il s’adressait particulièrement à une clientèle de banlieue ou touristique. Je généralise, mais les montréalais des quartiers centraux ne sortent pas boire une But Light dans un bar avec un doorman avec une oreillette. Surtout si l’intérieur n’a pas été fait par Zébulon Perron.
Et puisque que cette offre existe maintenant au DIX30 et au Centropolis avec du vrai beau Parking gratuit, il y avait une perte de vitesse.
Espérons qu’un nouveau bar plus ancré dans les souhaits des Montréal reprenne ce site unique!
Ce serait à leur a avantage, puisque le permis de bar est associé à une adresse et non un commerce.
Et ce n’est pas quelque chose qu’un propriétaire veut perdre!
Je commerce était en déclin bien avant la Covid, un peu à l’image de tout ces autres bar/resto sur 3 étages sur Prince-Arthur ou Saint-Laurent qui étaient hautement populaires à une certaine époque lorsque l’offre était moins abondante et diversifiée.
J’ai fréquenté le bar à 17-18 ans à la fin des années 2000, puisqu’il était facile de passer sans se faire carter. C’était plutôt vibrant, avec sa piste de danse. L’endroit parfait pour des jeunes qui cherchent surtout un gros pichet pas trop cher.
J’ai fréquenté l’UQAM de 2012 à 1017. C’est dans cette période que j’ai constaté le déclin. On ne savait plus si c’était ouvert ou non, alors que les terrasses avant du Saint-Bock et du Saint-Hublon étaient beaucoup plus attirante. Dans les dernières années, je remarquais souvent que seule la partie du bas en demi-sous-sol était ouverte. Pas super invitant honnêtement. On allait ailleurs.
Ils ont tenté une aventure en 2012 en proposant dans le cadre du PPU Quartier Latin que le terrain de stationnement au centre de l’ilot, qui appartient à Québec, soit transformé en parc et que le bar ouvre sa terrasse pour agrandir celui-ci.
https://ocpm.qc.ca/sites/ocpm.qc.ca/files/pdf/P62/7a14a.pdf
Le projet reposait sur l’achat du bâtiment voisin, le 1670-1672 Saint-Denis, pour agrandir l’établissement et le lier à celui du 345 Émery. Les travaux n’ont jamais eu lieu. Le resto vietnamien qui était là a fermé en 2012 pour le projet et le local est toujours vacant aujourd’hui. Disons que ça n’a pas du tout aidé à l’animation de ce tronçon (avec la biblio Saint-Sulpice).
Si le gouvernement se dépêcherait dans le dossier de la bibliothèque St-Sulpice, on aurait déjà un regain de vie dans le secteur. Cependant, pour le secteur, avoir un parc enclavé et caché est une mauvaise idée pour plusieurs raison de sécurité.
Comment on contrôle l’accès après minuit ? Comment on en empêche que cet endroit caché devienne une lieu d’incivilité accessible et à tous, mais caché de la majorité… Ce genre de parc fonctionne bien dans un contexte résidentielle, genre pour remplir un trou dans un très grand îlot en banlieue, mais ici, surtout avec toutes les problématiques du quartier, c’est offrir sur un plateau, au frais des contribuables, un lieu caché pour la ventes de drogues et autres.
Suffit d’aller marcher sur l’Avenue Savoie pour comprendre ce qui se passe dans les lieux ‘‘accessible’’ qui ne sont pas des trottoirs. Déjà si cette placette aurait un côté complet touchant une rue, on aurait beaucoup moins de crainte à avoir, sauf que d’avoir 3 petits accès en long corridor, c’est pas du bon design urbain pour le coin.
J’ai l’impression que le marché des bars a bien changé aussi dans les dernières décennies. Ça fait un bout que des connaissances ne veulent plus aller dans des “poulaillers à bière”, ces immenses superficies où l’on boit de la bière de grosses brasseries. Il y a eu une multiplication des microbrasseries, des bars avec des concepts plus forts ou inusités, souvent plus intimes, ou encore la montée de la science des cocktails qui ont créé des nouveaux lieux de boissons populaires et plus originaux.
Tant qu’à moi, ces tendances se présentent comme un meilleur produit et une meilleure expérience.
Cependant le Covid a définitivement fait mal, au-delà des changements de tendance… Dans mon secteur je connais au moins 4 bars qui ont fermé juste pour cela (dont un qui a tenté de démarrer en pleine pandémie). Je ne crois pas que ces établissements auraient fermés sinon. Il faudra une relève forte et une aide à reconstruire l’industrie. Je suis certain que Montréal possède en masse de passionnés pour repartir la machine, mais un peu plus encourager la chose ne fera pas de mal.
C’est aussi que les bars souffrent du manque de main d’oeuvre. Être barman, c’est pas facile comme job. Ce sont des horaires atypiques, un stresse constant, avoir à gérer des clients saouls / violents. Puis plus il manque d’employés, plus les conditions de travail deviennent mauvaises et c’est un cercle qui s’empire.
J’adorerais voir ce projet se concrétiser. Le quartier latin est l’endroit idéal selon moi pour redevenir un endroit de prédilection pour sortir manger, prendre un café ou prendre un verre, voire un spectacle, etc. Malheureusement, il y a beaucoup de lieux sous-utilisés ou mal aménagés.
En assurant une utilisation des lieux plus étalée selon les heures de la journée, en assurant un éclairage adéquat et en réaménageant les façades arrières des édifices pour avoir des “yeux” qui surveillent la place (voir l’œuvre de Jane Jacobs) on peut en faire un lieu public agréable et sécuritaire).
En théorie peut être, mais dans la réalité ça sera différent… on a bien beau avoir mis de l’animation en permanence à Émilie Gamelin, mais les deals de drugs se font encore et les hang-outs de gens louches aussi, donc j’ose même pas imaginer un lieu public caché en retrait de la vue, suffit d’aller dans l’îlot central du Square Viger ou juste derrière la haie de cèdres de la Place J-Ernest Laforce…
De plus, on aurait bien beau avoir des vigiles, mais on peut pas juste se fier à des gens du voisinage pour faire ça et on peut pas contrôle l’entrée de cette place avec une guérite non plus. On peut prendre aussi l’exemple de l’hybride que sont les espaces publiques de l’UQAM autour de La Chapelle Notre-Dame-de-Lourde, c’est pas le chemin le plus agréable et le plus utilisé. De plus, j’ai de la misère à croire qu’une place cachée va attirer les passants à y déambuler.
Avant la pandémie la place Émilie-Gamelin était vraiment pas si pire l’été.
J’ai trouvé le communiqué sur le site de l’UQAM. Travaux entre Saint-Denis et Berri
Accès jardins: suite des travaux
La rue Sainte-Catherine sera fermée entre les rues Saint-Denis et Berri pour permettre la poursuite des travaux de mise en valeur du campus.
21 MARS 2022 À 16H55
Image: Ville de Montréal
La deuxième phase des travaux de mise en valeur des abords de l’UQAM dans le cadre du programme Accès Jardins se poursuivra à partir du 28 mars prochain avec la fermeture de la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Saint-Denis et Berri, et ce, jusqu’au 30 juin.
En plus de mettre à niveau les infrastructures souterraines, le projet mené par la Ville de Montréal, en collaboration avec l’UQAM, permet d’élargir les trottoirs, de verdir le secteur en plantant des arbres, de créer des places publiques et d’ajouter du mobilier urbain.
Pendant la durée des travaux, les trottoirs seront fermés en alternance afin de conserver un corridor piéton en tout temps. Des détours sont prévus pour faciliter la fluidité de la circulation dans le secteur.
Des places de stationnement seront temporairement utilisées pour le matériel et afin d’assurer un périmètre sécuritaire autour du chantier.
Des passages temporaires permettront l’accès aux commerces pendant cette période.
Rappelons que les travaux sur la rue Saint-Denis ont été complétés l’automne dernier.
Ces travaux auront permis de mettre en valeur les édifices patrimoniaux du secteur, dont le clocher restauré de l’église Saint-Jacques, tout en proposant un aménagement qui améliore considérablement l’expérience piétonne, notamment avec un élargissement des trottoirs et un revêtement en pavés de béton.
En 2017, la Ville de Montréal, en collaboration avec l’arrondissement de Ville-Marie, avait lancé ce grand projet, en réalisant notamment des travaux d’aménagement de la Place Pasteur.
Info sur la phase 2 qui avait débuté en 2021
Accès jardins, phase 2
Les efforts se poursuivent pour remettre en valeur les abords de l’UQAM.
14 AVRIL 2021 À 16H36
Série En vert et pour tous
Projets de recherche, initiatives, débats: tous les articles qui portent sur l’environnement.
Un revêtement de qualité en pavés de béton sera installé sur le côté est de la rue Saint-Denis, à proximité du clocher de l’église Saint-Jacques.Image: Ville de Montréal
En 2017, la Ville de Montréal, en collaboration avec l’arrondissement de Ville-Marie, a lancé le projet de réaménagement des abords de l’UQAM, en réalisant notamment des travaux d’aménagement de la Place Pasteur et de la cour du transept de l’église Saint-Jacques. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme Accès jardins, se poursuit cette année avec les travaux de réaménagement de la rue Sainte-Catherine, entre les rues Saint-Denis et Berri, et de la rue Saint-Denis, entre le boulevard Maisonneuve et la rue Sainte-Catherine. Ces travaux, qui s’élèvent à plus de 10 M$, débuteront au printemps 2021 et se termineront à l’été 2022.
«Cette deuxième phase d’aménagement du programme Accès jardins renforcera l’expérience piétonne des membres de la communauté universitaire et du grand public aux abords de l’Université, notamment à proximité du clocher de l’église Saint-Jacques, récemment restauré, souligne Sylvia Thompson, vice-rectrice à l’Administration et aux finances. Ces améliorations, qui s’inscrivent en cohérence avec les actions prévues au Programme particulier d’urbanisme du Quartier des spectacles – Pôle du Quartier latin, favoriseront également l’accès à ses espaces.»
«Notre concept permet de mettre en valeur des édifices patrimoniaux, tout en proposant un aménagement qui améliore considérablement le confort des piétons, notamment avec un élargissement des trottoirs et un revêtement de qualité en pavés de béton. C’est un autre bel exemple de collaboration où l’arrondissement de Ville-Marie, Bell Canada, Énergir, la Commission des services électriques de Montréal et l’UQAM s’unissent pour intégrer tous les travaux, réduisant ainsi leur durée totale», explique Sylvain Ouellet, responsable de l’eau, des infrastructures de l’eau, des infrastructures et de la Commission des services électriques et vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal.
«Le Quartier latin est un secteur névralgique du centre-ville de Montréal et les efforts investis par la Ville de Montréal et ses partenaires dans sa revitalisation contribuent directement à soutenir son essor. La mise en œuvre de cet aménagement profitera non seulement à la communauté universitaire, mais également à l’ensemble des Montréalaises et des Montréalais. Voilà un nouveau pas franchi pour une ville qui vise l’exemplarité en termes de qualité de vie, de verdissement et d’espaces publics signatures, accessibles à toutes et à tous», déclare Robert Beaudry, responsable de la gestion et de la planification immobilière, de l’habitation, des grands parcs et du parc Jean-Drapeau au comité exécutif et conseiller du district de Saint-Jacques.
Je ne suis pas certains de comprendre mais je retiens cette phrase clé qui dit que les travaux devraient se terminer pour le 30 juin. Est-ce bien le cas ? Je l’espère bien car j’ai vraiment hâte de passer à une autre étape pour le Quartier Latin qui a souffert énormément depuis 2 ou 3 ans et cette portion de la rue Sainte-Catherine encore plus.
Ben attend pour les travaux de la membrane d’étanchéité de Berri-UQAM 
